De Vizille à Valloire

Il y a les courageux qui gravissent les cols et il y a ceux qui se perdent dans la beauté d'un jardin botanique alpin ou d'un lac en altitude. Dans les deux cas l'envoûtement est au rendez-vous.
Du 22 au 23 juillet 2017
2 jours
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En ce samedi 22 juillet, ils sont près de 1 500 cyclistes dont Hervé, venus des quatre coins de France et de l'étranger, pour grimper les célèbres cols du Lautaret, du Galibier, de la Croix de Fer... Ils partent sur les traces du tour de France qui les a précédé quelques jours plus tôt.

 Première étape : monter le vélo

Organisée par le club de cyclo-tourisme grenoblois, la randonnée démarre de Vizille qui sera le point d’arrivée le lendemain. Premier col à franchir : le col de la Croix de fer à 2 067 mètres d'altitude d'où les cyclistes, selon la pub du club, peuvent admirer le trident des aiguilles d'Arves avant de plonger sur la vallée de la Maurienne par la route des trois tunnels. Une nouvelle ascension les attend celle du col du Télégraphe à 1566 mètres d'altitude, suivie du Lautaret puis du Galibier pour redescendre ensuite sur Valloire pour un repos bien mérité.


Pour le retour sur Vizille, le lendemain, un défi majeur attend les cyclo-touristes : l’ascension du col de Sarenne, à 1999 mètres d'altitude, par son versant sud-est depuis le barrage du Chambon, suivie d'une descente vers Bourg d’Oisans avec 21 lacets. Une bonne bière bien fraîche avec saucisse/frites et la gentillesse des organisateurs auront raison de la fatigue de ces deux journées sportives.





Faire le BRA 2017… ce n’est pas l’enfer, mais ça peut être le paradis…

A vous de choisir votre Everest, selon votre envie,

mais assurément c’est un beau défi dans la vie d’un cyclo aguerri !

Jules Arnaud Président des CTG

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Le paradis des abeilles 

Situé à 2 100 mètres d'altitude, le jardin du Lautaret vaut le détour. Face aux glaciers de la Meije, plus de 2 000 espèces de fleurs des Alpes et des montagnes du monde y sont rassemblées. Créé il y a un siècle par l'Université de Grenoble, il présente sur 2 hectares la surprenante diversité de la flore alpine telle qu'on l'observe sur l'ensemble des hautes montagnes du monde. Les plantes d'altitude sont présentées par origine géographique (Alpes, Montagnes Rocheuses, Caucase, Himalaya, Japon, Artique, Andes, Montagnes d'Afrique, etc...) et par milieu de vie (pelouses, éboulis, marais...). La richesse des collections végétales présentées ainsi que l'aménagement en rocailles parfaitement intégrées dans le paysage en font l'un des plus beaux jardins d'altitude d'Europe. Ce jardin botanique est aussi impliqué dans des programmes de conservation de plantes menacées et de recherche sur la vie des plantes en milieu extrême. Ainsi pendant 1 heure 30, sous la conduite d'une stagiaire botaniste, on voyage à travers la flore des montagnes.

Ouverture : samedi 2 juin au dimanche 23 septembre 2007 - tous les jours, de 10h à 18h

Tarifs : Tarif : 6 € , gratuit pour les moins de 12 ans







Vue sur les glaciers
Rencontre entre un saule et un mélèze 
La fierté des botanistes. Il n'existe que deux exemplaires de cette plante en Europe : au Lautaret et en Norvège
La vedette du parc : le chardon bleu
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L'eau à l'état pur

A 2 315 mètres d'altitude, entre azur et émeraude, les eaux paisibles du lac de la Vieille attendent randonneurs et cyclistes de montagne. Les amateurs de sensations fortes peuvent traverser le lac accrochés à une tyrolienne.

A la sortie du télésiège, les vélos dévalent les pentes à toute allure. Pour les bipèdes, la promenade est superbe, dans un silence assourdissant que seule la montagne est capable d'offrir.

On y accède depuis Valloire par le téléphérique puis par le télésiège du lac de la Vieille. Et là le spectacle est époustouflant.


Pour faire cette randonnée, n'oubliez pas de porter des chaussures de marche. En effet, l'été, le télésiège vous dépose au lac de la Vieille mais n'assure pas la descente. Pour rejoindre le téléphérique, il vous faudra 30 à 45 minutes avec au bout du compte des paysages sublimes.

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On ne saurait refermer ce carnet sans un clin d’œil à la gastronomie locale servie au Grand Hôtel de Valloire. Vous y dégusterez une délicieuse tarte au reblochon servie sur un lit de salade de chou rouge et noix de Savoie mais aussi un filet de fera au coulis d'écrevisses. Cousin éloigné de la truite, ce poisson est pêché dans les eaux profondes du lac Léman. Sa chair très fine se déguste fumée ou en filet. Au dessert vos papilles s'étonneront d'une amandine aux myrtilles accompagnée d'une glace au foin... Surprenant mais délicieux.