Pompéi - 13 octobre
Depuis l'enfance, je rêvais de voir Pompéi. Les derniers jours de Pompéi en sont la raison, livre que j'ai relu il y a un peu de temps. Et je n'ai pas été déçue. Bon, il faut passer par le musée des horreurs, une fois cette corvée accomplie, on découvre la belle endormie.
Quand le Vésuve a commencé à cracher de la lave, nous explique notre guide, les habitants ont d'abord cru à une vengeance des Dieux. Ils se sont rendus à l'agora pour obtenir des explications. Puis ils sont rentrés chez eux. Le malheur a voulu que les deux répliques suivantes soient beaucoup plus violentes. Elles ont surpris les habitants dans leur sommeil. Bon nombre d'entre eux sont morts asphyxiés tout comme les bêtes. La cité fut entièrement recouverte de cendres qui ont comblé une partie du littoral.
Quand on entre dans la cité, on est frappé par l'état de conservation des bâtiments. Grâce aux explications du guide, on plonge dans le quotidien des habitants.
A l'époque (comme aujourd'hui), les périodes électorales étaient propices à la réalisation de travaux d'intérêt public pour emporter les suffrages comme la rénovation des termes ou l'installation de fontaines.
On retrouve dans les demeures de magnifiques fresques et mosaïques, datant de plus de vingt siècles, symbole de la richesse des propriétaires.
La partie la plus émouvante est sans nul doute l'exposition des moulages d'êtres humains et de bêtes qui restituent fidèlement leur ressenti lors de leur dernier souffle. On y trouve également des amphores et des objets de la vie quotidienne.
Le premier à organiser des fouilles fut un Bourbon à des fins mercantiles. Il faudra attendre le début du IXXème siècle pour que des explorations à des fins archéologiques soient entreprises. C'est à cette époque que l'archéologue Giuseppe Fiorelli développe la technique du moulage en injectant du plâtre dans l'empreinte laissée par les corps et les objets.