Dernière journée au Masaï Mara (déjà !). Nous avons eu la chance de voir hyènes, chacals, guépards, lions, lionnes et surtout d'adorables lionceaux ! Mais il reste un grand félin qui échappe encore à mon objectif : le léopard ! Cette journée s'axera plus particulièrement sur sa recherche, mais ... SPOILER ... on n'en verra aucune trace ... Enfin si, le reste d'un de ses repas ! Plus de détails plus tard.
Pour commencer cette journée, voici la moitié du groupe, dans une des voitures. Mais que regarde-t-il !
Deuxième voiture du groupe UCPA Je l'ai déjà dit pour la journée précédente, mais je ne peux m'empêcher de faire à nouveau pour cette journée là : les paysages traversés sont magnifiques ... Simples, avec un arbre par-ci par-là donnant un peu de relief et surtout des tâches de couleurs provenant des animaux eux mêmes.
Plaine du Masaï Mara Acacias solitaires Notre première rencontre de la journée se fera avec un troupeau de buffles, accompagné de leurs fidèles pique-bœufs, ces oiseaux vivant en symbiose avec les gros herbivores, les nettoyant de leurs parasites. Voici une vue du "casque" d'un buffle, réellement impressionnant !
Buffles et pique-bœufs Nous découvrons ensuite la "5eme" patte du zèbre (y a-t-il besoin de vous montrer une photo ? 😛). Je n'ai qu'un mot : im-pres-sion-nant !
Nous apercevons divers scènes, un peu loin pour les apprécier pleinement (en tout cas à mon goût !)
Chassera ou chassera pas ? Élans du Cap Charognards en plein travail .. heu repas ! La journée se poursuit à la recherche d'un léopard, insaisissable ... Mais à la place, nous admirons un troupeau d'éléphants, encore une fois avec des petits de quelques années. Elles sont tellement attendrissantes, ces bêtes là, en petit format ^^. D'ailleurs, le nombre de "Oooooh, il est trop chou" qu'il y a eu dans la voiture en les croisant !
On a même eu le droit à une séance de tétée. Il n'est pas trop chou, avec sa trompe relevée de cette façon ?
Nous les mitraillons, alors qu'ils enroulent leur trompe autour des touffes d'herbe, les arrachant directement ou en leur donnant un petit coup de patte, les secouant ensuite pour faire tomber le maximum de terre avant de les enfourner dans leur gueule .
Et puis parfois, ils utilisent leur trompe d'une autre façon. Et oui, chez eux aussi, les oreilles peuvent les démanger !
La journée se poursuit, toujours sans léopard ... Sniff. Par contre, les autres animaux sont au rendez-vous ! Comme le dik-dik, les hippo, les éternelles gazelles et leurs cousins les impalas
Nous tombons au cours de cette journée sur une grosse meute de hyènes, environ une dizaine, à dormir à l'ombre des fourrés et autres bosquets. Quel museau ! Quel dos vouté ! Et quel rire ! Bon, ok, on ne les a pas entendues à ce moment là. Mais j'en connais certaines qui ont sursauté dans leur tente, la nuit, lorsqu'elles se mettaient en chasse 😉
Pas de hyènes derrière nous ? Ouf ! Nous pique-niquons sous un arbre, à 500m environ de la meute de hyènes ! Nous ne voyons même une ou deux qui se dégourdissent les pattes en nous regardant, au loin. Ça n'attaque pas les hommes, les hyènes, c'est bien connu. Mais elles, est-ce qu'elles le savent ? 😛
Nous sommes vite entourés de spréos superbes, avides des restes de notre déjeuner. Impressionnant comme ils ne sont pas craintifs ! Ils seraient presque venus me picorer dans la main.
Spréos superbes L'après-midi, nous croisons la route d'un rollier, paré de ses plus belles couleurs. Je les trouve époustouflantes ! Dommage que la lumière était encore bien dure, à cette heure là, les photos ne lui rendent pas honneur...
Rollier à long sbrins Notre chasse au léopard se poursuit, toujours aussi infructueuse. On se dirige vers le Sud du Masaï Mara, pas très loin de la frontière tanzanienne, où il a été aperçu plus tôt dans la journée. Rien ... Mais notre quête nous a amené à proximité de 2 lions solitaires, qui nous ont offerts un joli spectacle.
A l'ombre d'arbustes, les voilà qui s'étirent, font leur toilette, se grattent, baillent ... Bref, une vie de gros chat ! Tout à coup, ils se lèvent, l'un venant droit sur notre voiture. Je le mitraille et d'un coup, il ne rentre plus dans le champ ! En enlevant l’œil de l'objectif, je m'aperçois qu'il n'est plus qu'à quelques mètres et qu'il continue sur sa lancée, droit sur moi ! J'ai un mouvement de recul, instinctif : il n'est qu'à quelques mètres et continue d'avancer vers moi. Il frôle alors la voiture, je m'imagine me pencher par le toit ouvrant et toucher la crinière ... Pensée folle ... et surtout furtive !
L'un des 2 s'installe au milieu de la piste tandis que l'autre préfère ... l'ombre d'une des voitures arrêtées pour l'admirer.
A la recherche de l'ombre Le lion au milieu de la piste s'est couché à 2 mètres à peine de notre voiture. Ça me permet de lui tirer le portrait à loisir (plusieurs centaines de photos rien que pour cette scène là, ouille ouille ouille !).
D'ailleurs, je ne suis pas le seul à mitrailler !
Près de 45 minutes plus tard, nous laissons les 2 lions vaquer à leurs occupations (dormir, s'étirer, etc ... - ce sont des chats, n'oubliez pas ^^) et nous entamons le chemin du retour, en longeant une petite rivière. C'est à ce moment là qu'on croise le seul signe de présence d'un léopard de tout le séjour : un reste de repas pendant des branches d'un arbre.
Une petite pensée pour ce zèbre... Et juste sous cet arbre, nous avons pu en observer tout un troupeau, dont ce magnifique jeune, aux rayures entre marron et non noires.
Le retour se déroule tranquillement, à flanc de collines, où nous croisons un chacal, quelques girafes et d'innombrables herbivores.
Alors que nous allions reprendre la route menant à la sortie, le guide nous annonce qu'un rhinocéros a été aperçu à proximité. On fonce ! Enfin, la piste est défoncée, raide, et je ne sais toujours pas comment la voiture a réussi à la gravir ! Mais toujours est-il que lorsque nous arrivons à l'endroit indiqué, plus de rhino... Juste une voiture qui nous confirme qu'il s'est enfoncé dans les collines boisées que l'on aperçoit au loin.
Légère déception sur la fin, entre ce rhinocéros fugueur et ce léopard insaisissable. Mais elle laisse tout de même la place à beaucoup de joie, d'émerveillement, de rêve, au vu de tout ce que l'on a pu découvrir durant ces 2 jours et demi à sillonner le Masaï Mara !
Un grand merci également au personnel du camping où l'on a passé 3 nuits, toujours aux petits soins pour nous, prompts à réparer les canalisations après les passages des éléphants (où comment couper l'eau à tout un camp !), et surtout, toujours avec le sourire !