Road trip entre amis d'Auckland à Christchurch
Mars 2018
3 semaines
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4
mars

Après avoir traversé la moitié du globe, fait une première escale à Francfort où l'avion s'est fait dégivrer les ailes et une seconde à Singapour, nous arrivons enfin à Auckland, vers midi heure locale (minuit heure française) ! Une fois l'immigration passée et nos semelles de chaussures examinées, direction la voiture de location et le centre-ville. Nous voilà enfin en Terre du Milieu !

Nous logeons au Ponsonby Backpackers, une auberge de jeunesse dans le quartier de .... Ponsonby ! Ce charmant petit quartier offre une vue bien sympathique sur le centre-ville et ses buildings.

5
mars

Cette journée a été un de mes coups de cœur du voyage. Cette côte morcelée d'îles a des airs de Thaïlande par endroits, d'île paradisiaque à d'autres.

Après un départ pas si matinal que ça d'Auckland, nous avons fait la route jusqu'à la ville de Coromandel où nous nous sommes dégourdis les jambes à la Kauri Block Walk, qui offre une superbe vue sur la Baie McGregor.

Baie McGregor depuis la Kauri Block Walk 

Reprise de la route direction New Chums Beach ! Les photos que j'ai vues de cette plage sur Internet m'ont mis l'eau à la bouche. La route partant de Coromandel tournicote, s’élève et finit par déboucher sur un col offrant cette vue incroyable :

Coromandel et ses iles 

Une fois garé à Whangapoua, nous marchons une vingtaine de minutes pour rejoindre New Chums Beach où nous découvrons cette superbe plage, quasi déserte, avec une eau à 25°C (au pied mouillé) et de jolis petits rouleaux qui ne demandaient qu'à nous remuer dans tous les sens. La crème solaire à peine étalée que nous nous sommes jetés à l'eau !

New Chums Beach, la plage paradisiaque

Une fois la baignade terminée, nous repartons en direction de Cathedral Cove, cette arche sur la plage d'où l'on peut voir une aiguille sortir de l'eau. En arrivant à Hahei, nous voyons un grand nombre de panneaux indiquant qu'il faut se garer à l'entrée du village et prendre une navette jusqu'au départ du chemin de randonnée. Sauf qu'à l'heure à laquelle nous arrivons, plus de navette ... Et surtout, le soleil est en train de se coucher.... Nous décidons de tenter notre chance et d'aller directement en voiture jusqu'au bout de la route. Ouf, pas de barrière la bloquant, et même des places pour s'y garer ! D'ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à avoir fait cela. Le soleil est presque couché, nous profitons de ses derniers rayons au début de la rando et de la beauté du paysage ainsi éclairé. Je vous laisse juger par vous même.

La petite marche pour atteindre Cathedral Cove proprement dit dure quelques dizaines de minutes, et nous découvrons enfin cette curiosité de l'érosion !

Cathedral Cove 

La nuit tombe, et il y a encore le chemin du retour à faire, avant un peu de route jusqu'à notre hébergement du soir, à Tairua. Mais nous prenons néanmoins d'admirer une dernière fois ce sublime paysage

6
mars

Étant arrivés de nuit à l'hébergement la veille, nous avons la surprise de découvrir une vue à couper le souffle le matin en sortant sur le balcon. J'ai bien dû passer une heure à profiter du lever de soleil sur les montagnes en face de nous.

Vue au réveil ! 

La route est longue jusqu'à Taupo, mais nous avons prévu de la couper en 2 avec une petite visite de Rotorua et de ses sites géothermiques. Nous arrivons pour piquer niquer le midi et sommes immédiatement assaillis par cette odeur d'œufs pourris si classique dans ce type de site. Appétissant, n'est-ce pas ? Nous en profitons pour visiter Te Puia et son célèbre geyser Pōhutu.Son éruption est impressionnante, même si elle s'est faite attendre ! Mais c'est dans un beau ciel de traine que nous avons pu l'admirer dans toute sa splendeur.

Geyser Pōhutu

D'autres geysers étaient actifs, dans le temps, mais l'utilisation par la ville de Rotorua de l'eau chaude souterraine a fait chuter la pression engendrant ces geysers, qui se sont depuis éteints. Outre ce geyser, nous avons pu admirer d'innombrables piscines de boue bouillonnante, des piscines d'eau bouillante, dans lesquelles il est possible de faire cuire des aliments, le tout couvert de fumerolles créant une ambiance fantomatique.

Pas facile de déclencher la photo juste au moment où la bulle de boue éclate !
Le paradis de la boue sauteuse ! 

Dans ce parc, nous avons eu la chance d'entrapercevoir 2 kiwis (en captivité). Lumière rouge et interdiction de flash (crise cardiaque assurée pour ces pauvres petites bêtes en cas de lumière aveuglante !) m'ont empêché d'immortaliser cette rencontre. Après, pour être honnête, ils ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable. Par contre, de jolis lézards d'un jaune/vert bien saturé nous ont accueilli à l'entrée du bâtiment des kiwis.

7
mars

Nous avions prévu de passer 4 nuits à Taupo pour avoir 3 jours complets sur place et mettre ainsi toutes les chances de notre côté pour faire le Tongariro Alpine Crossing. La météo de cette première journée n'est vraiment pas clémente (on apprendra d'ailleurs qu'elle ne l'était tellement pas que la liaison ferry entre l'île du Nord et celle du Sud était fermée ce jour). Cette journée sera donc consacrée à explorer le nord de Taupo, en particulier Wai-O-Tapu et sa célèbre Champagne Pool.

Mais nous commençons par le geyser Lady Knox. Ce geyser, déclenché à la lessive tous les matins, peut atteindre plusieurs dizaines de mètres de haut. Des gradins, remplis ce jours là (tout comme les autres jours, a priori), permettent de "profiter" du spectacle.

Foule à Lady Knox 

A l'heure dite, le guide enjambe la rambarde et vient se placer à côté du geyser pour nous parler de son histoire, composée de prisonniers cherchant à laver leurs vêtements après une journée de dur labeur. Vous faites le lien ? Geyser déclenché à la lessive, lavage à la main de vêtements ? Et oui, ce qui devait arriver arriva, ces gens ont déclenché le geyser sans le vouloir ! L'éruption commence doucement, avec le guide à côté. Mais ce dernier ne tarde pas à déguerpir, pour ne pas se faire arroser d'eau bouillante qui se met lentement à jaillir !

Éruption du Geyser Lady Knox 

L'éruption peu durer jusqu'à une heure, mais au bout de 5 minutes, tout le monde ou presque est déjà parti, le geyser semblant perdre de son souffle. Mais quelle idée ! On fait parti des derniers à l'admirer quand tout à coup, il semble reprendre des forces.

Second souffle du geyser Lady Knox 

Direction ensuite Wai-O-Tapu ! La balade nous fait circuler au milieu des fumeroles qui s'échappent de trous, ornés de toute une palette de couleurs, allant du jaune au violet en passant par l'orange et le pourpre. Après quelques temps, nous arrivons au clou du spectacle, Champagne pool et sa palette de couleurs. Des couleurs à couper le souffle !

Palette de l'artiste 
Champagne pool

Et pour terminer cette visite, nous passons devant le bain du diable. Qui y trempe un doigt ?

Le bain du Diable 

Après midi détente au programme, direction les sources chaudes de Kérosene Creek. Après une piste de graviers, nous trouvons un parking, bondé ... Cinq minutes de marches plus tard, nous voilà dans un bassin au milieu de la rivière, alimenté par une petite cascade. L'eau n'y est pas très claire, mais parfaite niveau température ! Enfin, une peu chaude quand même.

Du monde à Kérosene Creek 

La météo ne s'améliorant pas, on se dirige vers d'autres sources chaudes (pour comparer, bien sûr !). On retourne vers Wai-O-Tapu où l'application camper mate nous en indiquent d'autres. Effectivement, l'eau y est chaude, très chaude même, par endroits. Attention aux pieds, le sable est par endroit littéralement brûlant. Ah, et une dernière recommandation, ne pas mettre la tête sous l'eau ! Des panneaux tout autour de la baignade parlent d'amibes mortelles se logeant dans le cerveau à partir de la cavité nasale. Délicieux, n'est-ce pas !

Au retour, nous nous arrêtons à Huka Falls, juste au Nord de Taupo, une chute d'eau impressionnante par son débit et la couleur de son eau. Elle donnerait presque envie de s'y baigner, non ?

Huka Falls
8
mars

Comme la météo ne nous permet pas de faire le Tongariro Alpine Crossing (beaucoup de vent, et des précipitations d'annoncées), nous nous tournons vers les grottes d'Okupata, situées dans la Tongariro Forest Conservation Area. Attention, ces grottes ne se situent pas au bon endroit sur Google Maps (ça nous a valu de marcher 10 km en plus !). Le bon emplacement est donné sur cette page du DOC. Même si la première partie de la piste John McDonald est en assez bon état, mieux vaut avoir une bonne garde au sol. Quant à la seconde, 4x4 quasi obligatoire tellement elle est défoncée... Nous, on a presque tout fait à pied, trop peur de tomber en panne au milieu de nulle part !

La grotte est bien indiquée par les panneaux du DOC. Enfin, jusqu'au pied de l'échelle finale, qui nous amène sur les bords de la rivière Okupata juste avant qu'elle ne s'engouffre sous terre. Là, plus rien. Nous avions bien trouvé un plan du réseau souterrain, mais dessiné à la main et sur lequel il est difficile de faire le lien avec l'environnement extérieur. Nous ne voyons pas les ouvertures indiquées sur ce plan ...

Dépités, nous nous installons pour pique-niquer, en se demandant si tous ces kilomètres auront été fait pour rien. C'est à ce moment qu'apparait un groupe en tenue de spéléo, qui commence à disparaitre ... là-dedans ! L'entrée était littéralement sous nos pieds !

Une fois notre repas avalé, nos vestes enfilées et nos frontales sur nos têtes, nous nous enfonçons à notre tour sous terre. Une dizaine de mètres et quelques contorsions plus tard, nous arrivons dans une salle assez basse de plafond avec au loin, le bruit d'une rivière souterraine. Et c'est à ce moment là qu'on les découvre enfin : les glowworms ! Enchanteur, féérique, irréel, le plafond est constellé de petites lueurs bleues. J'ai personnellement l'impression d'être sous un ciel étoilé. Nous sortons tous (ou presque) nos trépieds et l'appareil photo qui va avec et nous nous mettons à mitrailler ce spectacle.

Féérie des glowworms 

Nous utilisons nos frontales pour "peindre" les parois et avoir à la fois ces glowworms bleutés et la caverne.

Et en regardant ces glowworms de plus près, on s'aperçoit qu'ils sont pourvus d'un long filament recouvert de gouttes d'eau

Filaments des glowworms 

Cette visite fut l'une des meilleures découvertes de ce voyages, totalement en dehors des sentiers battus ! Et gratuit ! Sans oublier le fait que l'on pouvait prendre des photos à notre guise (aucun flash n'a été utilisé durant nos séances photos, seule la lueur de nos frontales).

Sur le retour, nous avons pu admirer le Tongariro, ou plutôt le Tongariro et sa calotte de nuages.

Tongariro, aka La Montagne du Destin 
9
mars

Troisième jour à Taupo, troisième jour avec une météo capricieuse... Les prévisions ne sont pas très encourageantes, avec averses et rafales de vent à plus de 70 km/h au programme. Impossible de réserver la veille la navette faisant l'aller-retour entre les parkings de l'arrivée, d'ailleurs (où on peut laisser les voitures) et du départ (interdiction de se garer plus de 3h, si je me souviens bien). Cela ne nous décourage pas et nous décidons tout de même de faire le Tongariro Alpine Crossing non pas en crossing mais en aller-retour en partant de l'arrivée et en s'arrêtant au point culminant.

La première partie de la rando se fait en sous-bois, avec les célèbres fougères néozélandaises tout du long. Le sentier, très bien entretenu, émerge finalement dans une sorte de garrigue qui s'étiole au fur et à mesure que l'on grimpe en altitude. Juste au dessus de nos têtes, le soleil tape, mais le Tongariro a la sienne dans les nuages. On espère, tout en sachant que c'est fort peu probable que le vent finira par les déloger. Les kilomètres s'avalent et l'on sent avec le changement de végétation, de paysage, que l'on se rapproche du plateau sommital. Comme par exemple l'apparition de ce cratère tout fumant garni de terres rouges typique des paysages volcaniques.

Cratère  lors de l'ascension du Tongariro

L'ascension se poursuit, avec la vue qui se dégage au Nord, en direction du lac de Taupo. Le soleil est déjà bien haut dans le ciel, rendant les photos dans cette direction assez dures.

Lac de Taupo depuis le flanc du Tongariro 

Après près de 4h de marche, nous arrivons enfin au plateau sommital, malheureusement dans la crasse. Nous avons quand même la chance de pouvoir apprécier ce paysage déserte, martien.

Plateau sommital du Tongariro 

C'est la seule vue que l'on aura de ce paysage, le plafond nuageux se met à descendre et ne se lèvera plus de la journée ... Les lacs émeraudes n'auront d'émeraude que le nom, et quant aux cratères rouges, on ne les aura même pas entraperçus. Et pourtant, on a attendu au sommet, dans l'espoir d'une éclaircie. Peine perdue ....

Lac émeraude et montée au sommet 

La redescente se fait donc par le même chemin, nous permettant d'admirer le lac de Taupo sous une lumière plus douce. Et dans notre dos, la même calotte de nuages que la veille.

Ce sera l'une des plus grosses déception du voyage, alors que l'on avait prévu 3 jours sur place pour mettre toutes les chances de notre côté. Mais cela n'aura pas suffi. il en aurait fallu un 4eme ... En effet, tempête de ciel bleu le lendemain, jour de notre traversée vers l'île du Sud - nous empêchant donc de rester un jour de plus.

Mais ce n'est que partie remise, je l'espère !

10
mars

Le thème de cette journée, c'est route, route, route ... et bateau. Notre séjour sur l'ile du Nord se termine, place à la découverte de l'ile du Sud !

Comme pour nous narguer, le ciel s'était paré de son plus beau bleu, sans une seule tâche de blanc à l'horizon. Le tongariro culminait au milieu du paysage alors qu'il ne s'était pas dévoilé durant nos 3 jours sur place ... Le pire, c'est qu'on n'a pas osé prendre 5-10 minutes pour l'admirer, de peur de rater le ferry pour la traversée de Wellington à Picton ...

La route défile, l'arrivée à Wellington se fait dans les temps et nous voici sur le ferry pour la traversée qui va durer 3h30. On a fait le choix de ne pas visiter cette ville pour avoir une journée supplémentaire sur l'île du Sud. Donc pas de photo de la ville à part celle là prise depuis le bateau. OK, le port n'est pas forcément la vue la plus flatteuse 😉

Wellington, depuis le ferry 

La traversée s'effectue par temps calme, à la différence des jours précédent apparemment. En discutant avec quelques personnes à bord, on a appris que la liaison entre les 2 îles avait été interrompues les 2 jours précédents... La première partie de cette traversée nous fait traverser la baie de Wellington, parsemée de voiliers de toutes tailles. A croire que c'est un sport national ici !

Voiliers à perte de vue 

On s'approche ensuite de la bouche de la baie, prêt à attaquer le détroit de Cook. Bye bye ile du Nord et bonjour ile du Sud !

Départ de l'ile du Nord 

Nous n'avons pas la chance de croiser de dauphins au milieu du détroit de Cook, juste quelques oiseaux, sur lesquels je m'exerce au maniement de mon téléobjectif 600 mm. Sportif !

Albatros durant la traversée du détroit de Cook

nous nous approchons de l'ile du Sud, franchissons l'entrée du fjord (les sounds, comme ils sont appelés là-bas), le marlborough sounds plus précisément, qui nous conduira jusqu'à Picton. L'entrée est impressionnante, avec ses falaises, ses montagnes ...

Arrivée à l'ile du Sud 

Plein d'oiseaux nous accueillent, goéland, mouette, fous de bassan. Pas facile de les prendre en photo à longue focale sur un bateau ! Voici quelques unes des photos les moins floues.

Fou de Bassan 

Et l'arrivée à Picton, au milieu des Marlborough sound. Superbe ! Et il y a même un banc de dauphins qui nous accueille au moment de débarquer !

Arrivée à Picton 

Arrivée à Picton à l'heure, ouf ! Il ne faut pas qu'on traine, il reste encore de la route jusqu'à Kairkoura. D'autant plus qu'elle ferme (en tout cas à l'époque) toutes les nuits à 19h pour travaux. En effet, cette route a été très fortement endommagée par le tremblement de terre de novembre 2016 et également par une tornade juste une semaine avant notre passage (qui a d'ailleurs fait passer l'heure de fermeture de la route de 20h à 19h!). La côte est sublime à cette endroit, avec ses colonies de phoques se prélassant sur les rochers au bord de l'eau), et nous a offert un coucher de soleil de toute beauté.

Coucher de soleil en direction de Kaikoura 

Après cette journée de route, qui s'est déroulée sans accroc, nous voilà arrivés à Kaikoura, paradis des mammifères marins !

11
mars

Cette journée a été consacrée aux mammifères marins, avec le matin un tour en bateau dans la baie de Kaikoura pour nager avec les dauphins, et l'après-midi, une balade le long de la côte pour de loin (et de moins loin) otaries, cormorans et autres oiseaux !

Je vous laisse admirer la vue au réveil ! Difficile de rêver de mieux, non ?

La sortie dauphins a été pour moi l'un des meilleurs moments du voyage. L'expérience de la nage avec les dauphins, même si éphémère vu que les dauphins ne restent pas à nos côtés (ils sont sauvages!), est tout bonnement unique ! Avoir la chance de voir ces animaux à moins d'un mètre dans leur environnement naturel ... Magique ! Une fois la partie baignade terminée, la partie observation depuis le bateau a débutée, ce qui m'a permis d'admirer ces magnifiques créatures jouant dans notre sillage. Courses, sauts, galipettes, de vrais enfants !

Dauphins obscurs (Dusky dolphins) 

Retour vers la terre ferme, des images plein les yeux !

Baie de Kaikoura 

Après un repas en terrasse avec des goélands reluquant nos assiettes, nous partons nous balader sur la pointe, à la recherche de la faune locale. Il n'y aura pas à aller bien loin, une énorme otarie se prélasse sur le parking ! Sans oublier le goéland pique-assiette !

La promenade en bord de mer nous fait découvrir une faune abondante, avec énormément d'otaries à fourrure se prélassant sur les rochers, et même un petit de l'année prenant son bain ! A vrai dire, ils sont tellement peu farouche qu'n a failli marcher sur l'un de leurs congénères !

Otaries à fourrure à Kaikoura 

Outre ces otaries, nous croisons divers oiseaux, dont des cormorans qui nous ont offert un joli ballet bien synchronisé.

Ballet de cormorans  

Le paysage offert par cette côte à elle seule vaut le détour.

Péninsule de Kaikoura 

La journée se termine par la route retour vers Picton, où nous avons prévu de dormir 2 nuits afin de profiter des Marlborough sound une journée entière.

12
mars
12
mars
Queen Charlotte Sound (Totaranui)

Queen's Charlotte Track

Cette journée, sur le thème de la rando, nous amène au travers des Marlborough Sounds. Point de départ, Picton pour une traversée en bateau taxi jusqu'à Torrea Bay, avec rendez-vous 8h plus tard (et 24 km plus loin) à Punga Cove. La rando suit la ligne de crête, souvent en sous-bois, laissant apercevoir par intermittence les bras de mer en contre-bas.

Les différents Sounds 

Nous avons traversé de magnifiques forêts, de différents styles, certains plutôt méditerranéen, d'autres réellement exotiques.

Forêts et fougères 

Et nous avons eu la chance de croiser quelques hôtes à plumes. Enfin, chance, c'est vite dit dans le cas du Weka (on en a croisé partout sur l'île du Sud). Mais par contre, cela a été notre seule rencontre avec le Wood Pigeon, et également la seule photo (floue hélas), du fantail.

Au final, 24 km en 8h, il ne faut pas trainer ! Si je me rappelle bien, on est arrivé 20 min avant le départ du bateau du retour !

13
mars
13
mars
Parc National Abel Tasman

Abel Tasman (part 1)

Cette journée marque le début de 2 jours de randonnée dans le parc d'Abel Tasman. On a prévu de prendre le bateau à Maharau jusqu'à Bark Bay et de revenir à pied en dormant à Anchorage. Ce parc est très couru, mais on a réussi tout de même à réserver 4 lits à la hutte !

Le départ est pour le moins atypique (en tout cas ça l'a été pour moi !). On embarque alors que le bateau est ... sur une remorque derrière un tracteur. Atypique, n'est-ce pas ? Cela s'explique par l'absence de port, de fortes marées et des mises à l'eau à faible pente. Le tracteur nous emmène jusqu'à la mer avant de nous larguer lorsqu'il y a assez de profondeur d'eau.

Le trajet commence par un petit détour touristique, pour aller admirer la 'split apple rock', la pierre en forme de pomme fendue.

Split apple rock

Il se poursuit par une petite virée au large d'une île connue pour ses colonie d'otaries à fourrure. Nous avons même la chance d'apercevoir un bébé !

Bébé otarie à fourrure

Après avoir fait quelques haltes pour faire monter et descendre des gens, nous débarquons à Bark bay, point de départ de notre rando. Nous y trouvons des statues sculptées de façon très ... détaillées !

Le chemin, en bord de mer ou a flanc de colline, nous amène dans de superbes criques

Un petit détour nous amène aux bains de Cléopatre, des vasques d'eau dans la forêt, avec un petit "toboggan" de pierre (attention, ça râpe !). L'eau y était ... revigorante !

Cleopatra's pool 

Nous finissons par arriver à Anchorage, pour le coucher du soleil. Il y a pire, comme vue pour diner, non ?

Anchorage 

Nous profitons de cette nuit loin de tout, presque sans nuage, pour immortaliser la voie lactée vue de l'hémisphère sud.

Voie Lactée vue de l'hémisphère Sud, et nuage de Magellan (photo de droite) 

Devant ce spectacle, je n'ai pas résisté à l'envie de prendre un bain de minuit, et quelle ne fut pas ma surprise lorsque l'eau s'est mise à s'éclairer autour de moi ! Eh oui, Je découvrais pour la 1ere fois le plancton bioluminescent !

Et pour terminer cette journée, un peu d'écriture sur capteur !

14
mars

Cette journée de marche va nous ramener à Marahau, en passant de crique en crique, au bord d'une eau d'un bleu magnifique et sous un ciel sans nuage. Le temps parfait pour randonner !

La première étape sera Pitt Head Lookout, sur la pointe délimitant Torrent Bay au Sud Est. Point de vue en hauteur, nous dominons la baie et observons les diverses embarcations la sillonnant. Cela va du kayak en exploration aux bateaux taxi tels que celui qu'on a pris la veille jusqu'au voilier en vadrouille.

En haut, Torrent Bay, en bas, Dolly Warden à gauche et Te Pukatea Bay  à droite

Nous longeons la côte par moment, à d'autres nous somme à flanc de colline, traversant des forêts tantôt de pins, tantôt de fougères.

Fougères omniprésentes

Les criques se succèdent, les points de de vue également.

La séquence ornithologique du jour : les oystercatchers ! Ces oiseaux des plages, noirs au bec et yeux rouges, passent leur temps à fouiller le sable. D'où leur nom, a priori.

Les paysages sont tout simplement grandioses, paradisiaques ... Mon seul regret a été de ne pas avoir eu le temps de découvrir ce parc en kayak ... Avouez que ça donne envie 😛

Un paradis de kayak ! 
15
mars

Départ pour la côte Ouest ! Et sa météo légendairement .... pluvieuse ! Cette étape de transition nous mène jusqu'à Greymouth, sous un ciel couvert avec bouché qui nous a offert des trombes d'eau en fin de journée. Nous avons également découvert les sand flys, ces "mouches" qui nous dévorent et dont les piqures démangent bien plus que les celles des moustiques ...

Pour notre premier arrêt touristique de la journée, nous faisons une petite balade au Cap Foulwind avec son phare, d'abord au dessus des falaises, puis au bord de l'eau.

Depuis le Cap Foulwind 

La mer est loin d'être calme, avec de nombreux rouleaux se déversant sur les plages et des belles vagues se fracassant contre les rochers.

Au loin, nous devinons des colonies d'oiseaux, des cormorans, très certainement.

Et un peu plus loin, nous arrivons à un observatoire surplombant une colonie d'otaries à fourrure, avec un grand nombre de petits surveillés par des adultes. Cette colonie, à la différence de celles de Kaikoura, est entièrement baguée. Il s'agit de ces bagues que l'on peut voir sur les photos, bleues, oranges, accrochées aux nageoires des otaries.

Ventre moelleux de maman 

Après avoir mitraillé ces petites créatures, nous reprenons la route en direction de Punakaiki et ses célèbres pancakes rocks. Il s'agit des formations rocheuses sédimentaires, en strates, mangées par les vagues et le vent. C'est véritablement impressionnant ! Le seul regret, c'est de ne pas avoir pu véritablement explorer les alentours : un seul chemin est autorisé avec interdiction formelle d'en sortir. D'ailleurs, pour inciter les gens à obéir, un grand nombre de panneaux indique le nombre de morts dans ce lieux !

Vue surplombant les pancakes rocks  à gauche
Erosion à l’œuvre 

Du fait de l'érosion, la houle arrive jusqu'au milieu de la formation rocheuse, et peut nous gratifier d'une belle éruption d'écume. Malheureusement pour nous, la mer n'était pas d'humeur et ne nous offert que quelques jets.

Les souffleurs de Pancakes Rocks 

Il se met alors à pleuvoir, nous rentrons en courant à la voiture ... Le reste de la route se fait sous des trombes d'eau. Dommage, la côte avait l'air d'être très belle, sauvage, et aurait mérité qu'on s'y attarde plus..

16
mars
16
mars
Franz Josef Glacier

Franz Joseph Glacier

Nous continuons notre périple le long de la côte Ouest et une nouvelle fois, la météo va nous jouer des tours. Nous avions réserver une excursion sur le glacier Franz Joseph, avec dépose en hélicoptère. Eh oui, avec le recul des glaciers, impossible d'atteindre à pied celui là. A cause des chutes de séracs, il est devenu trop instable dans sa partie basse pour qu'on puisse mettre le pied dessus. Le seul moyen est donc d'atteindre sa partie haute, d'où l'hélico.

En quittant Greymouth, nous faisons un petit détour par les gorges d'Hokitika, réputée pour ses eaux turquoises, alimentées directement par les glaciers. Hélas, avec les pluies de la veille, l'eau a pris une couleur marron, faisant perdre beaucoup d'intérêt à l'endroit. Nous traversons néanmoins une belle forêts avec ses grandes fougères arborescentes !

Gorge d'Hokitika 

Je me réjouissais donc à l'idée d'effectuer mon baptême d'hélico, mais hélas, une fois arrivé à Franz Joseph, on nous annonce qu'il y a trop de vent et de nuages en altitude pour pouvoir atterrir sur le glacier ... Grosse déception, d'autant plus que tout est dégagé sur la côte. Contre mauvaise fortune bon cœur, nous cherchons un programme de remplacement et nous optons finalement pour nous approcher du glacier à pied. Le sentier qui nous y mène est bordé de panneaux : "ici arrivait le glacier en XXXX". Cela nous fait prendre conscience de l'évolution du climat ces dernières années.

Vallée glaciaire de Franz Joseph, avec le glacier tout au fond 

Arrivé au "pied" du glacier, on s'aperçoit que l'on en est encore bien loin. Mais impossible d'avancer plus, trop dangereux.

Langue du glacier Franz Joseph

On aperçoit des hélicos voler au-dessus de nos têtes et s'approcher du glacier. Y a-t-il des compagnies qui osent braver la météo ? Mystère ! En tout cas, on peut admirer au téléobjectif le relief du glacier, entrecoupé de crevasses, de blocs prêts à tomber, ainsi que la couleur bleue si caractéristique de la glace.

Glacier torturé 

Avec encore pas mal de temps à tuer, nous nous dirigeons vers le glacier Fox, dans l'idée de grimper un peu dans la forêt pour rejoindre un point de vue sur le côté droit de ce glacier. Malheureusement, en arrivant au parking de cette randonnée, nous nous retrouvons nez-à-nez avec :

Échec et mat ...

Plutôt que de renter bredouille à l'auberge de jeunesse où nous avons prévu de passer la nuit, nous reprenons la voiture direction le lac Matheson, et son célèbre point de vue "miroir" sur la chaîne du Mont Cook. Évidemment, vu la météo, nous nous doutons bien du résultat. Effectivement :

Bien loin de la carte postale habituelle

Le tour du lac est néanmoins sympathique, et nous permet de croiser oiseaux et fougères

Faune et flore du lac Matheson 

Vers la fin de la balade, le ciel a fini par se dégager et nous avons tout de même pu profiter d'une superbe vue sur le Mont Cook et ses sommets enneigés.

Mont Cook (sommet de droite)
17
mars

Cette journée, avec beaucoup de route, nous fait découvrir multitudes de paysages, entre mer et montagne, plages et marais, lacs et rivières pour nous amener vers le lac Wanaka.

Nous sommes réveillés au petit matin par le ballets des hélicoptères au-dessus de nos têtes. Grand ciel bleu aujourd'hui, les randonneurs du glacier vont se régaler. C'est avec une pointe d'amertume que nous reprenons la route - à un jour près, encore une fois...

Nous faisons un arrêt express au lac Matheson, pour admirer le paysage de carte postale sous le soleil, que les nuages de la veille nous avaient caché. Réflexion quasi-parfaite de ces sommets enneigés sur ce lac miroir, de toute beauté.

Lac Matheson 

Nous ne sommes pas les seuls à mitrailler ce point de vue !

Photographes au lac Matheson 

Nous ne pouvons pas refaire le tour du lac, la route est longue juqu'à Wanaka, d'autant que nous avons prévu d'autres arrêts. Le premier, pour pique-niquer, sera Knights Point ! On fait pire, comme paysage de pique-nique, n'est-ce pas ?

Knights point

Un peu plus loin, nous nous baladons à Ship Creek, lieu où fut retrouvée une épave (d'où le nom !). Bordée d'une longue plage de sable, avec quelques dunes, cette crique ouvre sur des marais dans l'arrière pays, avec en particulier ces pins blancs (kahikatea tree) que l'on peut admirer sur la photo de droite.

Ship creek

Un sentier a été aménagé dans le marais, nous permettant de découvrir ce type de paysage insolite. Comme par exemple avec ces arbres tortueux ou ce champignon bleu !

Au fin fond du marais 

Nous quittons bientôt la côte pour nous enfoncer dans les montagnes et rejoindre Wanaka par le Haast pass. Nous faisons d'ailleurs rapidement l'ascension du lookout, qui offre une vue sur cette vallée. Rien d'exceptionnel, mais cela nous permet de nous dégourdir les jambes !

Haast pass lookout 

Un peu plus loin se trouvent les blue pools walk, un sentier qui nous amène à un torrent de montagne dont l'eau, d'un bleu turquoise prononcé, appelle à la baignade ! Mais c'est en oubliant qu'elle provient directement des glaciers d'altitude et donc qu'elle n'est qu'à une dizaine de degrés ...

Blue pools

La fin de la journée approche, et celle de la route également. Nous arrivons enfin sur les rives du lac Wanaka, sous une lumière du soir sublimant les paysages. voici quelques photos du lac de Wanaka, de celui d'Hawea juste à côté, prises de différents endroits.

Lacs Wanaka et Hawea 

Et pour terminer la journée, marquée par le retard massif (plusieurs heures) de notre hôte à Hawea, les lumières du couchant nous offre ce superbe spectacle.

Lumière du soir sur le lac Hawea 
18
mars

Peu de route aujourd'hui, juste de l'hébergement au pied de la rando du jour, l'ascension du Roys Peak, puis les quelques kilomètres pour rejoindre Queenstown.

Nous nous arrêtons au Wanaka tree, de bon matin, pour admirer cet arbre isolé sur les berges du lac Wanaka. Il vaut vraiment le détour !


La rando du jour, l'ascension du Roys Peak, va nous prendre la journée. Après environ 1200m de dénivelé, grimpés sur une piste aux multiples lacets, nous arrivons enfin au sommet. La rando en soit n'offre qu'une vue, qui grandit au fur et à mesure de l'ascension. Mais quelle vue ! Du Mont Aspiring à la chaine du Mont Cook en passant par les lac Wanaka et Hawea, avec un ciel totalement dégagé. Que du bonheur !

En direction du Mont Aspiring à gauche, lac et ville de Wanaka à droite 
Notre fine équipe, au sommet

Au retour, nous faisons un nouvel arrêt au Wanaka tree et avons la surprise d'y trouver un pianiste avec jouer devant l'arbre ! Il s'agit de Pianomad, une pianiste itinérant.

Et pour terminer cette journée, un magnifique coucher de soleil sur Queenstown !

Vallée de Queestown au soleil couchant 
19
mars

Queenstown, ville des sports extrêmes ! Mais ce n'est pas ce type d'activité qui est à notre programme. Malgré un temps mitigé, nous décidons de grimper au Ben Lomond, culminant à 1748m d'altitude, qui offre une vue sur le lac Wakatipu bordant Queenstown et ses montagnes environnantes. Près de 1500m de dénivellé au programme. Après les 1200m de la veille, cela commence à piquer !

L'ascension débute dans Queenstown même, au pied du téléphérique. Ceux souhaitant économiser leurs forces pourront l'utiliser, mais nous préférons utiliser nos jambes, empruntant le sentier sillonnant la forêt, traversant les nombreux sentiers à VTT, et surplombé des tyroliennes proposant un parcours de descente ludique. On arrive après une bonne montée à la station d'arrivée du téléphérique, surplombant la ville. Malheureusement, la météo ne s'améliore pas, l'appareil photo reste donc dans le sac.

La montée au col avant l'ascension finale se fait dans une végétation nous faisant penser à l'écosse, dans les tons jaunes ors. Signe que le soleil pointe son nez, un arc-en-ciel se dessine au dessus du lac (ou comment voir le verre à moitié plein ^^)

Arc-en-ciel sur le lac Wakatipu (Queenstown) 

La vue se fait de plus en plus dégagée au fur et à mesure de l'ascension. On domine bientôt l'ensemble de la chaine s'étendant au nord du Ben Lomond. L'éclairage, entre ombres et lumière, rend le paysage encore plus sauvage qu'il ne l'est déjà.

En regardant en direction du nord du Ben Lomond 

Après de longues heures de montée, nous arrivons enfin au sommet. Nous ne sommes pas seuls, malgré une météo peu clémente ! La vue est dégagée, ce qui déjà plus que ce que nous espérions au court de la montée, tellement nous avions vu de nuages s'accrocher au sommet. Mais on est quand même loin du grand soleil ...

Vue panoramique depuis le sommet du Ben Lomond 

Mais la grande attraction du moment, cela a été le kéa qui nous a tenu compagnie durant tout le temps qu'on est resté au sommet !

Kéa ! 

Quelques poses atypiques de ce superbe oiseau :

Kéa lévitant au sommet du Ben Lomond 

Peu farouche, pour ne pas dire pas du tout, il est venu sur nos sacs à dos pour tenter de les ouvrir avec son bec. Ce perroquet des montagnes est réputé pour être un des oiseaux des plus intelligents. On a compris pourquoi ! Il allait de personnes à personnes, quémandant de la nourriture, ouvrant les sacs pour fouiller. C'est un peu triste au final, de le voir tellement habitué à se faire nourrir ...

Apprivoisé ? Pas tout à fait !
Kéa, unique perroquet des montagnes 

Malgré une météo maussade, cette rencontre avec un kéa a illuminé notre journée ! Petit pincement au cœur, néanmoins, de savoir que leur nombre décline d'années en années, victimes entre autre de touristes les nourrissant à la première occasion. Remember, don't feed the keas !

20
mars

Rien de bien prévu sur cette journée, si ce n'est de la terminer à Te Anau. On avait dans l'idée de randonner du côté de Glenorchy, mais la météo très incertaine nous en a dissuader. Nous optons donc pour une journée "Seigneur des anneaux" en essayant de retrouver les lieux de tournage. Au final, on en aura visité 2, les autres du coin demandant un peu trop de temps et/ou de moyens pour y aller (4x4, plusieurs heures de marche, etc ...)

Premier arrêt à Twelve Mile Delta, aka le camp des Ithiliens. Bon, ok, il manquait les Oliphants (ils devaient se balader dans les montagnes quand on est passé), mais on reconnait quand même bien la chaine de montagne derrière, la végétation, l'environnement. Et on avait même notre Frodon !

Camp des Ithiliens et ses Oliphants 

Deuxième (et dernière étape) : Isengard. Là, par contre, plus difficile de s'imaginer dans la scène. A part la ligne de crête, rien n'est reconnaissable, dommage ...

Isengard 

Quelques arrêts photos le long de la route plus tard, on plaint les personnes s'étant engagés sur la Routeburn Track, débutant à proximité de Glenorchy quand on voit l'état du ciel ... Par contre, quelle ambiance !

En direction de Glenorchy 

On arrive à Te Anau assez tôt, mais finalement, après les 2 journées avec près de 3000m de dénivelé au total, un lever aux aurores le lendemain, ce n'est peut-être pas plus mal !

21
mars

Nous avons prévu de passer cette journée dans la région du Milford Sound, avec balade en bateau et rando au programme. Finalement, ça ne sera que bateau, la pluie étant de la partie. Bon, ce n'est pas vraiment une surprise, vu la réputation de cette région. Avec ses 6m de pluie par an en moyenne, avec des pointes à plus de 10m certaines années, on ne peut pas s'étonner d'avoir un ciel bouché, d'avoir à porter des vestes et de ne presque rien voir... Mais ça donne un certain charme à cet endroit, de type Hollandais Volant ^^

Hollandais Volant 

Milford Sound n'a rien à envier aux fjords norvégiens, avec ses falaises de plus de 1000m se perdant dans les nuages, ses cascades dévalant les parois et ... ses touristes ! De nombreux bateaux font l'aller-retour entre le fond du fjord et son embouchure, et même des bateaux de croisière. Comme en Norvège ! Le paysage est saisissant, sauvage, fantomatique, surtout avec un tel plafond nuageux.

 Milford Sound dans toute sa splendeur

Le reste de la journée a été à l'image de la visite de Milford Sound, gris et humide. On plaisantait en disant qu'on pourrait calibrer nos écrans d'ordi avec toutes ces nuances de gris !

Quelques beaux points de vue néanmoins, le long de la route reliant Te Anau à Milford Sound, lorsque, par moment, les nuages se déchiraient. Comme celui là on l'on peut apercevoir au loin les restes des glaciers qui ont creusé ces vallées.

Vallée glacière à fjordland 
22
mars

Début de notre périple vers Christchurch, la fin du voyage approche à grand pas. Nous coupons notre retour par 2 nuits dans les environs du Mont Cook afin de consacrer une journée entière à une rando dans le coin. Mais cela veut dire une longue journée de route !

Nous faisons quelques arrêts par-ci par-là, profitant des points de vue s'offrant à nous au cours de la route. La première surprise de la journée a été la découverte de ... la neige ! Les sommets se sont ornés de blanc durant la nuit, sans que cela ne vide pour autant les nuages, qui s'avèrent tenace.

Sommets enneigés 

La route nous mène au Lindis Pass, nous faisant basculer dans les grandes plaines au pied du Mont Cook, très peu peuplées, si ce n'est de moutons. Les pieds dans la neige, la tête dans les nuages, nous ne pouvons malheureusement pas profiter de la beauté de cet endroit

Lindis Pass

Après un détour par les plaines du Rohan (du côté de Twizel), nous arrivons au pied des lacs glacières de la région, comme le lac Pukaki ou Tekapo. La couleur de ces lacs est tout simplement saisissante, d'un bleu laiteux tout droit sorti d'un autre monde

Quelques rayons de soleil passagers viennent égayer la journée et donner un peu de couleurs aux paysages.

23
mars

Au programme, direction la Mueller Hut, ce refuge offrant une vue sur le Mont Cook. Le refuge, on l'aura vue, le Mont Cook de là-haut, je vous laisse deviner !

Le route amenant au pied du Mont Cook nous offre une vue sublime, avec des montagnes recouvertes de glaciers déchiquetés, des nuages agrippés aux sommets et avec quelques rayons de soleil pour illuminer le tout.

Le Mont Cook se dévoile presque entièrement, dernière une moraine gigantesque, fruit d'un lent travail du glacier qui descendait jusqu'ici.

Mont Cook 

Direction la Mueller Hut, accessible par un sentier dont la première partie est composée d'environ ... 2000 marches. Eh oui, on les a comptées ^^ Au fur et à mesure que l'on s'élève, la vue se dégage de chaque côté.

Mont Cook d'un côté, vallée glacière de l'autre 

Nous avons même la chance d'apercevoir entièrement le sommet du Mont Cook, couvert de neige et de glaciers !

Mont Cook 

Après ce moment, le plafond nuageux ne s'est plus jamais levé, à part pour une courte déchirure qui nous a permis d'observer l'origine de toutes les chutes de pierres, glace que l'on entendait depuis le début de la randonnée.

Et pour terminer le récit de cette journée, une petite photo d'un troupeau de Kéa (au nombre de ...4 ! - seulement 3 d'entre eux ont accepté de se faire photographier).

Troupeau de Kéa au Mont Cook 
24
mars

Ca y est, dernier jour de tourisme, en Nouvelle Zélande. Mais surtout beaucoup de route pour rejoindre Chirstchurch... La météo s'améliore enfin, permettant de profiter du paysage le long de la route.

Dans les environs de Fairlie, au petit matin 

Nous ne pouvons pas rejoindre Christchurch sans faire un saut sur la péninsule d'Akaroa, avec la plus française des villes néo-zélandaises. Effectivement, noms de rue, de magasins, énormément de choses est en français dans cette ville. Les environs sont bucoliques, très verts, avec ses près à perte de vue.

Péninsule d'Akaroa 

Notre soirée à Christchurch nous offre l'occasion de découvrir cette ville dévastée par le tremblement de terre de 2011 et qui porte encore de nombreuses cicatrices. Entre la cathédrale toujours en ruine, des pâtés de maisons entièrement transformés en terrain vague/parkings, des immeubles en cours de construction, un certain malaise s'installe lors de notre déambulation dans la ville.

Ruine de la cathédrale 

Un mémorial, constitué de chaises blanches, une chaise par victime, est visible dans le centre-ville.

Mémorial des victimes du tremblement de terre de 2011 
25
mars

Le jour du départ, avec plus de 24h de vol devant nous. Christchurch-Singapour, Singapour-Paris et Paris-Toulouse, avec une escale à singapour de près de 6h, de minuit à 6h en heure néo-zélandaise. Ca a piqué !

Contrairement à l'aller, nous volons de jour, tout du moins jusqu'à Singapour, ce qui nous a permis de découvrir l'Australie à 10 km d'altitude. Voici une sélection en vrac des paysages australiens survolés, dans l'ordre chronologique.

Paysages australiens 

Le survol de Jakarta et l'arrivée à Singapour ont été moins spectaculaires, de gros nuages nous bouchant la vue. Admirez-plutôt !

Cumulo-nimbus au-dessus de l'île de Java, moutons à l'approche de Singapour 

Et pour terminer, voici quelques vues de la serre aux papillons de l'aéroport de Singapour, petite attraction qui vaut bien le détour lorsqu'on est en transit dans le coin.

Serre aux papillons de l'aéroport de Singapour 

Difficile de conclure sur un tel voyage... Trois semaines complètes à l'autre bout du monde, à découvrir des paysages uniques, magnifiques, à couper le souffle, entremêlées de petites, voire grosses, déceptions liées à la météo. Mais on était parti en connaissance de cause et la côte Ouest de l'ile du Sud n'a pas failli à sa réputation ! Dans l'ensemble, on a pu faire ce qu'on avait prévu, voir ce que l'on avait souhaité. J'en suis reparti personnellement avec des étoiles plein les yeux, et qui sait, peut-être que j'aurai l'occasion d'y retourner dans l'avenir !