Nous quittons notre belle hôtel pour partir vers l'Est de l'île de Java, voir le volcan Bromo. C'est une longue route qui nous attend. D'abord il faut prendre le train, nous en avons pour 9 heures de trajet. Il y a différentes classes dans le train, on choisit celle du milieu, avec des banquettes un peu plus grande, dans la première Mathias n'a pas la place pour ses jambes.
La gare de Yogyakarta Jusque là le voyage est agréable, nous arrivons le soir dans la ville de Probolinggo à quelques kilomètres de notre destination. Là, commence le vrai défi, la recherche du fameux bus qui doit nous amener jusqu'au terminus. On se rend au terminal de bus, commence le harcèlement "vous allez où" "je vous emmène" ..... beaucoup de rabatteurs à des prix démentiels. Dans tout ça on apprend que notre bus ne part que le lendemain, c'est en fait un mini bus qui démarre que lorsqu'il est plein. Donc tant pis on cherche un hôtel pour la nuit demain nous serons plus en forme pour affronter toute cette oppression.
Le temps pour nous d’apercevoir les célèbres "voitures coccinelles" revêtues de lumière.
On nous avait dit qu'il régnait une drôle d'ambiance ici, effectivement c'est vraiment le cas, les gens ne sont pas sympathiques dans cet ville par rapport au reste de l'île,c'est très pesant de rester ici. Le lendemain on cherche le bus, mais nous ne sommes que quatre même au bout d'une heure d'attente donc si l'on veut partir il va falloir payer triple. Là, c'est la goûte d'eau de trop. On prend nos sacs et on part à pied de la ville. C'est donc en stop que l'on entreprend notre chemin.
Sur la route on est interpellé par des "Hello" très souvent, puis on rencontre un groupe d’élève sortant de l'école, ils nous courent après pour nous serrer la main, faire un bout de chemin avec nous et bien sûr prendre une photo. On est aussi arrêté plus loin pour un selfie, de vrais stars 😉
Les écoliers Lorsque nous étions en ville personne ne s'est arrêté mais des la sortie, on retrouve des gens agréables et prêts à nous aider. De quoi retrouver le sourire et nous aider à marcher sous la chaleur.
Transport C'est donc à l'arrière de plusieurs véhicules que nous atteignons notre but en début d'après midi. OUFF. Il a juste fallu faire le dernier kilomètre à pied, le temps d'admirer la végétation luxuriante et mon beau chéri.
Dans la montée vers le village C'est étrange mais bien que touristique le coin reste authentique avec des personnes souriantes.
On s'installe à l'hôtel qui nous apprend que nous ne pourrons rester que deux nuits ici car le 17 mai c'est le Nouvel an Balinais, Nyepi, appelé aussi jour du silence. Ce jour là ce n'est pas comme notre nouvel an où l'on fait la fête, personne ne travail et tout le monde médite chez soi. Interdiction de sortir dans la rue et pas de lumière. Ils font la fête les jours précédents. Donc nous devons accélérer nos projets, on dépose nos affaires et partons directement voir la bête.
A l'instant où nous arrivons près du volcan, nous oublions tout, la vue est fantastique, un drôle de paysage s'offre à nous, c'est assez irréel.
Le Bromo Aller, vite on descend, j'ai envie de voir ça de plus près et surtout les entrailles du monstre fumant.
La plaine au pied du volcan Après la descente et la traversée de ce paysage lunaire, l'ascension commence.
Nous voilà au sommet, l'odeur du sulfate envahie nos narines.
Aux portes du gouffre Le soleil commence à descendre et le froid se fait sentir. Il y a bien longtemps que nous n'avons pas eu froid (Non il n'y a aucune nostalgie dans cette phrase). Il va falloir redescendre.
Le soleil teinte les volcans On s'installe dans un Warung pour un dîner avant un bon dodo.
Warung au bord de la route Le lendemain nous nous levons à 3h15, c'est un peu dur et l'air est frais. Mais nous devons être en haut de la montagne avant 5h pour ne pas louper le lever du soleil sur la vallée. Malgré la fraîcheur on arrive trempé de sueur en haut et l'attente ressemble à ça.
Le soleil commence a faire son apparition, le ciel se teinte de rose et doucement la vallée nous apparaît.
Ça fait du bien de sentir le soleil réchauffer nos visages.
La montée et l'attente ont été éprouvante mais le paysage fut une belle récompense.
Vers 10 heure nous sommes en bas, après une bonne douche on se repose et en début d'après midi il faut de nouveau chercher un mini bus et attendre qu'il se remplisse pour partir, cela a pris 3 heures. Les joies du voyage passe aussi par les galères.:)
Nous sommes contant de retrouver la belle piscine en rentrant, après une nuit passé dans un bus pour retourner sur Yogyakarta où nous avions laissé nos gros sacs.
Ah de vrai routard 😉