Nous nous dirigeons vers Mbour et je vous laisse admirer au passage cette magnifique mosquée. 90/100
des Sénégalais sont musulmans ; 10/100 sont catholiques mais 100/100 restent animistes, attachés aux coutumes et croyances ancestrales ; ceci explique surement l'islam soft et pas du tout radicalisé ; vous avez dû remarquer que les femmes ne sont pas voilées.
Nous visitons la pouponnière de Mbour pour les enfants en danger. Il est interdit de prendre des photos par respect pour les enfants, mais vous pouvez aller sur internet en suivant ce lien :
http://www.lapouponnieredembour.org/photos-videos/21-galerie-photos/45-photos-des-salles-formation.html
Prenez le temps de visiter et pourquoi pas, de leur apporter une petite aide. Beaucoup d'enfants, un personnel certainement surchargé, quelques bénévoles (parfois) mais de bonnes conditions d'hygiène et sanitaire et des enfants en bonne santé et épanouis.
Nous allons voir à présent une école de village ; dans cette région les enfants parlent le wolof et le français ; à l'école ils apprennent à lire et écrire le français et l'arabe ; notre guide Omar qui pratique un français parfait avec toutes ses nuances, n'est jamais venu en France, il parle également l'arabe, le wolof et 3 autres dialectes.
Nous visitons la grande class CM1 CM2 ceux qui se préparent à aller au collège, puis nous allons chez les plus jeunes qui nous chantent quelques chansons
Allez, je vous mets la 2ème, c'est la fin du voyage !!
Je regrette beaucoup de ne pas nous avoir filmés, nous, les toubabs, chantant Frère Jacques pour les enfants, mais je chantais aussi et "on ne peut pas battre le tam tam et se gratter les fesses" (proverbe Sénégalais qui équivaut, vous l'avez deviné, à notre : on ne peut pas être au four et au moulin)
Avant de partir nous donnons au directeur les cahiers et les stylos apportés pour eux. Il nous remercie vivement et nous explique qu'à la rentrée les récoltes ne sont pas encore faites et les plus démunis ne peuvent acheter les fournitures nécessaires, notre modeste contribution est donc bienvenue.
Je ne vous ai pas encore parlé des zébus ni des baobabs, et pourtant nous rencontrons les uns et les autres partout ou nous passons. Les zébus à bosse sont les vaches africaines ; ce sont les troupeaux des peuls nomades et la dot des filles à marier.
Nous nous rendons à présent dans un village de brousse Sérère.
Petite démonstration pour les touristes certes, mais c'est réellement leur travail de tous les jours (aux Sénégalaises, pas à Fabienne....)
C'est ici que j'ai fini mon stock de carambars.
Cela ne fait pas des photos très artistiques, mais malheureusement partout ou nous passons, les enfants sont bien tenus, les cases décorées, mais l'environnement est catastrophique ; Omar nous dit que les sacs en plastique sont interdits depuis un an, mais il va falloir ramasser et prévoir des poubelles.
Nous nous arrêtons pour voir une termitière cathédrale, mais les termites refusent obstinément de se montrer ; elles aussi doivent être des "pas photo, pas photo..."A droite : oh... des mangues hmmm, miam. Je sais Omar, elles ne sont pas mûres, il faudra revenir, ah ah ah!!!
Au centre l'énorme baobab que nous allons détailler ci-dessous.
Bien sûr les marchands attendent les touristes au pied du baobab et ils sont très habiles et insistants.
C'est là que nous laissons nos derniers francs CFA et aussi nos derniers euros. Et puis il se fait tard, nous avons faim.
Mais nous devons encore faire un tour de pirogue dans la mangrove avant de pouvoir manger : pas vite le matin et doucement le soir ... bah ! cela ressemble fort au "tranggquille" des Ariégeois.
Départ à 18h 30 pour l'aéroport ; l'embarquement est à 22h20, il exagère un peu Omar, non ?
Hé bien pas du tout, il faut bien tout ça, la circulation (voitures, piétons, charrettes) qui est extrêmement dense dans la journée, est totalement démentielle le soir.
La journée a été chargée, en évènements et en émotions, et nous voici prêts à nous envoler au dessus des nuages.