à 27 ans, je me décide enfin, au départ juste pour un concert, à aller Londres pour la 1ère fois
Du 5 au 8 octobre 2017
4 jours
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Bonjour tout le monde !!!

Je vais vous partager mon voyage à Londres, que j’ai fait début octobre (du 5 au 8 pour être plus précise).

Au départ, ce qui m’a motivée c’est d’aller voir Barns Courtney en concert (pour ceux qui ne connaissent pas, la chanson Glitter & gold qui passe danscette pub, c’est de lui). Et aussi d’aller voir au Royal Festival Hall un concert « Zimmer vs Williams », ou un des orchestres londoniens reprenait certaines des musiques les plus connues de ces deux compositeurs.

J’en ai donc profité pour passer 3 jours et demi dans la capitale britannique, ville où je n’étais jamais venue (comment ça, c’est la honte de n’y aller qu’a 27 ans ? pas grave, il n’est jamais trop tard pour une première fois).


En plus, pourquoi s’en priver quand on sait que l’Eurostar part de Bruxelles. Fingers in the nose. C’est à environ 9h30/10h que j’arrive à St Pancras, Oyster card déjà en main, et me dirige vers la ligne Piccadilly pour rejoindre l’auberge de jeunesse de Earl’s Court (si vous voulez jeter un oeil, vous pouvez aller par ).

Après 20 min de métro & 5 min de marche dans un quartier qui mixe calme et « animation » (sur Earl’s Court Road il y a pas mal de circulation), j’arrive devant la belle bâtisse qui abrite l’auberge, et vais pour faire le check-in…à moitié. J’apprends à ce moment-là que je ne pourrais aller dans le dortoir qu’à partir de 14h. Malgré tout, ils ont été sympa, ils ont une pièce où on peut laisser les bagages. Le gars de l’accueil m’a fait un peu rire jaune en essayant de parler français et me disant que j’allais « pouvoir subir la chambre à 14h » . Quoique l’effort est louable.

De fait, en dehors de mon retour vers 14 h pour emménager dans le dortoir de 10, j’ai fait un saut à Kings Cross pour voir la fausse « Voie 9 3/4 » (mais j’avoue faire une file pour prendre une photo devant le pseudo bagage qui traverse le mur ne m’a pas tenté du tout. J’aime bien Harry Potter, mais pas à ce point).


Puis j’ai passé pas mal de temps du côté de Covent Garden, entre lèche vitrine d’un côté (avec achat de l’édition Serdaigle du 1er tome d’Harry Potter), saut au Covent Garden Market, et autres joyeusetés.

J’avoue, ce que j’apprécie à Covent Garden, notamment du côté du marché couvert, ce sont les artistes, entre les musiciens et les personnes qui faisaient un petit spectacle. Certes, ils savent qu’il y a du monde qui passe là, et veulent vivre de leur art, ça je le sais bien, mais en même temps ça donne une ambiance sympa et attachante.

J’ai eu de la chance, car pour ce premier jour in London, j’ai eu droit à un temps magnifique et des températures agréables.

Et je dois avoir une bonne tête, et surtout un bon accent franchouillard, parce que j’ai eu droit a une vendeuse qui m’a parlé en français (un bon français pour quelqu’un qui avait perdu la main) et m’a expliqué qu’elle voulait un peu pratiquer avant d’arriver à Paris en décembre.

Le midi j’ai mangé chez Bill’s. Le soir chez Maxwells. Oui, ce jour là je me suis lâchée car je n’avais pas envie de me prendre la tête à aller dans un supermarché pour me prévoir un sandwich ou autre. J’avouerai également que comme j’avais un peu les jetons de faire un malaise (une de mes amies se souviendra très certainement de celui que j’ai failli faire à Lisbonne), j’ai bien mangé. Non, je n’ai pas fait la morfale, mais j’ai assez mangé pour m’éviter le désagrément évoqué. Il n’empêche que dans l’un comme dans l’autre, bien que les ambiances et la taille de la salle soient différentes, elles m’ont bien plues toutes les deux. Mix de « rustique » (avec des tables en bois clair) et d’industriel (escalier en fer, intérieur assez épuré, gris béton, etc..) pour le premier, & plutôt tamisé et un peu speakeasy pour le second, avec chacun une très bonne nourriture. Que demander de plus. Après, Maxwells étant assez grand, forcément il y aura énormément de monde (notamment le soir).

Le concert de Barns Courtney ayant été annulé et déplacé à une autre date, j’en ai profité pour me balader un peu.

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Continuons avec le vendredi, ou après le petit déj’ je suis partie direction Notting Hill.

Oui, j’ai cédé à l’attrait de ce quartier fort touristique. Pourtant, je n’ai jamais réussi à réellement regarder Coup de foudre à Notting Hill qui a (entre autres) fortement participé à cette célébrité.

A peine sortie du métro et en direction de la fameuse Portobello road que je m’arrête dans une boutique de fringues et une boutique non-officielle sur Banksy. D’ailleurs, dans cette dernière, le propriétaire (du moins l’homme qui s’en occupe) me conseille quelques petits trucs à voir dans le coin.

En continuant mon petit bonhomme de chemin et m’écartant un peu de Portobello road, je tombe sur des jolis coins, mais aussi entre autres sur le Notting Hill Bookshop. Alors, certes, certains trouveront l’accueil un peu froid. Cependant, personnellement comme je me suis laissée happer par tous les livres qu’il y avait, ça a été relégué au 2nd plan.

Le midi, ça a été resto. Oui. Encore. Je sais. Mais là, je ne l’ai absolument pas regretté, car je me suis retrouvée dans un petit resto italien (qui vend également des produits italiens) le Portobello Garden Caffe. De l’extérieur, on ne le voit pas. Il suffit de se rendre à une boutique de vêtements qui a un panneau « Portobello Arcade » au dessus de son entrée, et le restaurant est au fond. Tenu par des italiens, comment te dire que selon le plat que tu prends, t’as du mal à la finir parce que c’est copieux. J’y ai pris des lasagnes. Des lasagnes à faire pâlir tata Hortense de jalousie tellement c’était bon.

Après ce repas, retour à des balades dans le coin, puis il est temps d’aller se préparer. Pour ? Le concert Zimmer vs William au Royal Festival du Southbank Centre.

Dans ma connerie, je suis sortie à la station de métro Embankment. Pourquoi connerie ? Parce que j’ai la peur du vide, et là, je me suis retrouvée face à un escalier ou on voyait le vide entre les marches. Heureusement pour moi, il y avait un mur à ma droite qui me servait de « protection rassurante », et j’ai fixé mon regard sur le dos d’un française qui montait devant moi. Donc, 1ère étape de franchie. Pour traverser la passerelle, ça a été finger in the nose. Même si j’avoue que de voir l’overground (métro aérien pour ceux qui ne savent pas) passer pas loin ça fait bizarre.

Le concert en lui même était super sympa, ponctué par les blagues et autres bizarreries d’Anthony Inglis, le chef d’orchestre, qui à transformé le « May the force be with you » (que la force soit avec toi) en « May the 5th be with you » (que le 5 mai soit avec toi), s’est déguisé en Jack Sparrow et en Superman.

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De retour pour vous raconter la fin de mon séjour, c’est sous un ciel gris que j’entame ce dernier jour complet in London. Oui,je repars le dimanche matin, vers 9h.

Et c’est en plein coeur de la City que je me retrouve pour commencer ce dernier jour. Pourquoi donc ? C’est clair qu’en soi je n’ai aucun intérêt d’y être, sauf….Le Leadenhall Market. Ce lieu qui est composé de plusieurs commerces comme des restaurants, bars, fleuristes,…à servi entre autre de lieu de tournage à une scène dans Harry Potter à l’école des sorciers. Mais si, celle ou Harry et Hagrid vont au Chaudron Baveur.

Y allant un samedi et relativement tôt, toutes les boutiques étaient fermées et je n’avais personne dans les allées à part des électriciens.

Ensuite, direction le métro et la rue Baker Street, dans l’optique de visiter le musée Sherlock Holmes. Erreur fatale ! Au vu du jour et ayant un peu traîné, c’est une file impressionnante qui attendait pour rentrer dans le musée. J’ai donc abandonné l’idée, me disant que ce n’était que partie remise et que j’irais le visiter pour mon prochain séjour. Il n’empêche que j’en ai profité pour me balader dans le quartier et aller dans une librairie, de laquelle je suis repartie avec la version anglaise d’Une étude en rouge (A Study in Scarlet) d’Arthur Conan Doyle. Pour ceux qui ne savent pas, c’est une aventure de Sherlock Holmes.

Oui, je sais c’était « facile » de l’acheter dans le quartier qu’il faut, mais bon, j’avoue, je n’ai pas su résister.

Puis je suis partie du côté de Westminster, sous une légère pluie, pour ensuite aller à Green Park et me diriger vers Buckingham.

Enfin, je retourne à Covent Garden prendre un thé chez Whittard, avant de revenir à Earl’s Court me poser et manger dans le pub à 2 min de l’auberge pour mon dernier soir.

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Bref, malgré le fait que la livre sterling soit élevée que et la vie à Londres le soit également (c'est toujours bon a savoir quand on y va), j'ai adoré Londres parce qu'il y a une énergie à la fois commune et différente de celle de Dublin, une ville que j'adore. Commune par leur tolérance et leur ouverture d'esprit. Différente par le fait que l'on voit, entre autres, plus facilement des tenues excentriques qu'à Dublin.

Contrairement à la France (mon pays natal) et à la Belgique (pays où je suis en Volontariat International depuis 1 an) j'ai pu me balader dans la rue avec une robe, et en laissant visible 3 de mes 4 tatouages, en n'ayant aucun commentaire style "Wesh madmoizelle" (oui, je prends le stéréotype le plus courant auquel j'ai eu droit) et très peu (voire aucun) de regards "choqués" vis à vis des mes tatouages. De fait c'est fort agréable.

Pour les personnes avec qui j'ai pu discuter, qu'ils soient extravertis ou plutôt pudiques, ils étaient plutôt sympas. Après, on n'est jamais à l'abri de tomber sur quelqu'un qui est dans un mauvais jour ou d'un c**. Çà, ça arrive n'importe où.

Donc je vous conseille de venir au moins une fois Londres histoire de vous faire votre opinion.