À la découverte du Japon en été

Pourquoi le Japon pour partir pour la 1ère fois en Asie? Tout simplement parce que c'est sans doute pour moi le pays le plus familier grâce au cinéma ou la littérature. Mes sources d'inspirations passent de Kurosawa à Mishima avec, entre ces 2 "monstres" sacrés du Japon des figures parfois moins connues. Et pour parfaire mon éducation, je suis allée voir aussi du côté de Miyasaki dont je n'avais jamais vu aucun de ses films.

Et c'est à partir de ces petites lanternes que le voyage va pouvoir commencer dans quelques jours

Pour préparer ce voyage, nous nous sommes plongées dans plusieurs guides. Le plus général est bien sûr le Guide du Routard

Le plus pratique est ce guide de survie utile ailleurs qu’à Tokyo

Et puis les autres…

Après 13h de vol sans vraiment dormir nous avons atterri à Haneda, l’aéroport le plus proche de Tokyo

Et c’est déjà la découverte de la culture japonaise

Et de la technicité des toilettes

Premier petit déjeuner un peu particulier, salade de choux râpé, brioche très beurrée, pâte de haricots rouges ou œuf dur hach. Avec un café, assez bon, ça passe

Aujourd’hui, c’est notre première visite culturelle. Situé au cœur de Tokyo dans une zone boisée, Parc Yoyogi,de plus de 100 000 arbres, Meiji-Jingu est l'un des sanctuaires les plus célèbres du Japon et est dédié à l'empereur Meiji et à l'impératrice Shoken. C’est vert, très vert et heureusement tant le soleil nous assomme dès le matin.

On accède au temple par une vaste allée bordée de fûts de saké et de tonneaux de grand vins de Bourgogne…je pense qu’ils sont vides 😂

Retour à Shibuya pour un dîner local. Les restaurants sont remplis et dans les magasins on trouve de tout

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nous avons finalement pris notre premier repas japonais dans un restaurant de sushis alors que nous n'aimons pas le poisson cru. Par contre le poulet et les crevettes en beignet c'est excellent et avec une bière, ça passe tout seul

Pendant très longtemps Ginza a été le quartier du luxe à Tokyo mais avec la mondialisation, des marques meilleures marchés se sont installées comme Uniqlo, Zara ou Gap (qui fermera définitivement le 31 juillet). Les avenues sont larges et dégagées. En ce jour de fête à Tokyo, la plus grande a été fermée aux voitures.

Les boutiques

Chaque année, le dernier samedi de juillet (et c'est aujourd'hui), le festival des feux d'artifice de Sumidagawa illumine le ciel de la rivière Sumida. Lors de cette chaude soirée d'été, la foule se rassemble autour de la rivière pour admirer les milliers de feux d'artifice et déguster boissons et spécialités culinaires. Entre la fatigue et la chaleur nous avons renoncé à y aller d'autant que plus d'un million de personnes était attendu le long du fleuve.

Cette fête est aussi l'occasion de fêtes dans la rue et les femmes et les hommes revêtent des habits traditionnels

Mais comment ça la Tokyo Tower est plus haute que notre Tour Eiffel? Et pourtant, La tour mesure 332,6 mètres de haut (soit 2,6 mètres de plus que la tour Eiffel, qui en mesure 330 en comprenant son antenne) ce qui en fait l'une des plus hautes tours en métal du monde. L'édifice ne pèse que 4 000 tonnes, bien moins que les 10 100 tonnes de la tour Eiffel. La construction démarre en 1957 et s'achève en 1958. La tour ouvre au public le 23 décembre de la même année. Son concept est fondé sur celui de notre tour Eiffel. Elle a été réalisée par l'architecte Tachū Naitō.

Première étape du parcours, la plateforme à 150 m du sol et c'est déjà haut

Une drôle d'attraction en réalité virtuelle, le basculement du haut de la tour. Ou bien de regarder le vide dans les fenêtres au sol. De quoi avoir la nausée

Mais ce n'est pas terminé...

Pour accéder à l'observatoire spécial, il faut monter 100 mètres plus haut en ascenseur, juste sous l'antenne. On y arrive en petit comité et chaque visiteur reçoit un verre de thé froid. La galerie circulaire permet d'avoir une vue incroyable sur Tokyo.

La visite est terminée et il est temps de redescendre. Heureusement que des activités de jets d'eau sont organisés pour les enfants. C'est n'est quand même pas commun de se faire arroser par le Manneken Pis à Tokyo. Il en existe d'ailleurs plusieurs répliques au Japon

heureusement que la bière à permis aux végétariennes d'avaler leurs haricots car le reste n'était pas à leur goût. Bonne nuit les ami.es

Valises déposées, c'est le moment de tester le funiculaire puis le téléphérique qui permet d'arriver au Lac Ashi avec l'espoir d'apercevoir le Mont Fuji

On ne le ressens pas sur ces photos, mais, à 15h le vent c'est progressivement levé et le téléphérique devait fermer à 16h45. On ne s'attendait pas à survoler des mines de souffre à ciel ouvert. Le paysage était impressionnant mais j'étais la seule dans la cabine à avoir les yeux ouverts pour admirer ce paysage.

Le point d'arrivée, Owakudani, est balayé par des vents assez importants et la température est vraiment fraîche, enfin. Impossible de rester longtemps dehors. La vallée volcanique d’Owakudani, “la vallée bouillonnante” a été créée par l’éruption volcanique du mont Hakone il y a 3000 ans, des fumerolles s’en échappent encore aujourd’hui, car le volcan est bien actif. C'est ici qu'on peut trouver les "oeufs noirs" qui rallongeraient la vie de 7 années. Pourtant rien de magique, des œufs de poules à coquilles claires sont plongés dans les eaux volcaniques, à une température de 80° durant une heure. Le fer contenu dans le sulfure pénètre la coquille, et commence à la rendre noire par réaction chimique. Après une seconde cuisson de 15 minutes à la vapeur, à une température de 100°, la coquille des œufs devient noire comme du charbon.

Avant de repartir, un solide petit déjeuner (nous sommes restées dans le choix classique du petit déjeuner continental) où un ensemble de plats japonais sont proposés

Nouvelle journée où nous avons repris le funiculaire et le téléphérique mais dans de meilleures conditions climatiques et le Mont Fuji a accepté de se montrer dans toute sa splendeur

C'est dans un bateau, style pirate (c'est un lieu très touristique donc il faut ce qu'il faut) que nous traversons le lac Ashi. Nous naviguons donc sur un ancien cratère de cette région volcanique pour atteindre Hakone.

Le but de cette traversée était d'admirer le grand torii flottant du temple Hakone-jinja. Le temple est cerné par une magnifique forêt de cèdres majestueux. Par très beau temps on voit le Mont Fuji de l'autre côté du lac. Ce ne fut pas le cas aujourd'hui.

Pour prendre une photo devant le grand Torii, il faut prendre son tour et être très patient. Nous avons préféré l'admirer sur le côté. Heiwa torii ("la grande porte de la paix") et édifié en... 1951

le retour et les fumées volcaniques. Elles sont telles que des lingettes spéciales sont distribuées avant de prendre le téléphérique. C'est donc à travers un épais brouillard de souffre que nous retournons à Gora

Dépôt des valises au ryokan dans lequel nous allons passer une nuit avant de découvrir le célèbre marché Nishiki qui se trouve à quelques rues. Il est plus de 14h et nous nous retrouvons d'en une immense allée qui propose de quoi se restaurer. Tous est surprenant et dépaysant, les couleurs, les odeurs et les produits sur les étals.

On y trouve maintenant des magasins de souvenirs bien fréquentés par les touristes

et puis, au détour d'une boutique, nous tombons en admiration devant le sanctuaire shinto "Nishiki-Tenmangu". son portail principal se trouve dans une rue commerçante du marché et plus précisément à l’accès de Teramachi. Le torii est intégré au bâti des immeubles qui bordent la rue.Le sanctuaire abrite un automate nommé Karakuri Omikuji qui a la particularité de vous servir, pour quelques yens, une prédiction de bonne aventure sur un air de musique traditionnelle de la cour impériale.

ce matin nous avons décidé de jouer les touristes en assistant à une "mini" cérémonie du thé. Pendant moins d'une heure nous avons été accueillies afin d'être un peu initiées à la préparation du thé matcha. Plus qu'une dégustation, c'est une contemplation de la beauté du mouvement et une appréciation du moment présent qui est érigé à l'état d'art. Un moment d'esthétique et d'hospitalité porté à la perfection. Les ustensiles du thé, les œuvres d'art, les gestes, tous les éléments de la cérémonie nous ont été expliqués.

Atsuko Mori, la maitresse de cérémonie, accueille avec bienveillance et courtoisie ses hôtes dans un anglais parfaitement maitrisé que nous avons compris sans trop de difficultés

Kiyomizu-dera est un complexe syncrétique comprenant un temple bouddhique et un sanctuaire shinto, situé dans le quartier de Higashiyama à l'est de Kyoto. C'est un lieu particulièrement beau surtout à l'automne avec les érables qui rougeoient d'un camaieu de rouge, ocre et jaune...On y accède en arrivant dans le haut du quartier par les rues de Ninenzaka et Sannenzaka.

Ce n'est pas toujours facile de se restaurer au Japon quand on est végétarien mais nous avons trouvé la perle rare qui nous a servi des plats très bons et typiques du Japon...pour le dessert ce n'est pas certain. Il s'agit du Mumokuteki. C'est un concept-store, mélange de grenier et de magasin de vaisselle et d'objets déco. La plupart des produits sont bio et locaux, l'établissement travaille directement avec les fermiers de la région. On s'installe à de larges tables en bois pour goûter à des plats de saison, traditionnels ou revisités. L'ambiance est contemporaine et décontractée.

pour cette première véritable journée à Kyoto, nous avons acheté un pass métro pour la journée afin d'être libre pour circuler d'un endroit à un autre. La chaleur nous empêche d'envisager de marcher plus de 10 à 15 minutes au soleil. Le métro est bien évidemment climatisé. La station de métro est indiqué avec, à gauche, la station précédente et à droite la station suivante : impossible de se tromper de sens

ambiance du métro japonais

Le Palais impérial de Kyoto (ou Kyoto Gosho) se situe au cœur du parc impérial Kyoto Gyoen de 63 hectares, lui-même localisé dans le centre-ville. Ancienne résidence de la famille impériale du Japon jusqu’en 1868, ses bâtiments actuels datent de 1855. Aujourd’hui géré par l’Agence impériale, il se visite ainsi que les autres complexes officiels.

Dans la ville et les parcs, un bruit permanent et d'une extrême puissance nous accompagne. Ce fut aussi le cas au Palais Impérial, c'est celui des cigales. Chaque été, le Japon retrouve son traditionnel chant des cigales. Il en existe de nombreuses sortes qui viennent rythmer l'été japonais de leurs bruits caractéristiques, et pas seulement dans les campagnes.

Certains types de cigales ne chantent que l'après-midi ou la nuit. Les sons les plus communs sont retranscrits par les onomatopées japonaises telles que "jin-jin", "chan-chan-chan" ou encore "miiin-min-min".

Dorénavant accessible directement sans réservation, la visite du Palais impérial se traduit par un parcours guidé autour de nombreux édifices traditionnels, mais sans jamais y pénétrer. L’on traverse ainsi plusieurs portes jusqu’à arriver sur un jardin dont la vue est malheureusement réduite. Puis l’on revient sur ses pas pour sortir par l’entrée, côté est via la porte Seisho-mon.

Cet agréable tour permet de se rendre compte de la grandeur des bâtiments.

et nous voilà parties en Shinkanzen pour Hiroshima. Le voyage est toujours aussi agréable avec le train.

Sur les conseils du guide que nous aurons demain toute la journée, nous avons décidé de visiter le "musée de la bombe atomique". Nous sommes le 5 août et demain sera le jour anniversaire du largage de "Little Boy" au-dessus d'Hiroshima, une ville-garnison japonaise laissée intacte tout au long de la guerre. Comment vous exprimer l'émotion qui nous traversent d'être là 78 ans après cet événement abominable? Impossible! En cette veille d'anniversaire, beaucoup de monde est présent sur le site.

Cette légende a inspiré l'histoire de Sadako Sasaki, survivante des bombardements atomiques, désignée par le terme hibakusha. Cette fillette japonaise atteinte de leucémie à la suite de l’explosion de la bombe atomique d’Hiroshima avait entrepris de réaliser, sous l'impulsion de sa meilleure amie Chizuko, mille grues en origami afin de réaliser son vœu de guérison. Malheureusement, elle est morte avant d’avoir pu achever sa tâche en ayant réalisé seulement 644 grues. Les élèves de sa classe ont terminé ce qu'elle avait commencé et son histoire a fait de la grue en papier un symbole de la paix.

La visite se termine dans l'aile Est, par des informations sur l’ère nucléaire et les efforts pour la paix internationale. Cette section comprend une maquette montrant les dommages causés à la ville.

Les deux bombes utilisées contre le Japon Little Boy à l'uranium (Hiroshima) et Fat Man au plutonium (Nagasaki) sont respectivement les deuxième et troisième à avoir été construites et elles demeurent les seules déployées depuis cette date sur un théâtre d'opérations. Elles sont précédées par une première bombe expérimentale dont l'essai a eu lieu sous le nom de code Trinity au Nouveau-Mexique en juillet 1945.

Pour terminer cette visite, nous nous sommes promenées dans cet immense parc où de nombreux monuments sont installés.

Le cénotaphe du parc de la Paix a été construit en béton). Cependant, l'arche s'étant détériorée avec le temps, elle fut supprimée en décembre 1984 et remplacée par une nouvelle arche, en granit , en mars 1985.

Il est inscrit sur le cénotaphe la phrase suivante : « Repose en paix, car (je/nous/ils?) ne répète pas l'erreur ».

La flamme de la Paix est un monument conçu par Kenzō Tange représentant deux mains jointes au niveau des poignets. Au centre de ces dernières se trouve une flamme qui fut allumée le 1er août 1964 et qui symbolise la lutte contre le nucléaire militaire14. Elle brûlera en effet jusqu'à ce que toute « forme d'arme nucléaire soit éradiquée ».

La « Statue des enfants de la bombe atomique » est un monument pour la paix commémorant Sadako Sasaki et les milliers d'enfants victimes du bombardement atomique d'Hiroshima. Sadako est immortalisée tout en haut du monument, où elle tient dans ses mains une grue. Des milliers de grues en papier du monde entier sont déposées quotidiennement autour du monument

Le dôme de Genbaku est un bâtiment construit à Hiroshima en 1915 pour servir de palais d'exposition industrielle de la préfecture de Hiroshima, et qui est l'un des rares bâtiments à ne pas s'être effondrés lors de l'explosion de la bombe atomique le 6 août 1945. Il a été conservé à l'identique depuis, et est devenu un mémorial pour la paix et l'abolition des armes nucléaires. Son nom provient du terme japonais « genbaku », abréviation du terme « genshibakudan » signifiant « bombe atomique ».

Le temple Daisho-in est situé au pieds du Mont Misen, la montagne sacrée de l’île de Miyajima. Le Daisho-in est l’un des temple les plus important de la secte Shingon. Dans cette chaleur, la montée est un peu difficile mais le temple est tellement grandiose qu'on oublie tout cela.

Nous passons devant la pagode Goju-no-to construite en 1407 et restaurée en 1533. Elle fait cinq étages et est construite dans un style typiquement japonais. La pagode est principalement dédiée au Bouddha de la Guérison ainsi qu’à ses disciples Fugen et Monju. La pagode est ornée de motifs pour la chance, comme les dragons, la déesse Kannon, les fleurs de lotus.

À la différence du sanctuaire Shinto, le site du Daisho-in est accessible gratuitement et nous avons rencontré très peu de monde. Nous avons donc pu profiter pleinement de notre déambulation et des explications de Laurent notre guide. La porte Niomon

C’est par une grande porte que l’on pénètre dans ce sanctuaire. Cet ouvrage compte deux statues dont la mission est d’éloigner les mauvais esprits.

Le pavillon consacré à Fudo Miyoo, le bouddha courroucé, symbole de la sagesse immuable qu'on implore à se manifester dans les flammes afin de sublimer les passions et de l’illusion, en consumant tous les désirs et les trois poisons que sont la cupidité, la colère et l'ignorance.

Le Pavillon Maniden se déploie sur plusieurs étages et pour accéder à la plus haute des salles il faut emprunter un très étroit escalier. Mais comme nous sommes tout seuls cela ne pose aucun problème. Je crois que sans guide nous serions restés autour du port et aurions raté un endroit merveilleux.

Dans la grotte Henjokutsu, faiblement éclairée, on retrouve les principales icônes de la religion bouddhiste ainsi que du sable venant des 88 temples du prestigieux chemin de pèlerinage de Shikoku (pèlerinage en l’honneur du fondateur du bouddhisme Shingon). On dit que se recueillir dans cette grotte équivaut à réaliser le pèlerinage des 88 temples.

Nous croisons une statue d'un Karasu-Tengu, moitié homme, moitié gobelin avec longue barbe et à long nez pointu. Ce sont des créatures légendaires de la religion populaire japonaise, et ils sont aussi considérés comme des dieux shinto . Les plus anciens tengu sont dépeints avec des becs, mais ce trait a souvent été humanisé en un nez anormalement long, qui est actuellement largement considéré comme la caractéristique définissant le tengu dans l'imaginaire populaire.

Pour terminer notre excursion, nous avons pris un étrange chemin serpentant entre les 500 statues des disciples de Shaka Nyorai qui ont chacune une expression de visage unique.

Le lycée Honkawa Hirotsugu a été construit en 1928 en tant que première école primaire publique de la ville d'Hiroshima à avoir une structure en béton armé de trois étages. De plus, c'était un bâtiment scolaire moderne avec des arcs installés dans l'ouverture du premier étage et l'entrée principale. Il est situé à 410 m de l'hypocentre de l'explosion de la bombe. Après plusieurs réparations et rénovations, il a ouvert ses portes en tant que musée de la paix en 1988.

C'est grâce à notre guide que nous avons découvert le lieu qui est en dehors du Parc

Les stigmates de l'explosion sont visibles à l'intérieur du bâtiment et nous emmène bien loin de la quiétude du temple de Myajima. On retrouve aussi des milliers d'origami de grues dont vous connaissez maintenant la symbolique.

Arrivées à Shin-Osaka avec le Shinkansen, nous devons reprendre le métro pour nous rendre dans notre hôtel qui est à la station Osaka dans le quartier Umeda dans le nord de la ville

On y trouve Hello Kitty sur les wagons, des lycéennes en uniformes, des wagons réservés aux femmes (où on a vu pourtant des hommes) et surtout des galeries commerciales ornées de reproductions de tableaux

Osaka est la 3ème ville du Japon et le quartier Umeda grouille de building, d'hôtels, de centres commerciaux ainsi que de galeries interminables...et de monde.

On dépose nos valises et nous reprenons le métro pour rejoindre le quartier Namba à côté du canal de Dotonbori et surtout trouver un endroit où déjeuner car il est déjà 14h30. Et nous arrivons par hasard dans un restaurant coréen où tout est excellent, l'accueil et les plats

Incontestablement, le quartier Namba l'un des endroits les plus touristiques et grandiloquents avec son marché couvert et les enseignes géantes sur le fronton des boutiques

Il est temps de rejoindre à nouveau notre hôtel pour profiter de la douche, de la climatisation ainsi que de l'apéritif à disposition des clients.

c'est beau une ville la nuit, même en allant faire des courses au Seven-Eleven du coin

Du moyen âge à la modernité, à Osaka comme dans les autres métropoles japonaises, il n'y a qu'un pas que nous effectuons en métro pour rejoindre le quartier America Mura (AmeMura), littéralement, le "village américain". D’inspiration américaine, les boutiques de mode affichent un look jeune et urbain, ponctué de quelques pièces vintage

c'est notre dernière journée au Japon et nous avons décidé de la passer à Kyoto et visiter le sanctuaire de Fushimi Inari.

Dans la foi japonaise Shinto, il y a un dieu qui représente la plupart des choses. La déesse Inari est liée au riz, au thé et au saké. Selon les légendes, les dieux choisissent souvent des animaux pour être leurs avatars ou leurs messagers. Dans le cas d’Inari, cet animal est représenté par un renard blanc. C'est la raison pour laquelle nous allons retrouver de nombreuses représentations de renards dans notre promenade.

Fushimi Inari Taisha est le plus grand sanctuaire shinto du Japon situé au sud de Kyoto. Erigé en 711, il est dédié à la déesse du riz Inari et plus largement à la richesse. La beauté de ce complexe se dévoile au gré d'une randonnée pédestre le long d'une vallée, balisée par des milliers de portiques vermillon. Nous n'avons vu qu'un petit aperçu lors de notre déambulation

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Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ces torii ont été financés par des hommes d'affaires, des sociétés ou de grands groupes. Au dos de chacun d'eux, leur nom est inscrit sur chacun des poteaux ainsi que la date de pose.

une dernière fois à jouer les touristes aux Japon avant notre retour dans le centre de Kyoto

Et en plus, il n'y a pas que des renards dans le sanctuaire!

Le voyage est terminé depuis plusieurs semaines et nous avons repris nos activités. Nous sommes pourtant encore sous le charme de ce pays incroyable. Un seul conseil : faites des économies et allez-y!