Carnet de voyage

WEEK-END À ROME

4 étapes
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4 jours à Rome en amoureux... grâce aux copains et à la famille <3
Avril 2017
4 jours
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Réveil à 3 h 50. C’est avec excitation mais non sans fatigue que nous bondissons mollement hors du lit. Le taxi nous attend à l’heure prévue, 4 h 30 et nous accompagne à l’aéroport, le tout dans une ambiance musicale jazzée. Nous prenons l’avion sans encombre et arrivons à bon aéroport sous les coups de 8 h 30, sous la houlette de Lolo le pilote. De l’aéroport Fiumicino, nous prenons un train pour 30 minutes et arrivons à Roma Termini. Nous nous mettons alors en quête de notre hôtel, un B&B réservé via Booking. Nous traversons plusieurs rues proches de la gare, un mixte topographique et démographique entre Strasbourg Saint-Denis et Belleville. Nous arrivons devant le 199 via Giovanni Giolitti et sonnons à l’interphone plaqué or indiquant Overseas d’un immeuble ressemblant à tout sauf à un hôtel. Après deux bonnes minutes sans réponse, Val décide d’appuyer sur les 25 autres boutons de l’interphone, mais panique lorsqu’une voix lui répond en italien. Finalement, la porte s’ouvre, nous avançons dans le hall, et nous apercevons dans la pénombre de l’escalier la silhouette d’une petite bonne femme asiatique que nous nommerons par la suite Madame Ming. Madame Ming ne mesure pas plus d’1m60. Elle est replète, toute vêtue de noir, a un visage lunaire et la chaleur d’une tenancière de maison de geishas. Nous checkingons, posons nos affaires et partons à la découverte de la ville éternelle.

Première étape : le palais Emmanuel II. C’est comme ça que nous arrivons au Colisée près duquel nous dégustons avec délectation, dans un cadre « il y a pire comme cadre » , nos premières pâtes carbonara. Nous faisons connaissance avec les serveurs italiens, les vendeurs de perches à selfie, et les « musiciens » massacrant Le Parrain à l’accordéon. le temps est magnifique et nous décidons de fêter ça avec une pana cotta au chocolat avant de marcher jusqu’au forum romain, puis jusqu’au Palais Emmanuel II, enfin ! En nous baladant dans les petites rues, nous tombons par hasard sur une immense fontaine que des centaines de personnes prennent en photo. On nous signale dans l’oreillette qu’il s’agit de la fontaine de Trevi. Heureux mais fourbus, nos jambes lourdes décident de prendre le contrôle de notre corps et nous conduisent jusqu’à un petit parc (que nous mettons 30 minutes à trouver, là c’est écrit rapidement, mais on vous épargne les détails de notre recherche). Après une petite sieste réparatrice dans l’herbe, nous décidons de répondre aux cris de famine de nos estomacs (enfin de notre gourmandise) et nous allons prendre une glace et un café. Le dit café n’étant toujours pas arrivé après 20 minutes d’attente, nous prenons congé pour rejoindre nos pénates et Madame Ming.

De retour à l’hôtel, marchandage avec la matrone qui nous réclame du cash. Nous refusons car tout se fait normalement par internet, elle appelle un ami (Jean-Pierre) parlant anglais, probablement un chef de sa Triade. Val lui explique qu’elle peut se brosser pour avoir du cash (en gros). L’interlocuteur se rebiffe puis cède. Madame Ming nous accompagne finalement à notre chambre. Surprise : nous changeons d’immeuble et de rue. Nous craignons alors le pire : assassinat dans une cave, casino clandestin, cellule avec paillasse… Nous sommes mauvaises langues : la chambre est correcte, le lit très confortable, malheureusement il échouera à rentrer dans notre valise au moment du départ. Sieste (encore). Nous nous réveillons, nous avons faim, et nous partons en quête d’un restaurant pas trop loin où nous faisons la connaissance de Biloute, un charmant Lillois et sa famille. Restaurant qui, nous le comprendrons plus tard, est en fait son QG : nous le recroiserons tous les soirs à la terrasse en rentrant. Nous mangeons et rentrons dormir.



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Au son de Vaiana, nous nous éveillons vers 9 h. Programme de la journée : très bon petit dej en centre-ville, visite de l’impressionnant Panthéon et son toit ouvrant. Cap ensuite sur la Piazza Navona (un des « j’ai préféré » de Val). Promenade dans les petites rues pavées et colorées du centre historique. Nous tombons par hasard mais sans le blesser sur le château Saint-Ange et le Tibre que nous décidons de longer jusqu’à Trastevere, le bobo-land romain (recommandé par Piou-Piou, keurkeur). Nous souhaitons nous poser dans le parc pour une petite sieste (oui oui, encore). Bonne idée à priori, mais il faut commencer par l’ascension du parc par la face nord, pour enfin arriver au belvédère, nous offrant une vue imprenable sur Rome. Petite sieste sur un banc + même chemin dans le sens inverse + pause sandwich-miam à Trastevere. Ne manque que le dessert. Nous nous mettons alors en quête de l’un des meilleurs glaciers de Rome, à quelques encablures du Vatican (Old Bridges). Straciatella et Latte pour Val, Straciatella et Nuts pour Martin.

Sur le chemin du retour, petit coup d’oeil sur la place Saint Pierre (rebaptisé par les soins de Val « le Disneyland des cathos ») avant de gagner le métro, trop KO pour rentrer à pied. Arrivée à notre hôtel à 18h, sieste d’une heure (sans commentaire) avant de ressortir visiter la ville de nuit. Petit coucou à la famille Biloute en passant. Nous nous dirigeons vers la fontaine de Trevi, où il y a presque autant de monde qu’en journée. Puis direction la Piazza Di Spagna et ses fameuses marches où nous posons nos princiers postérieurs. N’ayant pas très faim mais souhaitant nous nourrir quand même, nous tentons une petite trattoria et décidons de manger léger : tomates mozza pour Val, melon jambon de parme pour Martin, + eau et café. De léger il n’y avait que le contenu de nos assiettes, il conto s’élevant au pas si juste prix de 39 euros. Rome : 1, Parisiens méprisants : 0. La tomate mozza devient alors notre unité de calcul pour le reste du séjour, et nous apprenons à regarder de près les cartes des attrapes-touristes de la ville.

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Nous prenons le métro direction le Vatican dans l’espoir de visiter la chapelle Sixtine. Rome : 2, Parisiens méprisants : 0. Car « it’s closed » nous répètent 25 Pakistanais le long des remparts, nous proposant de revenir le lendemain, à 7 h du matin, pour une visite guidée du Vatican dans son intégralité (du placard à balai aux toilettes du 6e étage) à 50e par personne. Nous faisons donc l’impasse sur cette partie de la ville pour cette fois, et nous prenons la direction de la Piazza del Popolo. Après quelques photos nous décidons de grimper jusqu’au parc de la villa Borghese pour une pause dans l’herbe. Nous redescendons dans l’idée de nous restaurer. Martin est si pressé qu’il dévale une partie de l’escalier sur les fesses. Puis remontée du parc pour une énième sieste dans l’herbe sur un air des Pink Floyd joué par un groupe de rue local. Reposés et dispos, nous prenons la direction de la Piazza Di Spagna et des nombreuses rues commerçantes où touristes, Romains, vendeurs à la sauvette et artistes de rue cohabitent en harmonie. Cette fois nous avons le courage de grimper les nombreuses marches menant à l’église Trinita dei Monti avant de reprendre le chemin de l’hôtel. Re-sieste (« ces gens ont passé leur séjour à dormir »). Coucou aux Biloutes, puis métro jusqu’à la Piazza Navona pour un resto en amoureux en l’honneur de notre dernière soirée romaine. Quelle apothéose gustative ! Le cadre est très agréable, la nourriture et le vin excellents : filet de boeuf sauce poivre-parmesan puis pana cotta au coulis de fraise pour Martin, risotto champignons-fleurs de courgette et tiramisu pour Val, le tour arrosé d’un très bon merlot. Le patron, adorable, fait l’effort de nous parler en français, nous conseille sur les plats, et nous offre un limoncello (un demi-verre chacun, hips). Nous rentrons à pied afin de digérer.


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Après un petit déjeuner à base de cornettis et capuccino, nous retournons dans nos endroits favoris que sont la Piazza Navona et la fontaine de Trevi. Nous respectons la tradition : en jetant une pièce dans la fontaine, nous sommes sûrs de revenir un jour pour retrouver la chapelle Sixtine que nous n’avons pas encore vue, Madame Ming, les pâtes à la carbonara et, avec un peu de chance, les Biloute. C’est aussi l’occasion d’acheter des cadeaux pour les copains et la famille. Nous abandonnons avec une grande tristesse notre confortable lit et préparons nos affaires, direction l’aéroport avant d’aller embrasser Madame Ming (snif).

Pour conclure :

On a aimé :

- Les couleurs des façades et l’architecture.

- La richesse historique.

- Les petites rues pavées.

- La bonne pitance.

- Le beau temps.

- Les bords du Tibre.

- La variété des design de portes d’immeubles.

- Faire sembler de parler italien.


On a moins aimé :

- Les Romains.

- L’absence de feux et de passages piéton.

- Le prix de la tomate-mozza.

C’est tout.

Merci à tous pour ce week-end inoubliable, sans vous il n’aurait pas été le même.

Grazie a tutti, bisous-keur-keur.

Val & Martin