Nous arrivons en milieu de matinée à Jérusalem. Il fait beau. La vieille ville est devant nous.
Il est un peu tôt pour rejoindre notre auberge de jeunesse. Alors, on décide de se perdre dans les ruelles étroites et bondées de cette ville 3 fois saintes.
Déjeuné sur l'herbe 😉 au pied du mur d'enceinte parmi les corbeaux et autres chats affamés !
Nous rejoignons notre auberge, hyper bien située mais comment dire... pas hyper clean ! Ça sent les pieds, pas de carreaux aux fenêtres... enfin une auberge de jeunesse, quoi !
Une micro sieste plus tard, nous repartons à la découverte de Jérusalem.
Premier temps fort, le mur des lamentations...
Une partie du mur est réservé aux femmes, l'autre aux hommes.
Il faut se laver les mains avant d'approcher le mur.
Les femmes murmurent, prient, se balancent d'avant en arrière, pleurent.
Ensuite, elles glissent leurs papiers entre les pierres puis quittent le mur sans jamais lui tourner le dos.
Je serais la seule à m'approcher du mur. Les enfants étant trop impressionnés.
Nous voulions ensuite voir le dôme du rocher, troisième lieu saint musulman après la Mecque et Médine.
Lieu de l'ascension de Mahomet au paradis.
Gardé par des militaires armés interdisant l'accès aux non musulmans en dehors de quelques heures par jour, il nous a été impossible de le visiter.
Dommage.
Nous poursuivons notre visite par la via dolorosa.
Elle est le chemin que Jésus a emprunté avant sa crucifixion . Ce chemin est marqué par neuf des quatorze stations du chemin de croix. Les cinq dernières stations sont à l'intérieur de l'église du Saint Sépulcre.
Malo n'ayant pas fait la sieste, il s'est endormi dans mes bras... Chacun sa croix !🤣
L'église du Saint Sépulcre, nous y arrivons à la tombée de la nuit.
Il s’agit d'un sanctuaire englobant selon la tradition le lieu de la crucifixion , ainsi que la grotte où le corps du Christ fut déposé après sa mort. Par inférence, c'est là qu'aurait eu lieu la résurrection.
Enjeu symbolique fort, l'église accueille les cultes de plusieurs confessions chrétiennes differentes.
J'irais seule. Très impressionnant.
L'extérieur n'inspire pas confiance. Elle est visiblement en mauvais état.
Et puis, il y a cette petite échelle , symbole à elle seule du statu quo entourant l'église. L'échelle est désignée comme « inamovible » en raison du fait que personne ne sait plus très bien à qui appartient cette corniche, ni la fenêtre sur laquelle est posée l’échelle ni d’ailleurs l’échelle elle-même. Aucun des six ordres chrétiens œcuméniques ne peut déplacer, réorganiser ou modifier quelque chose sans le consentement des cinq autres ordres. Alors elle reste là, depuis le XVIII ème siecle !
A l'entrée de la basilique , se trouve la pierre de l'onction. Les croyants y frottent des chapelets, des foulards, des photos... Ils prient, pleurent, se jettent au sol.
Il y a différentes pièces, des files d'attente, je n'y comprends pas grand chose et la ferveur des pèlerins m'impressionne.
J'accede à la grotte du tombeau du Christ. Je n'y entre pas. Tout le monde se cogne la tête en sortant et je tiens à ma tête !
Cette journée fut épuisante !
Rien de mieux qu un petit resto pour nous remettre de nos émotions !
Malo réussira à faire rire l'ensemble du personnel en s'enduisant la tête de suie !
Il aura le droit d'être lavé en cuisine par les serveurs !