Après un réveil matinal, nous nous sommes dirigés vers le camp de concentration et d’extermination de Auschwitz-Birkenau. Nous avons commencé par la visite du camp Auschwitz 1 qui a été reconstitué en tant que mémorial. Nous avons pu voir de nombreux souvenirs à travers les blocs, que ce soit des effets personnels des déportés, des photos ou des vidéos des juifs avant l’invasion des nazis. En début d’après-midi, nous avons entamé la visite du camp Auschwitz 2, également appelé Birkenau, d’une superficie de 170 hectares, très grand camp d’extermination avec ses baraques pour les hommes et celles pour les femmes mais aussi les ruines des chambres à gaz, détruites par les nazis avant la découverte du camp.
Early in the morning, we took the bus to Auschwitz. We fisrt visited Auschwitz I, wich was turned into a memorial. There, we saw a lot of photos, personal effects of the victims and old rooms like the dungeon or the gas chamber. After that, we went to Auschwitz Ii-Birkenau. What we saw first was the Judenrampe where the deportees used to get off the train. During three hours, we visited the nazi concentration and extermination camp and we learnt more about the terrible life conditions, the cold and the cruaty of the « Final Solution ».
On peut dire que ce troisième jour a été le plus intense. Nous avons pu être réellement témoins des conditions de vie atroces auxquelles les déportés ont pu être soumis. Lors de la visite d’Auschwitz, nous avons vu beaucoup de photos, de vidéos, d'objets (vêtements, cheveux, valises) qui étaient très durs à regarder, surtout les photos. Tous ces gens dont on parle en général (de façon groupée : les juifs, les homosexuels, les déportés etc.) en histoire, ils étaient là, individualisés, par des photos uniques de chaque détenu. On ne voyait plus un groupe de personnes, on voyait des têtes, des noms, des numéros. Beaucoup ont pleuré, c'était un sentiment étrange de voir des enfants pleurer sur des photos individuelles. Ils étaient tous seuls. Par la suite, ce qui nous frappé dès notre entrée dans le camp de Birkenau, c'est l'étendue du camp, qui est immense. Ensuite, ce sont les chambres des femmes, qui ne disposaient pas de vrais lits à proprement parler, et qui de plus, tout comme les hommes, devaient se partager un lit deux places à 6 ou 7 voire plus. Ce jour-ci, nous avons beaucoup marché, vraiment beaucoup. On était presque épuisé mais c'est aussi à ce moment-là que l'on s'est rendu compte, que ce qu'on venait de faire, ce n'était qu'une très petite partie de ce que les déportés vivaient au quotidien en plus du froid et des contraintes quotidiennes. Pour dire vrai, tout cela était si surréaliste, que même sur le moment c'était dur de prendre conscience que c'était réel, du moins que ça l'avait été. On avait l'impression d'assister à une simple exposition, que rien n'était vrai, juste artificiel. Cette journée a été lourde en prise de conscience. C'est une chose différente d'apprendre des cours que de faire face à l'histoire pour de vrai.