Carnet de voyage

Chemin de St Guilhem

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Sur le chemin de St Guilhem, voie de pèlerinage pour St Guilhem le Désert mais aussi de transhumance et de colportage
Mai 2025
11 jours
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Me voilà de retour à Aumont Aubrac, étape du chemin de Compostelle, 4 ans après mon premier départ sur le chemin.

J'ai toute l'après midi pour m'installer dans le même gîte qu'il y a 4 ans. Manger un morceau, faire un tour dans le village, sa fontaine qui célèbre la bête du Gévaudan, sa vieille église, sa boucherie charcuterie, sa fromagerie.....

Je suis de nouveau dans l'ambiance pèlerins avec tous les gens qui sont déjà sur le chemin de Compostelle, j'ai l'impression d'être un "ancien".

Ce soir c'est Aligot, évidemment ! Purée de pommes de terre avec de la tome fraîche et étirée jusqu'à faire un mélange acceptable par l'officiante.

Retour dortoir pour une routine huilée, et au lit à 21h

Après quelques soucis, j'espère que ça va marcher. J'aurais 1 jour de décalage que je vais essayer de rattraper.

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Je sais...je ne me suis pas trop foulé pour le titre...

Je vais suivre le chemin de Compostelle pendant 1 jour 1/2. Cette étape se fait sur le plateau de l'Aubrac, magnifique endroit avec beaucoup moins de vaches qu'avant puisque le transhumance ne se fait que fin mai.

Les souvenirs ressurgissent au fil du chemin. La beauté du paysage n'a pas changé. La chapelle sur le bord de la route, les champs à l'infini, le vent, les fleurs magnifiques, le pont au milieu de nulle part...

Même lieu de pique nique. L'arrivée sur le Rieutord d'Aubrac et ses fontaines. Je fais un détour pour aller voir le cascade du Deroc, magnifique. Puis ce sont les derniers km avant d'arriver à Nasbinals et son église octogonale.

Je suis au gîte communal, la routine est déjà en place. Lit, douche, petit tour dans le village et une bonne bière. Des courses pour le repas de ce soir.

Et ce sera au lit vers 21h.....

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Publié le 4 mai 2025

KiAujourd'hui, encore une journée magnifique jusqu'à Aubrac qui clôt le chapitre chemin de Compostelle. Je bifurquerais au sud est en direction de St Guilhem le Désert.

Le plateau est toujours aussi beau, je grimpe doucement le long de rares hêtres pour gagner les hauteurs et son petit abri avant de basculer sur le village d'Aubrac. Son église et sa tour visibles de loin qui annonçaient aux pèlerins de l'époque la fin de la dure et dangereuse traversée du plateau de l'Aubrac. Pour moi ça sera un café sur la place du village avec les pèlerins et je bifurque sud-est sur le chemin de St Guilhem.

Changement de décor, je marche dans un bois le long d'un ruisseau, puis dans une magnifique forêt de hêtres où je vais casser la croûte et faire une bonne pause. Forêt et tourbières se succèdent jusqu'à retrouver le plateau de l'Aubrac pour rejoindre l'étape de ce soir, le refuge des Rajas.

Perdu au milieu du plateau, juste à côté du point culminant de l'Aubrac et de la source du Bes, ruisseau emblématique du plateau.

Endroit super, chaleureux, aux lits douillets et douche chaude! Nombreux marcheurs avec qui j'apprécie de boire une bière et de partager un excellent repas.

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Publié le 6 mai 2025

Départ au petit jour après un bon petit déjeuner, je quitte le plateau d'Aubrac pour rentrer dans une belle forêt sur de larges pistes.

Puis j'arrive au bord du "plateau" en vue des gorges du Lot et du Tarn qui dessine les causses.Les causses, plateau de calcaire à environ 1000m d'altitude, rude et sec sur lesquels je vais passer les jours qui suivent. Le mont Aigoual auprès duquel je passerai pour basculer dans le Gard et l'influence méditerranéenne dans quelques jours.

La descente va se faire progressive dans une belle campagne pour arriver au bord du Lot et de La Canourgue qui sera mon étape du soir. Le gîte communal est particulièrement de qualité, j'ai droit pour moi tout seul à une chambre pour 2, salle de bain privative. J'ai vraiment l'impression d'être à l'hôtel. J'y retrouve Christine et Gilbert rencontrés aux Rajas. Repas de pates et omelette.

PS : Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup de retard pour publier les étapes. L'application bug complet avec très peu de réseau,je fais au mieux pour rattraper le retard

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Publié le 6 mai 2025

La journée va commencer par une belle montée bien raide sur une draille, chemin bien enpierré. Puis je remonte dans une haie de buis doucement mais sûrement sur le causse de Sauveterre.

La journée s'annonce magnifique avec un soleil radieux, les falaises sont superbes. Je croise la route d'un magnifique lézard vert.... J'arrive au hameau du Gazy et son four à pain puis le chemin oscille entre les champs et partie plus boisée, je croise le 1er dolmen de la journée. Il y en aura 3 au total. Le temps est venu de picniquer à l'ombre et de prendre une bonne pause.

Je repars sur une large piste entre les pins et j'arrive bientôt à mon étape de ce soir à Champerboux, au gîte des dolmens. J'y retrouve Gilbert et Christine, ainsi que Cécile et Valérie rencontrées la veille. Il y a aussi une soeur et un frère belges. Tout ce monde compléter par Ken, japonais découvrant la joie des vacances en France.

Drôle de village ce Champerboux..en arrivant il m'apparaît comme assez décevant avec uniquement des maisons "modernes". Je trouve ça bizarre sur ce causse. Mais derrière apparaît le vieux village avec son église et ses maisons typiquement caussenardes.

On passe une bonne soirée tous ensemble en se préparant à manger....des pâtes bien sûr!

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La journée sera coupée en 2. Matinée plutôt ensoleillée et descente dans les gorges du Tarn et après midi grise et pluvieuse avec remontée sur le causse Méjean.

Le départ est plutôt gris, je croise un joli dolmen. Le moral est bon surtout que le soleil se montre quand j'entame la descente dans les gorges du Tarn en vue de St Enimie. Descente magnifique le long d'une très ancienne route carrossable, je devine parfois le goudron sous le gravier. Arrivé à St Enimie, je prends un café avec croissant sur une terrasse au soleil. Mesdames je vous invite à lire la légende de St Enimie...c'est édifiant sur les risques des demandes auprès de Dieu....

Après la descente...la remontée, et celle là est costaud mais vraiment belle dans la forêt avec les gorges du Tarn. Arrivé sur le causse, le temps devient plus gris et menaçant. Je croise un très joli dolmen et belles vaches avec leurs poils d'hiver et un veau avec une robe bicolore surprenante.

Je mange sur le bord du chemin avant que la pluie ne commence. Le milieu de l'après midi se passera sous la pluie fine mais constante et se finira sous la pluie battante avant d'arriver à Drigas pour l'étape du soir au gîte de la cabane de l'Adrech. Endroit accueillant avec son poil ronflant et sa douche chaude. C'est marrant que de l'eau puisse me réconforter alors que je suis trempé... Je me retrouve avec Cécile Christine Valérie et Gilbert.

Marco ,notre hôte, nous offre un apéro sympa et ce sera truffade avec saucisses pour ce soir.

L'ambiance "cabane" est vraiment sympa et le confort est quand même au rendez-vous. On passe une excellente soirée et pour moi ce sera la meilleure nuit jusqu'à maintenant.

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Publié le 6 mai 2025

Le départ de la cabane se fait avec la venue d'une "moumoune" sous un ciel gris menaçant et avec un vent frais. Je prends toute la mesure du causse Méjean, grande étendue de pauvres pâtures avec quelques tâches bien vertes,terres plus riches qui sont cultivées malgré leurs petites surfaces.

Terre où les dolmens et les croix se côtoient.

La météo se fait plus clémente au fur et à mesure que je me rapproche des gorges de la Jonte et de Meyrueis, bourgade étonnement pleine de restaurants et surtout avec de nombreux hôtels cossus.

Un petit café en compagnie de Cécile et Valérie, nous laissons Christine et Gilbert qui font halte ici. La remontée se fait tranquille le long du ruisseau du Bethuzon et sous le soleil presque retrouvé. Nous montons jusqu'à la "pierre plantée", ancienne borne où nous déjeunons ensemble. Jambon cru, saucisse fumée, tome de vache, que du bonheur ! Nous sommes rentrés dans le Gard mais pas encore d'influence méditerranéenne.

Je redescend dans une belle forêt de hêtres et de sapins et arrive à l'abyme du Bramabiau ( ce qui signifie "cri du boeuf" ) que je vais visiter. Alors, un peu de géologie rapide: le ruisseau du Bonheur passe sous terre et passe par une "faille" souterraine pour ressortir sous le nom de Bramabiau. Visite avec ambiance sympa par un jeune guide avec béret et accent du sud-ouest. A noter la contre-empreinte de dinosaure au plafond...

Après la visite je vais voir la "perte" du ruisseau du Bonheur et je file à Camprieu étape du jour où je dois récupérer mon "Rbnb" seul hébergement que j'ai trouvé. Petit appartement très bien conçu et très cosy. Je pose le sac et file à l'épicerie pour m'acheter de quoi me faire à manger ...mais c'est lundi et fermé ça sera repas à l'auberge du Bonheur. Je retourne à l'appartement pour une bonne douche chaude et je file à l'auberge pour un repas simple mais succulent. La température a vraiment chuter il est temps d'aller faire un gros dodo.


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Publié le 8 mai 2025

Le froid depuis hier soir s'est installé, ce matin il est bien présent. Le ciel est couvert mais n'est pas menaçant. Cette matinée sera sous le signe du Bonheur. Je vais remonter la vallée du Bonheur au départ du lac du Bonheur puis le long du ruisseau du Bonheur,en passant au loin des ruines de l'abbaye du Bonheur..... C'est simple comme le bonheur.

La première partie est vraiment tranquille et bien jolie, je monte régulièrement jusqu'à la forêt et là le chemin s'incline vraiment et la montée devient ardue jusqu'au col de Serreyrède....le nom l'annonçait en même temps. Ici je passe de l'Atlantique à la Méditerranée et le soleil montre le bout de son nez comme pour bien le souligner. En chemin j'ai rejoins Cécile et Valérie et un nouveau compagnon Hervé.

Le chemin continue en forêt puis on descend sur le village de L'Esperou, petite station de montagne... nous sommes aux pieds du Mont Aigoual. Une épicerie et un bar sont ouverts mais tout le reste est fermé. Petites courses, un café chaud réconfortant et nous repartons. Le sentier à travers forêt nous amène jusqu'au col de Montals où nous déjeunons dans la fraîcheur. Le moral est bon, le soleil est quand même présent malgré les nuages.

Le sentier toujours dans la forêt commencent à descendre, passage au col de la Broue et la vie s'élargit sur le sud, j'aperçois la mer..... Et bientôt j'arrive à mon étape de ce soir. J'abandonne mes compagnons qui ont encore presque 3h de descente pour arriver à la leur. Aïe !

L'étape a été assez courte mais me permet justement de prendre enfin le temps pour rattraper mon retard et publier les différentes étapes précédentes. Il y a du réseau ! Je suis dans une auberge gîte isolée dans la forêt, c'est simple et sympa. Je vais retrouver Ken le japonais, pas le survivant...et 4 autres marcheurs et Anne-Lise qui fait le chemin dans l'autre sens en autonomie mais qui a décidé de faire une pause au chaud car problème au tendon d'Achille.

La soirée est vraiment sympa, nous échangeons beaucoup autour du repas simple mais vraiment bon.

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Publié le 8 mai 2025

Je me lève tard pour un bon petit déjeuner avec viennoiseries et départ tardif à 9h, l'étape est assez courte aujourd'hui. Malgré un ciel plutôt gris au lever, le soleil décide de se montrer au moment où je démarre. Le moral est au top.

Une grande descente de 2h30 et 800m de dénivelé m'attend. Elle est parfois abrupte dans un sentier caillouteux et parfois très agréable. Le tout dans une forêt encore sous l'influence de la montagne de l'Aigoual. Je prends mon temps pour descendre jusqu'à Aulas, village avant la petite ville de Le Vigan, où je prends un café et j'effectue mon ravitaillement en charcuterie fromage et pain.

On est dans le sud, c'est sur. Avec ces places à l'ombre des platanes et ces belles fontaines. Je vais voir le très beau vieux pont sur la rivière de l'Arre et la remonte jusqu'à Aveze où m'attend la montée de la journée.

400m de dénivelé assez dur qui commence dans les terrasses où étaient cultivés les châtaigners. Je ne peux qu'être admiratif du travail titanesque des anciens. Puis ils laissent la place aux chênes verts et genêts, puis aux rocailles lavande et thym sauvages. Arrivé en haut je suis sur le Causse de Blandas et l'influence de la Méditerranée se fait vraiment sentir.

Le Causse est magnifique, mais l'exploitation de carrières brouillent l'image et le son. J'arrive assez vite à mon étape de ce soir Montdardier et son gîte municipal installé dans l'ancien temple. Simple mais très agréable, j'y serai seul. Normalement il y a une épicerie pour me ravitailler pour le repas de ce soir.... C'est un petit village avec beaucoup de bâtiments qui ne sont plus occupés et je commence à douter. Je la trouve enfin et il y a même pizza aujourd'hui ! Top, ce sera une Reine pour moi ce soir.

Le village est quand même particulier avec son château qui le surplombe créé par ViolletLeDuc svp, ses nombreux bâtiments vacants. On sent une ancienne richesse dûe aux carrières, extraction de calcaire pour les lithographies aux 19ème siècle.

Ma Reine avalée avec une bonne bière, je file au dodo

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Publié le 8 mai 2025

Je vous l'annonce, je vais passer une journée magnifique ! Réveil, petit déjeuner et je vais vite acheter du pain frais pour la journée. Je pars sur le Causse de Blandas, vraiment magnifique. Petits chênes verts, petits arbustes fleuris, fleurs par centaines, je marche avec bonheur pendant 3h. Je suis seul au monde et c'est magnifique. Pas si seul que ça, il y a quelques brebis et leurs petits tout juste nés et un magnifique vautour percnoptère qui me survole à peine à 5m. Première fois que j'en vois un en vrai, c'est une belle émotion.

Je rejoins le petit village de Blandas où je bois un café juste après que le maire ai remis une gerbe sur le monument aux morts, 8 mai oblige. Puis je me dirige vers le clou du spectacle, le cirque de Navacelle. Magnifique cirque créé par la rivière de la Vis avec cet ancien méandre très vert occupé maintenant par le village de Navacelle. Nombreux belvédères pour apprécier la vue, je fais la pause casse-croûte sur l'un d'eux et c'est plutôt fantastique.

N'ayant pas trouver de logement disponible ici, je dois continuer en dehors du chemin de St Guilhem en remontant le long des gorges de la Vis jusqu'au village de Vissec. Quel bonheur absolu de suivre ce sentier balcon accroché aux falaises des gorges. Je me suis vraiment régalé de la vue, l'ambiance. Merci l'absence de logement! Même si la fin se fait sur une petite route goudronnée où la pluie menace de quelques gouttes...mais elle ne fera que menacer.

J'arrive au village de Vissec qui porte bien son nom puisque la rivière Vis est à sec! En effet, elle a disparu bien avant le village dans les gorges et ne réapparaît qu'à la source de Foux, avant le cirque de Navacelle où elle offre même une belle cascade. Je suis au gîte communal très agréable avec 4 autres marcheurs.

Routine habituelle puis balade très rapide dans ce tout petit village du bout du Monde. Le soleil est chaud en cette fin d'après midi et réchauffe malgré le fond d'air frais. Pour éviter les courbatures, il paraît qu'il faut du houblon. Mais il n'y a aucun magasin dans ce village...j'ai donc acheté plus tôt une bonne bière que j'ai transportée tout l'après midi et que je déguste au soleil en vous écrivant ces quelques mots 😜.

Le repas sera livré au gîte et je le dégusterai en compagnie des 4 autres marcheurs. Sauté d'agneau du Causse, écrasé de pommes de terre, moelleux à la châtaigne,miam. Soirée sympa avec 4 lyonnais.

Une tisane et au lit.

PS: ENFIN j'ai rattrapé mon retard !

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Publié le 10 mai 2025

Aujourd'hui n'est pas une grosse journée mais une très grosse journée ! Plus de 30km, et 10h de marche au programme. Levé tôt, petit déjeuner dans le silence pour ne pas réveiller les autres. Je décolle à 6h30 dans la fraîcheur et la grisaille du ciel.

Je descends les gorges de la Vis cette fois-ci au niveau des falaises à pic. 2 heures pour retrouver la Vis qui rejaillit aux moulins de la Foux, juste avant le cirque de Navacelle que je retrouve pour reprendre le chemin là où je l'avais laissé hier.

Une bonne montée raide m'attend, le chemin des facteurs... Et me voilà sur le Causse du Larzac. Je vais le longer sur sa bordure pendant 3 bonnes heures. C'est de nouveau une explosion de fleurs.

Je retrouve Christine et Gilbert qui seront de nouveau avec moi ce soir à l'étape.

Je redescend du Causse pour me retrouver sur la montagne de Serranne et me rapprocher de St Guilhem. Petit casse croûte à la croix pour admirer le paysage. Encore 2 heures de montée douce, mais au bout de 7h de marche ça me paraît interminable. Pour finir dans une descente pleine de cailloux comme ils savent si bien faire par ici. Je n'ai plus de pieds, et quand je tombe sur le portail du gîte du Mas Aubert, c'est une vraie libération.

Je retrouve mes 2 comparses qui sont aussi claqués. Douche, petite bière fraîche, nous sommes rejoins par 4 autres marcheurs dont une petite fille de 4ans et son âne. Le repas enfilé, on ne va pas trop tarder vu la fatigue.

Demain dernière étape, très courte mais longue pour rentrer jusqu'à Lyon.

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Petite journée par la marche mais grosse journée pour retourner à Lyon aujourd'hui.

Lever et petit déjeuner avec Gilbert et Christine. Nous n'avons que 2h30 pour rejoindre St Guilhem le Désert. La plafond est très bas et très gris. Il pleut même quelques gouttes. Le pays pleure mon départ ?...

C'est dommage car le paysage doit être très beau avec le soleil. Mais c'est sympa aussi avec ce mur gris de nuages. Je passe à l'ermitage de Notre Dame de Belle Grâce où vit encore un ermite mais dommage la chapelle est fermée.

Voilà que le cirque de l'Infernet s'offre enfin à la vue avec le reste du château des Géants et St Guilhem en contrebas. Je rejoins ici le chemin de Compostelle sur la voie d'Arles et les souvenirs d'il y a 1 an ressurgissent. Finalement, en faisant ce chemin de St Guilhem je suis allé d'un chemin de Compostelle (voie du Puy) à un autre (voir d'Arles).

Je retrouve Hervé Cécile et Valérie avec grand plaisir. Eux sont arrivés hier soir. On prend un café ensemble et on se redit au-revoir. Je prendrai le bus pour Montpellier avec Hervé d'ailleurs.

Petit tour à l'église et son cloître, petit tour dans le village toujours aussi touristique malgré le temps.

Je prends un dernier café juste au dessus de l'Hérault et je vais attendre le bus. Puis le train, retour ce soir à la maison.

Biz à vous tous. A la prochaine.