Venise, Torcello, Burano & Padoue

Vol matinal, départ de Paris sous le brouillard. Pendant le vol ciel dégagé en particulier pendant le survol des Alpes. Descente sur la lagune, vue sur la ville et atterrissage un peu avant neuf heures.

Le plaisir à Venise est de marcher et d’explorer les canaux et les venelles sans but, au gré de l’inspiration. Mon hôtel est près de la Piazzale Roma. Je traverse le grand canal à la hauteur de la gare puis je déambule dans Cannaregio. C’est un quartier que je connais assez peu, excellente occasion de découvrir des trésors méconnus. Il fait froid sous le soleil hivernal mais c’est agréable. Cette ville est formidablement photogénique. Le moindre reflet des bâtiments sur l’eau est un enchantement. Les églises rivalisent de beauté et les palais même décrépis restent sublimes.

Parmi les places pittoresques celles où se dressent les églises San Alvise et Orto. Comme toujours à Venise nombreux sont les passages qui finissent en cul-de-sac.

Burano est tout proche de Torcello mais très différente. L’île est assez petite mais densément construite autour des canaux et des places. Cela ressemble davantage à Venise avec des canaux, des ponts, une église et son campanile penché. Ici les maisons sont peintes avec exubérance c’est un ravissant festival de couleurs. Toutes les teintes chatoyantes et vives sont repérables.

Retour vers la place San Marco via le Lido alors que le soleil décline sur la lagune.

Train de Venise à Padoue. Première étape à l’église de la paix construite au début du XX e siècle pour commémorer et se souvenir des soldats tués. Des centaines de noms surmontés d’une croix listent ces victimes. Impressionnant, sobre et émouvant.

L’attraction principale de Padoue est une modeste chapelle dont l’intérieur est peint de splendides fresques de Giotto bien conservées. Visite par groupes de 25 personnes, température et hygrométrie sont contrôlées. Avant de pénétrer dans la chapelle Scrovegni projection de films expliquant les techniques de conservation et les détails picturaux représentés. Giotto a peint au XIVe siècle avec un réalisme surprenant et des couleurs chatoyantes en particulier le bleu. Dans la chapelle c’est une véritable immersion dans l’œuvre, les fresques sont tout proches, les personnages sont à portée de main. Chaque fresque est un monde qui offre mille détails à admirer.

La pinacothèque voisine renferme des centaines d’œuvres picturales et de sculptures. La cathédrale attenante tout en longueur est impressionnante et conserve quelques fresques abîmées.

Découverte de Padoue sous un soleil rayonnant. De nombreuses villes Italiennes regorgent d’art, les bâtiments sont des merveilles d’architecture. Padoue ne déroge pas à ce constat. Places, palais et églises sont partout superbes.

Prato della Valle est une immense place ouverte de forme ovoïde avec un bassin au centre, des statues blanches se reflétant dans l’eau des bassins circulaires, et autour palais et églises dont celles de Giustina et d’Antonio.

Basilique, couvent et chapelle de saint Antoine forment un impressionnant complexe religieux. Coupoles et dômes caractérisent l’architecture de ces lieux spirituels actifs.

Après deux jours de soleil généreux, le ciel est bouché et la pluie présente. Malgré les précipitations sortie matinale pour aller à la pointe de la Dogana et admirer ces quartiers assez tranquilles loin de l’agitation frénétique de San Marco. Marcher protégé par le parapluie et par hasard rentrer dans une église.

Après la promenade du matin après-midi de repos à l’hôtel tandis que la pluie tombe sans répit.