Carnet de voyage

Tour de l’Aubrac

12 étapes
11 commentaires
Nouvelle randonnée pédestre entre Lozère et Aveyron dans l’Aubrac
Août 2021
11 jours
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6
août

Paris - Clermont-Ferrand en TER puis bus le long de l’A75 jusqu’à Aumont-Aubrac. Arrivée dans le petit village de Lozère en lisière du parc naturel de l’Aubrac. Pour une mise en jambes avant le début de la randonnée demain boucle pour aller au village romain de Javols.

Le parcours de la balade  

Le circuit est très agréable il suffit de moins d’un kilomètre pour quitter les habitations et se retrouver dans la nature. A l’exception du tout début sur le chemin de Compostelle où je croise quelques randonneurs il n’y a personne. Sauf quelques vaches qui paissent dans les pâturages. Le trajet est légèrement vallonné l’altitude est situé autour de 1000 mètres. Ce qui frappe d’abord ce sont les odeurs végétales enivrantes. Fort agréable tel un parfum capiteux.

Paysages du début de marche  

Nombreuses croix le long des chemins. Il fait bon le ciel est globalement dégagé. A Javols l’église est entourée de vestiges archéologiques. Le sentier pénètre dans la forêt et domine une petite rivière. Le panorama est ouvert à l’horizon quelques rares fermes isolées.

Vers Javols  

Retour vers Aumont-Aubrac par un large sentier forestier offrant une jolie perspective sur les environs.

Église d’Aumont-Aubrac 
7
août

Temps médiocre pour un 7 août digne d’un mois de novembre. Je retarde mon départ le temps de laisser passer une averse. Départ vers 08h15, étape courte que j’allonge avec un détour pour aller voir un château. Le chemin passe sous l’autoroute à la sortie d’Aumont-Aubrac. Rapidement le bruit des voitures s’estompe au profit du silence de la nature. Premier enfilage de K-Way sous la menace de la pluie. Genre crachin breton pénible. Les paysages sont moins attirants sous ce ciel gris et bas. Dans quelques vallées les nuages cachent la végétation. Le long des chemins des croix et des calvaires.

Sur le GR de pays 

En milieu de matinée grosse averse et fortes précipitations alors que je marche sur un chemin à découvert sans aucun abri ou refuge possible. Chaussures, chaussettes et short mouillés. Il ne fait pas chaud. Au lieu dit La Combe je bifurque à gauche vers Trémouloux puis l’étang de la Baume avant de rejoindre le château éponyme.

Château de la Baume  

Je fais demi-tour et je rejoins le village fantôme de Prinsuéjols avec son église médiévale adossée au cimetière. Un sentier escarpé grimpe au-dessus du hameau. Très joli passage humide au milieu des fleurs et des herbes. Le chemin est sauvage autour pas mal d’oiseaux. Puis le chemin s’élargit et redescend vers la route. Ma destination le lieu dit Les gentianes est située à environ 1200 mètres d’altitude. Il fait froid et humide le ciel est encore bouché.

Prinsuéjols  

En fin d’après-midi je profite d’une éclaircie pour marcher trois kilomètres dans les environs. Plus de vaches dans les prés que de marcheurs sur les routes de l’Aubrac. Quelques photos de paysages avant de regagner mon lit pour lire.

Cieux chargés près de Finieyrols 
8
août

Départ à 08h00 après le petit déjeuner. Belle journée assez fraîche la température n’excède pas 15 degrés au meilleur. Le ciel est partiellement couvert avec de belles éclaircies. Dès le plateau au-dessus de Finieyrols la nature est enchanteresse. C’est une explosion de couleurs : violet, rose, jaune, blanc, bleu. Partout des fleurs printanières jonchent les prairies. De grosses pierres, des mégalithes ponctuent le paysage. Passage d’un col au Roc des Loups. Le panorama est très beau. Descente vers le village de Rieutort d’Aubrac.

Début de l’étape  

Je ne croise personne le chemin suit la route jusqu’au pont qui surplombe le Bès. La rivière serpente et les nuages se reflètent dans l’eau limpide. Petite montée vers Montgros. Sur le chemin et dans le village exposition de photos de l’Aubrac et des emblématiques vaches locales.

Photos dans le cadre naturel  

Je quitte le GR 65 pour faire un détour par la cascade de Déroc. Surprenant spectacle au milieu du plateau. L’eau dévale une trentaine de mètres plus bas. Passage derrière le rideau d’eau puis petite pause au sommet de la cascade. L’endroit est touristique de nombreux marcheurs se croisent ici.

Cascade de Déroc 

Joli sentier pour remonter vers Nasbinals. Le village est animé en ce dimanche matin avec un petit marché et une longue file d’attente devant la boulangerie. Je me ravitaille et reprends le GR 65 pour m’éloigner et retrouver le calme du chemin des pèlerins. Je mange en plein vent à quelques mètres d’un troupeau de vaches.

Église de Nasbinals et vaches  

Je referai le tronçon du chemin entre Nasbinals et Aubrac vendredi. À partir du pont le chemin grimpe dans l’estive. C’est très joli, je m’écarte du sentier et m’approche de bergeries isolées. Le Puy de Gudette me tend les bras. En restant à l’écart des troupeaux je grimpe et passe sous plusieurs clôtures qui séparent les parcelles. Le sommet est à 1423 mètres d’altitude. Vue imprenable à 360 degrés. Des dizaines de vaches paissent tranquillement dans l’estive. Je profite de la vue malgré la température frisquette.

Panorama depuis le Puy de Gudette 

Retour sur le chemin dernière montée puis c’est la descente vers le village d’Aubrac. Sur un parking des dizaines de véhicules et de camping-cars. L’endroit au cœur du parc naturel attire la foule. Jolie église mon hébergement est à l’intérieur de la tour des anglais. Je reste ici deux nuits.

8
août

Journée de randonnée sans changer de lieu d’hébergement. Ce matin le soleil brille généreusement mais il ne fait pas dix degrés. Je fais le parcours le plus au sud de mon itinéraire. Le début de la marche pendant environ une heure s’effectue dans la forêt. J’ai la chance d’apercevoir cinq biches/chevreuils en groupe dans le sous-bois. Des mousses d’un vert intense couvrent les pierres et les racines. Le sentier passe sur une ancienne voie romaine.

Début de la randonnée  

A la sortie de la forêt les grandes étendues sauvages dominent le paysage. Le chemin passe à proximité de burons isolés et abandonnés. En contrebas la tourbière de Montorzier. À partir de ce point et jusqu’à la croix de la Rode. Longue ligne presque droite qui monte et descend sur près de trois kilomètres. Des troupeaux paissent dans les pâturages d’été.

La tourbière et les paysages d’Aubrac 

Sentier le long des bois pour grimper au signal de Mailhebiau point culminant des environs à 1469 mètres d’altitude. La vue est imprenable sur 360 degrés. La visibilité est excellente et permet de distinguer les monts du Cantal et le Mont Dore vers le nord, les Cévennes au sud.

Depuis le  signal de Mailhebiau

Je poursuis le chemin en descendant à travers champ en croisant des burons en ruines et j’aperçois le refuge des Rajas où je n’ai pas dormi. Blotti dans une cuvette l’endroit est délicieusement isolé. Je bifurque à gauche et me dirige vers une croix perdue sur un sommet. Je me faufile sous les clôtures et progresse sans difficulté. J’aperçois deux lacs. Je m’installe pour manger. La pause est gâchée et écourtée par une invasion de dizaines de fourmis volantes qui m’assaillent agressivement. Je repars vers la croix de Rode. Il n’y a pas de sentier au milieu des pâturages. Les herbes hautes cachent des tourbières dans lesquelles malgré ma vigilance je plonge un pied.

Vaches et paysages  

Retour vers la tourbière de Montorzier via la route qui semble trop longue après les kilomètres parcourus. Je ne prends pas le GR 6 comme ce matin. Je longe des prés puis je passe par le buron Caméjane où sont attablés des touristes. Je suis la route jusqu’au lac des moines et les prairies fleuries. Sur la gauche au-dessus le village d’Aubrac se distingue avec l’église et la tour des anglais.

Retour à Aubrac  
10
août

L’été est enfin de retour, il fait beau et chaud. Très belle randonnée pour rejoindre le village très animé de Laguiole. Les premiers kilomètres sont communs avec le chemin de Compostelle jusqu’à une jonction marquée d’une grande croix. Le sentier traverse des prairies fleuries et des sous-bois.

Croix et paysage d’Aubrac 

La partie suivante est essentiellement dans la forêt. Plusieurs passages sont humides et glissants. Il faut traverser à gué des ruisseaux. Les mousses d’un vert surprenant sont pittoresques. Le soleil offre une symphonie de lumière entre les troncs et les branches des arbres. Quelques clairières permettent d’apercevoir le paysage sous un ciel limpide. Sur le trajet une grotte où se cachaient les maquisards pendant la guerre.

Dans la forêt  

Petit détour à l’écart du GR pour descendre vers la cascade du Devèz. Joli endroit avec le bruit de l’eau, les grosses pierres couvertes de mousse et la végétation presque luxuriante. Peu avant en traversant un ruisseau sur des pierres instables j’ai glissé et mis les pieds dans l’eau fraîche !

Cascade de Devèz 

Le chemin continue dans la forêt. Aujourd’hui succession de dénivelés positifs et négatifs. Un gros raidillon à descendre quelques minutes avant la cascade. Ensuite cela grimpe de façon continue. Les pistes de ski de fond servent de chemin. Je passe près d’un buron, je m’écarte du chemin et des promeneurs et je monte sur une colline d’où la vue est resplendissante. Pause méridienne je déjeune et me repose avant de repartir pour le dernier tronçon du jour.

Vue depuis le Puech du Roussillon 

Je monte au Puech du Roussillon point culminant à 1402 mètres d’altitude au sommet de la station de ski de Laguiole où est installée une table d’orientation. Les fleurs de toutes les couleurs sont nombreuses. Je chemine sur une piste noire puis je monte le long du tracé d’un téléski pour rejoindre le GR. Il reste environ deux heures pour atteindre le village. Le chemin est agréable. Sur toute la dernière portion je me délecte de framboises cueillies directement sur pied. Des troupeaux de vaches sont affalés dans les pâturages puis Laguiole se distingue avec l’église juchée au sommet d’une colline et entourée du cimetière.

Laguiole et des vaches  

Sur la place du taureau jolie exposition de vingt photos noir et blanc d’animaux menacés.

Emblématique taureau et photos d’Alain Ernoult
11
août

Magnifique journée sans un nuage, la chaleur estivale est présente. Départ à 08h30. Les premiers kilomètres pour quitter Laguiole sont sans grand intérêt. Une fois sur un étroit chemin de terre le paysage matinal avec Laguiole qui diminue au loin devient plaisant.

Début de la montée sur le plateau  

La randonnée du jour est entre Aveyron et Cantal. Plus qu’hier le long du parcours quelques fermes et hameaux. Une côte pentue à grimper, raidillon qui fait transpirer. Puis la route arrive à l’orée de la forêt de Laguiole. Des pins et des hêtres principalement. L’ombre des arbres est rafraîchissante. La traversée des bois dure environ une heure avec une curiosité : une tourbière avec des herbes humides et des grenouilles. Et un pâturage avec des vaches ! Et un sentier botanique et écologique très sympathique.

La tourbière de la Vergne noire  

À la sortie de la forêt vue panoramique magnifique sur les pâturages voisins.

Après une première pause je suis le chemin en bordure de clôture. Cela monte vers le nord avant d’obliquer à droite. En regardant derrière au loin le pic Roussillon et les pistes de la station de Laguiole se distinguent. Le sentier est en plein soleil sans une once d’ombre. Vers midi passé je grimpe sur un petit monticule pour bénéficier de la vue pour ma pause. À peine installé au sommet de la pâture par la droite j’observe un troupeau de vaches qui grimpe vers les abreuvoirs. Elle poursuivent leur déplacement et se dirigent vers moi menaçantes. Elles sont alignées en position pour foncer. Je range tout et décampe en trois secondes. Je les laissent tranquilles je pars plus loin dans une parcelle sans bétail.

En position pour charger  

Poursuite de la randonnée jusqu’à Saint-Urcize. Joli petit village niché dans le creux d’une combe. Un rocher au centre avec au sommet une statue de la vierge. Jolie église du XIIe siècle avec un clocher en peigne et à l’intérieur un déambulatoire.

Panorama et Saint-Urcize 

Avant de me poser à l’hôtel je poursuis la balade avec une escapade vers deux cascades proches du village. L’endroit caché à l’ombre est très agréable.

Cascade de Jiou-Jiou et de Gouteille 
12
août

Comme d’habitude départ à 08 heures de Saint-Urcize. Randonnée entre Cantal et Lozère. Aujourd’hui je ne suis pas sur les GR mais sur un PR vers Nasbinals. Dès le démarrage le chemin creux est inondé de rosée et mes chaussures sont vite mouillées. Le clocher peigne se distingue bien sur le paysage.

St-Urcize au loin  

Je passe en contrehaut de Recoules d’Aubrac puis le sentier grimpe sur le plateau. Tout au long de la journée je me régale de framboises. Le chemin traverse la forêt et continue à monter. Les dénivelés s’enchaînent. Nasbinals n’est pas très loin en approchant je bifurque pour gravir le mont Notre Dame la Sentinelle. Jolie vue panoramique sur la région. Le ciel est laiteux il fait chaud.

Vue panoramique depuis Notre Dame la Sentinelle  

Avant midi je traverse Nasbinals et poursuis sur le GR 65 vers Marchastel en passant par Montgros. En quelques jours le paysage est modifié par les immenses bottes de foin. C’est très pittoresque. Le village est construit au pied d’une colline caractéristique. Je grimpe la Tourre pour une longue et agréable pause méridienne.

Marchastel  

Je repars à 14 heures je fais le tour par le Puech del Pont. Encore une vue splendide sur Rieutort d’Aubrac et Marchastel. En contrebas coule la Bès où je me trempe les pieds en rentrant. Le ciel est tout couvert il fait moins chaud et le vent souffle. Je rentre à Nasbinals où je m’installe pour la nuit.

Paysages avec la Bès 
13
août

Encore une journée ensoleillée entre Lozère et Aveyron. Pour varier le début du trajet je monte par la station de ski du Fer à Cheval. Puis je rejoins au petit pont le sentier qui traverse les pâturages d’estive. Un troupeau d’Aubrac est au repos au milieu du chemin. Les paysages sont toujours aussi sublimes et vastes dans la région.

Vaches sur le plateau  

Je fais une pause à l’orée de la forêt après le col et la bascule vers Aubrac. La vue vers le Puy de Gudette est très jolie. Je traverse le village et poursuis jusqu’à la grande croix à la jonction du sentier vers Laguiole.

Paysages vers la Gudette  

Ensuite dénivelé négatif pour perdre de l’altitude vers Saint-Chély d’Aubrac. Le chemin de terre et de pierres est un peu abrupt. Juste avant le hameau de Belvezet deux grands orgues basaltiques. Le village est construit dans un creux et ne s’aperçoit pas sur ce versant. J’arrive avant treize heures trop tôt pour s’installer. Je prends le GR 6 pour grimper vers Les Enfrux. Encore du dénivelé pour atteindre le hameau bucolique. A l’arrivée fontaine avec eau très fraîche appréciable. Retour via une boucle essentiellement sur le plateau. Demain je plonge vers la vallée du Lot.

Saint-Chély d’Aubrac 
14
août
Topographie des étapes du chemin en Aveyron  

Je pars plus tôt que d’habitude la journée s’annonce très chaude. Une grande partie du trajet s’effectue dans les bois ce qui rend la température supportable. Globalement le dénivelé est négatif pour rejoindre la vallée du Lot mais c’est trompeur et plusieurs montées un peu raides sont au programme du jour. Je marche d’un pas plus rapide et allègre que les autres jours. En trois heures environ je suis à Saint-Colme d’Olt.

Traversée du bois et descente vers Saint-Colme 

Je visite les ruelles du charmant village sis au bord du Lot.

Le village  

La deuxième partie de la randonnée ne suit qu’au début la rivière. Le chemin grimpe à travers bois et remonte à plus de 500 mètres d’altitude. Je prends ma pause au pied de la vierge de Vermus. Vue panoramique au loin sur le plateau de l’Aubrac et sur Saint-Colme d’Olt et Espalion. Il fait très chaud je m’attarde pas je descends vers Espalion. C’est une ville cela change des villages et hameaux de l’Aubrac. Je suis dans la vallée du Lot, Rouergue, Aveyron.

Vue sur Espalion et le château 

Avant d’arriver à Espalion sur le chemin l’adorable église perse romane. Magnifique avec le clocher en peigne.

L’église Saint Hilarian dite perse 

Après une douche rapide je pars pour 12 kilomètres en kayak sur le Lot jusqu’à Estaing. Calme et serein avec peu d’habitations le long des berges. Quelques baigneurs se rafraîchissent. Trois barrages à franchir et plusieurs rapides avec de rigolos tourbillons. Les muscles des bras sont sollicités.

Le premier barrage et l’arrivée sur Estaing 
Espalion  
15
août

Grisaille compacte qui ne se déchire partiellement que vers 15 heures. L’étape d’aujourd’hui est plus courte que les jours précédents. J’en profite pour partir plus tard avec mon genou endolori par le coup pris sur un gros caillou lors de la balade en kayak. Avant de quitter Espalion je monte jusqu’au château de Calmont. Le lieu n’est pas encore ouvert, il faut attendre 10h30, je me contente des abords sans avoir de perspective entière sur l’architecture de ce château fort construit sur un éperon rocheux d’où la vue porte loin. Mais les collines alentours sont dans le brouillard.

Le château de Calmont d’Olt 

Je prends le chemin en direction d’Estaing. Alternance de route et de sentier. Je picore des mûres, contrairement au plateau elles sont à maturité mais il n’y a plus de framboises. Le trajet ne suit quasiment pas le Lot et ses méandres. Parfaite complémentarité avec le tronçon effectué sur la rivière hier. Le chemin traverse des hameaux avec plusieurs pittoresques églises romanes.

Sur le chemin sous un ciel couvert  

Pause vers 13 heures à Tredou pas loin du château de Beauregard. Il reste environ une heure pour arriver à Estaing. Le château et l’église se révèlent à la vue lors de la descente finale dans la forêt. Traversée du pont et balade dans le croquignolet village dominé par l’imposant château propriété de l’ex président éponyme.

Le village d’Estaing et son château  
16
août

Étape relativement courte et facile. Le ciel est couvert, petite bruine, léger crachin breton. Durant les premiers kilomètres le chemin suit le Lot en contre haut. Les rives sont couvertes de végétation et les sommets autour sont masqués par la brume. Puis le sentier grimpe dans la forêt et gagne en altitude. Les gorges du Lot restent invisibles derrière le chemin.

Début de journée ciel plombé  

Pendant une averse je reste quelques minutes au bord de la route à l’abri sous un grand arbre majestueux. Le chemin jusqu’à Golinhac est ponctué d’une dizaine de croix de styles et de signification différents. Je croise assez peu de marcheurs. Encore un peu de dénivelé dans les deux sens avant d’arriver à Golinhac peu avant midi.

Sur le chemin de Golinhac 

Je fais une courte pause à côté de l’église puis je pars pour une dizaine de kilomètres supplémentaires lors d’une balade dans les bois sur des sentiers balisés en rouge et jaune. Cela descend beaucoup environ 400 mètres de dénivelé. Le Lot est en-dessous mais peu visible camouflé par la dense végétation. J’effectue une agréable boucle dans cet environnement végétal préservé.

Dans les bois (mûres sauvages) 

De retour à Golinhac je vais sur la petite colline de Notre Dame des Hauteurs d’où la vue vers l’est est bien dégagée.

Vue panoramique depuis Notre Dame des Hauteurs  
17
août

Dernière étape du voyage en direction de Conques point d’aboutissement de nombreux pèlerins. Le temps est couvert et il fait frais. Le paysage est joli sans être exceptionnel. Le chemin passe par Espeyrac, Sénergues et Saint-Marcel et leurs pittoresques églises et clochers.

Aperçu des villages  
Croix et arbre isolé sur le sentier  

Puis à la Croix Torde le GR 65 plonge vers le village et son abbatiale. Pour terminer la randonnée une petite boucle pour grimper jusqu’à la croix des scouts d’où la vue panoramique est magnifique.

Vues de Conques  

Fin du blog de voyage pédestre avec au compteur 307 kilomètres.