Carnet de voyage

Sur le chemin de Stevenson

10 étapes
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Randonnée pédestre à travers les Cévennes
Mai 2021
10 jours
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6
mai

Navette du Puy en Velay jusqu’à Pradelles point de départ effectif de dix jours de marche le long des chemins de Régordane et Stevenson. Courte étape en descente pour rejoindre Langogne. Passage de la Haute Loire à la Lozère. Deux départements ruraux de moyenne montagne. L’altitude est d’environ 1100 mètres.

Rapide balade dans le village avec l’église surmontée d’une statue d’une vierge miraculeuse, un autre édifice religieux et un couvent converti en institution de soins. Joli panorama sur le lac de Naussac à l’horizon sous un ciel sombre mais lumineux.

Pradelles vue générale et détails
Début du GR 70 en direction de Langogne

Avant l’arrivée à Langogne passage sur un pont pour traverser l’Allier. Quelques kilomètres avant la route serpentait en surplomb de la vallée de la Loire. La marche dans la rue principale où passe la nationale est sans intérêt et peu agréable. Au centre une vieille église en pierre très pittoresque. Promenade jusqu’au lac de Naussac et au village éponyme. Au total pour ce préambule en forme de mise en jambe 18 kilomètres.

Langogne  
Bord du lac de Naussac sous un ciel de plomb  
7
mai

Départ vers huit heures sous une légère pluie. La route monte pour quitter Langogne avant de devenir un chemin de terre qui conduit à la forêt. L’étape n’est pas difficile malgré un léger dénivelé constant. Le paysage est marqué par de nombreuses éoliennes sises sur les vallons environnants. La forêt alterne avec les prairies et les clairières. Quelques vaches paissent.

Le début du sentier  
Au lieu dit Les Fagoux le temps s’est arrêté  

À la première bifurcation je prends à gauche sur le GR700 chemin court pour rejoindre Luc (voie Régordane). Le ciel se dégage mais la température reste fraîche. J’avance tranquillement au milieu des arbres.

Après la jonction avec le GR70 

Le chemin culmine vers 1200 mètres puis c’est la descente vers les ruines du château de Luc. Jolis vestiges qui surplombent le village et l’Allier.

Les ruines du château de Luc

Avant midi je suis au village il est trop tôt pour se poser. Je poursuis sur le chemin de Stevenson sur l’autre rive dans la forêt. Paysages très bucoliques et fleuris. Je vais jusqu’au village de Pranlac avant de revenir au gîte à Luc. Au total 22 kilomètres de marche dans la journée. Demain je rejoindrai directement Laveyrune en longeant la départementale avant la plus longue étape prévue.

Prairies fleuries et vue sur Luc 
8
mai
Carte des environs du jour  

Départ un peu avant huit heures de Luc. Il fait environ 6 degrés mais le ciel est dégagé et la journée s’annonce belle. A Laveyrune après le franchissement de l’Allier je change de département et rentre en Ardèche. A l’instar de la Lozère l’endroit est peu peuplé pour ne pas dire désertique. La plupart des habitations du village sont fermées. Vestiges d’un temps pas si ancien deux maisons de colonies (dont une à l’abandon et l’autre transformée en gîte pour randonneurs) témoignent des changements civilisationels. Ce n’est plus à la mode d’envoyer les enfants en groupe à la montagne...

Une ex colonie (sainte Barbe) sur le chemin de Stevenson (et Modestine) 

Le balisage est parcellaire (ou je le vois mal) je ne suis pas tout à fait le sentier je longe la route jusqu’à Rogleton (hameau) puis me trompe un peu avant de retrouver le bon itinéraire pour l’abbaye Notre Dame des Neiges. Joli parcours dans la forêt de pins.

Notre Dame des Neiges  

L’abbaye est isolée dans un bucolique environnement calme et reposant. Les champs de pissenlits et de jonquilles colorent de jaune le vert de la végétation. Je poursuis vers La Bastide-Puylaurent. Le chemin est tranquille et facile. Le village n’a pas d’attrait particulier. Passage devant la gare pour rejoindre le GR70 en montée douce et régulière. Ascension jusqu’à 1300 mètres d’altitude. Large chemin de terre carrossable entre les jaunes genêts odoriférants. Vers l’est vue dégagée sur l’abbaye dans son cadre forestier.

Paysages le long de la randonnée  

Ce début de randonnée traverse la région du Gévaudan célèbre pour ses loups ! Je n’en ai pas rencontré. Au lieu dit la Mourade je fais une pause méridienne sous un soleil généreux. Mais il ne fait pas trop chaud car le vent souffle. Sur la ligne de crête du massif un parc à éoliennes est installé avec plus d’une douzaine d’engins. Sur le sentier l’ombre des pâles tourne sans cesse. Le bruit rompt le calme de la nature sauvage. Mais les éoliennes ne gâchent pas trop le paysage.

Éolienne sur le trajet et panneaux de direction 

Le GR descend vers le hameau de Chabalier puis croise l’Allier et bifurque à droite en direction de Chasseradès. L’étape malgré le crochet par l’abbaye n’est pas trop longue ni éprouvante. Vers 14h20 je m’installe à l’hôtel avec une jolie vue sur la montagne boisée. Un peu plus tard dans l’après-midi je me balade dans le village de Chasseradès et les alentours. Une jolie église du XIIe siècle dont une des façades est mitoyenne d’une maison. Haut clocher. Aux abords du village plusieurs croix et calvaires marquent le catholicisme de la région. Les Cévennes un peu plus au sud à partir de Florac sont protestantes. Au total j’ai marché 26 kilomètres.

Chasseradès et son église médiévale  
9
mai

Départ de Chasseradès à neuf heures. Le ciel est couvert, très nuageux le vent souffle fort. Je descends par la route jusqu’à Mirandol où la voie de chemin de fer effectue une longue courbe avant de pénétrer dans un tunnel. Le chemin passe sous les voûtes du pont et ensuite s’élève au-dessus des rails. Au loin se devine le village et sur les crêtes le champ d’éoliennes traversé hier.

Début de la journée à Mirandol 

Traversée d’un petit hameau avant de rejoindre la forêt. Le sentier grimpe et serpente avec une pente relativement ardue c’est le passage le plus difficile de la journée une montée raide pendant environ un quart d’heure. La forêt est très belle. À l’issue de la montée le point culminant est situé à un petit peu plus de 1400 mètres d’altitude. Une route forestière bifurque vers le sud-est. Toute cette partie de la randonnée s’effectue au milieu de la forêt de pins par moment le ciel est tellement couvert et la forêt si dense qu’il fait sombre comme au crépuscule. Le chemin trace de longues courbes qui permettent d’accumuler un dénivelé négatif en toute tranquillité . J’effectue un petit crochet vers les sources du Lot.

Il fait sombre dans la forêt  

Dans la journée plusieurs fois je suis ce ruisseau qui petit à petit grossit et à des centaines de kilomètres d’ici deviendra vers Cahors et plus loin un fleuve de taille tout à fait respectable. La descente se poursuit jusqu’aux Alpiers. le ciel se dégage légèrement le vent s’intensifie. Je m’arrête au bord de la route après le village qui domine Le Bleymard et j’effectue une brève pause méridienne sous les assauts du vent. À l’horizon se dresse les monts Lozère tels une barrière continue qui marque la fin du Gévaudan. Il faudra demain franchir cette chaîne montagneuse pour poursuivre le chemin de Stevenson vers le sud.

J’arrive à l’hôtel aux alentours de 13 heures. Comme il est tôt je ressors pour une balade jusqu’au château du Tournel. Je parcours une boucle d’une dizaine de kilomètres en suivant la vallée du Lot jusqu’à atteindre accroché sur un piton rocheux les ruines de ce château et des vestiges d’un petit village. Retour par une petite départementale peu fréquentée et je traverse trois petits villages avant de regagner Le Bleymard. J’ai marché au total 26 km comme hier.

Château du Tournel 
10
mai

Si le transport de bagages et la réservation du logement n’avaient pas été réalisés, aujourd’hui je ne serais pas sorti. Il a plu toute la journée. Cinq heures de marche dans une atmosphère épouvantable. Je quitte le Bleymard à huit heures direction le Pont de Montvert. À peine arrivé à l’église du village de départ une première averse se déclenche. Elle est déjà assez forte pour bien me mouiller. Un petit chemin sur la droite permet de s’élever vers un col et de cheminer à l’orée d’une forêt. La pente n’est pas trop raide pendant plus d’une heure la montée est continue jusqu’à l’arrivée à la station de ski du mont Lozère située à 1400 mètres d’altitude. Ce sera l’unique abri croisé pendant ces cinq heures de marche éprouvantes.

Ciel peu engageant 

Je reprends mon ascension je suis déjà trempé mais je ne sais pas encore que ce sera bien pire dans les heures suivantes. La montée sur le mont Lozère s’effectue sur un sentier balisé. Autour de moi le brouillard se densifie, le long du chemin des stèles phalliques permettent de ne pas se perdre.

Chemin caractéristique vers le sommet  

À la bifurcation vers le sommet de Finiels malgré la recommandation de ne pas monter en cas de neige ou de brouillard je choisis de rester sur le GR 70. Je ne sais pas si c’est l’effet des conditions météorologiques adverses mais je trouve le chemin assez facile. J’atteins le sommet situé à 1699 mètres assez rapidement. Je ne m’attarde pas sur place, la table d’orientation à disposition ne sert à rien, la visibilité est réduite à environ 70 mètres. Le versant nord par lequel je suis monté est plutôt pelé avec de la bruyère et pas d’arbres.

Le Finiels dans le brouillard  

À l’inverse lors de la descente sur le versant méridional le sentier traverse une dense forêt de sapins. Il pleut encore et encore. La descente est assez rapide heureusement en perdant de l’altitude la température se réchauffe un peu. Au sommet il ne devait pas faire plus de six ou sept degrés. Le petit sentier se transforme en un chemin de terre la descente se poursuit tranquille avec une brève accalmie. À ce moment-là les bourrasques de vent donnent une sensation de froid. Je finis par atteindre le village de Finiels. Rien d’intéressant à voir je poursuis la marche et rejoins une petite route étroite qui bientôt devient un sentier. L’environnement est très joli avec beaucoup de pierres, de gros rocher et des genêts fleuris.

La descente vers Pont de Montvert avant le déluge  

La destination est annoncée à 2 km pour l’instant je ne vois pas le village il faut encore perdre pas mal d’altitude il est engoncé au creux d’une vallée profonde. Mais à ce moment-là surgit le déluge et les dernières minutes sont apocalyptiques, dantesques. Le sentier devient un ruisseau avec un bouillonnement impressionnant.Il faut être très prudent c’est glissant et cela descend abruptement. Je crois n’avoir jamais fait une randonnée dans de telles conditions d’humidité, de froid et de vent. Je ne ressors pas de la journée.

11
mai

Départ à 10h20 de Pont de Monvert alors que la pluie diluvienne de la nuit a cessé. Petit tour dans le village et passage devant le temple protestant. Le Tarn et le Rieumalet sont déchaînés, les flots tourbillonnent et produisent un bruit d’enfer.

Le Tarn turbulent à Pont de Montvert  

La montée serpente au milieu des genêts dans un paysage de moyenne montagne. La vue panoramique sur Pont de Monvert est pittoresque mais le ciel reste couvert. Cette partie de la randonnée est très belle. De timides trouées bleues remontent le moral. Le sentier est très agréable mais il est parfois inondé imposant de le contourner par le côté.

Le début du sentier au-dessus de Pont de Montvert  

Le chemin tourne à gauche et rentre dans la forêt. Le dénivelé est modéré de nombreux rus débordent. Les arbres sont élégants et racés. La montée se poursuit un peu moins douce.

Dans la forêt  

Ascension vers le signal du Bougès point culminant du jour à 1425 mètres d’altitude. Ce n’est pas un pic mais un mont arrondi et dodu qui est à moitié dans le brouillard. Le vent souffle il fait très frais. La vue n’est pas trop dégagée mais après quelques mètres de descente sur l’autre versant le panorama s’offre au regard (pas de photos pour cause de panne de batterie). Une très belle forêt de hêtres et un sentier paisible pour perdre de l’altitude vers Mijavols. Gîte dans un hameau du bout du monde.

Vers le sommet du Bougès

Le hameau de Mijavols est très isolé les maisons en lauze sont typiques. Dans l’après-midi balade vers le village de Bougès le long du sentier au milieu de la forêt. Sur un promontoire vue panoramique sur différents villages dont Saint Julien d’Arpaon. Retour sans avoir essuyé d’averses ce qui est très agréable après l’enfer pluvieux d’hier. Au total 25 kilomètres de plus au compteur pédestre.

Balade autour de Mijavols  
12
mai

Sous le soleil matinal Mijavols et son environnement calme offre un splendide spectacle.

Avant le départ  

Début de la randonnée vers la sous-préfecture de Florac à 08h45. Cela commence par l’ascension vers le col du Sapet à 1080 mètres d’altitude qui sera le point culminant avant de descendre jusqu’à 545 mètres. Route forestière très large bordée de forêts de pins et de hêtres. De jolis panoramas avec le spectacle de quatre vautours virevoltant dans le ciel.

Les paysages dégagés et sylvestres  

Je poursuis sur le GR70 (des options plus courtes existent) qui descend dans la vallée du Tarn. Avant de rejoindre le surplomb passage où je dois me déchausser pour franchir un rû qui déborde. Le tumulte assourdissant des flots impétueux du Tarn.

Le Tarn en furie  

A Bédouès la petite collégiale Notre Dame de l’Assomption est particulièrement pittoresque. Le sentier passe sur la rive droite et suit les méandres jusqu’à Pont du Tarn avant l’entrée dans Florac où je me pose vers 12h30.

La collégiale de Bédouès 

Dans l’après-midi, courte balade au-dessus de Florac sur un sentier en direction du causse. Quelques jolies perspectives et vues plongeantes sur les vallées environnantes. Le ciel est couvert. Le bois est en lisière de la ville. Dans le parc central une impressionnante cascade agitée se déverse dans une des rivières qui traversent Florac. 23 kilomètres aujourd’hui !

Florac et les causses des Cévennes autour  
13
mai

Ciel couvert ce matin au départ de Florac. L’hôtel est situé à la sortie de la ville je suis rapidement sur le GR70. L’étape du jour est courte et facile avec peu de dénivelé. Dès le début le sentier passe dans les bois et suit la vallée où coule la Mimente. Cette rivière m’accompagne tout au long du trajet. Je traverse des forêts de châtaigniers. Après un peu moins de deux heures de marche j’aperçois les ruines du château de Saint Julien d’Arpaon. Perché sur une colline jonchée de boutons d’or l’édifice de pierres malgré son délabrement impressionne.

Saint Julien d’Arpaon 

Quelques timides éclaircies bleuissent le ciel encore bien couvert. La Mimente a un débit très intense. Le chemin est ponctué de trois tunnels c’est une ancienne voie de chemin de fer. Les derniers kilomètres avant l’ancienne gare de Cassagnas s’effectuent le long d’une petite route sans circulation gênante quand j’y passe. J’ai mis moins de quatre heures depuis Florac.

Sur le chemin, ancienne voie ferrée  

Je pars en balade en direction du col de Laupiès. Il me faut un peu plus d’une heure pour atteindre le col à 1001 mètres d’altitude.

Plan pour la randonnée  

Le chemin sur la rive gauche de la Mimente en contre-haut est tracé sur l’ancienne voie ferrée quelques traverses de bois sont visibles au sol. Quelques vues sur le village de Cassagnas puis bifurcation à droite pour grimper dans la splendide forêt. Plusieurs cascades dévalent les flancs de la montagne. Le sentier est assez humide, un passage d’un torrent nécessite que je me déchausse. Sur le dernier kilomètre la montée est un peu plus raide. Au col joli panorama dégagé vers le sud. L’endroit coïncide avec la ligne de partage des eaux. Sur l’autre versant les ruisseaux se dirigent vers la Méditerranée alors que jusqu’à présent ils allaient tous vers l’Atlantique. Pause méridienne méritée malgré le vent frais.

Cascades col et paysages  

Après hésitation je décide d’effectuer une boucle en m’appuyant sur le GPS. Magnifique forêt de pins et de hêtres, la route forestière oscille sur les crêtes entre 1000 et 1100 mètres. Puis je rejoins le chemin de Stevenson et descends pour rentrer au gîte. Au total j’ai marché 29 kilomètres.

Dans les bois  
14
mai

Belle journée ensoleillée mais un peu venteuse. Une des plus longues étapes qui me permet de rejoindre Saint Etienne Vallée Française située à 260 mètres d’altitude. Départ à 08h20 pour une montée continue jusqu’au plan de Fontmort. Le chemin est large tracé au milieu de la forêt toujours aussi belle. La côte maximale est à 1010 mètres. De ce point un joli promontoire avec des dolmens et des cairns. La vue est splendide avec à l’horizon de nombreux monts et vers le sud la Méditerranée.

Paysages matinaux  

Je passe le col de la Pierre Plantée et je commence la douce descente vers le Serre de la Can puis plus loin Saint Germain de Calberte. En changeant de versant et en perdant de l’altitude la végétation change. Les pins cèdent la place aux châtaigniers et marronniers. De ce côté il y a peu de cascades et le Gardon est bien moins tumultueux que les autres ruisseaux des jours précédents.

Paysages de l’après-midi  

Je fais une pause à Saint Germain assis au soleil face à la verte vallée. La suite du chemin est moins spectaculaire malgré les nombreux hameaux perchés sur les collines. Une portion du trajet s’effectue le long de la départementale D984. A l’arrivée à Saint Etienne Vallée Française je fais un petit crochet sur la route qui monte vers le château local transformé en gîte. Le village est mort, je croise juste un chat mais les ruelles et venelles sont plaisantes.

Le château de Cambiaire à St Étienne Vallée Française  
15
mai

Dernière étape sur le chemin de Stevenson. Je vais jusqu’à Saint Jean du Gard où l’auteur écossais a terminé son périple et vendu Modestine. Le temps est très couvert avec l’altitude modérée il ne fait pas froid. Le chemin passe dans les bois pour descendre vers le Gardon de Sainte Croix puis le sentier grimpe vers le col de Saint Pierre. Malgré les nuages en me retournant j’aperçois St Étienne Vallée Française qui urbanise la vallée.

Sur le début du GR 

Arrivé au col je suis le sentier qui serpente vers le signal St Pierre à 695 mètres d’altitude. Formidable panorama à 360 degrés un peu gâché par le ciel bas.

Perspectives depuis le signal St Pierre  

Ce sont ensuite 8 kilomètres pour descendre vers St Jean du Gard. Joli sentier pittoresque et pentu dans la forêt jusqu’à rejoindre les bords du Gardon de Saint Jean. Un passage désagréable le long de la départementale puis après le lycée hôtelier traversée du pont pour aborder la ville par la rive droite.

Descente vers St Jean du Gard  

Petite pause puis je pars pour une boucle au-dessus de la ville. Le sentier grimpe fort au milieu de vestiges de murs de pierres et d’escaliers accrochés au relief. A l’Aiguille un pic rocheux domine la vallée et offre un joli panorama et un point de vue bien dégagé. Poursuite de la montée le long du sentier jusqu’à l’antenne du relais hertzien puis le chemin redevient plus doux pour rejoindre la ville.

Circuit autour de Saint Jean du Gard  

Un peu après 14 heures je m’installe à l’hôtel. J’ai marché 22 kilomètres aujourd’hui. C’est la fin du voyage et du chemin de Stevenson pour moi. Les dix étapes correspondent à 164,5 kilomètres et au total j’ai marché 235 kilomètres.