Carnet de voyage

Sao Tomé

9 étapes
7 commentaires
Découverte en individuel de l’île équatoriale de Sao Tomé.
Octobre 2019
9 jours
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4
oct

3 octobre 2019. Départ matinal de Paris. Escale à Lisbonne puis bref stop à Accra. Au moment de décoller déluge impressionnant. Arrivée à Sao Tomé vers 16h30. C’est l’Afrique ! Entrée dans le pays Sao Tomé et Principe. Sur l’île de Sao Tomé dans la capitale Sao Tomé ! Il fait chaud et humide. Deux heures de décalage horaire avec la France. Nuit de repos avant de découvrir la ville malgré le bruit des coqs très tôt le matin.

Longue promenade dans la ville et ses alentours immédiats. Dans la journée environ 23 kilomètres à pied. Niveau sonore assez élevé avec les motos pétaradantes et leurs klaxons. Direction la route côtière vers l’aéroport. Sur le front de mer des barques, une église rose improbable, des bateaux échoués et des déchets. La baie est profonde et l’eau est très calme. Je suis le chemin qui longe la côte. Des femmes sont chargées de bidons d’eau sur la tête. Dans le quartier à l’écart des quelques villas les habitants n’ont pas l’eau courante. Premier signe visible de la pauvreté, la gestion des déchets et des ordures témoigne aussi de cette situation délicate.


Vues sur la baie de Sao Tomé  

Retour vers le centre après un détour par le cimetière situé un peu en hauteur. Les morts ont d’un côté l’océan et de l’autre la forêt qui est aux portes de Sao Tomé. Calme garanti de part et d’autre.

Cimetière de Sao Tomé  

Direction ensuite le quartier du port avec notamment le fort aux murs jaunes avec sur le côté les containers et au fond l’île qui est au large de l’aéroport. En chemin quelques demeures coloniales défraîchies.

Le fort héberge le musée national  

Ces baraques coloniales souvent décaties ont néanmoins un charme suranné.

Cathédrale, palais présidentiel et façades de maisons  

Au cours de la promenade entre deux courtes averses des femmes vendent du poisson et des gamins nus se baignent.

Scènes de la vie quotidienne  
Autres photos de Sao Tomé  

Cacau est un ancien atelier de maintenance ferroviaire transformé en musée, lieu culturel et restaurant. L’endroit est très sympathique.

Cacau, un tableau et des photographies  

Visite de la fabrique de chocolat de Claudio Corallo avec dégustation incluse. Découverte des fèves de cacao et du chocolat 100 % cacao. Pas d’amertume dans les produits proposés. La présentation didactique est intéressante.

5
oct

Départ de Sao Tomé Dans la matinée à bord d’un taxi jaune. Environ 45 minutes de route en bon état avec de très jolis paysages au-dessus de la mer, au milieu de la forêt proche des montagnes. Le ciel est très couvert. La route serpente beaucoup en épousant la topographie. Peu avant le village de Angolares, à droite le chemin grimpe vers Roças de Sao João. L’ancienne demeure coloniale reconvertie en hôtel et restaurant est très accueillante. L’endroit est au calme, il y a un jardin, un bâtiment où sont exposées des œuvres d’art et un petit chemin qui part dans la forêt.

Rocas Sao João  

Deux heures de marche sur le chemin forestier qui débute derrière la bâtisse. Le sol est enpierré et facile à suivre malgré l’humidité qui le rend très glissant. Il suffit d’être prudent pour éviter la chute et se promener dans cette jungle tropicale épaisse. La végétation est luxuriante, les arbres sont majestueux. Comme souvent sur ce type de chemin très peu de vues dégagées. Un peu frustrant alors que la longue plage de sable noir et la vaste baie sont en contrebas.

Le chemin, la forêt et des biquettes  

La forêt est photogénique, chaque arbre a son identité et son charme. Retour à l’auberge, un peu d’attente avant le repas tardif. Le midi le chef propose à la plupart des clients le menu dégustation avec de multiples plats.

Les arbres mis en lumière  

La balade de l’après-midi suit la route asphaltée EN2 en direction de Porto Alegre. Autre vision et perspective sur les collines couvertes de jungle. Le ciel est gris et chargé mais pas trop de pluie. La température est assez constante vers 26 degrés et il fait excessivement humide et moite. De beaux palmiers et de multiples bananiers au bord de la route. Un banc pour admirer la plage et la rivière. De nombreux gamins jouent et s’ébrouent dans l’eau. Une averse brève qui ne gâche pas la balade. Retour par un sentier pentu et rocheux au milieu des bicoques branlantes, des poules et des cochons !

De beaux paysages sous un ciel menaçant  

Il fait nuit dès 17h30. À 19h00 le dîner est servi composé de deux mises en bouche, deux entrées, une soupe, un plat et un dessert. A noter le ceviche aux fruits tropicaux et le poisson grillé.

6
oct

Après le petit déjeuner, moto taxi pour rejoindre Ponta Baleia, port d’embarquement pour l’île de Rolas. Quarante-cinq minutes à l’arrière de l’engin les yeux rivés sur la nuque du chauffeur. Tout du long la route est très belle au milieu des plantations de palmiers. Des paysages superbes avec les baies successives et au fond les montagnes couvertes de végétation luxuriante. Après quelques kilomètres surgit au loin le Pico emblématique de l’île de Sao Tomé. Au début, la route est en excellent état les virages et les montées se succèdent de façon fluide. Ensuite, le bitume disparaît remplacé par des cailloux. Cela dure pendant environ 7 kilomètres. La moto roule alors sur le bas côté où reste un peu d’asphalte entre les nids-de-poule. J’arrive juste pour monter dans le bateau.

Sur la moto

Traversée courte mais l’océan est agité avec des vagues fortes. Il fait encore très beau. Installation dans un bungalow du Pestana avec sa magnifique piscine et à l’horizon le sud de Sao Tomé et les splendides plages de sable jaune au pied des forêts.

 Arrivée à Rolas et la piscine 

Balade pour explorer le nord, l’ouest et le sud de Rolas. De magnifiques plages bordées de palmiers et de cocotiers. Le sentier est couvert de coques de noix de coco et de feuilles de palmes. A la pointe occidentale spectaculaire paysage avec des rochers heurtés par les déferlantes. Un double pont naturel domine le panorama. Fortes gerbes d’eau qui explosent régulièrement.

Paysages de Rolas en bord de mer 

Plus loin au sud d’impressionnantes falaises où des cocotiers s’immiscent entre les rochers volcaniques. Ces sentiers sont le refuge de dizaines de lézards et de quelques cochons.

Barres rocheuses et cocotiers  

Montée vers le promontoire où passe la ligne imaginaire de l’équateur. Sao Tomé est un pays situé à l’équateur, c’est Rolas qui a le privilège d’être dans les deux hémisphères.

Le passage de l’équateur  

En fin d’après-midi après une rapide baignade sous l’averse et une pause lecture pendant la forte pluie nouvelle balade vers le relais hertzien et le sommet de l’île. Le chemin humide grimpe et contourne le cratère d’un ancien volcan. La caldeira est totalement envahie de végétation luxuriante. Le ciel est lumineux mais la vue n’est pas dégagée avec l’omniprésence des arbres. Au retour quelques longueurs dans la serpentine piscine.

Vers le point culminant de Rolas  
7
oct

Ce matin ciel gris. Dernières heures à Rolas, l’occasion d’une balade matinale au milieu des cocotiers. Pas loin du bungalow une décharge où les plastiques et les canettes s’entassent. Les cochons et les chèvres courent dans le sous bois. Le chemin sur la partie sud-est de l’île est très agréable, le sol est jonché de palmes et de noix. Le sentier rejoint la mer et des bancs rocheux où l’écume éclate. Un petit trou dans un rocher provoque un impressionnant geyser.

Quelques perspectives sur Rolas : splendeur et détritus 
L’eau s’échappe du geyser  

Petit déjeuner et plongeon dans la piscine. Attente du canot à moteur qui me dépose à Praia Inhame. Mer assez démontée mais le trajet est court. Débarquement sur la plage. Bungalow sur la pente au dessus de la splendide plage. Le temps se dégage après une brève averse. Plaisir de marcher dans le sable entre les crabes.

 Praia Inhame 

Courte balade jusqu’à Praia Piscina. Panorama somptueux avant de descendre sur la plage bordée de cocotiers. Décor de carte postale, la couleur de l’eau est magnifique. Baignade dans l’océan et dans les deux piscines naturelles. Détente sous une température très agréable. Vers 16 heures le ciel s’assombrit, le vent se lève, les branches des arbres s’agitent, le sable s’envole. Il faut quitter l’endroit. Pluie modérée. Attention aux fruits et aux branches qui tombent violemment.

Praia Piscina  

À la bifurcation je tourne à gauche direction Praia Jalé puis encore au nord une ultime plage accessible à travers la végétation dense et le sol glissant. Il fait très gris la baie n’est pas époustouflante. L’heure de rentrer alors que la nuit commence à tomber.

Praia Jale et environs  
8
oct

Dès le matin il fait un temps splendide avec un beau ciel bleu et quelques cumulus blancs inoffensifs. Depuis le début du voyage c’est la plus belle journée. Avant même le petit déjeuner moment sur la plage à l’ombre d’un palmier. Ensuite alternance de lecture et de baignade dans l’eau délicieusement tiède. Un vrai régal, la vue sur Rolas est bien dégagée. Ce coin méridional et isolé de Sao Tomé est paradisiaque. En partir est difficile.

Praia Inhame et Rolas au fond 

Marche sous le généreux soleil jusqu’au village de pêcheurs de Porto Alegre en trente minutes. L’endroit est sale et puant, les habitations sont bringuebalantes et il y a quelques bâtiments en ruines. Autour du port au sol et sur des toits de tôle du poisson est en train de sécher ce qui contribue à la puanteur ambiante. Peu d’attente avant le passage de l’ultime taxi collectif du jour pour Sao Tomé. Pendant le premier quart d’heure à peine trois kilomètres avec de fréquents arrêts pour compléter le chargement. Outre le chargement (sacs, planches, paniers, poissons odorants) nous sommes quatorze à bord du combi prévu pour huit. Route un peu défoncée au début mais les paysages traversés avec la végétation luxuriante, les montagnes (le Pico Caia Grande phallique est bien dégagé) et les plages sont superbes.

Porto Alegre poisson séché et taxi collectif avec les clips vidéo  

Arrivée dans la capitale vers 13h30, pause repas puis taxi pour l’écolodge Mucumbli situé à la sortie du village de Neves. Le lieu est charmant le bungalow royal avec la salle de bain en pierre et la terrasse surplombant l’océan. Endroit idéal pour se prélasser, méditer et se reposer.

Mucumbli  

Fin d’après-midi à la plage. Ici le sable est très fin et noir. L’eau est toujours aussi bonne malgré les nombreux galets qui font mal aux pieds. Le soleil réapparaît bas sur l’horizon. La nuit tombe très vite.

Plage de sable noir et coucher de soleil  
9
oct

Dans la nuit pluie diluvienne qui frappe la toiture du bungalow. Ce déluge dure jusqu’à 07h30. Ensuite progressivement la météo s’améliore. Au programme de la matinée randonnée vers la cascade située au-dessus dans les collines. Traversée du hameau Ponta Figo et des ruines de la roça locale. Le chemin pavé est bordé de bananiers, de manguiers et de cacaoyers. Sur les branches des cabosses à différents stades de maturation et donc vertes, jaunes, ocre ou marron. Dans le village de nombreux gamins les écoliers sont en uniforme bleu.

Ponta Figo  

La route grimpe à Genorosa avec d’anciens bâtiments délabrés et décrépis. Sous l’atmosphère tropicale humide cela a un charme désuet. Après le hameau le chemin est plus cahoteux et boueux. En contrebas le village de Neves et la côte. Les nuages se densifient sur les sommets. Premières gouttes prémisses d’une forte pluie. L’averse s’intensifie le ciel se bouche de nuages bas. Les conditions ne permettent pas de poursuivre vers la cascade distante d’encore environ deux kilomètres. Demi tour, en perdant de l’altitude les précipitations cessent.

Genorosa et chemin  

Avant de rentrer au lodge rapide escapade dans le village de Neves. Cela ne respire pas l’opulence, partout des cochons gambadent dans la fange. Les baraques sont de guingois avec des tôles ou des planches de bois pour marquer les séparations entre les maisons. Sur le bord de la plage des pirogues en piteux état. Deux mondes entre ces villages peu salubres et les quelques hébergements touristiques.

Aperçu de Neves  

Soleil rayonnant pour tout le reste de la journée. Déjeuner d’un plat de poisson sur la terrasse ombragée de Mucumbli. Le plaisir est gâché par l’attente interminable et les mouches africaines agglutinées.

Terrasse de Mucumbli  

Direction la roça Monte Forte à environ 2,5 kilomètres. Chemin agréable au milieu de la végétation luxuriante. Arrivée sur la place centrale du hameau. Quelques ruines portugaises de grande taille. À côté la coopérative de cacao biologique CECAB. Visite avec un employé qui explique le processus depuis la cueillette des cabosses jusqu’au séchage des fèves de cacao et à la mise en sac pour l’exportation. En quittant Monte Forte détour par l’ancienne demeure du maître de la propriété. Belle baraque rénovée pour le tourisme. Sao Tomé et Principe est indépendant depuis 1975. Après le départ des colons portugais toutes les plantations et les roças attenantes ont été abandonnées.

CEBAB fèves de cacao à Roça Monte Forte 

À deux kilomètres le long de la route EN1 une autre roça abandonnée et en ruines. Impression de lieu fantôme en déambulant à l’intérieur au soleil couchant.

Bâtiments à l’abandon en bord de mer  
10
oct

Quelques pluies avant l’aube mais ensuite la journée est chaude et ensoleillée. Location de vélo pour découvrir la suite de la EN1 le long de la côte occidentale. Sous un soleil de plomb grosse transpiration au cours des 35 kilomètres parcourus. La route est en excellent état jusqu’au tunnel (40 mètres de long) ensuite quelques nids-de-poule. Après la roça décrépie visitée hier, le long de la route des tas de cabosses en attente de ramassage. C’est multicolore et photogénique. La route grimpe vers Diogo Vaz, autre site de production de cacao. Les anciens bâtiments ont fière allure.

Cabosses, roça Diogo Vaz et bord de mer  

La route serpente et rejoint le bord de la mer. Immense plage de gros galets bordée de cocotiers avec quelques pirogues à sec alignées. Avant le village typique de Santa Caterina plusieurs cascades spectaculaires dévalent de la jungle. Dans le village la roça avec un joli bâtiment et des serres pour faire sécher les fèves de cacao.

Cascades et pirogues  

A Lemba demi-tour la route s’élève ensuite avant de se terminer. Il n’est pas possible de faire le tour de Sao Tomé et d’ailleurs il existe un village isolé accessible par bateau uniquement. La montée vers Diogo Vaz sous le cagnard est exténuante.

Trajet sur la carte et vélo  

Dans l’après-midi un peu plus de 3,5 heures de marche (représentant approximativement 17 kilomètres). Même chemin qu’hier matin mais les conditions météorologiques sont beaucoup plus favorables malgré la chaleur humide. D’après le GPS j’atteins bien la cascada mais rien d’éblouissant ni d’exceptionnel. En revanche la balade pédestre est superbe. A l’aller montée continue au milieu de la végétation. Les plantations de cacaoyers sont au milieu des bananeraies. La route initialement pavée se transforme en chemin de terre puis en sentier étroit et glissant à proximité de petits ruisseaux. Soudain au cœur de la forêt de façon improbable un pont et un étroit tunnel où coule un torrent. Retour à la tombée du jour alors que le ciel s’irise de rouge.

Aperçu de la randonnée  
11
oct

Dernier matin à Mucumbli. Dès potron minet quelques brasses dans l’océan Atlantique tiède malgré la couverture nuageuse compacte. A 10h30 départ dans le 4x4 conduit par Ildo. Lent retour vers la capitale après plusieurs escales en route. Dans une crique deux carcasses métalliques de bateaux échoués en 1945.

Épaves échouées  

Le nord de l’île a un climat moins pluvieux avec une zone de savane et de majestueux baobabs. A Lagoa Azul ces géants ont les racines presque dans l’eau. Au sommet de la colline un petit phare rouge et blanc sur un promontoire. Les nuages ne permettent pas d’apprécier le bleu turquoise de la mer. Pas vraiment de plage mais du côté du large une grande piscine naturelle. Le sol du grand bassin est jonché d’oursins. Donc patauger à proximité et prendre plaisir aux vagues qui frappent les rochers et déferlent dans la vasque.

Lagoa Azul et les baobabs  

Après le repas visite de la roça Agostinho Neto. La plus grande de Sao Tomé. L’entrée se fait par une route pavée en parfait état. La topographie du lieu en évoque l’histoire. La roça est un peu en altitude et offre une vue dégagée. Les anciennes maisons des contremaîtres et l’impressionnant hôpital sis au bout de la majestueuse allée sont aujourd’hui habités par des familles. La roça est vivante des gamins gambadent partout, il y a une crèche et une école. A droite de l’hôpital se trouve l’église. Les plantations de cacao sont derrière et dans les collines environnantes.

La roça Agostinho Neto 
Couloir de l’ancien hôpital et tables de multiplication au mur  

Retour à Sao Tomé avec le bruit et la frénésie ambiante. Pause délice chocolaté et fruité dans la charmante boutique Diogo Vaz. En début de soirée panne d’électricité en ville. Repas de spécialités de poisson local mangé quasiment dans le noir.

Alléchantes pâtisseries 
12
oct

Dernier jour du voyage à Sao Tomé. En matinée taxi collectif pour Monte Cafe. Dès les faubourgs de la capitale la route parfaitement asphaltée s’élève. La végétation est toujours aussi luxuriante le soleil est bien présent. L’entrée matérialisée par une double porte donne accès à une grande Roça. Historiquement les plantations produisaient du cacao et du café. Balade dans le village avant une sympathique visite guidée. Explications sur le processus de séchage et de mise en sacs. La mécanisation a permis de rendre le travail moins dur pour les esclaves. Un improbable baby-foot dans la rue et deux antiques pompes à essence.

Vues de Monte Café 

Marche pour monter jusqu’à la cascade Sao Nicolau. Chemin très facile même si l’altitude augmente un peu. Quelques vues dégagées et plongeantes sur Sao Tomé et la petite île aux deux collines au large. La chute d’eau est puissante et se jette dans un bassin aménagé avec une passerelle. Huit gamins profitent de cette piscine improvisée. Après leur départ baignade rapide. L’averse approche puis la pluie drue, tiède - concours de tee-shirts mouillés. Au bout de quelques kilomètres, un taxi collectif pour rentrer à Sao Tomé.

Cascade Sao Nicolau 

Même si en ce samedi la ville est assez calme pour échapper à l’animation bruyante du quartier du marché pause avec une délicieuse pâtisserie chez Diogo Vaz.

Dernier régal