Trois semaines pour découvrir les multiples facettes de l'Equateur : Quito, la capitale, les Andes, le bassin Amazonien et les Galapagos.
Du 7 au 29 août 2018
23 jours
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J -4 : préparatifs pour ce trip sud américain.

Quel temps pendant les trois semaines ? Que mettre dans le sac à dos ?

Penser à ne rien oublier : passeport, carnet de vaccination fièvre jaune, dollars, etc.

L’indispensable un guide de voyage : Lonely Planet 

Quelques réservations d’hôtel en poche, le billet transatlantique et le billet pour l’archipel des Galapagos. Prêt pour l’embarquement et le début de l’aventure équatorienne.

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Départ matinal de Paris CDG, escale à Amsterdam puis embarquement à bord du Boeing 777 à destination de la capitale de l'Equateur. Vol transatlantique de plus de onze heures.

Soleil sur le terminal 2F, survol des Pays Bas 


La route survole le sud de l’Angleterre, le nord des Acores puis l’immensité océanique sans turbulences pour rejoindre la zone caraïbe. Puis le Venezuela, la Colombie avec les confins de la cordillère des Andes et enfin l’Equateur toujours dans l’hémisphère nord. Descente vers Quito perchée à 2800 mètres d'altitude au coeur de Andes. Petite péripétie des rafales de vent provoquent une remise de gaz, la seconde tentative d’atterrissage est la bonne vingt minutes plus tard.

Le trajet, l’avion, vues aériennes  

Formalités migratoires et récupération des bagages rapidement effectuées. Taxi pour quitter l’aéroport Mariscal Sucre et rejoindre Quito à 40 kilomètres.

Avec l’altitude il faut en ce premier jour mesurer ses efforts, cependant pour assimiler le décalage horaire et ne pas se coucher trop tôt balade à pied autour du quartier Mariscal.

Quito 
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Réveil bien avant le début de l’activité en raison du décalage horaire (sept heures de moins qu’à Paris).

Journée consacrée à découvrir la vieille ville classée au patrimoine mondial culturel de l’humanité par l’Unesco. Objectif : la découverte des principales attractions sous un ciel bleu et un soleil de la partie.

Depuis le parc Itchimbia 

C’est une profusion d’églises baroques aux intérieurs richement sculptés et dorés. L’héritage de la colonisation espagnole se voit dans ces bâtiments mêlant classicisme et influence maure notamment dans les coupoles. Longues façades blanchies à la chaux. Le cœur névralgique de la vieille ville est la Plaza grande avec ses arbres fleuris et ses élégants bâtiments et de nombreux bancs pour s’asseoir au soleil.

Quelques églises caractéristiques de Quito  

Ascension de la colline El Panecillo au sommet de laquelle se dresse une vierge ailée argentée. Vue plongeante sur la vieille ville au nord, les toits des couvents, églises et monastères.

La vierge et vues panoramiques sur la ville  

Balade dans Quito très agréable avec ses rues son animation et l’environnement enchanteur avec tous les volcans et montagnes. D’en haut bel aperçu de la topographie de la capitale andine. La Ronda étroite ruelle pavée et colorée.

Basilique del voto Nacional un peu au nord du cœur historique. le plus impressionnant est la montée dans les tours d’abord un passage de bois au dessus de la nef puis échelles verticales pour atteindre le sommet. Belle perspective à 360 degrés qui permet de mieux encore comprendre l’organisation de la métropole.

La basilique et ses tours aux horloges déréglées et la perspective sur le sud de Quito  
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Vue typique des alentours de Quito  

Randonnée jusqu’au sommet du volcan Rucu Pichincha à 4696 mètres d’altitude. Tout d’abord taxi pour le Teleferico Quito dont la base est à déjà à 3100 mètres. La cabine grimpe jusqu’à 4050 mètres. Ciel assez dégagé, du soleil et pas mal de vent. Pas trop froid, cela viendra plus tard.

Un peu moins de trois heures pour atteindre le graal. L’altitude rend l’essoufflement fréquent. Effort récompensé par les fabuleux paysages. Au fur et à mesure de la montée la température diminue. Malgré l’écharpe et le bonnet il fait frisquet voire froid.

Paysages somptueux avec le sommet à l’horizon, l’objectif du jour. En contrebas Quito. La ville s’étend du nord au sud dans la vallée. D’en haut on voit sa démesure et sa constante extension. Au loin l’aéroport et tout autour les montagnes et les volcans dont les cimes sont dans les nuages.

Quelques vues prises pendant la montée  

La montée finale dans les rochers demande de redoubler d’efforts. De la cime le spectacle est grandiose. Des éclaircies offrent un panorama épatant.

Sommet et panorama à 360 degrés  

Descente plus rapide. Pénible et éprouvante dans la première partie : après les rochers, mer de sable sur laquelle il faut glisser avec prudence. Dans ce sens vue plongeante vers Quito, c’est majestueux et grandiose. Superbe randonnée, physique mais sans difficulté technique.

Parc de la Carolina et le jardin botanique. Promenade agréable au milieu d’une végétation très variée. Notamment une belle collection de bonsaïs.

Bonsaï au jardin botanique  

La nuit malgré la fatigue s’annonce longue. Bus pour Lago Agrio porte d’entrée de la selva. Demain début de quatre jours dans la réserve de Cuyabeno.

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Début du trajet en pirogue : vision de la jungle  

Un peu plus de six heures pour rejoindre Lago Agrio en bus de nuit. Petite mésaventure au départ mais finalement cela s’arrange, installation pour une nuit sans sommeil. Arrivée matutinale alors que les fortes averses cessent. Petit déjeuner puis deux heures de bus jusqu’à El Puente embarcadère des pirogues pour la selva. Après un repas rapide place à bord de la pirogue à moteur. Descente de la rivière aux eaux marron.

Quatre heures pour rejoindre Nicky Lodge au cœur de la réserve de Cuyabeno.

Gangue de végétation reflets des arbres sur l’eau. Calme et douceur de la navigation au cœur de la nature sauvage, loin des velléités des pétroliers peu scrupuleux. Sur la route de Lago des pipelines et des puits de pétrole. Le long du trajet sur la Cuyabeno s’offrent au regard des oiseaux : toucans, perroquets, martin-pêcheur. Quelques singes, un paresseux, des dauphins. Des anacondas enlacés sur des branches. Pas de pluie de la journée grand soleil rayonnant des cumulus inoffensifs. Les photos suffisent à montrer ce spectacle.

Instantané du premier jour de jungle  

Excellente introduction à la jungle par la voie fluviale. Pour le séjour pas d’internet, un peu d’électricité pour les batteries, pas de voitures, pas de nouvelles du monde.

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Formidable journée avec de multiples activités en compagnie d’Edwin le discret guide du Nicky Lodge. Tout d’abord pirogue à moteur pour observer la faune et la flore le long de la rivière. Ciel couvert mais température agréable. Beaucoup d’oiseaux multicolores à admirer. Tout autour des eaux marron la canopée aux incroyables nuances de vert. Belle balade matinale. Un peu plus tard à nouveau quelques minutes de pirogue pour rejoindre une petite communauté locale siona.

Sur les rives de la Cuyabeno  

Leçon du jour : comment faire du pain de manioc ? Un terrain avec bananiers et yucca. À la machette couper les branches de l’arbuste puis soulever le tronc et déraciner. Avec un peu de chance une racine de manioc a poussé sinon recommencer jusqu’à avoir une quantité suffisante. Puis peler le manioc en enlevant la couche supérieure entourée de terre. Laver et brosser. Ensuite râper à l’intérieur d’une espèce de pirogue de bois. Mettre la pulpe dans un tressage de palme et serrer très fort pour expulser toute l’eau. Continuer l’étape pour assécher le manioc. Tamiser la poudre blanche dans une bassine. Sur le feu de bois disposer cette pâte qui cuit quelques minutes pour donner une délicieuse galette, le pain de manioc. Après plus de deux heures le repas est prêt.

Préparation du manioc  

Courte sieste avant la dernière activité. Tout doucement rejoindre Laguna Grande en pirogue pour le coucher de soleil. Superbe et romantique. Magnifique et magique. En route des oiseaux et des singes principalement. Les paysages et les reflets dans les eaux noires sont splendides.Retour nocturne après un bain dans la lagune après la disparition à l’horizon de l’astre solaire, en route des caïmans et un serpent.

Laguna Grande au coucher du soleil  

Excellente journée de découverte il reste à marcher dans la jungle pour obtenir une vision plus complète de cet écosystème.

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Trek matinal de trois heures dans la jungle à la découverte des plantes et des insectes en particulier les fourmis. De nombreuses espèces ont des vertus médicinales reconnues localement. Le terrain est boueux, les bottes de caoutchouc sont indispensables. Atmosphère humide mais pas de pluie. Cette randonnée permet de bien apprécier la densité de la forêt et sa potentielle hostilité pour les hommes non accoutumés à cet environnement.

Dans la jungle  

Dans l’après-midi remontée de la Cuyabeno sur quelques kilomètres puis descente douce, calme et silencieuse sur une pirogue à rames. Juste les bruits de la nature et les majestueux paysages du bord de l’eau. Splendide. Au retour baignade dans la rivière, détente agréable.

Au fil de l’eau  

En début de soirée courte marche nocturne dans la jungle aux abords du lodge. Des araignées dont une énorme tarentule velue. Ambiance féerique sous un ciel pur et incroyablement étoilé.

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Dernière balade matinale en pirogue pour observer les oiseaux et des singes. Panne de moteur au retour ! Puis à 10 heures il faut quitter à regret le lodge.De nombreux arbres sont tombés. Le rythme de la pirogue est ralenti par le niveau de l’eau qui a beaucoup baissé. Ce n’est pas une légende la forêt pluviale a besoin d’être arrosée très régulièrement. Après le bateau, bus pour Lago. Changement de bus, direction Papallacta. Route impressionnante avec de forts dénivelés et des successions de virages en épingle. Vue plongeante sur la rivière en contrebas et le volcan Reventador.

Dernier passage sur la Cuyabeno dont le niveau a baissé  

Le bus s’arrête au bord de la route il fait nuit noire dans ce bled, pas de fléchage pour l’hôtel. Un quart d’heure de marche épuisante, l’altitude est d’environ 3200 mètres. Chambre rustique avec feu de cheminée et piscine dans la salle de bain avec de l’eau thermale très chaude. Délicieux pour terminer cette journée où se sont enchaînées dix heures de transport.

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Les lagunes du parc national  

Nuit tranquille bercée par le craquement des bûches dans la cheminée. Taxi pour rejoindre l’entrée déserte du parc national Cayambe Coca Oyacachi. Excellente randonnée tutoyant les nuages vers plusieurs lagunes situées à environ 3800/3900 mètres d’altitude. Végétation d’altitude et montagnes splendides. Un petit chemin passe auprès d’une cascade, un peu boueux mais au milieu d’une surprenante végétation. La descente est assez facile.

Moment de détente dans les thermes de Papallacta dans un cadre merveilleux. Puis deux heures de bus pour rentrer passer la nuit à Quito. La route est magnifique elle grimpe à plus de 4000 mètres et serpente dans de sublimes paysages. Le col franchi, sur l’autre versant les nuages cèdent la place à de belles éclaircies. Longue vertigineuse descente vers l’etendue capitale.

Quelques uns des bassins des thermes  
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Taxi pour le terminal Quitumbre. Sur le chemin on devine les cimes enneigées du Cotopaxi. Bus pour Latacunga qui circule le long de la Panaméricaine. Puis second bus à destination du village de Quilotoa. Pendant deux heures la route s’élève en serpentant dans des paysages montagneux sublimes. Altitude moyenne 3800 mètres. Plusieurs villages andins, quelques lamas, des moutons. Installation au Runa Wasi, charmante pension avec cheminée dans la chambre. En soirée le feu est très agréable. Repas simple et succulent.

Vues panoramiques  sur la lagune 

La lagune est l’attraction principale. Depuis le mirador vue plongeante sur l’eau trois cents mètres plus bas. Panorama épatant et majestueux. Contemplation de ce paysage naturel sublime. Le cratère est le réceptacle de l’eau d’un vert profond. Le cadre est enchanteur. Plaisir des yeux ébahis.

Les eaux vertes de la lagune  

Descente par un chemin sablonneux et poussiéreux emprunté par des chevaux harnachés pour remonter les visiteurs. En bas, trente minutes de kayak dans les eaux fraîches de la lagune de Quilotoa. Puis balade sur un sentier en surplomb de l’étendue d’eau profonde. Remontée pédestre assez rapide bien que l’altitude et le dénivelé soient significatifs. Déjà le soleil commence à se cacher derrière les sommets environnants.

Le chemin qui descend  
Carte du sentier et vues de la lagune  
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Tour du cratère de la lagune de Quilotoa. Circonférence du sentier : 10,5 kilomètres, durée de la randonnée : trois heures et demie. Superbe balade malgré le sorroche (mal des montagnes) et un vent tempétueux. Les conditions sont difficiles mais les beautés surpassent ces inconvénients.

Lors du tour du cratère, superbes paysages  

Les eaux du lac sont le jeu du reflet des nuages. Le paysage à l’extérieur du cratère est changeant : selon les versants la végétation varie. Forêt de conifères, champ de fleurs multicolores de type lupin, ravins profonds. Ascension au point culminant du sentier à un peu moins de 4000 mètres d’altitude.

Le sommet et les alentours  

Après la randonnée, bus pour Latacunga qui s’arrête au bord de la Panaméricaine pour la connexion vers Baños. Trajet tranquille, arrivée dans l’après-midi. Promenade au centre et au pied de la cascade. Détente dans la piscine thermale d’El Salado. Agréable pour finir la journée.

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Le vrai nom complet de la ville est Baños de Agua Santa. Première journée pluvieuse du voyage. Il faut se protéger de la pluie et les chemins sont rendus glissant. D’ailleurs chute sans gravité heureusement en dérapant sur une pierre et en plongeant de quelques mètres dans le ravin en s’accrochant à la végétation.

Première destination atteinte en bus : Pailon del Diablo. Cascade rugissante et impressionnante.

Pailon del Diablo 

En suivant la route des cascades vers Baños arrêt pour le sendero de los contrebandistas. Vue plongeante sur la rivière et sur la cascade Agoyan.

Vues prises le long du sentier  

Retour à Baños. Montée vers le mirador de la Cruz. Puis dernière balade sur le pont San Francisco.

Vues sur Baños  

Et pour finir un petit remontant !

Jus de canne  
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Grosse journée de transport pour rejoindre Cuenca. Un peu plus de huit heures de bus. De Baños retour vers Ambato pour bifurquer sur la Panaméricaine. Riobamba et Alausi. Pendant plusieurs kilomètres vue splendide sur l’impérial Chimborazo. Pentes et sommet enneigés, le volcan est splendide. Après Alausi il fait toujours grand bleu et les paysages andins sont somptueux et attirants. La Panaméricaine épouse le relief, les virages s’enchaînent, les précipices sont nombreux.

Les Andes depuis le bus le long de la Panaméricaine  

Regarder le paysage rend le trajet moins long. Vers Cuenca ciel couvert mais pas de précipitations. En fin de journée premier tour dans le centre colonial de la ville. Ce qui attire le regard ce sont les admirables façades des églises.

Églises de Cuenca  
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Destination du jour : parc national Cajas 

A moins d’une heure de bus de Cuenca, le parc Cajas situé aux alentours de 3800 mètres d’altitude. Immersion dans la nature andine et montagneuse préservée. Excellente randonnée pas très longue en distance, d’un niveau assez facile mais offrant une formidable variété de paysages. Des dizaines de lacs, lagunes et marais. Des forêts incroyables et de la pampa sauvage. Alternance d’éclaircies et de nuages menaçants mais pas de précipitations. En revanche vent froid et cinglant.

Diversité des points de vue dans le parc 
La végétation et ses chatoyantes couleurs  

En fin d’après-midi retour à Cuenca, balade sous le soleil dans les rues de la vieille ville. Encore de nouvelles églises et l’arc Coloniale de la calle Simon Bolivar.

Quelques vues de Cuenca  
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Journée de transition sans grand intérêt mais incontournable dans ce type de voyage. Matinée à Cuenca, flânerie dans les rues, marché San Francisco, visite de l’intéressant musée des cultures aborigènes avec de nombreuses pièces, bijoux, vases, amphores, sculptures. Montée dans la tour de la cathédrale aux dômes de mosaïques bleues.

Toits de Cuenca  

Bus pour Guayaquil, un peu plus de trois heures via le parc Cajas. Superbe descente, de vertigineux précipices, des montagnes impressionnantes. Plus de 4000 mètres de dénivelé pour rejoindre la plaine. Le trajet au milieu d’une mer de nuages. Puis les hectares de plantations de bananes. Le grand pont et l’arrivée dans le poumon économique de l’Equateur.

Balade le long du Malecon 2000 et sur la colline Penas.

Vues nocturnes de Guayaquil  
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Avion de Guayaquil à San Cristóbal l’île la plus à l’est des Galapagos. Archipel situé à un millier de kilomètres du continent.

Le centre de Puerto Barequizo 

Début de la dernière partie du voyage. Sur le port de Puerto Barequizo Moreno sous un soleil radieux observation des premières otaries des Galapagos. Également des iguanes et des crabes rouges. Taxi pour une excursion jusqu’à Puerto Chino à 26 kilomètres de Puerto Barequizo.

Première étape Galapaguera et son centre pour les tortues marines. Dans un cadre de végétation sèche les reptiles déambulent lentement. Observation aisée de leur comportement. Pendant le trajet la météo a changé en quelques minutes avec l’altitude et l’éloignement de la côte. Du plein soleil aux nuages, puis le brouillard et la pluie.

Tortues terrestres  

Fin de la route à Puerto Chino et sa plage de sable blanc. Décor de rêve. Pour y accéder agréable sentier bordé de cactus avec des oiseaux en pagaille.

Baie de Puerto Chino et chemin d’accès  

La lagune El Junco dans le cratère d’un volcan éteint est sous la brume. Dommage, cependant l’humide montée permet de contempler des fougères endémiques.

El Junco dans une ambiance brumeuse  

Playa Mann près du village. En fin d’après-midi balade sur les sentiers du cerro de las Tijeretas. Soleil déclinant se perdant à l’horizon dans les nuages occidentaux.

Soleil couchant et otaries 
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Le bateau du matin étant complet prolongation jusqu’à 15 heures du séjour à Puerto Barequizo. Vers le sud de la ville la Loberia. Facile d’accès après la route un court sentier conduit à une petite plage où se prélassent des otaries. Ciel changeant un peu de bruine. Marche vers la falaise où se trouvent des iguanes.

La Loberia : otaries et iguanes  

Une fois la chambre libérée direction la colline aux frégates. Le chemin est agréable, une crique aux eaux turquoises. Des frégates volent et plongent à pic pour se sustenter. Au delà des miradors le chemin offre de nouveaux points de vue sur la côte ouest de l’île avec le relief, la végétation sèche typique, les nuages et quelques plages de sable blanc.

Oiseaux, plage et paysages  

A bord du bateau pour deux heures de traversée pour Puerto Ayora sur l’île de Santa Cruz. La mer tabasse pas mal. Par précaution ingestion de deux comprimés de « mer calme ». Pas de symptômes de mal de mer. A part les grosses vagues pas grand chose de notable. La vedette longe par le sud l’isla Santa Fe. Rapide tour vers le centre Darwin. Aux Galapagos Darwin est célébré par des statues.

Santa Fe et alentours du centre Darwin  
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Puerto Ayora est une ville moyenne refuge de nombreux touristes. La nature n’est pas aussi immédiatement présente, plus de commerces, d’hôtels et de restaurants. Aujourd’hui météo médiocre : pluie, averses, vent, pas de soleil, couverture nuageuse compacte, à peine vingt degrés. Il faut néanmoins tenter d’en profiter. Location d’un VTT chargé dans un taxi jusqu’à Santa Rosa.

Santa Rosa : place centrale sous la bruine 

Sous la bruine route puis chemin de terre vers le ranch El Chato. Réserve où vivent de nombreuses tortues géantes. De vrais mastodontes qui se déplacent avec lenteur. Quand par inadvertance on s’approche trop l’animal râle et rentre la tête sous la carapace. Circuit chaussé de bottes en caoutchouc qui traverse trois tunnels de lave. Pour rentrer en vélo environ 23 kilomètres, heureusement majoritairement en descente.

Quelques tortues terrestres géantes  

Couvert de boue, le vélo étant dépourvu de garde-boue, à l’arrivée une douche s’impose avant l’almuerzo. Plus tard direction bahia tortuga. Délicieux chemin d’accès en pierre bordé de cactus géants. Végétation endémique sèche caractéristique. Au bout du sentier magnifique plage de sable blanc.

Cactus, plage et iguanes  

Beaucoup de vagues quelques surfeurs. Continuer à marcher et rejoindre un îlot où plongent des oiseaux. À côté des dizaines d’iguanes marins. Ils sont noirs et entassés les uns sur les autres. Pas très loin une plage abritée avec des pélicans, des fous aux pieds bleus, des cactus. Il ne manque qu’un rayon de soleil pour que le spectacle de la nature soit fabuleux.

Oiseaux vus à Bahia Tortuga 
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Nouvelle traversée de deux heures pour rejoindre l’île d’Isabela à bord de la vedette Splendor. Une vingtaine de passagers, de gros creux, des vagues impressionnantes. A l’arrivée soleil généreux, eau bleu vert splendide. Taxe de dix dollars pour rentrer sur l’île. Les Galapagos multiplient ces taxes eco touristiques sans compter les prix augmentés par rapport au continent. Bateau taxi puis taxi pour rallier l’hôtel. Puerto Villamil est tout petit, rues ensablées, impression réjouissante de nature. Courte marche le long de la plage où se prélassent des iguanes et s’ébattent des pélicans.

Arrivée à Isabela  

Perla Concha est propice au snorkelling aux abords de la mangrove. En cette fin de matinée les nuages commencent à s’accumuler et à cacher le soleil. En sortant de l’eau il fait frais. Les racines de la mangrove abritent de nombreux poissons multicolores. Mais pas de tortue marine à l’horizon.

Iguanes au bord de la mangrove  

Un peu plus tard, balade au lagon de Villamil. Un chemin en bois permet de traverser la mangrove et d’observer les nombreux oiseaux en particulier les flamants roses. Superbe. Puis l’écosystème change, la végétation devient sèche avec des cactus et des manzanillas, ces arbres endémiques à l’ecorce urticante. Toujours autant d’oiseaux. Un centre de reproduction des tortues avec des géantes pataudes et catatoniques. Sur la plage il fait presque froid pas question de se baigner ni de vraiment profiter.

Oiseaux du lagon 

Toutes les excursions pour Los Tuneles, la principale attraction locale, sont complètes demain. Dommage. Dans un bar face à l’hôtel, de la musique et notamment Clandestino de Manu Chao

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Début de matinée ensoleillé, rapide balade dans le village endormi puis observation des iguanes sur la plage. Excursion de deux heures trente en kayak avec pause snorkelling. Un peu de courant et de vagues, eau légèrement trouble. Cependant sous une cavité une bonne dizaine de requins nagent et s’offrent au regard. Pas très grands mais assez impressionnants. Quelques coraux et des poissons mais pas de tortues pourtant supposément familières du coin. En kayak tour des îlots Tonterias. Jolis paysages, des otaries viennent jouer, les rochers sont couverts de crabes rouges ou noirs. Un pingouin seul sur un rocher. Ailleurs un couple de fous aux pieds bleus. Excellent moment malgré l’inconfort et le mal de dos.

Iguanes et pélican 

Après midi marche : randonnée d’une quinzaine de kilomètres le long de la côte. Destination le « mur des larmes » construit par des bagnards au vingtième siècle. La route de sable et de lave épouse la topographie. En quelques hectomètres l’écosystème change. Lagune, végétation sèche, cactus, mangrove, collines. Des oiseaux en pagaille, des tortues, des iguanes. On ne se lasse pas de ce spectacle naturel. Il fait bon mais pas de soleil. À l’horizon un volcan peu élevé se détache, les autres d’Isabela sont cachés par les nuages.

Paysages humides, plage et cimetière 

À la fin de la randonnée deux miradors offrent de formidables panoramas à 360 degrés. Cela permet de bien voir Puerto Villamil, la côte, les plages, la mangrove et les lagunes. Récompense des kilomètres effectués.

Mur des larmes, plage de l’amour  

Retour à l’hôtel à la nuit tombante. Demain matin à six heures bateau retour pour Santa Cruz.

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Retour sur l’île de Santa Cruz. Traversée sous d’épais nuages, ciel bouché à bord de la vedette Gladel.

La vedette inter îles 

En milieu de matinée le temps s’améliore et le soleil perce. La température augmente c’est idéal pour découvrir las grietas. Bateau taxi pour rejoindre l’autre côté de Puerto Ayora puis chemin qui longe une pittoresque plage et une mine de sel, enjambe une lagune avant d’atteindre le gouffre. Las Grietas ce sont d’immenses parois rocheuses dans lesquelles sont encaissés trois bassins profonds et transparents.

Las Grietas 

Superbe snorkelling dans cette eau tranquille. Rochers très glissants avec les algues. Quelques bancs d’énormes poissons, des murènes et surtout ces canaux profonds. Un court sentier surplombe le site et permet de découvrir la côte autour de Puerto Ayora. Nombreux cactus candélabres.

Cactus candélabres  

Deuxième visite à Bahia Tortuga. Profiter un peu de la plage malgré le ciel qui s’assombrit et l’averse de bruine qui menace. Toujours des colonies d’iguanes impassibles, des pélicans majestueux et de nombreux oiseaux dont des frégates mâles. La plage Mansa est protégée des vagues et de la houle. Le bord de la mangrove est fréquenté par des petits requins inoffensifs.

Iguanes à l’orée de la mangrove  

Dernière soirée aux Galapagos : au menu du repas thon et queue de langouste.

J21

Taxi jusqu’au canal d’Itabaca qui sépare Santa Cruz de Baltra où est situé l’aéroport. Traversée en ferry puis bus. Les bagages enregistrés il reste trois heures avant le départ. L’occasion d’une balade le long de la route qui mène au port de Seymour. Des zodiacs transfèrent les croisiéristes vers leurs embarcations. L’armée équatorienne loge dans le coin, une fois la limite de la zone autorisée atteinte demi tour vers l’aéroport. Entre temps observation des iguanes terrestres surprenants.

Iguanes terrestres  

Vol de Tame pour Guayaquil.

L’avion et l’aéroport de Baltra 

Guayaquil : promenade au parc Bolivar pour observer les iguanes qui s’y ébrouent indifférents au passage des touristes, aux bruits de la ville et aux nombreux pigeons. Direction le sud du Malecon 2000 au soleil couchant.

Les iguanes de Guayaquil  
J22

28 août : dernier jour du voyage estival à la découverte de l’Equateur. Se lever plus tard que d’habitude malgré le bruit pénible de la circulation. Flâner au centre de Guayaquil puis le long de l’agréable Malecon. Retourner dans le quartier de Las Peñas avec la colline aux maisons multicolores qui rayonnent au soleil.


La colline de las Peñas 

Fin du carnet de voyage à l’aéroport avant d’embarquer pour Amsterdam puis Paris.