Cinq jours en voiture sur les routes islandaises. Au total 1300 kilomètres parcourus durant le périple sous des conditions météorologiques très variables.
Mai 2023
5 jours
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25
mai

Un peu plus de trois heures de vol pour rejoindre Keflavik, l’aéroport international islandais.

A bord de l’Airbus A321 neo  

Location de voiture et premiers kilomètres au nord-ouest de l’aéroport. Un cap et un phare. Il fait relativement beau, pas de pluie mais du vent. Les vagues sont déchaînées.

Cap de Gardskagi 

La route suit la péninsule vers le sud et traverse de nombreux champs de lave. Paysages lunaires et désolés, sans végétation. Petit crochet vers une source chaude où l’eau bouillonne et jaillit en geysers. Les couleurs du sol sont spectaculaires. Pas très loin un phare sur une colline et au bord de l’océan des falaises et la côte déchirée avec les vagues qui éclatent avec vigueur.

Gunnuhver et Reykjanesviti 

Poursuite du trajet vers les termes de Blue Lagoon. Le plus impressionnant est la couleur de l’eau entre blanc et turquoise. L’eau est à 38 degrés, l’endroit n’est pas trop fréquenté et suffisamment étendu pour rester agréable. Relaxation et détente.

Blue Lagoon 

Encore une cinquantaine de kilomètres pour rejoindre l’hôtel. Les paysages sont changeants et assez spectaculaires. De nombreux volcans et la côte déchirée avec des mini fjords et des vagues puissantes. Vers 22 heures balade autour de l’hôtel. Il fait encore bien jour.

Hôtel Kviva et les alentours  
26
mai

Les conditions météorologiques du jour sont changeantes et assez mauvaises. Mais une tempête est annoncée demain et la route sera fermée au moins jusqu’à midi ! Aujourd’hui beaucoup de pluie, du vent, température de l’ordre de 8 degrés. Malgré les nuages bas et la visibilité souvent réduite, les paysages qui se devinent sont spectaculaires. Départ vers 07h30, au total plus de 400 kilomètres parcourus. Premier arrêt à l’écart de la route numéro un pour observer des rapides sur une rivière.

Chutes d’Urridafoss 

Ensuite les cascades de Seljalandsfoss. Une série de trois chutes assez impressionnantes. L’endroit est touristique. A quelques kilomètres et le long de la route d’autres cascades mais la pluie est trop forte pour en profiter.

Seljalandsfoss 

L’escale suivante est située au bord de la mer, près d’une colonie de macareux avec d’immenses plages de sable noir et des formations basaltiques. Dans la mer des aiguilles rocheuses, une arche de lave et plusieurs rochers percés. En surplomb d’une route pentue un phare.

Dyrholaey et black beach  

Long trajet vers le glacier le plus grand d’Islande qui couvre 8% de la superficie du pays. Arrêt sur la plage Diamond avec les premiers glaçons reliques des icebergs. La plage de sable noir nimbée de ces blocs cristallins et transparents est poétique et artistique.

Blocs de glace sur Diamond beach  

Traversée du pont et direction le lac d’où part le bateau amphibie. Balade au milieu des icebergs sans trop de pluie et quelques secondes de soleil.

Bateau amphibie et icebergs  

Route pour rejoindre l’hôtel sous une pluie battante. Avant arrêt près d’un glacier qui à l’aller était invisible caché par les nuages. Surprise au sommet du chemin, il est possible de descendre au bord du lac à quelques encablures des icebergs et de la langue de glace.

Au pied du glacier  

En soirée après le repas, petite randonnée au-dessus de l’hôtel. En quelques minutes le sentier permet d’admirer trois glaciers qui descendent de vallées étroites. Autour des lacs, des étangs et des mares. Quelques sommets sont dégagés même si la couverture nuageuse demeure significative. Les panoramas sont splendides, les paysages de glaciers époustouflants. La visibilité est excellente et les chemins permettent de s’approcher des blocs de glace. Personne, juste le silence de la nature.

Paysages glaciaires et luminosité spectaculaire  
27
mai

Dans la matinée avant la réouverture de la route retour sur les chemins derrière l’hôtel. Au total aujourd’hui près de 20 kilomètres de marche. Ce matin malgré le vent, le ciel est dégagé, d’un bleu pur. Jolie randonnée avec en arrière fond à l’horizon des sommets enneigés. Le panorama est très différent et beaucoup plus épatant.

Le même lieu sous deux conditions météorologiques différentes  
Balade du matin  

En route vers onze heures, plusieurs brefs arrêts pour quelques photographies pittoresques. La nature est belle, le panorama est plus impressionnant qu’hier. Des champs de lave, des glaciers, des montagnes couvertes de neige, d’étourdissants massifs, des chutes et des cascades transparentes.

Cascades, mousse sur la lave 

Arrêt dans le petit village touristique de Vik i Myrdal avec son église et sa plage de sable noir. A l’horizon les pics rocheux karstiques posés dans l’eau.

Plage de Vik

Quelques kilomètres plus loin un parking au bord de la route et le début d’un sentier rectiligne en direction de la mer. L’objectif de la randonnée est de rejoindre l’épave d’une carlingue d’avion. La marche se fait au milieu des rafales de vent, au milieu de lave. Puis surgit la carcasse métallique, impression étrange et troublante.

Carlingue au bord de la plage  

La dernière étape de la journée avant de rejoindre Reykjavik est une succession de chutes et de cascades. D’en bas impressionnante chute d’eau, sur la colline à droite un escalier de 450 marches pour grimper au sommet de l’eau. En réalité c’est le départ d’une randonnée splendide qui permet de découvrir des paysages somptueux.

Chemin suivi et point le plus haut atteint  

Au loin des sommets enneigés et le bruit de l’eau des torrents qui jaillissent.

Vues sur les cascades  
28
mai

Le temps du jour est très médiocre, pluie quasi continue avec d’intenses averses. Le plafond est souvent très bas et la visibilité limitée. Depuis Reykjavik route vers Borganes. La petite ville est décevante et l’environnement gâché par la pluie, le vent et le froid.

Borganes sous le ciel gris 

Pour la suite de la journée, voiture en direction de l’est pour admirer quelques cascades. La route passe au-dessus d’un canyon où coule une rivière aux flots agités.

Un joli canyon 

Bifurcation sur la route 50 (la route 1 au retour pour rentrer à la capitale) puis sur la 518. Direction Hraunfossar. Les cascades sont très pittoresques, l’eau coule d’une faible hauteur sur une grande largeur. La pluie est modérée, la balade avec plusieurs plateformes dominant la rivière est très sympathique.

Les photogéniques cascades de Hraunfossar 

Au loin le glacier se devine. A l’écart de la route un chemin pour rejoindre une plateforme vertigineuse au-dessus de Haifoss, cascade enclavée dans l’écrin d’un canyon. C’est beau mais il pleut très fort et tous les vêtements sont trempés. Végétation surprenante.

Plateforme au-dessus de Haifoss 

Pour finir la journée avant de rentrer et se détendre deux heures dans les termes de Krauma. L’endroit comprend un bassin froid et cinq chaud avec de l’eau de 36 à 43 degrés. Sensation contrastée avec le froid cinglant de la pluie sur la tête et les épaules.

Géothermie et bains de Krauma 
29
mai

Dernier jour du voyage. La météo est moins catastrophique qu’hier, le ciel reste bouché et très couvert quasiment toute la journée. Quelques averses de bruine et du vent. Découverte pédestre de la capitale Reykjavik. Plutôt décevant, certes il y a quelques maisons colorées aux murs de tôle et de bois qui donnent un peu de charme mais à l’exception de l’opéra moderne (Harpa) avec sa façade à carreaux colorés et de la cathédrale de béton pas vraiment de sites remarquables.

La cathédrale, Harpa et une sculpture contemporaine  
Quelques façades de maisons à Reykjavik  

A cinq minutes de bateau la petite île de Videy, à la topographie légèrement accidentée et aux nombreux chemins de randonnée. Paradis ornithologique avec moult canards et mouettes. Sur la partie occidentale des poteaux de granit tracent un chemin propice à la méditation. Personne sur l’île, aucun autre touriste sur les sentiers, juste les oiseaux. A l’horizon proche Reykjavik, de l’autre côté sans doute des sommets dissimulés sous les nuages bas et épais.

Panoramas sur Videy