Carnet de voyage

De Conques à Cahors pedibus

15 étapes
7 commentaires
Une portion du chemin de Saint Jacques pour une randonnée estivale.
Juillet 2020
2 semaines
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12
juil

De Paris au Puy-En-Velay via Saint Etienne en TGV puis en bus qui remonte doucement la vallée de la Loire. Arrivée en fin d’après-midi juste le temps d’un rapide tour en ville avant de dîner. Découverte initiale de la ville haute, des ruelles pavées et de la cathédrale du Puy en Velay.

La cathédrale sous différents angles et la chapelle des pénitents 

Balade dans la ville au gré des rues piétonnes. Jolies façades colorées au centre ville. Le rocher Corneille et sa statue mariale domine la cité.

La vieille ville du Puy 

Dimanche matin ciel tout dégagé et température fraîche. Tôt avant les éventuels touristes arpenter les ruelles vers la cathédrale. Je croise des groupes de pèlerins randonneurs en partance pour le début du chemin de Saint Jacques. Monumental escalier qui permet d’accéder directement au chœur de l’église. La façade romane polychrome est joliment ouvragée. A l’intérieur quelques restes de fresques.

Façade et intérieur de la cathédrale  

Direction Notre Dame de France, le chemin de croix et la statue de la vierge. De son piédestal vue panoramique sur les alentours : le Puy, le rocher saint Michel, la statue Saint Joseph et le château de Polignac. Ascension à l’intérieur de la statue dans un escalier en colimaçon.

La statue de notre dame de France et le panorama  

Poursuite de la découverte avec le rocher d’Aiguilhe et la pittoresque chapelle sise presque en équilibre sur le piton. La façade, les vitraux, les fresques et les colonnades intérieures sont très harmonieux.

Le rocher et la chapelle Saint Michel  
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Gîte des Capucins au Puy-en-Velay

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12
juil

12h36 départ à bord du TER en direction de La Voûte sur Loire atteint en dix minutes. Un peu plus quatre pour les 16 kilomètres de l’agréable balade. Entraînement en vue des randonnées sur le chemin de Saint Jacques les prochains jours. La Loire naît pas loin d’ici au mont Gerbier de Jonc avant de parcourir plus de 1000 kilomètres jusqu’à l’estuaire à Saint-Nazaire. Ici la Loire fait des boucles et des méandres elle n’est pas très large et plutôt calme. Le début du chemin suis le fleuve en surplomb. La première curiosité remarquable est le château de Lavoûte-Polignac. La bâtisse de cette riche famille influente de la région est impressionnante. Le cadre est reposant et magnifique.

Château de Lavoûte-Polignac  

La route laisse la place à un sentier qui grimpe raide. Élévation rapide au milieu de la végétation au-dessus de la boucle de la Loire. Les paysages verdoyants et ruraux sont encadrés de douces collines, volcans éteints.

Vues plongeantes sur la vallée  

Après la montée sur le plateau où paissent quelques troupeaux le chemin devient bucolique avec des champs de céréales prêts à être moissonnés. Le sentier passe à proximité de villages et hameaux très tranquilles.

Champs et troupeaux  

Puis c’est le passage par le village de Polignac avec sa forteresse et son église romane. Le site est privilégié avec ce piton rocheux où se dressent les vestiges du château.

Vues sur Polignac la forteresse et l’église  

Il reste cinq kilomètres pour une dernière montée avant de descendre vers Aiguilhe et rejoindre le Puy-En-Velay.

13
juil

Départ à 07h30 en navette. C’est normalement le dernier transport non pédestre jusqu’à Cahors dans quelques jours. Arrivée à midi à Conques. La route traverse la Haute Loire, la Lozère et l’Aveyron au milieu de splendides paysages. Des villages pittoresques avec leurs églises : Saugues, Aubrac, Estaing et Espalion par exemple. Le surplomb de Conques est assez magique. Le début du parcours est vallonné avec une végétation dense puis c’est l’ascension sur le plateau désertique de l’Aubrac où les vaches bien portantes paissent tranquillement. La région est une des moins peuplées et urbanisées de France. En attendant que la chambre soit prête, départ pour une randonnée qui dure plus de trois heures dans les environs pour découvrir Conques d’une vision d’oiseau. Panorama magnifique lors de cette longue boucle sur les hauteurs au-dessus du village.

Via Guillebastre Fontromieu et Saint-Marcel 

Le début de la marche est très pentu et permet de rejoindre le point de vue dit La Croix des scouts. La vue sur Conques au nord en contrebas est impressionnante. L’abbatiale se détache dans toute sa majesté, les maisons en pierre sont typiques et caractéristiques de la région.

Conques depuis la croix des scouts  

Le sentier part vers l’Est puis descend au bord d’un ruisseau. Montée à l’abri dans la forêt puis chemin vers le plateau. La vue est toujours époustouflante. En chemin grappiller des mûres et les déguster pour se désaltérer.

Paysages verdoyants sous le ciel bleu 

Poursuite de la balade et retour vers Conques à travers la vigne. Encore de jolies vues sur le pittoresque village.

Retour vers Conques  

Balade dans Conques en fin d’après-midi sous un soleil de plomb fort agréable. Dans le cellier frais exposition de photos de Yann Arthus-Bertrand étayée sur une récente encyclique papale. Entrée dans l’abbatiale aux vitraux dus à Pierre Soulages, le peintre centenaire aveyronnais. Le tympan polychrome avec ses nombreux personnages est magnifique.

Intérieur et façade de l’abbatiale Sainte-Foy 

Fin de journée : en l’abbatiale célébration de complies. Puis l’un des frères officiant sur le parvis décrypte le tympan et ses 124 personnages et la légende de Sainte Foy. Concert très éclectique d’orgue. Sous le ciel sombre illumination polychrome merveilleuse du tympa tel qu’il était au Moyen-Age.

Tympan illuminé en couleurs  
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Hôtel auberge Saint Jacques à Conques

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14
juil

Première étape de la route vers Cahors sur le chemin de Compostelle. Départ de Conques à 07h45. Les pèlerins randonneurs sont appelés « jacquets ». Je prends la rue Charlemagne pour quitter le village et rejoindre le pont romain. Traversée du Dourdou de Conques. Rude montée dans les bois sur un sentier de pierres. Arrivée à la petite chapelle Sainte Foy. Les pèlerins remplissent le registre de passage et sonnent la cloche.

Chapelle Sainte Foy sur un escarpement et livret de passage  

Vue plongeante sur Conques, ciel se couvrant.

Laisser Conques derrière soi en bas

Je ne croise presque personne de la matinée. Le chemin continue à s'élever entre fougères et bruyères. De jolis paysages sur la nature environnante sous un voile de nuages d’altitude. Le chemin rejoint la route mais il n’y a pas de circulation donc cela reste agréable.

Paysages roses matinaux 

Descente vers le village de Noailhac avec son église et le cimetière attenant. De là part le chemin de croix qui conduit à la mignonne chapelle Saint Roch. A l’intérieur deux somptueux vitraux lumineux.

Noailhac et Saint Roch 

La suite du parcours sous un vaillant soleil permet de traverser les champs et les collines boisées. Rythme tranquille à l’exception du début le dénivelé n’est pas très important. Le chemin suit les coteaux et le plateau.

Sur le plateau en chemin  

Vue dominante sur Decazeville puis descente en laissant le GR65 sur la droite.

Arrivée à Decazeville 
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Gîte : la Gabie à Saint Michel juste avant Decazeville

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15
juil

Météo dégradée dès le matin avec un ciel très chargé et une température modérée très adaptée à la randonnée. En milieu de matinée une courte averse peu pénalisante, en revanche la dernière heure se déroule sous la pluie. Le chemin est balisé en rouge et blanc avec régulièrement des coquilles qui rappellent sa vocation religieuse originelle. Le parcours est ponctué de croix, calvaires, chapelles et églises. Ces monuments sont parfois intéressants. Et bien entendu la marche permet d’admirer lentement les jolis paysages ruraux. Parmi les lieux traversés dans l’Aveyron : Saint Roch, Livinhac le haut (situé près du Lot dans une boucle du fleuve) et Montredon.

Livinhac, Montredon et fresques à Felzins  

Le chemin se poursuit dans le département du Lot avec Saint Félix, Saint Jean Mirabel puis la descente vers Figeac sise au bord du Célé. Pause pique-nique au bord de l’étang de Guirande.

Saint Félix et Saint Jean Mirabel  

En fin d’après-midi balade dans le centre ville de Figeac. Les ruelles piétonnes sont très pittoresques, les bâtiments imposants et les façades à colombages très bien restaurées. Malgré le ciel gris un vrai charme se dégage de Figeac.

 Aperçu de Figeac avec les volets peints
Paysages du jour sous un ciel chaotique  
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Hôtel les bains à Figeac au bord du Célé

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16
juil

Figeac sous les nuages mais sans pluie. Marche le long d’une départementale pour quitter la ville puis bifurcation sur un petit chemin qui serpente dans la forêt. L’étape du jour est très boisée avec des essences différentes : sapins, chênes, fougères et châtaigniers. Pas trop de dénivelé mais de longues montées continues en faux-plat. Moins de kilomètres qu’hier et quelques sympathiques visites.

Paysages du matin  

Environ à mi-parcours le village de Carvaillac qui figure au palmarès des plus beaux villages de France. Son église avec le cimetière attenant, le jardin médiéval où sont évoqués les simples et les cultures des moines, ses maisons en pierres.

Cardaillac  

Et surtout le vieux quartier du château avec ses trois tours. Le sommet de la plus haute est accessible par un étroit escalier de pierre en colimaçon. D’en haut jolie vue panoramique sur les toits de briques, les deux tours, les collines boisées et l’horizon champêtre plus lointain.

Fort de Cardaillac et environs

Reprise de la randonnée sur le GR6 en direction de Saint-Bressou sur des chemins vicinaux et des sentiers. Passage au bord du plan d’eau de Sagnes. Pause pique-nique dans le jardinet de la chapelle Saint Martial.

Étang et chapelle Saint Martial  

Il reste moins de 10 kilomètres jusqu’à Lacapelle-Marival avec toujours des paysages bucoliques, des vaches et des moutons dans les prés. Très peu de randonneurs croisés en chemin. Ultime côte du jour puis tranquille descente sur une sente vers le village. A l’arrivée à Lacapelle-Marival majestueux château qui domine l’horizon et l’église. Petite balade découverte du village avec de belles maisons à colombages et pierres ocres. Au total 28,5 kilomètres de marche aujourd’hui.

Lacapelle-Marival  
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Hôtel la Terrasse à Lacapelle-Marival

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17
juil

Une fois encore la météo est décevante : ciel bouché, rares éclaircies, vent et température pas très estivale. Journée de randonnée néanmoins très agréable. Trajet relativement facile avec moins de dénivelé et moins de parties goudronnées que lors des étapes précédentes. Cap au nord-ouest pour cette montée progressive vers Rocamadour.

Paysages traversés  

Paysages champêtres et bucoliques traversant quelques villages avec de petites églises. Celle de Rudelle est fortifiée et originale. Le chemin permet de voir des pigeonniers de pierres, des bastides et de jolies propriétés (avec des piscines attirantes). Les chemins vicinaux et les routes étroites sont peu empruntés. Thémines est un village avenant avec sa halle et son clocher.

Églises et chapelles du jour avec des signes zodiacaux en faïence 

Pause repas à Issendolus avant de poursuivre vers Gramat le long d’un sentier entouré de murets de pierres et d’arbres masquant le soleil absent !

La dernière portion du chemin du jour 

Après une douche et un peu de repos visite de Gramat. Le Grand Couvent (converti en hostellerie) porte bien son nom. L’immense édifice religieux est impressionnant avec la chapelle, la statue de la vierge sur le toit, la ferme du couvent et les grands jardins calmes et proprets. En ville quelques vieilles maisons, l’église saint Pierre et la tour de l’horloge.

Principales attractions de Gramat  
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Chambre d’hôte Les volets blancs à Gramat

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18
juil

C’est aujourd’hui l’étape la plus courte du chemin de Saint Jacques suivi lors de ce périple pédestre. Le soleil est enfin resplendissant. Superbe randonnée de Gramat à Rocamadour.

Le parcours du jour plein ouest dans la vallée de l’Alzou 

L’intégralité du parcours suit des chemins et des sentiers dans les forêts et auprès d’une rivière sans eau. En quittant Gramat le chemin passe sous les arcs du viaduc ferroviaire. Au début c’est plat puis cela serpente pour descendre vers le moulin du saut au milieu des bois.

 Premiers kilomètres de la randonnée du jour 

Le sentier longe l’Alzou totalement asséché. La descente est un peu ardue et sollicite les cuisses. Plusieurs moulins en ruines jalonnent le trajet. La vallée est très encaissée et les parois rocheuses encadrent le lit de la rivière jonché de gros cailloux.

 Moulins en ruines 

Lente remontée dans un environnement plus dégagé, l’attente pour apercevoir le village augmente. D’abord en contre-haut les glissières de sécurité de la route départementale. Puis au détour d’un virage se dresse Rocamadour avec le château sur le pic rocheux et la basilique construite à fleur de paroi. En dessous le village médiéval et touristique. Montée par Lou Coustallou ruelle peu passante en bordure du site. Passage par la porte Hugon jusqu’à la porte Figuier. Pause repas, puis installation près du château et après-midi de farniente au bord de la piscine.

Plan du village et premiers clichés  

En fin d’après-midi sous un azur immaculé et une chaude température balade dans Rocamadour. Jolie vue sur les toits depuis les abords du château. Chemin de croix narratif suivi à l’envers pour descendre vers le sanctuaire dédié à la vierge éponyme du lieu. Édifice religieux impressionnant, large escalier pour rejoindre le cœur du village.

Vues sur Rocamadour  et L’Hospitalet
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Hôtel du Château à Rocamadour

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19
juil

Aujourd’hui pas d’étape sur le chemin de Saint Jacques. Repos. Enfin presque puisque la matinée est réservée à une randonnée autour de Rocamadour. Boucle de 14 kilomètres dans les vallées de l’Alzou et de l’Ouysse.

Carte des environs  

Départ de la randonnée au niveau du château, descente vers le village puis début du sentier en bas du quartier Lou Castellou. Le chemin suit le cours de l’Alzou encadré de hautes falaises calcaires. Il fait un temps magnifique et aucun randonneur à l’horizon. Calme et sérénité pour marcher. Première montée vers le causse.

Sur les sentiers du causse  

Franchissement d’un petit col d’où la vue est dégagée sur une autre vallée et son gouffre. Une croix ornée d’une coquille marque la bifurcation. Je prends à droite pour redescendre vers l’Alzou et laisser Baisse Cul derrière moi. Alternance de descente et de montée avant d’atteindre le plateau sur le causse. Les panoramas ouverts sont splendides alliant minéral et végétal.

Panneaux de direction  

Après La Gardelle petit chemin difficile à trouver qui permet de revenir vers le causse pour rentrer en direction de Rocamadour. De ce côté aucune perspective sur le village collé à son rocher. Quelques vignes avant la bifurcation pour L’Hospitalet. Rapide visite du bourg avec la porte marquant l’arrivée de la voie sainte.

Dernières vues sur le causse et les vignes  

Retour à l’hôtel vers treize heures et après-midi au bord de la piscine. En fin de journée visite des remparts offrant une jolie vue plongeante sur la cité médiévale, le sanctuaire et la vallée.

Retour d’une montgolfière et Rocamadour de haut  
20
juil

Belle journée estivale et chaude. Départ du château, descente du chemin de croix, traversée du sanctuaire et rejointe du début du GR46 en direction du sud. D’abord grimper au-dessus de l’Alzou et atteindre le causse. Dernier regard vers Rocamadour.

Au revoir Rocamadour  

Alternance entre les grimpées et les descentes. Le chemin est peu fréquenté dans la journée je croise au total trois personnes dont deux scouts. Calme et tranquillité au milieu de la nature. Cette portion du chemin est splendide avec des paysages ruraux ponctués de nombreuses meules de foin savamment disposées dans les parcelles. Parcours à l’ombre dans les bois où les oiseaux chantent et les insectes volettent. Le premier village traversé sur le plateau est Couzou.

Couzou et les alentours 
Le chemin loin d’être plat 

En quelques kilomètres le paysage change, la campagne est majoritaire et les bastides et moulins rares. La randonnée est vallonnée, le soleil tape même quand quelques nuages inoffensifs grêlent l’azur.

Paysages bucoliques et chevaux  

Après la pause méridienne poursuite vers Montfaucon et l’église saint Barthélemy. Un ancien immense séminaire aux murs jaunes est transformé en maison de retraite.

Montfaucon et sa ruelle principale déserte  

Après le village second croisement de l’autoroute A20, par un pont après avoir précédemment emprunté un tunnel. Derniers kilomètres vers Labastide-Murat en montée continue. L’ultime demie-heure me parait interminable; en arrivant se poser à la terrasse du troquet pour siroter un coca frais. Plus tard petite balade jusqu’au château et au moulin de Murat. A l’écart belle tour bien restaurée.

Le château au fond du parc et la tour de Soyris 
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Hôtel la Garissade à Labastide-Murat

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21
juil

Encore une chaude journée avec un magnifique soleil lumineux. L’étape est moins ardue qu’hier, la principale difficulté est une longue montée pendant environ vingt-cinq minutes une heure après le début à Labastide-Murat. Le reste du parcours est plat ou en descente. Peu de goudron ou d’asphalte, des sentiers et des chemins de pierres. Une grande partie du parcours est en forêt et dans les sous-bois.

Paysages et village de Cras 

Le seul village traversé est Cras puis le chemin s’approche de la vallée du Vers et la suit jusqu’au village éponyme. De nombreux arbres sont couverts de mousse verte qui donne une impression féerique au cadre. Les hautes parois rocheuses encadrent les environs. Le ruisseau serpente au cœur de l’étroite vallée verdoyante.

Les chemins et les arbres moussus près du Vers

L’eau du Vers est fraîche; à hauteur de Vers elle se jette dans le Lot. Après la fin de la randonnée et un peu de repos, pause et nage au bord du Lot.

Le bord du Lot et vue sur le causse  
Le village et le point de baignade  
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Chambre d’hôte Les rives d’Olt à Vers

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22
juil

Aujourd’hui c’est la dernière étape sur le chemin de Saint Jacques. Direction Cahors en longeant initialement le Lot. Ciel couvert le matin avec de brèves averses. Au départ Béars avec ses champs de tournesols en fleur qui jaunissent le paysage. Montée le long d’un chemin qui zigzague en forêt. A l’amont de la rivière jolie perspective sur les sinuosités du Lot. La route est en contre-haut et suit les courbes majestueuses.

Le long du Lot entre Vers et Arcambal  

Après le village d’Arcambal le sentier longe le Lot tout au bord. Le paysage est différent des jours précédents et tout aussi admirable. L’autoroute passe au-dessus du chemin, les arbres protègent de la pluie pendant quelques minutes. A la bifurcation le GR36 se divise en deux : choix pour l’option longue qui permet d’arriver par le haut en dominant Cahors. Avant la vue panoramique pour admirer la topographie de la ville et les principaux monuments le chemin passe au milieu de la forêt et gravit le mont Saint Cyr. La randonnée reste facile et la récompense de la vue plongeante est méritée. Cahors s’offre au regard alors que l’azur se dégage progressivement.

Cahors vue de haut  

Arrivée par le pont Gambetta puis marche le long des berges du Lot jusqu’au magnifique pont Valentré dont le reflet dans l’eau est photogénique.

Le pont Valentré et ses trois tours 

Plus tard balade dans la vieille ville médiévale avec les maisons à colombages, les petits jardins et la cathédrale Saint Etienne à l’architecture mélangée. A l’intérieur fresques et vitraux. C’est le cloître attenant avec ses riches colonnes et son mignon patio qui est le plus séduisant.

Cathédrale et cloître saint Étienne  
Maison typique et église saint Barthélemy  
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Hôtel Terminus à Cahors

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23
juil

La randonnée sur le chemin de Saint Jacques est terminée, c’est donc en voiture que je rejoins Bouziès à quelques kilomètres à l’est de Cahors au bord du Lot. Petit village typique avec de jolies demeures en pierres, quelques sculptures monumentales et des jardinets fleuris. Une ancienne ligne de chemin de fer passe à proximité. A l’écart du bourg nombreux noyers et pruniers.

Le village lotois de Bouziès  

De Bouziès part un chemin de halage qui conduit à Saint-Cirq-Lapopie distant de quatre kilomètres. Il fait très chaud en ce début d’après-midi mais la verdure et les balcons de pierre donnent une ombre salvatrice. Jolies perspectives sur le Lot et ses méandres. A mi-parcours une écluse permet la navigation sur un canal parallèle à la rivière en évitant quelques rapides.

Le long du chemin de halage vers Saint-Cirq-Lapopie

L’accès pédestre à Saint-Cirq-Lapopie s’effectue par un sentier pentu qui permet de gagner rapidement l’altitude du cœur du village. Le site de construction sur un pic rocheux est impressionnant. Saint-Cirq-Lapopie est pittoresque avec les toits de briques rouges et les pigeonniers. L’église est imposante, les ruelles escarpées. Le lieu est touristique mais le niveau de fréquentation reste acceptable.

Aperçu pittoresque de Saint-Cirq-Lapopie

Route vers l’ouest via Cahors pour s’installer au milieu des vignes à Duravel, point de résidence pour la fin du voyage.

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Chambre d’hôte Château de Rouffiac à Duravel

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24
juil

À quelques kilomètres de Duravel se trouve le château de Bonaguil, formidable édifice fortifié situé au sommet d’une colline. Le bâtiment médiéval est néanmoins situé dans le creux d’une vallée. La vue d’ensemble depuis un virage sur une petite route d’accès à cet endroit caché dans la verdure est époustouflante. Cela permet d’admirer l’architecture de l’ensemble et les différents niveaux. Le château est assez resserré et s’inscrit parfaitement dans l’environnement boisé proche.

Le château de Bonaguil de loin  

L’accès au château se fait par la rue principale pavée du bourg. Avant l’entrée se trouve une pittoresque chapelle. En préambule à la découverte autonome du château, un guide propose un intéressant panorama chronologique des lieux. Béranger de Roquefeuil fut le premier seigneur à faire construire et habiter ici; le château est une construction médiévale typique et plutôt moderne pour l’époque. La restauration du monument offre au visiteur une vision assez magique et bien conservée. Les tours, les cours, la terrasse, le jardin, la grotte et le donjon s’offrent au regard épaté.

Le château de Bonaguil de près  

Après-midi de repos au bord de la piscine. En fin de journée visite de Puy-l’Évêque et de ses quartiers médiévaux dominant le Lot. Les maisons et les châteaux avec de nombreuses tours sont en bon état apparent. L’absence de vie et d’animation dans le village est troublante. Personne dans les ruelles ni au bord de la rivière en ce début de soirée estivale ensoleillée.

Aperçu de Puy-l’Évêque  
25
juil

Petite randonnée matinale pour rejoindre le village de Duravel. Ensuite balade et découverte du coin avec notamment l’adorable Montcabrier et son mur-clocher impressionnant du XIVe siècle.

Duravel et Montcabrier  

Au loin dans la verdure une église construite en hauteur avec son cimetière. Une étroite route permet d’y accéder.

Église à l’écart  

Après un délicieux déjeuner à Puy-l’Évêque et un peu de farniente au bord de la piscine de la chambre d’hôte, route le long du Lot jusqu’à Castelfranc. C’est un joli village avec une église et un mur-clocher historique monumental.

La spectaculaire église de Castelfranc 

L’étape suivante est à Bélaye niché sur un promontoire d’où la vue panoramique sur la vallée du Lot est magnifique. Les différentes cultures polychromes offrent de belles teintes vertes et jaunes et un ciel légèrement ennuagé.

Ruines de château et panorama sur le Lot 

Direction Montcuq, village du Quercy blanc célèbre depuis le passage de Pierre Bonte reporter du Petit Rapporteur.

Un habitant des lieux au repos  

Un imposant donjon domine les lieux. Il est malheureusement trop tard pour monter au sommet. Le village est charmant et l’église principale d’une très belle architecture.

Aperçu de Montcuq 

Léger dépassement du département du Lot jusqu’à Lauzerte en Tarn et Garonne pour le dernier repas de ce voyage dans le sud-ouest français.