Ce matin après un copieux petit-déjeuner à l’hôtel je prends le train pour rejoindre Leshan. Environ une heure de trajet avec le TGV chinois. Ensuite je monte dans le bus K1 pour rejoindre le site du Bouddha géant. Leshan est une grande ville peuplée, dans les quartiers traversés des constructions en cours, des chantiers urbains et des travaux. Les avenues du centre sont larges et arborées. Les collines où sont les temples et les statues sont au bord de la rivière à la jonction de trois fleuves à une quinzaine de kilomètres de la gare.
Je descends du bus au-delà de l’entrée principale. Je passe par la porte sud, petit chemin surplombant la rivière, un joli pont avant l’achat du ticket. Ensuite il faut grimper des marches, s’approcher de grottes avec des inscriptions contourner des temples. Au fur et à mesure que je rejoins les chemins centraux la foule se densifie.
Les rivières près du Bouddha Enfin je suis au niveau de la tête du géant. Ses pieds sont soixante-dix mètres plus bas. Impossible de s’approcher tellement les visiteurs sont nombreux. D’ailleurs je n’ai pas la patience de faire la queue pour descendre au niveau du piédestal. L’attente est de plus d’une heure, la grappe humaine serpente dans l’escalier abrupt. Pour mieux mesurer la taille de ce Bouddha je monte sur un vieux rafiot qui avec plusieurs autres constitue une noria au pied de la falaise.
De face, de profil et de dessus Je m’éloigne et pénètre dans une succession de temples. L’encens et les bougies brûlent, des fidèles prient. Au sommet de la colline boisée trône une pagode de pierre. Le long du sentier qui rejoint la route plusieurs statues de bouddhas et des inscriptions sur les parois rocheuses.
Bouddhas, offrandes et prières Ma balade se termine alors que le flot de touristes augmente. Un peu avant 13 heures je suis de retour à la gare. Hélas tous les trains sont complets jusqu’en début de soirée. Je me rabats sur le bus pour Chengdu. Le trajet est assez long sans grand intérêt. La route traverse une région plutôt rurale et agricole. Cependant là aussi les chantiers sont nombreux. C’est tout le pays qui se développe, partout les villes poussent avec leur lot gratte-ciel. Arrivée quelque part