Venise en Août

Une découverte de la sérénissime et de sa lagune sous le soleil du mois d'août qui restera un très bon souvenir.
Août 2005
7 jours
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Août 2005, c'est parti pour un voyage d'une semaine à Venise. La ville Italienne, l'une des plus connues du monde pour son attraction sur les romantiques et pour son carnaval fait partie des sites touristiques les plus visités. C'est un endroit qu'il faut au moins voir une fois dans sa vie.

Etant jeunes, nous n'avons pas trop les moyens de voyages très lointains. Nous avons donc choisi une célèbre compagnie aérienne irlandaise qui depuis Beauvais, assure une liaison avec Venise, ou tout au moins Trévise, à une trentaine de kilomètres de notre destination. Un bus fait ensuite la navette jusqu'à Venise et nous dépose dans le centre ville.

Notre hôtel se situe sur l'île du Lido. C'est plutôt un bon plan. Les vaporetto sont nombreux à desservir l'île depuis Venise et l'ambiance en fin de journée avec ses plages, ses feux d'artifice et ses glaciers réjouira le plus grand nombre.

La nuit passée, nous prenons le bateau sur le quai en face de l'hôtel et direction le centre de Venise.

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A peine arrivés sur la piazza San Marco, les souvenirs cinématographiques remontent à la mémoire. Ce qui frappe, c'est aussi le nombre de touristes et les pigeons... Il est interdit de les nourrir, pour autant des vendeurs ambulants font le commerce de graines et quelques personnes se font photographier les bras couverts de volatiles.

Tout est là : le symbole du lion, le célèbre campanile, la basilique, le palais des doges...

Sur la place Saint Marc, les plus fortunés pourront prendre un café dans le célèbre "Café Florian". Il faut cependant avoir une bourse bien garnie. Les prix sont en effet assez prohibitifs. Vous pourrez tout autant profiter de la musique classique en vous asseyant dans un coin pour observer les consommateurs.

De chaque côté de la place, de célèbres cafés dont le Florian attendant les touristes argentés. Les prix sont relativement élevés à Venise. Si vous n'avez pas trop les moyens de vous offrir le restaurant midi et soir, vous pouvez toujours acheter des sandwichs dans les petites échoppes en dehors des rues principales. Vous paierez un prix non négligeable pour une tranche de tomate et un bout de mozzarella entre deux tranches de pain et quelques fruits frais coupés, mais c'est Venise...

Autre bon plan, un peu en dehors du centre, vous trouverez un restaurant dénommé "Berk". Cela ressemble un peu à une grande cantine, mais les prix y sont imbattables et les pâtes pas mauvaises. Et puis un restaurant avec ce nom là cela ne s'oublie pas !

Après cette incontournable place, nous nous sommes laissés guidés par notre instinct et avons déambulé dans la ville le long des petits canaux, traversant ici où là de petits ponts, noyés dans la foule afin d'aller à la découverte de nouveaux quartiers.

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Après le centre, quoi de plus naturel que de longer le grand canal ? Face à nous : San Giorgio Maggiore.

Là encore, les plus fortunés pourront prendre une gondole pour faire un tour, mais les prix sont élevés. Pour les autres, le vaporetto fait aussi bien l'affaire. Autre conseil, dès votre arrivée, achetez des pass pour plusieurs jours. C'est plus économique.

Le grand canal vaut aussi le coup d'être exploré par les quais. Avant d'arriver au très célèbre pont du Rialto, vous passerez par le mercati di Rialto. Ce marché est l'un des rares endroits où les quelques vénitiens qui ont réussi à rester dans leur ville sans la laisser totalement aux mains des touristes viennent acheter leurs victuailles.

Nous poursuivons quant à nous notre visite du quartier San Marco et ne résistons pas à aller voir la façade de la Fenice, ce théâtre, construit au XVIIIème siècle, qui fut la victime d'un incendie avant d'être reconstruit à l'identique en 1836. Ce théâtre a vu naître des grandes œuvres lyriques qui y furent jouées pour la première fois (des œuvres de Verdi, Rossini...). En 1996, il fut une nouvelle fois la victime d'un incendie criminel. La Fenice renaît de ses cendres une troisième fois en 1998 !

Nous retournons quant à nous vers le grand canal en longeant les palais, ces œuvres d'art sont aujourd'hui attaquées par les flots et demandent des sommes considérables pour leur entretien. L'un d'entre eux, jouxtant le palais des doges a été transformé en hôtel de luxe. C'est le très célèbre Danieli.

Notre hôtel à nous n'est pas un grand palace, mais il est agréable. Situé juste en face du débarcadère du vaporetto, sur l'île du Lido, vous ne pouvez pas le manquer. La chambre est climatisée, ce qui est agréable durant les chauds étés vénitiens.

Un seul regret peut-être : au petit déjeuner, pas de café américain. Ici le seul café connu est le café italien, très serré. Dans la journée c'est excellent mais au petit déjeuner, je préfère de l'allongé.

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Le lendemain, nous partons dans la lagune, à la découverte de l'île de Burano. Nous retrouvons ici quelques espaces verts qui manquent un peu au cœur de la cité de Venise.

Burano est à l'origine un petit village de pêcheurs aux maisons colorées. La légende veut que les couleurs aient servi aux pêcheurs à mieux identifier leur logis lorsqu'il rentraient de leur journée de travail en mer. Le petit village reste très touristique et de petites boutiques se sont installées sur l'île.

En rentrant en Vaporetto, nous passons devant une île entièrement dédiée aux morts. C'est le cimetière de Venise. Les morts sont ici isolés du monde des vivants et rien ne semble en mesure de venir déranger leur repos éternel.

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Le lendemain, nous visitons les différents quartiers de Venise. Plutôt qu'une longue description historique, mieux vaut se laisser entraîner par les images de ces quartiers qui tous ont un charme fou. De petits ponts nous permettent de passer de l'un à l'autre.

En soirée, nous finissons par la visite du quartier de l'arsenal. Non loin de là, les jardins ont accueilli la biennale.

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Le palais des Doges, centre du pouvoir politique de Venise vaut une visite, tout comme la basilique voisine, centre du pouvoir religieux.

L'intérieur du palais est somptueux.

Ces marbres expriment mieux que n'importe quel autre symbole la richesse des marins vénitiens, qui furent longtemps maîtres du commerce des épices.

Vous pourrez aussi accéder au pont des soupirs. Ce dernier relie le palais où était rendue la justice, à la prison. Les soupirs dont il est question n'avaient donc rien de romantique. Casanova a très certainement emprunté ce passage lors de sa condamnation.

Ceux qui veulent entrer un peu plus vite dans la basilique pourront passer par la bagagerie. L'attente y est moins longue.

Pour notre part, nous nous sommes contentés de ces deux visites lors de notre voyage, auxquelles nous avons ajouté le dernier jour, celle du musée des arts d'extrême Orient, marqué par une muséographie très particulière. Les volets du musée sont en effet fermés dans la journée, plongeant les œuvres dans la pénombre. On utilise de petites lampes torches accrochées ici ou là pour les éclairer !

Notre après-midi fut consacré à une visite plus approfondie du quartier de Dorsodouro.

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Autre incontournable de la lagune : l'île de Murano et ses célèbres souffleurs de verre. Nous reprenons un vaporetto pour aller visiter cette dernière.

Nous faisons l'achat de quelques souvenirs : des bonbons en verre soufflé.

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Dernier jour à Venise. Nous flânons dans les petites ruelles et le long du grand canal. C'est finalement comme cela que la ville se laisse le mieux apprécier.

Au détour d'un petit pont, nous tombons sur une boutique de masques traditionnels du carnaval et achetons un dernier souvenir.