Dès la sortie de l'aéroport, le dépaysement est total puisque nous croisons babouins, springboks et phacochères. Nous commençons par nous rendre à Windhoek où nous faisons quelques courses au supermarché dans lequel nous déjeunons. Nous achetons notamment de grosses bonbonnes d'eau potable de 5 litres avant de prendre la route du Kalahari.
Nous nous arrêtons prendre le goûter le long de la route. Le voyage en avion a quand même été fatigant
Un peu avant Hardap, nous quittons la route asphaltée pour prendre une piste.
La terre devient plus rouge et c'est tout de suite une profusion d'animaux dont les traces se dessinent dans la terre meuble où nos pas s'enfoncent. sur les bas côté, nous croisons des springboks et des antilopes élands.
Le Kalahari dispose d'une végétation trop abondante pour qu'il soit qualifié de désert bien que le climat y soit aride et qu'il n'existe pas de point d'eau permanent en ce lieu. Pour notre part, nous avons admiré la dextérité de certains oiseaux architectes dans la construction de leurs nids.
Au bout de la piste, nous parvenons au Bagatelle Kalahari game ranch : lieu enchanteur où nous allons résider.
Notre chalet au sommet de sa dune nous offre un vaste panorama sur la plaine et le point d'eau en contrebas, auquel les animaux viennent s'abreuver au coucher du soleil.
On resterait des heures à admirer ce paysage sous les derniers rayons du soleil couchant. Nous sommes comme projetés dans le film "Out of Africa".
Qui plus est, le confort n'est pas en reste et la terrasse fut fort appréciée. Par contre, nous ne nous sommes pas baignés dans notre petit piscine privative, dont l'eau était froide...
Le soir, de fut dîner aux chandelles, ou tout au moins à la lumière des lampes à pétrole. Le raps fut digne de ma soirée d'anniversaire, puisque nous fêtions justement le jour de ma naissance. Je n'aurais rêvé d'un meilleur cadre...
Le repas fut excellent et nous avons eu la visite d'un springbok qui semble avoir pris l'habitude de venir saluer les convives.
Nous avons ensuite profité de la belle nuit éclairée par le lune pour observer les étoiles.
Le lendemain au réveil, la magie de notre chalet et de sa vue opère toujours...
Ce premier lodge comble déjà nos espérances et place la barre très haut pour la suite du voyage.
Derrière le bâtiment principal, les écureuils du Cap semblent très affairés. Ce ne sont pas les seuls occupants des lieux.
Le lodge possède aussi 3 guépards et 1 oryx en captivité.
Le petit déjeuner est copieux et savoureux. La décoration du bâtiment est vraiment sympa.
Elle rend hommage au peuple San, chasseurs cueilleurs du Kalahari rendus célèbres par le film "Les Dieux sont tombés sur la tête".
En ce début de matinée nous ne sommes pas pressés de quitter notre location. nous faisons le tour du propriétaire et découvrons tous les petits espaces réservés aux locataires comme la bibliothèque en mezzanine qui ouvre sur l'extérieur. Ce lodge offre plein de coins sympas. Il y a également une terrasse extérieure avec une lunette astronomique qui permet d'admirer les étoiles.
Sur le chemin entre le logde principal et notre bungalow, nous croisons une antilope éland. La veille, en allant dîner, nous avions perçu une présence assez massive dans les buissons quasiment au même endroit. Dans la nuit, nous ne nous étions pas trop attardés, mais c'était sans doute le même animal.
Sur le parking, avant de repartir, quelques autruches viennent nous saluer. Nous saluons une dernière fois de loin notre chalet et reprenons la piste. C'est sous le regard vigilant des springboks que nous rejoignons le portail de la propriété.
A cet endroit, les autruches nous adressent un dernier au revoir.