Nous voici maintenant à Lillehamer. Notre hôtel se trouve au coeur du parc olympique, au pied des tremplins de saut à ski. En soirée, une petite visite du centre ville nous a permis de nous rendre compte que la ville est plutôt sympa et animée.
Visiblement, l'organisation des jeux olympiques de 1984 a durablement marqué l'histoire de la ville.
Nous profitons de la petite ville animée avant de rejoindre notre appartement. Un peu plus loin, des logements sont occupés par des équipes de sport.
Le lendemain, nous partons visiter le parc de Maihaugen : la colline de mai. C'est le plus grand musée en plein air de Norvège. Le musée contient 200 édifices répartis sur trois grandes sections. La communauté rurale est composée de bâtiments provenant essentiellement de la vallée du Gudbrandsdal.
On y trouve même une église en bois debout provenant de Lom et datant du XIIIème siècle.
On peut visiter dans cette partie du parc différentes fermes et une ancienne école dans laquelle on découvre à la fois la salle de classe et le logement de l'instituteur.
Dans la cour d'une ferme, des enfants en costume jouent de la musique et chantent des chansons traditionnelles.
Dans la salle principale de la ferme, une femme fait cuire le repas dans l'âtre. Sur la table, du fromage blanc attend les convives et dans un coin, la laine attend d'être filée. Un petit garçon cueille les baies qui poussent sur les végétaux couvrent le toit des maisons et qui jouent le rôle de friandises.
Dans une seconde ferme est installée une petite chapelle en bois dont les murs sont entièrement décorés. Ce bâtiment et le logis du prêtre traduisent l'aisance du propriétaire terrien.
Plus loin, nous pouvons observer différents travaux quotidiens des fermiers de l'époque et notamment la manière dont ils se servaient des écorces de bouleau.
Nous voici maintenant dans l'intérieur typique d'une ferme d'il y a un siècle ou deux.
Les bâtiments d'habitation succèdent aux granges et aux étables.
L'écurie de Slette à Heidal a été reconstituée ici. Au premier étage, au grenier de l'étable, on entreposait le foin. On avait aussi 4 lits fixés au mur. C'est là que dormaient les garçons d'écurie et les journaliers de la ferme.
On trouve également des greniers avec l'entrée en hauteur, si caractéristiques de la culture paysanne norvégienne.
Dans le parc, la maison de Mytting à Ringebu reconstitue l'intérieur du logement d'un fonctionnaire. Les peintures réalisées par un artiste local ont pour thème les saisons et les 5 sens.
Un peu plus loin, une petite grand mère fait de la vannerie. Elle nous explique qu'elle est allée en forêt la veille ramasser des racines de bouleau qu'elle a fait tremper avant de réaliser son petit panier qui demande des heures de confection.
Nous poursuivons par la prison, dans laquelle sont exposés des uniformes et des armes à feu.
Après avoir visité la cabane des défricheurs datant du XIXème siècle, avec son modeste terrain, nous nous dirigeons vers le lac avec les habitations de pêcheurs.
Le long du lac, on peut pêcher. Nous visitons les habitations avant de rejoindre une autre partie du parc.
Un peu plus haut, ce sont les fermes de montagne avec leurs enclos pour le bétail.
Enfin, nous finissons cette partie du musée avec les habitations des bucherons.
Une autre partie du musée est réservée à l'exposition de maisons datant du début du XIXème siècle jusqu'aux années 1980. Les acteurs en costumes nous donnent l'impression d'entrer chez eux. Nous avons même hésité devant la porte de la première maison en nous demandant si nous n'étions pas arrivés chez des particuliers.
La troisième partie du parc est consacrée au musée de la poste. On peut y admirer les évolutions des costumes des facteurs au cours des différentes époques, mais également des véhicules utilisés.
Entre voitures à chevaux et Harley Davidson, le facteur norvégien a toujours su utiliser différentes sortes de véhicules pour livrer les plis quel que soit le temps et le lieu où se trouve le destinataire.
Une gare a même été reconstituée dans le musée et le train qui est à quai comprend non seulement une partie pour les voyageurs, mais également une partie dédiée à l'activité postale. On se croirait plongé dans un vieux film et l'on s'attend à voir débarquer les gangsters pour l'attaque du train postal.
Ce sont ensuite de vieux commerces qui s'offrent à la visite. Cette colline de mai offre la possibilité d'un vrai voyage dans le temps. Elle semble restée figée deux siècles en arrière.
Le soir, nous rentrons à notre chalet dont nous occupons le premier étage.