C'est le dernier jour de notre voyage en Namibie. après avoir pris le petit déjeuner, nous admirons le travail des oiseaux tisserands qui font des immeubles de nids construits en chapelets.
Nous nous dirigeons ensuite vers le centre de Windhoek. Nous nous trouvons plongés au milieu de la modernité, avec un rien de différent par rapport à l'Europe.
Entre poupées habillées en costume traditionnel du peuple Héréro et panoplie complète du peuple Himba, les magasins affichent quand même une couleur très locale.
Les rues de Windhoek affichent d'agréables zones piétonnes.
Au coeur de l'une d'entre elles est exposée la plus grosse météorite au monde répertoriée à ce jour. Elle est exposée sur Post Street Mall mais elle est tombée à Gibeon. Cette météorite qui pesait 26 tonnes et qui s'est désagrégée en plusieurs fragments. Composée de métaux ferreux, elle était utilisée par le peuple Namas pour confectionner des pointes de flèches.
Nous poursuivons notre balade en direction de l'église allemande de Christuskirche. Cette église luthérienne est devenue l'emblème de la ville. Construite en 1907, elle mélange les styles baroque et gothique.
Non loin de là se trouve le Parlement et ses jardins.
Nous déjeunons dans un café près de zoo parc : un espace vert fréquenté par les cadres à l'heure du déjeuner, mais qui était autrefois un terrain de chasse à l'éléphant, comme le rappelle le crâne d'un pachyderme exposé en haut d'une colonne.
Désireux d'en apprendre plus sur les peuples de Namibie, nous allons visiter le musée national. Les premières salles sont assez intéressantes, mais elles laissent vite place à la guerre d'indépendance, ce qui intéresse nettement moins Maël.
Nous quittons donc les lieux et nous dirigeons vers le musée Owela, à dimension nettement plus ethnologique. Les salles contiennent des objets usuels des différents peuples et des restes de la colonisation allemande.
En arrivant à l'entrée, on nous explique que ce n'est pas payant, mais que l'on peut faire un don pour la sauvegarde des collections. Je commence à discuter avec la caissière qui nous dit que la prochaine fois que l'on vient en Namibie, il faudra que l'on vienne chez elle. Les Namibiens sont hospitaliers.
Une statue de femme en costume Herero nous introduit dans la pièce consacrée aux Himbas. Leurs habitations sont construites en bouses de vaches.
Nous voici maintenant chez les Namas, aussi appelés Namaquas. Ils constituent l'une des principales branche des peuples Khoikhoi dont la langue est pleine de clics. C'est un peuple d'éleveurs nomades de l'intérieur du pays, qui élevait des chiens sourciers, capables de détecter l'eau, ce qui permettait d'arrêter les transhumances là où l'on savait que les troupeaux trouveraient de quoi boire.
Nous accédons ensuite à la salle dédiée au peuple San. Ce dernier, aux caractéristiques physiques si particulières est sans doute le premier occupant de l'Afrique australe. On trouve des traces de leur présence datant de plus de 44 000 ans. Ils furent chassés par els autres peuples et les colons allemands vers les terres les plus ingrates, jusqu'à se retrouver dans la Kalahari.
Nous faisons enfin un tour chez les Tsawas, peuple fortement hiérarchisé qui fonda des chefferies en 1600 au Bostwana. Ce peuple s'est installé au bord du fleuve et aux abords des points d'eau du Kalahari. Il connu des luttes avec le peuple zoulou sous son puissant souverain Chaka. en 1996, on estimait le peuple Tswana à environ 3 millions de personnes. tous ces pays vivent aujourd'hui en paix en Namibie, qui est sans doute l'un des pays les plus stables d'Afrique.
C'est ainsi que s'achève l'un des plus beau voyage de notre vis, sous les cieux de Namibie.