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Voici une sélection des étapes les plus marquantes de mes périples à vélo...
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Avec une moyenne quotidienne de 130 km, la longueur réelle des étapes varie du simple au double… Au-delà de 170 km, ça peut devenir compliqué. Le coup de fatigue guette, celui qui te casse au point de ne plus pouvoir tourner les pédales. Voici le top cinq des plus longues :

1. Toruń - Gdańsk, 2015 : 178 km

2. Genève - Spiez, 2012 : 175 km

3. Čačak - Niš, 2003: 174 km

4. Vicenza - Palmanova, 2003: 173 km

5. Onex - Lyon, 2018 : 172 km

Les cols, on aime ou on n’aime pas… passage obligé ou détour choisi, c’est une épreuve qui permet d’atteindre la quintessence du cyclovoyage. Seul contre la gravité, puis le plaisir suprême de la descente au bout de l’effort ! Les cinq altitudes les plus élevées :

1. Foix - Andorra la Vella, 2018 : 2408 m (Port d'Envalira, Andorre)

2. Modane - Torino, 2009 : 2094 m (Col du Mont-Cenis, France)

3. Sierre - Stresa, 2003 : 2006 m (Col du Simplon, Suisse)

4. Feldkirch - Reutte, 2012 : 1679 m (Hochtannbergpass, Autriche)

5. Onex/Genève - Spiez, 2012 : 1509 m (Col du Jaun, Suisse)

Certaines étapes m’ont marqué de ce plaisir teinté de stress qui fait monter l’adrénaline et rend l’expérience encore plus belle. Quand tu ne sais pas ni comment ni quand tu t’en sortiras, mais que tu restes convaincu que la fin sera belle… :

Bosanski Petrovac - Travnik, 2003 : perdu sur des sentiers de montagne, à errer sans trop savoir par où aller, loin de toute civilisation au cœur de la Bosnie-Herzégovine… tout ça sans aide de GPS bien sûr (nous sommes en 2003), mais juste une carte nationale.

Modane - Torino, 2009 : à vouloir jouer au plus fort face à un col encore fermé, sans rebrousser chemin devant un mur de neige, et à finir par porter le vélo sur plusieurs kilomètres dans un décor de randonnée à ski

Istanbul - Istanbul, 2003 : pas une étape en soi mais un petit parcours pour boucler le voyage au lendemain de mon arrivée à Istanbul ; je me suis levé dans l’idée de franchir à vélo le pont du Bosphore, de l’Europe à l’Asie. Problème : c’est une autoroute… des ennuis en perspective!

Quand le ciel se déchaîne… Plutôt chanceux côté météo sur mes 46 (!) premières étapes, avec de très rares épisodes de pluie (mais parfois beaucoup de vent quand même…), j’ai été servi par la suite. Mes étapes n°47 et 48 dans le Massif central en 2018 ont été mémorables de ce point de vue. Puis viendra la n°57 en 2021 en Espagne.

Mende - Millau, 2018 : quand le mois de mai se croit en hiver, et que la neige s’invite au programme pour proposer un scénario inédit. Alors tu improvises et tu te dis que le bonheur est dans le pré, même si le pré est tout blanc.

Millau - Castres, 2018 : de l’eau, de l’eau, de l’eau. Pluie incessante, du matin au soir. Quand l’eau dégouline de la tête aux pieds par-dessous les survêtements imperméables et te gèle jusqu’aux os.

Valladolid - Salamanca, 2021 : pluie le matin, pluie la journée, pluie le soir. Eh oui, le plateau désertique de la meseta centrale ibérique peut aussi être humide, expérience faite. Mais quand la route est belle et que la ville d'arrivée est monumentale, on oublie vite.

Beaucoup de frontières franchies, mais il est rare d’en avoir deux lors d’une seule étape. Il m’est arrivé deux fois de sillonner à vélo par trois pays différents en une seule journée :

Palmanova - Rijeka, 2003 : Italie, Slovénie, Croatie

Zug - Feldkirch, 2012 : Suisse, Liechtenstein, Autriche

La journée, je pédale en pleine nature. Le soir, je cherche de la vie, de l’animation : une ville ! J’aime ce contraste : de l’existence solitaire le jour à l’anonymat partagé la nuit. Les arrivées dans la civilisation urbaine sont chaque fois une expérience forte, une récompense, un aboutissement. Tant de petites et moyennes villes ainsi découvertes ! Mais aussi quelques mégapoles, où le vélo offre cette montée en puissance entre périphérie et centre, qui permet de s’imprégner en douceur de l’urbanité. Et on a alors ce sentiment contrasté d’être impuissant, perdu parmi des millions de véhicules, mais conquérant, après avoir traversé « victorieusement » toutes les banlieues qui mènent au cœur de l’activité humaine. Voici mes conquêtes urbaines « millionnaires », classées selon la population de l’aire métropolitaine (source OCDE) au moment de mon passage :

1. Istanbul, 2003 : 11 millions d’habitants

2. Milan, 2003 : 4.4 millions

3. Lisbonne, 2021 : 3.0 millions

4. Munich, 2012 : 2.7 millions

5. Prague, 2015 : 2.2 millions

6. Lyon, 2018 : 2.1 millions

7. Turin, 2009 : 1.7 millions

8. Sofia, 2003 : 1.2 millions

9. Gdańsk, 2015 : 1.1 millions

16 pays d’Europe visités à vélo, mais souvent loin de leur capitale ! Il est vrai que je vise plutôt des villes un peu plus confidentielles, histoire de découvrir des lieux où l’on n’aurait pas vraiment idée de partir en week-end – ne serait-ce que parce qu’elles sont moins bien desservies par le réseau aérien européen – mais qu’y passer à vélo leur donne une valeur toute particulière. Quand bien même, voici les capitales qui ont figuré sur mes parcours jusqu’ici, dans l’ordre chronologique :

1. Sarajevo (Bosnie-Herzégovine), 2003

2. Sofia (Bulgarie), 2003

3. Vaduz (Liechtenstein), 2012

4. Prague (Tchéquie), 2015

5. Andorre-la-Vieille (Andorre), 2018

6. Lisbonne (Portugal), 2021

Voilà justement ces petites et moyennes villes, ni métropoles millionnaires, ni capitales, ni must touristiques, mais qui m’ont marqué par leur côté authentique, leur histoire, leur typicité exclusive et représentative d’un petit coin inconnu d’Europe. Evidemment, c'est totalement subjectif : mon sentiment sur les villes-étapes et mon plaisir d'y passer un moment est aussi fortement influencé par l'expérience du jour en route, la météo, le cachet de l'hôtel, la qualité du repas reconstituant du soir, voir le goût de la bière à l'arrivée... Voici mes coups de cœur, dans l’ordre chronologique de mes voyages :

Palmanova (Italie), 2003

Pazardžik (Bulgarie), 2003

Edirne (Turquie), 2003

Ozieri (Italie), 2009

Feldkirch (Autriche), 2012

Pilsen (Tchéquie), 2015

Toruń (Pologne), 2015

Saragosse (Espagne), 2018

Salamanca (Espagne), 2021

Coimbra (Portugal), 2021

Partir de Suisse pour viser les limites du continent, voilà qui me fixe une ligne d’arrivée claire et nette : un bord de mer. Plus précisément, une ville côtière, ces villes qui marquent l’histoire et la géographie de l’Europe en étant à la fois un cul-de-sac terrestre, et un débouché maritime sur le vaste monde. J’ai eu droit pour l’instant à quatre expériences du genre, ce qui rend chaque arrivée encore plus intense et unique à vivre.

1. Istanbul, mer de Marmara / mer Noire, 2003

2. Cagliari, mer Méditerranée, 2009

3. Gdansk, mer Baltique, 2015

4. Nazaré / Lisbonne, océan Atlantique, 2021

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