Maroc 2024

Partager la beauté de ce pays en famille avec nos maisons roulantes ...
Du 18 octobre au 12 décembre 2024
8 semaines
Dernière étape postée il y a 1 heure
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Publié le 31 octobre 2024

Pour plus de détails sur les sites visités, voir le carnet de voyage Maroc 2023

Toujours un plaisir de déambuler dans les ruelles de Chefchaouen ...

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Publié le 31 octobre 2024

Chouette passage dans ces jolies gorges...

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Publié le 31 octobre 2024

L'arrivée à Merzouga au soleil couchant donne un joli reflet ocre aux dunes ...

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Superbe lever de soleil...

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Publié le 31 octobre 2024

Magnifique site géologique proche de Merzouga et Rissani

L'arrivée sur le site toujours impressionnant

On ne peut pas se lasser de ce joli spectacle ...

Selfies de nos cellules

Retour au souk de Rissani et déjeuner dans un petit snack sympa

retour à Merzouga, bivouac au bord du lac Dayet Srji

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Publié le 31 octobre 2024

La piste qui va vers la mine se trouve à Taouz... pas très bien indiquée mais connue de Maps.me

La mine

Le paysage autour de la mine, grandiose !

Sur la piste du retour

Bivouac près d'Alnif

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Publié le 31 octobre 2024

Après un passage à Zagora, nous reprenons la route vers Tamegroute. Visite d'une kasbah et d'une fabrique de poterie puis bivouac dans les dunes à côté du camp de Tinfou

Bivouac

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La carte...

Quelques courses à Tagounite...

À M'Hamid, la route s'arrête ... La piste commence...

C'est parti pour le sable ! Avec les dernières grosses pluies du mois dernier, le désert devient tout vert, c'est chouette !

On alterne entre sable et cailloux jusqu'à l'oasis sacrée...

Trop beau et tout contents de faire ça tous seuls avec ma p'tite sœur ! Il y a de l'eau encore dans l'oued, il nous faut faire demi-tour et passer de l'autre côté de l'oued (la rivière) Drâa.

Bivouac dans les dunes de l'Erg Chegaga

J'ai comme l'impression qu'elles sont plus petites que l'année dernière ... 🤔 La pluie ?

Magique 

Mais c'est toujours aussi beau !

Ça craque comme de la poterie sous nos pieds, il y avait de l'eau il n'y a pas si longtemps.

De jolies petites fleurs sortent des dunes... et le coucher du soleil est superbe.

Le lendemain matin, le soleil apparait derrière les dunes...

Nous reprenons la piste. Magnifique ce contraste de vert et d'ocre...

Un mirage au loin ? Non, c'est le lac Iriki à nouveau en eau !

Trop beau ! Quelle chance d'être là cette année ...

Le lac Iriki 

On continue... Après les dunes, le désert devient minéral.

Caravane de dromadaires... 

La dernière partie de la piste est toujours aussi cassante. C'est dans ces moments que tu as mal pour ton véhicule. Cette fois, nous y allons doucement et le paysage est tellement beau que cela compense...

Et arrivons à Foum Z'Guid, là où le pont a été emporté quelques mètres plus loin sous la force de l'eau ! Impressionnant !

Au camping La Palmeraie chez Rachid ... Il va falloir nettoyer la cellule !

Le store confectioné par notre couturière maison !!! 
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Publié le 6 novembre 2024

Sur la route de Tata, il y a les bassins de Tissint. Cette année les bassins se sont transformés en une petite rivière.

Petit détour vers le village de Akka Naït Sidi.

Après une petite palmeraie, un joli canyon s'ouvre à nous.

Nous partons bivouaquer dans les alentours de la ville de Tata près des grottes au bord de l'Oued Tata. On pourrait se croire dans un film de science-fiction.

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Ce petit village en pisé n'a pas changé il est toujours accroché à la falaise et son grenier où "agadir" est aussi toujours sur le sommet de la montagne.

Cette année, nous essayons de chercher les fameuses gravures rupestres du côté de Foum El Hisn... Pas facile, mais le ciel est de toute beauté ... , du coucher de soleil au ciel plein d'étoiles...

Le lendemain matin, nous finissons par trouver un gros cailloux sur lequel se trouve un dessin. Ces gravures dateraient de plus de 7000 ans et sont ainsi éparpillées sur un rayon de 20 km autour de Foum El Hisn.

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Publié le 9 novembre 2024

Cette petite route qui grimpe est toujours aussi belle. Sauf que cette année, les habitants ont souffert des fortes pluies qui se sont abattues lors du mois de septembre dernier. Beaucoup de palmiers dans les palmeraies n'ont pas résisté, les ponts ont été emportés, des maisons se sont écroulées là où les villages ont été construits plus ou moins dans l'oued 🥲.

Palmeraie aujourd'hui et l'an dernier, ça fait mal au cœur...

Nous alternons entre piste et goudron... ils ont fait vite pour refaire des pistes sur le côté ! Il y a 15 jours, nous pensons qu'il devait y avoir encore de l'eau...


Les gorges d'Aït Mansour et le village en bas qui a beaucoup été touché.

La route coupée à de nombreux endroits...

De drôles de collines...

De jolis villages qui se confondent avec la montagne.

La vallée d'Aït Mansour où nous bivouaquons.

Le lendemain nous sortons de la vallée et reprenons de la hauteur à plus de 1600 m d'altitude.

Tafraoute

Petit bivouac tout en haut d'une colline. La piste qui grimpe est très étroite et parfois proche du vide mais la vue est splendide.

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Publié le 11 novembre 2024

Nous quittons Tiznit et la chaleur (35°) en longeant les remparts de la ville.

Direction la mer...

Les falaises juste avant Mirleft 

Mirleft et sa douce quiétude... avec ses maisons blanches et bleues.

Une tajine au thon

Bivouac au château sur les hauteurs de la ville ?

Et bien non, ce sera bivouac en bord de mer...

Quelques vagues, quelques surfeurs...

La falaise au coucher du soleil ...

Superbe !

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Publié le 13 novembre 2024

À quelques kilomètres de Sidi Ifni, il y a la plage d'El Ghezia et l'arche dans la falaise que l'on peut voir à marée basse.

Sidi Ifni

Après la douce quiétude de Mirleft, c'est la nonchalance à Sidi Ifni. C'est une ville où il faut s'arrêter. Prendre le temps. Goûter à l'atmosphère de la ville. Se balader dans les rues et ruelles aux maisons blanches et bleues.

Sidi Ifni 

Les magnifiques peintures de ce monsieur...


Passage au marché municipal 🤔 Ça ne donne pas trop envie de manger ... Il y a des poissons frais, d'autres un peu moins, des moules décortiquées un peu flétries... Mais ... ?

Les sardines sont super fraîches et plutôt que de les faire nous même, on peut les déguster directement sur place pour à peine 1,50€ les 8 ! On ne va pas se priver de ce petit plaisir et surtout qu'à la paillote il y a de l'animation !

La Plage Blanche

Nous longeons la mer jusqu'à la dite "plage Blanche". La route longe la mer, passe dans les montagnes, nous alternons entre lignes droites et virages et arrivons à notre destination finale. Le paysage est de toute beauté.

L'étendue d'eau devant la plage Blanche !

La plage Blanche et ses petites dunes. En fait, elle est plutôt jaune... 😆😆 C'est la plus longue plage du Maroc, environ une quarantaine de kilomètres. St Exupéry avait remarqué un immense ruban de sable clair, inaccessible avec ses grandes dunes et ses falaises d'où son nom...

Les oiseaux et les flamants roses ont élu domicile.

Envol de flamants roses 

Belle balade sur cette plage sans fin...

À la tombée de la nuit, une caravane de dromadaires passe...

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Publié le 16 novembre 2024

Nous continuons la descente vers le sud. Comme l'année dernière nous traversons des villages fantômes, un paysage tout rose dans lequel se confondent quelques dromadaires ...

et reprenons la grande route que l'on pourrait appeler la route blanche. Il n'y a rien. À part les camions qui descendent vers la Mauritanie ... et les stations services à la bouteille! Et d’autres désaffectées dans ce paysage lunaire et désertique !

Nous arrivons à Tan-Tan, ville sans grand intérêt.

Après Tan Tan, la ville d'El Ouatia, le plus grand port de pêche à la sardine... sauf qu'ici, aucun resto où manger des sardines 🤔

Rien à voir avec les villages précédents comme Mirleft ou Sidi Ifni. On continue la route...

Des lignes droites avec rien. Des jolis passages et puis d'un seul, on aperçoit des falaises puis des dunes surgissent de part et d’autre de la route après le village d’Akhfennir.

Nous trouvons un bivouac sympa dans le parc national de Khenifiss au bord de la lagune de Naïla. Avec une petite île juste devant nous. Hubert demande aux militaires si nous pouvons rester. Pas de problème.

On voit bien l'île sur la dernière photo qui disparaît à marée haute !

On aperçoit quelques tentes rudimentaires de pêcheurs.

Le coucher du soleil est superbe !

La cellule de Naty 

Le lendemain matin, c'est le soleil qui se lève parmi les nuages, c'est magnifique.

A marée montante, l'île devant nous disparaît rapidement. Les flamants roses s'envolent plus loin et sont remplacés par les pêcheurs.

Nous reprenons la route toujours vers le sud en direction de Tarfaya et passons devant des salines.

Et des panneaux...

On aimerait bien prendre une piste pour aller voir une cascade mais la piste est introuvable ? Nous faisons donc demi-tour et allons cette fois, bivouaquer au bord d'une grande dune imposante. J'adore. C'est tellement beau...

Et des dromadaires...

Nous partons nous balader au bord de la dune, mais elle plus belle lorsqu'elle est face au soleil, ça lui donne une jolie couleur or. C'est magique ces dunes ... Toutes ces ondulations qu'elles prennent au gré du vent.

Les dunes jouent avec le soleil 
Le soleil lui donne une couleur d'or... 

Trop bien...

Le soleil s'en va disparaître derrière l'horizon…

Puis la lune apparaît dans toute sa splendeur ... et ce nuage qui se transforme en aigle rose que nous avons tous imaginé ... et un papillon se pose juste à côté de la Tipi.

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Publié le 17 novembre 2024

Il y a des endroits comme ça où je n'ai pas envie de partir. Je serais bien restée ici à regarder la dune qui joue avec le soleil ou le soleil qui joue avec la dune mais c'est tellement beau. Ce calme, cette douceur me ressource...

Lever de soleil au bivouac  

Un petit ravitaillement en légumes fruits à Afkhennir... Vous prendrez bien un peu de dromadaire ?

Un petit détour pour voir le gouffre d'Akhfenir, appelé aussi trou du Diable, dans lequel s'engouffre la mer, impressionnant ! Ici, les pêcheurs jettent leur échelle de corde et leurs paniers que d'autres hommes en bas remplissent de poissons comme le loup ou le sar.

Afin de ne pas repasser au même endroit, nous décidons de prendre une traverse et de retrouver plus loin la route nationale 14 jusqu'à Tan Tan. En regardant la carte avec Naty, on se dit que le paysage doit être sympa... sauf que nous n'avions pas prévu que nous allions rentrer dans un vaste désert minéral. Il n'y a rien. À part des éoliennes, des pylônes et des dromadaires !

Des kilomètres plus loin, le paysage est identique.

Nous nous arrêtons pour la pause déjeuner dans un camp militaire abandonné. Original.

On reprend la route. Les villages et les pistes inscrits sur la carte Michelin n'existent plus. Sauf un contrôle militaire au milieu de nulle part. Donc pas de coin pour bivouaquer.

Contrôle de police dans le seul village passé 

Nous arrivons sur la route nationale 1 qui est aujourd'hui une 4 voies. Nous repérons un camping... Mais impossible de nous y rendre. Pas possible de faire demi-tour sur une 4 voies ! Une piste part sur la droite. Allez zou c'est parti ! Tout au bout, il y a des pylônes, des montagnes... Enfin des montagnes ! et un splendide coucher de soleil. Nous restons là, tous les 4, à regarder ce magnifique spectacle ! Puis d'un seul coup, nous sommes envahit par une nuée de moustiques, vite, nous montons nous renfermer dans nos cellules 😂😂 !

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Nous finissons par arriver à Guelmin. Nous sommes samedi, c'est le jour (samedi) du souk au dromadaire. Nous arrivons trop tard. Il faut être là très tôt le matin.

Direction le petit camping bien sympa à l'oasis d'Aït Bekkou. Nous en profitons pour faire une lessive, nettoyer nos cellules, nous doucher et faire les pleins d'eau. Un petit repas de couscous servi sous la tente berbère ...

Camping Ain Nakhla 

Visite de la kasbah caravansérail d'Habib.

Cette kasbah date de plus de 300 ans ! Elle est considérée comme l'un des plus importants musées du sud marocain. Elle révèle le mode de vie et la créativité des nomades du Sahara. On y trouve des bijoux, tapis, habits, objets en cuir, plateaux... Et même des vieux postes radio ! Habib est Touareg et chaleureux. Son sourire est communicatif. Nous terminons la visite par le thé traditionnel sous la tente.

Une kasbah est une maison en pisé (mélange de terre et de paille) mais les fondations sont en pierre. Une légère inclinaison du mur évite que la pluie ne détruise la façade. Autrefois, elle servait à la fois d'abri pour les récoltes et de refuge face aux pillards du désert.

Nous voulons passer par les pistes afin de rejoindre la ville de Bouizakarne mais le vent se lève et au loin nous apercevons comme une tempête de sable et la pluie qui arrive.

Nous continuons la route n°1 jusqu'à Tiznit. Puis juste après nous bifurquons vers le barrage de Ben Youssouf par des toutes petites routes.

Bivouac au barrage

Le vent souffle très fort. À décorner les bœufs !! 😂😂 Avec Naty, nous mettons notre foulard en guise de chèche sur nos cheveux pour éviter le sable...

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Nous quittons notre bivouac au bord du barrage

La rivière  

et prenons la direction de Aït Baha par le chemin des écoliers... Nous traversons plein de petits villages encore non indiqués sur notre carte papier.

Sur notre route se trouve un agadir. Sauf qu'il est fermé, la porte a du s'écrouler. Seule, une petite gardienne reste ...

Nous prenons la direction de Tafraoute par de toutes petites routes. Le paysage est de toute beauté malgré le ciel gris. Nous finissons par trouver un bivouac sympa tout près d'un petit village. Christian en profite pour faire un feu, c'est chouette et nous faisons griller des petites saucisses avec des branches d'acacia. Cela nous rappelle nos saucisses de rênes lors de notre balade en chiens de traîneaux en Laponie ! Nous restons une bonne partie de la soirée à regarder le ciel et sa panoplie d'étoiles !

Le lendemain, nous partons voir à quoi ressemble le petit village ...

mais je pense qu'ils n'ont pas apprécié que des étrangers s'y baladent ... dans l'après-midi, nous sommes contrôlés par un policier. Tout va bien. Nous pouvons rester. Mais vers 23h30, Christian nous réveille. Il nous faut partir et ranger de nuit tout notre matériel. Deux policiers sont là et nous expliquent que c'est pour notre sécurité 🤔. Nous voilà de retour sur un parking à Aït Baha (15 km de nuit) escortés par la police. Voiture devant, moto derrière ! 😆😆 Nous ne saurons jamais si c'est un habitant du village qui n'a pas aimé notre intrusion ou si vraiment il y a des problèmes d'insécurité dans le coin...

Escortés par la police 

Au final, nous n'avons pas si mal dormi sur ce parking de la ville soi-disant sécurisé. Et puis cela nous permet de faire quelques courses et de revoir le paysage sous un ciel bleu. Un paysage qui nous laisse sans voix. À couper le souffle comme on dit !!

Joli hibiscus 

De virages en virages, de villages en villages perchés au milieu de nulle part, accrochés au versant parfois pentu et surtout ces montagnes de l'Anti-Atlas avec lesquelles se confondent les murs de couleur ocre des maisons. Tout ça nous offre un tableau d'une grande beauté !

Jusqu'à celui de Tizourgane, village fortifié berbère. Datant du 13ème siècle, cette forteresse circulaire abrite encore quelques familles de la tribu des Ida-ou-Gnidif, nom du village voisin. Elle servait aussi d'agadir, ces fameux greniers. Elle a été en partie restaurée par une famille. Nous sommes agréablement surpris par les portes en bois lesquelles sont superbement sculptées. Nous remarquons aussi que les maisons de cette région sont édifiées en pierre et plus en pisé.

Tizourgane 

On reprend la route et grimpons un col à 1 500 m pour finalement nous poser devant un magnifique paysage à 1 800 m d'altitude ! C'est juste waouh !

La vue derrière  au bivouac 
Magnifique vue devant notre bivouac ! 
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Publié le 25 novembre 2024

Nous quittons notre superbe bivouac à 1 800 m d'altitude où autrefois il y avait des mines. Nous apercevons encore quelques maisons abandonnées.

C'est encore par une toute petite route que nous nous dirigeons vers la palmeraie de Tioute. La RR1723. Nous traversons des villages isolés aux maisons parfois écroulées ...

Les femmes récupèrent de l'eau au puits et ramassent les fagots pour l'hiver...

La montagne est parfois surprenante.

Nous apercevons des petits tas de cailloux peints en blanc... Peut être pour délimiter des parcelles ?

Un village plus animé sorti de nulle part...

Nous quittons le goudron et empruntons une piste mais avec les dernières pluies il y a de grosses flaques d'eau ! Il fallait bien salir un peu Toyote !!

Nous arrivons au village de Tioute, toujours pas facile à traverser avec ses rues étroites. Il pourrait faire un effort pour améliorer ce petit village.

La palmeraie de Tioute se situe à une vingtaine de kilomètres de Taroudant. Les chèvres grimpent aux arbres !

Toute cette verdure nous fait du bien après ces paysages de cailloux ! Balade toujours bien agréable dans cette belle palmeraie qui s'étend sur 1000 hectares et abrite plus de 20 000 palmiers. Même en pleine sécheresse, la palmeraie reste verte grâce à l'eau provenant des sources des montagnes.

Nous nous régalons d'une bonne tajine de poulet aux citrons confits. Les portes sont faites en bois de palmier et porte l'inscription de l'homme libre en berbère ! Le jeune homme est bien sympathique et nous apprend que les dattiers c’est comme les kiwis, il faut un mâle et une femelle pour la pollinisation.


Au bivouac tout au bout du village, à la fin de la piste... Bien au calme.

Le lendemain l’orage gronde dans le lointain. Nous partons à Taroudant au camping Le Jardin. Ce soir c’est dîner dans la cellule, il pleut !

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Publié le 27 novembre 2024

Nous quittons Taroudant et ses remparts,

Direction la mer, vers Agadir où la circulation est dense. Entre les mobylettes qui te doublent à droite, les taxis qui s'arrêtent comme ça, n'importe où, il faut être vigilants !

Taghazout

Petit village de pêcheurs, Taghazout mérite une petite pause. Transformé en station balnéaire pour amateurs de surf, le village reste pittoresque avec ses ruelles en pente et ses maisons blanches et bleues. La haute saison de surf s'étale de de novembre à février.

Arrêt au bord d'une petite falaise face à la mer 🎵 où les pêcheurs des villages alentours s'installent avec leur lampe pour attirer les poissons.

Le lendemain, le lever su soleil ressemble au coucher de la veille.

Direction la ville des bananes. Tamrir.

Tamrir 

Le Gouffre d'Agadir

Nous pensions bivouaquer au gouffre d'Agadir, mais c'est fini. C'était sans compter les quads qui s'installent sur le bord de la route pour les touristes en manque de sensation 🤔. Déçus. Nous pensions rester 2 nuits afin d'y observer les ibis chauve au coucher du soleil sur la falaise...

Pour plus de détails, voir l'étape de l'an dernier par ici

Les dunes attirent les touristes  

On aperçoit 3 ibis mais surtout un pêcheur. On se demande comment il est arrivé jusque là.

Imsouane

Encore une déception ! Ce village de pêcheurs est en train de se laisser envahir par des promoteurs afin d'y organiser un tourisme de masse... Quelle dommage. Tout a été détruit ... l'ambiance n'y est plus.

La vue sur le port 

Nous prenons une belle piste pour descendre vers la mer afin de trouver un bivouac sympa. Le parking tout en bas ne nous enchante guère, même si la plage est belle, Hubert et moi préférons la vue d'en haut !

Jolie piste, ça tournicote  

Le bivouac sur les hauteurs nous offre une vue magnifique au bord du canyon et le coucher du soleil qui se reflète sur la mer... Cerise sur le gâteau, il n'y a plus de vent, mais surtout plus de mouches ni de moustiques. Nous restons dehors à profiter du frais et de ce silence, silence juste couvert par le bruit des vagues. Je regarde au delà de ces vagues l'océan qui s'étend jusqu'à l'horizon. On est bien, ici. Dommage pour l'apéro, c'est Naty qui a les oranges ...

Superbe ! 

Nous restons un bon moment à contempler le ciel et sa myriade d'étoiles...

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Publié le 30 novembre 2024

Essaouira n'a pas changé. Le cri strident des mouettes et autres goélands est toujours là !!!

Au port c'est toujours la même agitation ! Attention il faut passer vite sous un vol de mouettes ... 😂😂

Nous partons déjeuner au marché. Il suffit de choisir son poisson et hop, il part au barbecue de suite !

Une grillade de sardines ! 

Le quartier des artisans.

Des tissus, des tapis...

Se perdre dans les rues...

Après dégustation d'une bonne crêpe à l'amlou banane, nous partons bivouaquer dans la forêt non loin de la ville.

Amlou : c'est le nutella marocain comme ils disent ! L'amlou est un mélange d'amandes broyées avec de l'huile d'argan et du miel.

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Publié le 1er décembre 2024

Une journée à regarder les vagues, les unes après les autres ...

Ces vagues énormes qui grossissent au fur et à mesure qu'elles s'approchent du rivage,

Ces vagues qui se forment doucement les unes derrière les autres, qui s'enroulent sur elles mêmes,

qui se fracassent sur les rochers dans un bruit de craquement tel un orage. Nous sommes tous les 4 scotchés devant ce magnifique spectacle ! Spectacle qui ne s'arrête jamais ! Envoûtant !

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Publié le 5 décembre 2024

Nous laissons notre bivouac aux vagues et prenons la direction de Azemmour. Sauf que, après une dizaine de kilomètres, Naty et Christian n'arrivent plus à enlever les vitesses courtes. Aïe ! Après envoi de plusieurs messages nous obtenons quelques trucs et conseils à tenter (merci aux Tipistes), rien n'y fait. Je lance une bouteille à la mer sur un groupe Facebook Maroc qui portera ses fruits. Au final, un remorquage jusqu'à Casablanca et une boîte de transfert à changer ! Merci à Ali du garage de Zagora qui a envoyé la dépanneuse et trouvé un garage sur Casablanca. (3 heures à attendre plus 3 heures de route !)

Remorquage ... 

Pendant ce temps, Hub et moi partons sur un bivouac dans la forêt de Bir Jdid au calme et le lendemain soir, nous retrouvons Naty sur une aire de camping-car à Casablanca. Un peu fatigués par leur mésaventure. 😜

La plage de Casa 

Direction Rabat.

La ville n'a pas changé, sauf la kasbah des Oudaïas où ils ont eu la mauvaise idée de repeindre le bas des maisons en blanc et les portes en marron. Lorsqu'on a connu le bleu et blanc, ça donne un goût un peu amer à la visite...

Le carnet de voyage Rabat en 2023 c'est par ici

Il en reste quelques unes en bleu et blanc

Le souk, nous déjeunons d'un bon couscous, d'une pastilla pour Christian et rachetons de l'amlou !! Et des babouches !!

Des babouches, en veux tu, en voilà ! 

Dans le souk se trouve une jolie fontaine.

Un retour à la tour Hassan (voir carnet de l'an dernier pour plus de détails - lien mis au début de l'étape)

La tour Hassan 

Et le mausolée où le grand père du roi reposerait en paix...

Nous partons bivouaquer en face du club équestre de Rabat. Nous arrivons de nuit, éteignons vite nos lumières afin de ne pas être repérés.

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Nous quittons Rabat en prenant notre temps, le but de la journée étant d'arriver en fin d'après-midi sur un site romain. Notre dernière étape au Maroc. Volubilis. Situé dans le centre nord entre les villes de Méknes et Fès. Maps.me nous fait éviter la ville de Méknes en nous faisant bifurquer sur de toutes petites routes, traversant des villages d'un Maroc profond et puis d'un seul coup, on se demande où l'on va ? Euh, ça descend vite, il y a même un gué assez large à passer 🤔 !

En fouillant à droite à gauche sur internet et sur mes guides papiers, je vais essayer de faire un petit résumé de l'histoire de cette cité.

Au tout début de l'ère chrétienne, Volubilis était un important village berbère. Quand l'empereur Caligula en l'an 40 annexa la Maurétanie, elle devint romaine et à son apogée, au 3ème siècle, elle comptait jusqu'à 20 000 habitants. C'est à ce moment là que la ville s'agrandit avec des monuments comme l'Arc de triomphe, le capitole, les thermes et la basilique. Le site s'étend alors sur 42 hectares ! Le commerce de l'huile d'olive était la principale ressource. Mais les menaces pèsent et la ville doit s'entourer de remparts.

Volubilis 
La vue de loin nous montre la grandeur du site 

Puis vers la fin du 3ème siècle, c'est le déclin. L'occupation romaine se replie vers le nord et la cité est évacuée. Au 6ème et 7ème siècle, les archéologues ont retrouvé des vestiges d'une communauté chrétienne. A la fin du 8ème siècle, quand Idriss 1er arrive, (il a été contraint de fuir la région de la Mecque en Arabie Saoudite) Volubilis était encore une des villes les plus importantes du Maroc. Après s'être proclamé émir en déclarant être un descendant direct de Mahomet, il fit de Volubilis le lieu de naissance de l'islam. Il est enterré juste à côté, à Moulay Idriss aujourd'hui devenue un lieu de pélerinage !

Moulay Idriss, ville perchée sur 2 collines mais là, on en voit qu'une !
Magnifique site 

Volubilis témoigne d’un riche héritage historique.

Nous prenons plaisir à nous balader pour découvrir les ruines encore présentes, dont certaines sont un petit peu rénovées.

Les mosaïques au sol... Impressionnant comme elles sont bien conservées. On en trouve partout sur le site et il paraît que c'est un peu grâce à elles que Volubilis est inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco !

Les bains, la basilique ou encore l'Arc de de Triomphe (plus grand que celui de Paris) qui nous montre la grandeur de la cité. 42 hectares dont seulement 18 sont accessibles au public.

Superbe ! 
L'arc de triomphe, la basilique  ...