Italie - Grèce

Direction le sud de l'Italie afin de prendre le bateau à Bríndisi.

Notre bivouac à Zoagli avec vue sur la mer Méditerranée, il faut s'installer tout au bout de la rue c'est un cul de sac mais demi tour possible.

Pluie toute la nuit. Au réveil 5° dehors. 9° dans la cellule. Un p'tit coup de chauffage et hop, ça monte à 16° ! Nous quittons ce super bivouac et cap au sud direct vers le soleil. Plus question de passer par la montagne, il y a trop de neige, nous décidons de longer l'Adriatique. L'air y sera plus doux...

Nous quittons notre super bivouac du château et continuons la route après une petite balade à pied dans le chemin.

Le bord de mer devient moins joli, sale et pas terrible. Cela devient moins évident pour trouver des bivouacs, nous rentrons dans les terres et allons prendre de la hauteur.

1ère étape dans la montagne. Melfi. Jolie citadelle sous d'un ciel gris sombre.

Bivouac dans une forêt à 800 m d'altitude. Au bord d'un lac. Les moustiques attaquent. Au réveil. 5° dehors. 13° dans la cellule. Nous constatons qu'il y fait moins froid depuis que l'armaflex (isolant) a été installé sous le lit.

2ème étape. Potenza. Puis la petite route toute déformée et pleine de nids de poules la SS 7 vers Tricarico... Le paysage de montagne, quant à lui, est magnifique.

En nous rapprochant de la mer, le ciel reprend sa couleur de bleu et le soleil réapparaît. Nous trouvons un joli spot en pleine nature près d'une toute petite église. Mais P4N précise que l'accès est impossible aux véhicules larges et dépassant 3m de haut. Effectivement, le chemin est très étroit. Il est Impossible de croiser quelqu'un, mais arrivés en haut, la vue est magnifique sur la ville de Matera et le lac ! Avec les dernières pluies, le printemps explose dans toutes les nuances de vert. Les papillons virevoltent. Les abeilles butinent.

Nous allons enfin pouvoir prendre une petite douche ! Le réservoir d'eau est seulement à la moitié en 5 jours ... 🙂 yes ! Nous ferons le plein en redescendant, nous avons repéré une fontaine.

Monopoli, ses ruelles blanches et son petit port et sa cathédrale... et mon coup de coeur...

Nous trouvons un parking idéalement situé dans la rue Via Procaccia tout près du centre historique. À pied, nous longeons le front de mer jusqu'au Porto Antico. Ensuite, il faut se perdre dans les petites rues jusqu'à la cathédrale.

La cathédrale Maria Santissima della Madia. L’extérieur imposant par sa taille contraste avec les ruelles, par contre l’intérieur baroque avec son marbre omniprésent est surprenant. whaou que c'est beau...

Ostuni, la ville blanche

Ah ces vieilles villes, pas faciles à approcher avec notre Tipi. Mais là encore, nous trouvons un parking gratuit, celui là, à moins d'un kilomètre à pied du centre historique. C'est parti ! Chaud les mollets, ça monte, ça descend. Maps.me en main, nos premiers pas nous mènent à la Piazza della Liberta. Tout en haut, au hasard des ruelles adjacentes nous arrivons à la cathédrale.

La caractéristique du centre historique est le blanchiment à la chaux des maisons, jusqu'au toit. Ce matériau que l'on trouve à profusion dans la nature environnante, visait à accroître la luminosité dans l'exiguïté des ruelles et des petits passages. Ça empêchait aussi, apparemment, que la peste se propage dans la ville.

En cherchant un peu, nous trouvons notre spot pour cette nuit dans un champ d'oliviers à quelques kilomètres de Brindisi, où nous prendrons le bateau pour la Grèce.

Parcours Italie : coup de coeur pour la vallée d'Itria avec ses maisons toutes rondes comme le village D'Alberobello où de Locorotondo et bien sur la petite ville de Monopoli.

Le mercredi 8 mai, nous arrivons à Kavala.

Les Romains avaient compris l'intérêt stratégique de la ville et l’avaient incluse dans la Via Egnatia, leur importante route commerciale de Thessalonique à Istanbul.

Après avoir fait quelques courses pour bivouaquer plusieurs jours, nous longeons la mer qui borde la ville. Ville qui s'appelait Neapoli jusqu'au Moyen-âge puis Christoupolis en référence au Christ puis la ville change à nouveau de nom à la fin du XVe siècle pour prendre celui de Kavala. Pour plus d'infos sur l' histoire de Kavala c'est par ici.

A pieds, nous pénétrons dans la vieille ville, et plus particulièrement dans le quartier de Panagia. Les tranquilles rues pavées, les maisons colorées, ce calme reposant, quel contraste avec la ville moderne !

nous grimpons jusqu'au château.

La vue sur la mer Egée

Le port et la ville moderne

L'aqueduc, aujourd'hui long de 270 mètres et haut de 25 mètres à son point le plus élevé, mesurait autrefois 6 km de long et fournissait en eau le château. Aujourd'hui, il est devenu le symbole de la ville. Il a été réalisé par les Ottomans en 1530 sous le règne du Sultan Soliman le Magnifique et aurait été construit sur un aqueduc romain qui se situait au même endroit.

28° ! Nous profitons de la chaleur pour flâner le long du port... et déguster un bon expresso italien ☕️ !

Nous sommes à la recherche du super spot afin d'y rester quelques jours. La recherche est rapide, après le premier lieu, nous dégotons le bivouac de rêve ... sur la plage et les marais avec flamands roses en face ...

Un petit peu plus loin, un fourgon est aussi installé. Nous faisons la rencontre de Stéphanie et Pascal qui sont sur les routes depuis plus d'un an. Nous passons la fin d'après midi à bien papoter... de voyages... et il est fort probable que nos chemins se croisent quelque part, nous avons le même parcours ...