Carnet de voyage

Géorgie 2024

24 étapes
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Dernière étape postée il y a 109 jours
Après plus de 2 mois de voyage, nous arrivons en Géorgie. Petit pays méconnu que nous avons hâte de visiter depuis l'émission d'échappées belles ...
Du 24 juin au 23 juillet 2024
30 jours
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24
juin

Ou comment avoir 6 tampons d'entrée - sortie en une journée !! 😂😂😂

La file de camions qu'il faut doubler

Pays précédent: La Turquie

Nous quittons la Turquie. Le policier demande au "driver" le conducteur ? d'aller dans un bureau... Ok Hub s'en va. Le policier me demande de démarrer la voiture et d'aller plus loin... sauf que ... ben non, je n'ai pas les clés de la voiture. Il me demande d'appeler Hubert... ben ... non son téléphone est là ! Oups ! Aïe! 15 minutes plus tard, montre moi une photo de ton mari. Ok. 30 minutes plus tard, donne moi le n° de passeport de ton mari. Ok. Mais il est où, mon mari ? .... Je m'inquiète. ??? Et personne ne parle anglais...


Une heure plus tard, Hubert revient tout colère... En fait il a passé tous les portiques et s'est retrouvé en Géorgie. Ne me voyant pas, il est repassé en Turquie... 🤪 En fait, le policier s'est trompé, c'est le passager qui doit passer la frontière à pied et retrouver son conducteur en Géorgie.


Bon ben c'est reparti, passage de frontière 🎥 2ème pour Hub ! Turquie passée. Tampon de sortie sur passeport. Géorgie ... ouh là là, ils font vider toutes les voitures Russes sauf nous, ouf, le mec affiche même un beau sourire... et c'est reparti ! Tampon d'entrée sur passeport Géorgie.

Enfin ! 

Sur les conseils d'Ioverlander, nous achetons notre assurance pour la voiture à une dizaine de km après la frontière et nous avons bien fait car le tarif est juste. Avant ils te demandent 80 Gel au lieu de 50 ! On fait aussi du change à un bon taux. Reste plus que la carte SIM.

Batoumi à l'arrivée

On repère vite Batoumi à l'horizon. Ses gratte-ciel aux formes improbables se découpent sur le ciel, le long de la mer. Quel contraste avec la Turquie ! On croirait voir apparaître, comme dans un mirage, un petit Sydney ! 😂😂

Comme nous n'avons pas internet, j'essaie de me mémoriser le parking repéré hier sur P4n... après plus d'une heure dans la circulation d'une grande ville, nous voilà arrivés et le préposé au parking nous guide. 👍

Nous avançons aussi nos montres d'une heure. Encore ! Et partons manger car avec tout ça, il est 17 heures passées et nous avons super faim ! On a vu des poulets rôtis sur le bord de la route, on imaginait déjà l'odeur, mais impossible de nous arrêter... grrrr...

Le parking 

Batoumi. La Géorgie. Nous y voilà. Un bon resto ! Des gens sympas. Une ambiance sereine. Quel contraste dans la vieille ville... Des rues ombragées. De la musique zen, blues. Des gens habillés comme nous. Une architecture impériale et élégante de la fin du XIXe siècle mais mélangée avec de vieux immeubles un peu vétustes. L' atmosphère est malgré tout séduisante. La ville a l'air agréable. Sauf que le fait d'avoir avancé d'une heure, les magasins sont fermés. Nous verrons demain pour la carte SIM.

La journée a été longue, pour Hubert qui a parcouru beaucoup de km à pied pour passer et repasser les frontières 🤪 et moi à l'attendre pendant une heure sans rien savoir...mais il est oû, qu'est ce qu'il fait ? 🙃

Nous partons nous reposer, pas si sur parce que le dit parking à l'air bruyant. Il s'agit en fait d'un chantier clôturé et ils s'en servent pour mettre quelques voitures de loisirs comme nous... Nous sommes aux 1ères loges pour un feu d'artifice face à la grande roue ! Et à la tour qui change de couleur !

Demain sera un autre jour...

25
juin

La nuit fut calme. Nous nous réveillons ce matin sous un ciel gris. Une chaleur humide et lourde nous saisit. Il fait moite. Les fringues te collent à la peau. Nous récupérons notre carte SIM chez Magti, l'opérateur le plus connu en Géorgie. 14€ pour un mois en illimité ! 😆 Puis partons à la visite de la ville. Lisons d'abord un peu l'histoire de la ville.

Située à une quinzaine de kilomètres de la frontière turque, Batoumi a été cédée par la Turquie à la Russie en 1878. Elle a vu sa population augmenter de 46 % en 20 ans, devenant la deuxième ville du pays avec près de 180 000 habitants. En 2004, femmes et hommes politiques se retrouvent aux commandes de l’État, le regard tourné vers l’Occident, où beaucoup ont effectué leurs études. D'ailleurs le président actuel est une femme ! Elle est née à Paris. Les secteurs du bâtiment et du tourisme étaient vus par l’État comme les moyens principaux pour assurer la croissance du pays. L’emplacement de Batoumi sur la mer Noire permettait d’y implanter une station balnéaire. Les efforts en ce sens ont payé, et se reflètent dans l’augmentation du nombre d’hôtels et de touristes. Une dizaine de casinos se sont aussi installés...


Nous commençons par la balade sur le front de mer de Batoumi appelé Boulevard. Aménagé en 1884 et s’étendant sur 7 kilomètres le long du front de mer, c’est l’un des plus anciens quartiers de Batoumi. Nous aimons flâner dans ce joli parc...

Magnifique grand parc 

Le théâtre d'été tout en bois est une réplique de l’ancien théâtre construit en 1949 et détruit par un incendie dans les années 1990.

De retour dans la vieille ville dont la plupart des bâtiments datent de la fin du XIXème siècle. Marcher dans les rues pavées avec ses petits cafés, restaurants, gelateria et patisseries est un vrai plaisir. Un petit air d'Amsterdam... Nous arrivons sur la place de l'Europe.

Ce que nous prenions pour une église est en fait un hôtel. L'endroit est bien sympa ... Nous dégustons une bonne glace italienne sur fond de musique jazzy sur la Piazza di Batoumi. Ça fait du bien...

La Piazza Di Batumi

L'église Arménienne où se déroule un mariage est très belle à l'intérieur.

La cathédrale, très sombre.

Nous goûtons à la spécialité de la région, le khachapuri, ok, ce n’est pas le nom de plat le plus sexy de la terre mais c'est un vrai régal ! Un pain croustillant cuit au feu de bois garni au centre de fromage fondu. Il est servi avec un morceau de beurre et un œuf frais qu'il faut mélanger. J'ai pris celui avec du jambon fumé !

Resto sympa 

Une atmosphère quand même un peu spéciale où se côtoient des bâtiments rénovés et d'autres vétustes.

Nous revenons vers notre Tipi, non loin du port, sur le boulevard piéton où se dresse le phare de Batoumi depuis 1863. C'est l’un des derniers vestiges de l’histoire de la ville dans une zone où poussent de nouveaux bâtiments modernes comme la tour alphabétique ...

Nino et Ali près de la grande roue. Les deux personnages se rapprochent l’un vers l’autre, fusionnent pendant un instant avant de se séparer à nouveau. Original...

Sur la plage grise, qui ne donne pas trop envie, quelques touristes se prélassent. Quelques rabatteurs tentent de convaincre quelques passants de s’essayer au parapente de mer. Le panorama est un peu spécial... Les manèges de foire alignés sur le bout de la promenade donnent l’impression d’un parc d’attraction désaffecté. C'est là où se trouve notre parking. Et vous devinerez jamais comment s'appelle ce quartier ? Le parc Miracles avec ses tours futuristes qui s'illuminent le soir comme la tour alphabétique ! Pas très glamour notre espace qui ressemble à un chantier clôturé mais sécurisé, apparemment ils vont construire .... ou pas, mais nous sommes à 2 pas de la vieille ville et du boulevard du front de mer.😉

La plage 

Deux heures du matin, ça gronde au loin. Puis ça se rapproche. Ça roule, ça craque ! La pluie se met à tomber puis se transforme en grêle. Ouh là là, il pleut à torrent ! Ça va laver la cellule 😂😂 L'orage s'accroche au dessus de nous et la pluie nous berce toute la nuit. Qu'est-ce qu'on est bien dans la cellule ...

Le lendemain matin, nous quittons la ville de Batoumi, direction le nord de la Géorgie. La pluie ne s'arrête pas. Nous n'allons pas plus loin et restons là pour ce soir...Entre 2 averses, nous partons sur la plage, les vagues sont fortes. Il y a un vent à décorner les bœufs ! Ça décoiffe !

29
juin

Après 2 jours de vacances au bord de la mer Noire ! Draps, serviettes, tee shirt, allez hop , tout au lave linge, nettoyage de la cellule, baignade, douche... aahhh une bonne douche où tu peux faire couler l'eau ! repos, baignade... La mer est chaude, le sable noir brûlant... Que c'est bon les vacances ...

Nous remettons les clés de contact et le moteur tourne, c'est parti, direction les montagnes de la Svanetie, la région du grand Caucase Ouest. Aux portes de la frontière Russe ! La route va être longue, mais nous sommes prêts.

180 km. 5 heures sur une route qui se mérite mais le paysage est de toute beauté... 1er arrêt au barrage d’Enguri.

Magnifique ! 

La route continue, zigzague, s'affaisse, des trous, des gros trous, quelques éboulis... Ah non, cette fois, ce sont des vaches ! 😂😂 Ou des cochons...

Évitez les trous, les vaches et les cochons... 

La route serpente le long de la rivière.

Pont en bois

Nous commençons à apercevoir de la neige sur les hauteurs

Nous sommes en Svanétie. La région du grand Caucase. Les hautes tours de garde qui dominent le paysage sont le symbole de la région. Durant l'époque médiévale, chaque famille possédait sa propre tour afin de se protéger des attaques ennemies. Les svans font partis d'un groupe ethnique géorgien ayant leur propre langue et sont un peu rebelles. Mais peut-être est ce dû aussi à leur situation dans cette région reculée, isolée de tout avec des montagnes qui font la frontière entre la Géorgie et la Russie. Montagnes qui culminent à plus de 5 200 m comme le mont Chkhara où celui d'Ouchba à 4 710 m !

Nous arrivons à Mestia petit village de 3000 habitants à 1500 m d'altitude au pied des deux montagnes citées plus haut.

Tours de Mestia 

Agréablement surpris par ce joli petit village, après cette longue route de montagne...

Mestia 
Les tours de Mestia 

Nous trouvons un coin sympa pour le bivouac du soir grâce à Ioverlander. Regardons la météo à nouveau. Nous sommes en montagne, le temps change très vite et il nous faut du beau temps pour demain car demain, une piste nous attend, à condition que le soleil soit avec nous...🙏 Sinon c'est retour à la case départ !

Mestia 
30
juin
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juin
Publié le 2 juillet 2024

Le ciel est bleu. Le soleil brille. La météo annonce une petite pluie vers 15 heures. En piste !

Nous traversons de jolis villages dans un décor champêtre ...

La piste commence par longer une falaise dans un canyon étroit avec des travaux.

Le village d'Ushguli, perché à 2100 mètres d'altitude est adossé au glacier Chkhara (5 193 m), c'est le dernier village habité de la Haute Svanétie, avant les neiges éternelles qui séparent la Géorgie de la Russie.

Ushguli 

Nous rencontrons beaucoup de cavaliers, plus facile pour les déplacements entre villages.

L'église de Lamaria fait partie du patrimoine svane. Elle a été fondée au Xème siècle et était défendue par une tour de pierre, toujours visible.

Église de Lamaria 

Nous empruntons la piste (16 km A/R) qui part vers le glacier Chkhara avec quelques petits passages de gués et de grosses flaques d'eau ...

A éviter par temps pluvieux, ça peut vite devenir l'enfer... 

Le glacier Chkhara. Nous préférons toujours la vue des glaciers de loin. De près, ils sont souvent sales et noirs. Il y a une randonnée qui approche le glacier mais Hubert préfère avancer vers le col avant la pluie...

Glacier Chkhara 

De retour vers la piste principale

A chaque virage, c'est splendide !

La piste grimpe pour arriver au col de Zagari à plus de 2 600 m d'altitude !

Juste avant le col, s'il pleut, la terre devenue boue est tellement collante que les risques de t'enliser sont grands !

L'extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires. C'est cette phrase de Paulo Coelho qui me vient à l'esprit devant ce paysage. Nous sommes là, au Zagari Pass, à 2 620 m, entre la piste et le paysage, l'émotion est grande ! La vue est splendide ! Nos yeux balaient ces montagnes sur les crêtes déchiquetées des pics Ailama (4 547 m) et Tsurungali (4 250 m), la chaîne principale du Grand Caucase. C'est stupéfiant ! C'est dans ces moments que le voyage prend toute sa dimension. Nous rencontrons un Hollandais, pareil. Extraordinaire, nous dit il en Français. Puis le silence entre nous s'installe... Le moment présent a un avantage sur tous les autres, il nous appartient. Charles Caleb Colton.

Émotions garanties devant un tel paysage ! 
Quelque part, ailleurs... 

Quel spectacle, un vrai régal pour les yeux !

Waouh que c'est beau ! 

Allez, il faut maintenant redescendre de la piste et du Paradis ...

Il y avait encore de la neige il n'y a pas si longtemps... 

Là, tu crois que c'est fini... et bien non, au détour d'un virage, dame Nature nous en affiche encore plein la vue sur le glacier Koruldashi. Allez séance photo pour la Tipi !

La piste se poursuit jusqu'au village de Tsana habité par quelques familles qui vivent de l'agriculture. Puis elle traverse de gorges étroites. Quelques travaux sur cette piste sujette aux éboulements et aux inondations. On alterne entre piste et route. Un fort coup de tonnerre craque dans le ciel ⛈️ Nous cherchons de quoi nous poser en hauteur, avant la pluie... qui ne viendra pas... L'orage perd de sa vigueur. Les nuages se dégonflent. Il y a tellement d'insectes volants non identifiés, grosses mouches 🪰ou guêpes ou taons qu'il nous faudra un bon quart d'heure avant de monter dans la cellule ! 😂😂

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Publié le 3 juillet 2024


Aujourd'hui on vous emmène en ville. Kutaisi, 3ème plus grande ville de Géorgie 200 000 habitants. Mais quand tu arpentes les rues du centre historique, tu as l'impression de te balader dans un petit village aux rues pavées.

Pour rentrer dans la vieille ville, nous empruntons le White Bridge, le Pont Blanc, construit par Gustave Eiffel ! Si si, c'est bien lui ! Celui qui a construit notre Tour appelée Eiffel !

White Bridge 

Comme il est est doux de flâner au hasard des rues dans le quartier du centre historique. Cafés modernes, restaurants sympas, petits magasins...

Pour grimper jusqu'à la cathédrale de Bagrati, nous traversons le pont de Chaine, construit au Vème siècle. La vue sur la rivière est sympa...

Puis continuons la route pavée qui grimpe jusqu'à la cathédrale, le symbole de la ville. Nous redescendons par les marches, c'est nettement plus court ! Pour info, l'escalier à la montée se trouve en face de l'hôtel Magnolia. La cathédrale a été construite au XIème siècle.

Cathédrale de Bagrati 

Elle offre un joli point de vue sur la ville et les toits orangés des maisons. Les montagnes se cachent dans les nuages...

En redescendant, nous allons flâner au Green Market, un marché couvert où l'on trouve de tout, boucherie, poissonnerie, fruits, légumes mais depuis tout nos voyages, c'est le seul marché qui sent bon les épices ! En plus il est nickel propre. Nous en profitons pour faire le plein de fruits ! L'entrée du bâtiment est superbe avec des sculptures tout en relief !

Immense fresque du Green Market 

Les trucs qui pendent ne sont pas des saucisses mais des friandises composées de noix enrobées de jus de raisin gélifié puis séché... il va falloir y goûter...

La jolie fontaine

Et terminons par le funiculaire ! 😂😂 Juste à côté du Pont Blanc... Il date de l'ère soviétique et aurait été construit dans les années 50 et n’a guère changé depuis !

Nous déjeunons dans un resto Thaï, le Siam, juste après du pont blanc sur la droite ! 😂😂 Avec une soudaine envie d'un bon pad thaï et il est excellent, cuisiné comme la bas ! Nouilles de riz, carottes râpées, citronnelle, puis les œufs cassés au milieu, servis avec des cacahuètes et un jus de citron, une tuerie ! Le chef est Thaïlandais !

3
juil
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Autant nous avons bien apprécié le centre historique de Koutaisi, autant, nous n'avons pas aimé en sortir en véhicule. Le GPS nous propose des routes en sens interdit, nous fait passer par des toutes petites routes en lacets qui grimpent. La suspension se met à faire un gros bruit bizarre de ferraille... 😩 Elle n'aime pas les routes pavées ! On essaie de regarder sous le véhicule. Rien d'anormal ... À priori. Il nous faut faire des demis tours en pente sur une route étroite avec une bouche d'égouts à éviter vu le gros trou, si tu tombes dedans, tu ne ressorts pas... Je guide le chauffeur au mieux.

Au sommet d'un piton rocheux de 40 m de haut, un monastère a été construit qui rappelle un peu les Météores en Grèce. Il n'est est accessible que par une grande échelle en ferraille qu'on peut apercevoir sur le côté droit mais il est interdit aux touristes. Ouf ! Pas de grimpette pour aujourd'hui ! Un seul moine vit là haut menant une vie d'ermite. Il est ravitaillé à l’aide de poulies qui permettent de lui monter des vivres. Il parait qu'il descend une fois par semaine !

Au bivouac c'est la série des rencontres... Le couple voulait nous offrir une chambre dans l'auberge qu'ils tiennent. Sympas, ces Géorgiens. Quant au vacher, il voulait de l'alcool !!! 😂😂

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juil
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Publié le 6 juillet 2024

Après nettoyage des cellules solaires, nous quittons notre bivouac et partons visiter le site de Ouplistsikhé à la fraiche. Depuis 2 jours, nous avons des températures de 38° ! Nous sommes redescendus à 600 m.

La ville de Gori est un passage obligé sur la route des moines. Certains s'y seraient arrêtés... Ben nous, nous y sommes passés en coup de vent. Et pour être honnêtes on ne lui a pas trouvé de charme particulier... pour tout savoir, Gori est la ville natale de Staline et la ville lui a consacré un musée ! J'étais plus occupée à regarder la carte du parcours de notre prochaine destination pour éviter la même panique qu'à Kutaisi... Donc, pas de musée pour nous. Staline reste un sujet sensible pour ses compatriotes géorgiens, partagés entre fierté et sentiment de trahison....

Reprenons la route des moines. Elle traverse de petits villages ruraux. Sur ce trajet, se trouve la cité troglodyte d'Uplistsikhe. Nous approchons de la cité qui au loin se fond dans le paysage. Il s'agit d'une ville souterraine complètement sculptée dans la roche. Son nom signifie "résidence du seigneur”.

La partie centrale principale du site s’étend sur 8 hectares dans la plaine ! Les différents niveaux sont reliés entre eux par des tunnels et des escaliers. Seule, l'église "fait" moderne par rapport au reste. Se balader sur le site est très chouette, il n'y a aucun interdit, juste faire attention aux escaliers un peu usés par les passages de l'homme ...

La cité qui se fond dans le paysage 

La cité a été fondée il y a plus de 3000 ans. Alors que les Arabes s'attaquent à Tbilissi, aujourd'hui la capitale, la population se réfugie à Ouplistsikhé. La ville devient alors la résidence des rois géorgiens et compte près de 20 000 habitants à son apogée entre les 9ème et 11ème siècle, date à laquelle la Géorgie se convertie au christianisme. La ville s'enrichit aussi grâce aux échanges commerciaux de la Route de la Soie. A partir du 12ème siècle, elle est confrontée à un déclin rapide, se terminant par sa destruction par les Mongols.

L'église du Prince, toute petite à l'intérieur

On continue les grottes. Quelques pièces dont la salle de cérémonie de la Reine Tamar (photo de gauche). Comme il fait bon à l'intérieur, ils avaient déjà la clim !! 😂😂 Surtout ne pas oublier chapeau, lunettes de soleil et eau pour la visite du site !

La ville abandonnée dans la vallée. On se rend mieux compte de la dimension de la cité.

Restent quelques curieux habitants... et les cigales !!!

On pourrait passer des heures à visiter le site, à explorer les grottes et les moindres recoins, en plus le paysage autour est superbe ! Mais il commence à faire chaud et les touristes affluent.

Nous reprenons la route, l'église de Ertatsminda. De l'ombre pour une pause déjeuner...

Tout au bout de la route des moines, nous découvrons avec plaisir, le village classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Mtskheta ... encore un nom imprononçable .... et son immense cathédrale ! Sa cathédrale a pour nom Svétitskhovéli. C'est dans cette jolie ville que le christianisme s'est définitivement implanté en Géorgie en 337. Elle a été construite au XIème siècle et est l'une des plus grandes églises de Georgie du haut de ses 54 mètres. L’intérieur est sobre mais intéressant.

On aperçoit au loin le monastère Jvari au sommet d'une colline  

Nous nous baladons ensuite dans les ruelles pavées, certes touristiques, mais chouettes...

La direction suivante n'est pas le monastère Jvari que font tous les tours opérateurs mais celui de Shio-Mgvime ! Nous ne regrettons pas notre choix, il est superbe !

A gauche, le monastère Jvari - Á droite celui de Shio

Époustouflant ! Déjà, le paysage pour s'y rendre est de toute beauté.

Ensuite un panneau indique une grimpette à 16%... mais la grimpette ne se fait pas à tours de roues mais à coup de mollets ! El là, c'est à couper le souffle, parce que, oui, la grimpette est raide mais de voir ce monastère au cœur d'un amphithéâtre rocheux dans lequel il se fond harmonieusement dans le paysage aride environnant c'est whaou ! Et nous n'avons pas tout vu...

Ce monastère a été fondé au 6ème siècle par le père Shio, qui serait venu s'y retirer et vivre en ermite dans une des grottes creusée dans la falaise.

Le clou du spectacle, c'est à l'intérieur ! Nous sommes scotchés par tant de beauté ... On ne s'y attendait pas. Le plafond, les murs, tout est décoré. C'est grandiose. Un bel endroit, serein, calme... on s'y sent bien. La balade valait vraiment le coup.

Des murs au plafond... 

Sur la route du retour, nous avons une jolie vue sur Mtskheta et toujours le monastère Jvari qui nous nargue...

6
juil
6
juil
Publié le 9 juillet 2024

La route militaire est un axe historique qui relie la Géorgie à la Russie à travers les montagnes du Grand Caucase. La route fut construite après l'annexion de la Géorgie par la Russie à la fin du 19ème siècle afin de faciliter l'entrée des troupes impériales sur le territoire. Elle faisait partie de la Route de la Soie.

Après notre balade bien zen au monastère de Shio, nous reprenons la route. La fameuse route militaire. Et nous voilà dans les bouchons ! Heureusement que nous avons pris notre dose de sérénité au monastère. La conduite Géorgienne c'est à celui qui fera le plus de bruit avec son moteur poussé à fond et qui roulera le plus vite. Virage ou pas. Vaches ou pas. Et nids de poules qu'il faut aussi éviter ! Toi dans tout ça, tu essaies de te faire tout petit et tu fais ce que tu peux...

Le barrage de Jinvali

La forteresse médiévale d'Ananouri, ses fortifications datent du 17ème siècle. Elle surplombent le lac de barrage de Jinvali.

Ensuite la route grimpe et passe par Goudaouri, la station de ski. Un arrêt au monument dédié à l'amitié Russo -Géorgienne.

De là, nous avons une jolie vue sur la vallée d'Aragvi.

Toujours très photogéniques ces petites églises Géorgiennes.

Ensuite le col et la Croix de Jvari à 2 400 m d'altitude, la terre prend une drôle de forme et de couleur

Après la grande file de camions qui patiente pour passer la frontière, certains peuvent attendre 2 semaines ! (Car la route après Stepan... , se rétrécit jusqu'à la douane) nous arrivons donc à la ville de Stepantsminda (il paraît que ça veut dire Stéphane 😉) Lors de mes recherches sur internet pour la préparation du voyage, je voyais écrit sur des sites d'agences - Kazbegi et/ou Stepantsminda. J'avais du mal à comprendre à quoi correspondaient ces villes et où elles se situaient et j’ai fini par réaliser qu’il s’agissait, en fait, du même endroit. Kazbegi est simplement l’ancien nom de la ville appelée aujourd'hui Stepantsminda. Mais l’ancien nom est aussi resté.

La file de camion pour passer en Russie, quand tu arrives ici, il faut les doubler... Pas toujours facile !

L'église de la Trinité de Guergueti perchée à 2 170 m d'altitude, surplombe la vallée de Tergi dans un panorama exceptionnel autour du mont Kasbek qui culmine à 5 047 m ! La route qui mène à l'église grimpe à 12% et ses virages serrés ne sont pas faciles à prendre à cette altitude avec la cellule !

Stepantsminda au fond dans la vallée  

Le mont Kazbek est en fait un ancien volcan...

La Tipi est toute petite en bas 

L'église de la Trinité

7
juil

Le soleil se réveille avec nous ce matin, chouette ! La météo annonce un temps clément, super ! Alors nous prenons la direction de la vallée de Trusso, dans le grand Caucase Est. Cette magnifique vallée de 24 km de long est traversée par une piste qui mène à la forteresse de Zakagori. Cette piste est sans difficulté majeure, mais elle est tellement mal entretenue que c'est une catastrophe ... A faire avec un véhicule rehaussé et 4x4 de préférence. Bref, il faut composer avec...

Le paysage quant à lui est de toute beauté ! La piste démarre à l'endroit d'un téléphérique qui permet de rejoindre la station de ski de Goudaouri. Allez, on continue le chemin, toujours quelque part, ailleurs et le ailleurs en ce moment en Géorgie est une belle agréable surprise.

On pourrait se croire sur une piste en Islande... 

Après un petit hameau, au niveau du pont, on entre dans des gorges impressionnantes... c'est le canyon de Kasari. La piste longe les hautes parois rocheuses de la gorge au dessus de la rivière tumultueuse Tergi.

Là, tu te dis, pourvu que l'on ne croise personne...

La piste n'est pas de tout repos mais quel décor !

Magnifique ! 

Nous arrivons sur la lune ! Ah non, je viens d'apprendre que ça s'appelle des travertins. C'est le calcaire qui se dépose grâce aux sources minérales qui jaillissent de la montagne, nous roulons dans une zone lunaire...

Ça secoue. Ça tangue de gauche à droite, de droite à gauche. Toyote s'emballe. Oh tout doux mon gars, dit Hubert. Doucement, le pilote reprend le contrôle. Les suspensions grincent mais ne refont pas le bruit de ferraille de la dernière fois sur les pavés de Kutaisi, comme si on avait cassé quelque chose...🙏

Les gorges s'ouvrent sur la vallée... Quel paysage ! Nous arrivons à une source ferrugineuse qui colore de rouge et d'orange cette terre bien sombre. Quel contraste !

La source ferrugineuse de Ketrisi

Puis, sorti de nulle part on croise un village en ruine habité par quelques familles.

On arrive enfin au village d'Abano, perdu au bout du monde, habité par une une dizaine de moines et moniales. Les moines vivent dans un monastère qui se trouve juste avant le village et les moniales occupent la maison en bois et pierre entourée de la haute tour.

Village perdu au bout du monde d'Abano 

Nous laissons la Tipi et partons à pied (1 heure aller-retour) vers le village-forteresse de Zakagori. Forteresse abandonnée.

L'orage gronde dans les montagnes. La pluie arrive. Nous voulons repasser le pont en tôle, et le gué au cas où la rivière grossirait... et nous bivouaquons dans la vallée, près du petit café. À côté des travertins. Nous rentrons juste à temps dans la Tipi, bien à l'abri car il pleut des trombes d'eau ! La pluie dure au moins deux heures !

Ce soir, c'est dodo de bonne heure, la piste ça use le pilote (et co-pilote) qui doit tout anticiper, ralentir pour passer les gros trous d'eau, voir si quelqu'un arrive en face et où pouvoir se garer sur le côté, essayer d'éviter les ornières de boue et le co-pilote qui regarde aussi tout ça afin de prévenir le pilote qui n'aurait point vu...🤪

Le pont en tôle 
Dis moi, la météo n'avait pas annoncé d'orage et de grosses pluies ? 
Bivouac, à 2100 m d'altitude photo prise le lendemain matin

Le lendemain matin c'est réveil à 7 heures pour un départ à 8 heures afin de reprendre la piste en sens inverse. On se dit que de bonne heure, nous pensons avoir moins de chance de croiser un autre véhicule. Nous apercevons un 4x4 et tente de toit qui s'est installé plus haut... oh là là... avec ce temps...

On commence la piste par une petite grimpette avec des grosses ornières, un gros tuyaux en ferraille qui ressort et qui laisse un gros trou sur le côté, ne pas tomber dedans, un coup de 4 roues motrices, vitesses courtes, on pousse et ça passe ! Et puis là, en haut avec toute la pluie d'hier soir, ce n'est qu'un champ de boue, ça va "pitrouiller" ... Allez zou, ça passe aussi !

On repasse dans le canyon !

L'état de la piste, des trous, des flaques d'eau énormes, des ornières, des cailloux, de la boue...et encore je n'ai pas tout photographié ...

Mais quel bonheur au final d'avoir traversé cette vallée sauvage du bout du monde, la vallée de Trusso à l'atmosphère mystique, ce petit village d'Abano où j'ai croisé ce petit garçon de 5 ans qui montait sur son cheval comme moi sur mon vélo ! 😂🤔 Et ce décor grandiose !

Les cartes du parcours

Prochaine étape, Tbilissi la capitale ...

11
juil
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Tbilissi la capitale avec ses 1,17 millions d'habitants est un passage presque un peu obligé pour aller du nord au sud et surtout pour aller dans un garage faire la vidange de Toyote. Sur recommandation, nous sommes allés chez Tegeta Motors sur la 4 voies. Certes, le prix est un peu élevé mais ce sont les seuls qui ont de l'huile de qualité... Donc, quand tu rentres dans le magasin, il faut passer au "show-room", tu prends un ticket, tu vas au guichet, tu expliques ce que tu veux, tu achètes ton filtre à huile et ton huile. Une personne te l'apporte au garage à côté, qui te prend de suite, Tous ont été très sympa. Voilà, Toyote est reparti pour 10 000 km !


Après quelques courses au magasin Carrefour... ah là là, ces grands magasins, on a plus l'habitude ! C'est galère pour y aller et pour se garer, c'est pire ... Nous repartons avec le plein de courses, et le vide dans le porte monnaie 😂😂 ! Le contraste est saisissant entre la piste du bout du monde dans la vallée de Trusso et la grande ville !

et voilà le bruit de ferraille qui recommence ! Un bruit comme si on avait cassé quelque chose. Énorme. Sauf que les gens autour, n'ont pas l'air de l'entendre ce bruit. Mais qu'est-ce que ça peut être ? Nous nous arrêtons plusieurs fois pour regarder 🧐, dessous, dessus, autour de la cellule, cellules solaires etc etc ... Rien. Pour la énième fois on refait le tour ? Et là, ne riez pas ... Je touche à la natte avec les piquets de tente que nous avons coincés entre la benne et le réservoir de gaz-oil du chauffage et... ce sont ces fameux piquets qui frottent sur la tôle ! 😂😂 Ouf ! Quel soulagement !

Il n'y a pas beaucoup de bivouac sur la ville de Tbilissi à part celui de la cathédrale de la Trinité.

Photo P4N  beaucoup plus de monde lors de notre passage

Située sur une hauteur de la ville, on ne peut pas la rater et son toit doré se remarque de loin. Même Maps.me reconnait le bivouac comme "camping" 😂😂 ! Pas très sexy le bivouac, un peu dans les herbes, entre 2 camions, pas d'air, très connu donc tu n'es pas tout seuls, nous rencontrons des français très sympa en camion Saviem, en panne de moteur et coincé là depuis 1 mois1/2 ! Mais parking très pratique pour visiter la ville.

En fin de journée, les murs en pierre de la cathédrale se parent d’une belle couleur et le toit reflète les derniers rayons du soleil. Il fait aussi un peu moins chaud. Nous avons bien aimé nous y balader. L'endroit est calme, serein et une légère brise est la bienvenue. L’intérieur est immense, un peu sombre et trop moderne, elle a été construite en 2004. Par un escalier sur un coté, il est possible de descendre dans des salles de prière.

De nuit, depuis la vue du bivouac 

Après une nuit un peu mouvementée, certains ont chanté jusqu'à pas d'heure, la pluie s'est invitée à travers le hublot ouvert, à 6 h les cloches ont sonné ... Nous partons nous balader dans la vieille ville. Pour visiter la ville, il faut passer par la cathédrale, descendre les escaliers du parvis ...

Depuis le parvis, il y a une belle vue sur la ville moderne de Tbilissi.

Ensuite, prendre une voie sans issue sur la droite, tout au bout, un escalier qui descend et traverser la 6 voies ! 🤔 Là, tu te demandes comment font les Géorgiens pour traverser les grandes avenues où tu ne vois aucun passage pour piétons ? Hub repère un souterrain ! En fait il existe un réseau de passages souterrains au niveau des grands boulevards et des immenses places de la capitale. Grâce à ce passage, nous avons une jolie vue sur le pont de la Paix très futuriste et la forteresse arabe de Narikala qui date du 4ème siècle. Entre les 2, se trouve le centre historique. A droite, la photo montre les gravures dans le passage souterrain

Le pont de la Paix et la forteresse

Arrivés au bout, nous nous retrouvons dans la vieille ville avec des ruelles bien ombragées, des petites églises qui se cachent par-ci, par-là... dans tous les cas, nous avons l'impression de rentrer dans une autre petite ville, oh combien agréable ! On écoute ce silence qui nous ressource. Ensuite, le meilleur moyen de découvrir Tbilissi, c’est de se balader à pied au hasard dans les différents quartiers aux multiples influences...

La tour de l'Horloge avec son architecture surprenante ...

De jolies maisons en bois dotées de balcons et recouvertes de vignes...

Pour écouter des chants polyphoniques, nous allons à la Basilique d’Antchiskhati, en contrebas de la rue piétonne, juste à côté de la tour de l'Horloge mais pas de chants pour aujourd'hui, dommage. C'est la plus ancienne église orthodoxe de Tbilissi.

Le pont de la Paix vu de près.

On continue les rues piétonnes au frais, car il fait très très chaud ! 30° déjà à 10h du matin !

La Cathédrale Sioni

La statue métallique géante Kartlis Deda, Mère de la Géorgie qui veille sur la ville avec une épée dans la main pour affronter ses ennemis et un bol de vin dans l'autre pour accueillir ses invités.

La statue géante 

Déjeuner au restaurant Pasanauri sur un grand boulevard à côté de la place de la Liberté. Aujourd'hui, nous goûtons au Shkmeruli, du poulet grillé servi dans avec une sauce crémeuse parfumée à l'ail, très très bon ainsi qu'une adjapsandali, une ratatouille froide en entrée, excellente ! Nous avons passé un bon moment avec Irena, la manager comme elle dit.

Nous voulions rester 2 jours à visiter la vieille ville (nous n'avons pas tout vu) mais Hubert a un petit coup de mou, (C'est le bruit de ferraille qui l'a tracassé) nous partons nous réfugier un peu au frais si j'ose dire 30° au lieu de 38°. Nous partons dans les montagnes de l'Est...

La Géorgie est comme l'Islande, nous devons composer avec la météo pour la visite du pays, surtout pour rouler sur les pistes. Les français et tout ceux que nous avons rencontrés nous ont un peu mis en garde pour le parc Vashlovani que nous devions faire plus tard... parce que là bas, dans le sud, c'est le désert, il y fait très chaud, il y a beaucoup de pluies d'orage en ce moment et la terre devient une vraie patinoire, de nombreux véhicules restent plantés. C'est une piste à effectuer au moins à 2 véhicules... Peut être qu'au mois d'août, le temps sera plus clément.

13
juil

Nous continuons la route vers l'Est, on alterne entre piste poussiéreuse et asphalte jusqu'au col à 1600 m.

La cathédrale Saint Georges d'Alaverdi est entourée d’un grand mur d’enceinte en pierre, mais ... Elle aussi est en travaux, dommage !

C'est une des plus grandes cathédrales de Géorgie, avec son clocher de 50 m de haut. Elle domine les plaines viticoles depuis plus de 1000 ans ! Complexe monastique orthodoxe, elle et a été construite en partie au 6ème siècle.

Tout autour, ce n'est que collines verdoyantes et vignobles.

Ça roule toujours !

La petite ville de Sighnaghi nous fait penser à l'Italie avec ses nombreux cyprès. Nous arrivons en fin d'après midi, c'est le moment idéal pour la visite quand les touristes, venus à la journée, sont repartis ! Le bivouac se fera derrière le commissariat sur la grande place.

La ville est cernée de remparts. Remparts qui se trouvent dans la végétation ?

Nous déambulons un peu au hasard...

Le centre touristique à l'intérieur des remparts.

L'église Saint Georges 

La rue principale

Nous ressortons des remparts et allons nous perdre dans le vrai village...Ça monte et ça descend !

Des balcons en bois de toutes les couleurs...

Un beau point de vue juste à la sortie du village...

Le monastère Bodbe se trouve à environ 2km au sud de la ville de Sighnaghi. C'est un lieu de pèlerinage important pour les Géorgiens car c'est là que repose Sainte Nino connue comme celle qui a christianisé la Géorgie au 4ème siècle après J.C. !

En tout cas, il faut venir visiter le site avant l'arrivée des grands bus touristiques, soit avant 11h. Le monastère ouvre à 10h, nous y sommes à l'ouverture. Nous avons adoré cet endroit bien reposant avec ses splendides jardins. Je trouve cette église très photogénique ! J'adore son dôme. Et surtout la petite église, j'y suis retournée plusieurs fois pour écouter les prières ... Il y a aussi une source miraculeuse dans le jardin ...

14
juil
14
juil
Publié le 17 juillet 2024

Les prévisions météo ont l'air plutôt bonnes, nous décidons de descendre vers le sud et arrivons à Dedoplistkaro, dernière petite ville avant le parc de Vashlovani. Les français rencontrés à Tbilissi nous ont conseillé d'aller nous balader dans ce joli canyon jusqu'au premier contrôle. La suite des pistes est à faire à au moins 2 véhicules. C'est parti !

Faire le plein d'eau en Géorgie... c'est faire de belles rencontres !

Un petit peu de marche puis le canyon se dévoile, c'est splendide, nous restons là, un bon moment à regarder voler les aigles. Quand le viseur de l'appareil photo ne veut plus se déclencher... grrr !

Sur le parking du site, le paysage est de toute beauté, nous décidons à l'unanimité 😂😂 de rester pour le bivouac du soir.

Lorsqu'une cellule pointe le bout de nez... ce sont des français ! Seulement les 3èmes depuis notre départ. Nous passons une belle soirée ensemble autour d'une bonne bière et d'une ratatouille un peu poivrée 😂😂 ! Mais l'intention était bonne !!! Et malgré tout la ratatouille aussi !

15
juil

Il fait toujours super beau. Pas de pluie annoncée. Nous continuons la route vers le sud, direction le parc de Vashlovani. Comme nous n'avons pas demandé nos permis, d'une part frontalier (avec l'Azerbaïdjan), d'autre part, pour entrer dans le parc, nous allons seulement jusqu'au premier check point.

Nous commençons par un petit bout de piste agréable jusqu'à un aérodrome abandonné. Impressionnant. C'est une ancienne base militaire russe. Elle a été construite en 1950. Abandonnée après la chute de l'Union Soviétique. Les 30 bombardiers qui occupaient la base ont été transférés en Russie et la base n'a jamais été vraiment utilisée ... On ne s'attendait pas à voir quelque chose de si grand, il y a au moins une dizaine de hangars !

Nous revenons au croisement des routes afin de s'aventurer sur la piste de sable noir qui traverse des champs de blés et de tournesols avec parfois quelques passages un peu délicats.

Nous arrivons sur une hauteur et là s'ouvre un paysage de steppes !

La plaine de Shiraki

Nous quittons la plaine et les cultures de blé et apercevons malgré le ciel brumeux, des gorges et des falaises déchiquetées.

Une ferme perdue au milieu de nulle part

Le décor change d'un seul coup ! C'est magnifique !

La piste ayant un dévers important, c'est à pied que nous grimpons sur la crête.

La vue vaut vraiment le détour !

On est tout petit...

Allez, nous reprenons la piste dans l'autre sens... contents d'avoir pu aller jusque là.

Whaou, la poussière noire derrière... Heureusement, nous avons pensé à fermer les ouïes !

Nous voilà revenus au point de départ.

Début et fin de piste 

La carte

Nous retournons dans la petite ville de Dedoplistskaro où nous faisons quelques courses à des petits marchands. Fraises, abricots, brugnons etc ... Ce soir ce sera salade de fruits rafraîchissante !

Nettoyage obligatoire de Toyote 🚿 Ahah ! Il en est tombé de la merdoume !

Tout propre, nous arrivons pour bivouaquer au château ! 🤪

Tout en haut du château, nous avons une jolie vue sur les collines boisées 
16
juil
16
juil

Départ ce matin vers la piste des collines arc-en-ciel qui se situe après le village d'Udabno, en direction du monastère David Gareja à la frontière avec l'Azerbaïdjan. Nous quittons la grande route très bruyante avec tous ces camions et bifurquons à celle qui mène au village d'Udabno. Là, le changement est radical ! Nous ne croisons plus aucune âme qui vive et quelle beauté ces paysages ! On pourrait se croire en Mongolie ! Encore cette sensation d'être au bout du monde... Décidément, il y en a partout des bouts du monde !

Ubdano se dévoile au détour d'un virage comme dans un mirage. Le village, sorti de nulle part au milieu de ces steppes arides et semi-désertiques...

Udabno 

Nous déjeunons vite fait d'un chakapuri dans un petit restau puis prenons la piste des collines arc-en-ciel afin de se trouver un petit bivouac sympa. Notre guide précise qu'il s'agit d'une piste de terre facile... Allez zou, c'est parti ! La piste sillonne les paysages de steppes. C'est superbe !

Restau sympa à la sortie du village 

Ah ? Nous arrivons à un passage délicat ... avec un petit dévers et de la boue ! Ça dérape un peu mais Hub met la gomme. Ça passe ! 👍

Ça penche et ça glisse ! 

Nous roulons ensuite dans le lit de la rivière à sec, nous remontons sur une colline, on redescend, la piste est sympa, le paysage qui nous accompagne est magnifique ...

Joli paysage 

Lorsqu'un nouveau passage délicat arrive... Puis un troisième carrément méchant ! Grosses ornières, boue, trous, et surtout fort dévers ... pas pris de photos car ça ne rend pas ce que l'on voit ... La partie de plaisir se transforme en partie de stress. Ce n'est pas le but du jeu. La piste est trop détériorée et défoncée, plus on avance et plus ça se corse, que va t'il y avoir ensuite ? 🧐 Nous ne sommes sûrement pas très loin des collines arc-en-ciel, mais nous n'avons pas envie d'en voir de toutes les couleurs 🌈 en restant plantés ici. Donc demi-tour et retour à la case départ ! Ces pistes ne sont pas faites pour des 4x4 avec cellules... 😩

Pour trouver un petit bivouac sympa, nous prenons une piste à nous et dégotons le spot de rêve ! A 850 m d'altitude avec une petite brise qui fait du bien et dans un décor de fou sur 360 ° ! Au fur et à mesure que le soleil décline, le paysage change de couleur. Mon regard reste accroché à ce paysage tellement c'est beau...

17
juil

Dernières pistes de Géorgie...

Le monastère David Gareja est un complexe monastique orthodoxe situé au pied d’une colline sur la frontière avec l’Azerbaïdjan. Troglodyte il a été creusé dans le rocher de la montagne.

La route qui nous y emmène est en plein désert. Autour, il n’y a rien… Nous sommes toujours au bout du monde en plein milieu d'un désert de steppes. A chaque virage, c'est encore waouh !

Tout en haut d'une colline, le paysage laisse apparaître de belles montagnes aux couleurs arc-en-ciel teintées de rouge. Un vrai régal pour les yeux ! Si nous n'avons pas vu hier, les collines arc-en-ciel, celles-ci sont splendides ! Pour rien au monde il ne faut rater cette route jusqu'au monastère !

Ce monastère vieux de plus de 1 400 ans, a été construit à la main par Saint-David, un moine syrien. Il est considéré comme l’un des plus anciens et des plus importants centres religieux du pays. On compte une dizaine de grottes. Quelques moines y vivent encore dans des cellules plus modernes. Le complexe a été protégé par des remparts depuis la fin du XVIIe siècle, après plusieurs invasions et destructions.

On entre par une jolie porte voûtée qui laisse dévoiler l’architecture du monastère et ses jolies tours en pierre.

En face des tours, le monastère troglodyte.

La petite église où il fait bien frais...

Nous grimpons tout en haut, le temps de faire de jolies photos qu'un moine vient nous houspiller...

Nous repartons en voulant prendre un raccourci, une panneau indiquant notre prochaine direction. Rustavi, mais c'est une piste ! Et comme toutes les pistes de Géorgie, tu fais 10 kilomètres et puis d'un seul coup, tu te tapes encore un super dévers et un truc pourri...

Nous longeons la frontière toujours avec l'Azerbaïdjan...Ce pays nous nargue, vivement qu'il rouvre ses frontières afin que nous puissions plus tard aller jusqu'au Kirghizistan !

L'Azerbaïdjan 

L'aridité des paysages contraste avec celui du nord du pays, tellement différents du vert que nous avons traversé jusque là !

Nous terminons ce premier passage dans ce pays en beauté ...

Un petit bivouac à 15 km de la frontière avec l'Arménie afin de nous reposer 2 nuits et préparer la suite du parcours. Retirer les cartes géorgiennes de Maps.me et rajouter celles de l'Arménie, etc... A peine sommes nous posés qu'un vacher nous apporte une dizaine de pêches qu'il vient de cueillir, une heure plus tard, ce sont des pommes qu'un berger nous amène... Puis la police qui vient nous demander si tout va bien... 😉

Si Dieu le veut, nous passerons en Arménie pour de nouvelles aventures samedi prochain ...

La suite du voyage est par ici

20
juil
20
juil
Publié le 22 juillet 2024

90 jours depuis notre départ. 8 910 km plus 242 km de pistes. 86 nuits en bivouac, 4 nuits en camping. 2 ferrys...

26 jours en Géorgie -> 36€ par jour pour 2 personnes y compris vidange de Toyote.

Nous avons aimé

Alors, oui, la Géorgie fut une belle agréable surprise et ce n'est pas fini puisque pour sortir de l'Arménie, le passage obligé du retour est ... la Géorgie.

Petit pays mais la diversité des paysages est grandiose.

Paysages de haute montagne comme la piste qui mène au col de Zagari, émotions garanties, des villages perdus coupés du monde, des canyons, des vallées verdoyantes au nord, des steppes arides aux couleurs de Mongolie au sud, des régions qui regorgent de randonnée. Des impressions de bout du monde un peu partout... Des monastères encerclés de falaises perdus au milieu de nulle part, le petit village d'Udabno et du monastère de David Gareja, au bout du bout, là où le temps s'arrête, un ailleurs qui ne laisse pas indifférent ... et aussi des centres historiques au cœur des villes, comme Batoumi, Kutaisi que j'ai adoré et Tbilissi la capitale, alors que nous n'aimons pas particulièrement les villes.

La nourriture méditerranéenne très variée et délicieuse, à base de coriandre, persil, ail, oignons, légumes de saison, dans les restaurants la cuisine est faite avec des produits frais (20 mn à 1/2 d'heure d'attente au resto) ... Des fruits et des légumes du jardin en vente sur le bord des routes, avec un goût exceptionnel pour trois fois rien...

Les Géorgiens toujours prêts à vouloir t'aider, mais tout en étant très respectueux de ton intimité

Le prix du Diesel à environ 1,05€

Et puis le pain 🥖 haha ! Même s’il n’est pas bon pour la santé, car c'est du pain tout blanc, au goût c’est une tuerie ! En plus quand tu l’achètes il est tout chaud… alors tu en grignotes un bout, ça croustille, c'est tellement bon que tu recommences .... la baguette ressemble à un kachapuri ! Le pain géorgien est préparé dans un four à pain spécial, à la chaleur des braises. En guise de four c'est une grosse amphore à fond plat enterrée, chauffée au bois.

Le pain Géorgien 

Les bivouacs ici sont rois. Personne ne viendra te déranger... ou te déloger ! Très facile à trouver

Des fontaines pratiquement partout idéal pour faire le plein d'eau

Et enfin, le pays est sur, il n'y a aucun problème d'insécurité


Nous avons moins aimé

Le réseau routier moyen dans l'ensemble. La conduite des Géorgiens qui se prennent tous pour des pilotes de formule 1 et doublent n'importe comment ! Virage ou pas. Voiture en face ou pas. Difficile d'anticiper leurs réactions, juste rouler doucement et laisser faire

Les pistes non entretenues.

Certaines pistes dites "faciles" de notre guide qui se transforment en difficiles. Qu'on se le dise, les grosses grimpettes, les grosses ornières, mettre ton véhicule en difficulté, rouler dans la bouillasse jusqu'au cou, pour nous ce n'est plus une partie de plaisir.

Si nous avons choisi de voyager en 4x4 cellule, c'est justement parce que cela nous permet de découvrir des coins perdus dans des bouts du monde où il n'y a rien comme si nous découvrions le lieu pour la première fois et alors là, oui, quand nous dégotons le quelque part ... Ailleurs... Magique, ce n'est que du bonheur !

Notre guide papier pour la Géorgie est Ountravela. Il est parfait pour les infos sur les sites à visiter, pour les coordonnées GPS ainsi que les traces GPX et la carte papier du pays. Cela nous a permis de ne pas nous perdre et de gagner du temps aux endroits où aller... Mais, il est un peu optimiste en ce qui concerne les pistes par niveau ... du fait que les Géorgiens n'entretiennent pas leurs pistes. Certes, on est pas des pros de la piste mais on est pas non plus des novices...

Le pilote Hubert a très bien négocié les passages complexes et Toyote s'est très bien comporté. La cellule Tipi nickel. Nous apprécions le hublot dans la couchette par 38° ! La casquette derrière qui permet de laisser le hublot ouvert lorsqu'il pleut...

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11
août
11
août
Publié le 14 août 2024

Après notre escapade en Arménie, le carnet de voyage est par ici...

Nous sommes de retour en Géorgie.

Passage de frontière... chacun d'un côté

Et on recommence, achat de l'assurance pour la voiture et recharge de la carte SIM juste après la frontière.

Nous reprenons la route, achats de fruits, légumes... et nous arrivons au lac de Tsalka. La température a nettement baissé, nous passons à 19° bouhhh ça caille. Tellement habitué à plus. Nous passons une journée sous la pluie, à ne pas pouvoir mettre le nez dehors .... Alors, que faisons nous lorsqu'il pleut ? Eh bien, on joue aux dames, aux échecs, au yam, à mot de passe, à bouquiner dans la couchette ...

Le lac disparait sous une brume épaisse. Les pêcheurs rentrent chez eux, nous ne voyons plus le lac, ni personne. Et puis le lendemain, le soleil revient... Nous apercevons des montagnes tout autour du lac... Ah ah ? Tu avais vu qu'il y avait des montagnes ?

Chouette ! C'est parti pour quelques courses à la ville de quoi rester quelques jours en bivouac, une jolie rencontre avec des grecs géorgiens, très intéressés par la cellule et ça repart ! Suite à la prochaine étape ...

12
août

La piste de Tabatskuri située sur les hauts plateaux de Djavakhétie, englobe le lac et le village du même nom ainsi que le col de Tskhratskaro à 2 454 m d'altitude. C'est parti ! Nous quittons l'asphalte pour nous engager dans des villages perdus au milieu de nulle part, Berta, Ozni, Kizilkilisa où il n'y a aucune route, que de la piste boueuse avec toute la pluie qui est tombée hier...

Nous arrivons enfin aux coordonnées GPS pour le début de la piste.

Magnifique ! Ça promet ... 

Nous nous engageons sur une belle piste entretenue et roulante jusqu'à la petite église de Sapitiakhsho, toute seule au milieu des steppes.

La piste se transforme ensuite en piste très caillouteuse, et là, si tu ne l'as pas déjà fait, c'est le test ultime pour voir si tout est bien amarré dans ta cellule ! Ça secoue !! 😂😂

Des bergers, des vachers et leurs chiens qui protègent les troupeaux des loups et des lynx très fréquents dans la région.

La laine de mouton qui sèche

Mon regard est capté par ce paysage volcanique recouvert de prairies. Les volcans éteints de Samsari veillent...

Nous arrivons dans la réserve de Ktsia-Tabatskuri. Les paysages deviennent de plus en plus sauvages.

Quelques campements dans ce beau décor...

Arrivés en haut de la piste, waouh, le lac Tabatskuri se dévoile, c'est magique ! C'est l'un des plus grands lacs de Géorgie avec ses 14 km2 et une profondeur maximale de plus de quarante mètres, ce lac bleu, l'île en son cœur et la rivière Ktsia créent une zone humide propice à la nidification et les oiseaux migrateurs comme les cigognes noires et blanches, la grue commune, le tétras caucasien...

Depuis l'Arménie, les aigles nous suivent. Ils sont attirés par les poissons du lac, comme l'aigle impérial de l'Est et le plus grand aigle tacheté... Peut être apercevrons nous des loutres, des loups, des renards, ou des lynx qui peuplent aussi cet environnement.

En hiver le lac est recouvert d'un mètre de glace !

Nous arrivons au petit village de Tabatskuri et trouvons un petit bivouac à l'abri du vent dans la pinède tout près du lac. Ce lac est aussi appelé "lac bleu" par sa couleur de bleu intense. C'est magnifique !

Nous sommes presque à 2 000 m, le lac culminant à 1 990 m. Nous partons faire une petite marche et sommes appelés par une famille ! Puis une autre !!! Pour partager leur repas, cuisses de poulet rôties sur place avec soit du Fanta, soit de la Chacha (alcool de marc de raisin) !! Aïe aïe aïe !! Mais nous n'avons plus faim. Pour éviter d'être à nouveau alpagués par d'autres familles, nous pénétrons carrément dans la forêt, marchons dans les hautes herbes à la recherche de la Tipi ! Si nous n'avons croisé ni loups ni lynx, nous avons marché sur des centaines de champignons !!😂😂 Quel accueil ces Géorgiens ...

Nous retrouvons enfin notre Tipi ! Quelle aventure ...

13
août
13
août

A l'horizon se lève le jour. Bleu est la couleur du ciel. Bleu est la couleur du lac... C'est merveilleux !

Nous partons visiter le petit village de pêcheurs et essayons de trouver un "Market" ou une fontaine pour un ravitaillement en eau.

Le market ! 
Le village 

Nous nous dirigeons vers la toute petite péninsule, très authentique et très pittoresque. Un petit chemin en fait le tour...

Aujourd'hui nous sommes carrément kidnappés par une mamie qui nous arrête. Elle me fait signe d'ouvrir la porte de la voiture, m'explique qu'elle habite juste à côté et et qu'elle peut nous préparer un bon repas de poisson. Ni une ni deux, elle saute sur mes genoux et nous indique où aller et où nous garer...!! Il faut savoir que le lac est alimenté en eau douce par des sources souterraines et il est riche en poissons.

Après un bon repas de salade de tomates brocolis fromage, nous goûtons à ses Khinkalis (sorte de raviolis fourrés à la viande le tout cuit à la vapeur), délicieux, le poisson frit, et un café arménien très bon ( café turc) car elle nous explique qu'elle est arménienne, le tout arrosé d'un breuvage fait maison. Sorte de jus de cerises ... En partant, elle m'offre un pot de confiture de framboise, toujours fait maison, bien sûr.

Habitante du village de Tabatskuri 

Maintenant, il faut reprendre la piste, mais voilà la gardienne de l'église qui arrive. Passer à côté de la visite serait une offense ... Elle nous ouvre la porte. L'église daterait du 10ème siècle, on l'appelle aussi "l'église rouge" à cause de la couleur des pierres.

L'église du village de Tabatskuri et la gardienne de l'église 

Cette fois, c'est reparti ! Oui mais voilà qu'à la sortie du village, trois pistes se présentent, laquelle prendre ? Celle là ? Ah non, ce n'est pas la bonne. En arrière toute ! La trace de notre GPS nous permet d'y voir un peu plus clair... En prenant de la hauteur, le village apparaît comme dans un décor de carte postale !

Village de Tabatskuri  

Nous poursuivons notre ascension vers le col dans ce décor de rêve ! Ça grimpe tranquillement. Nous profitons d'une vue incroyable sur le fond de vallée où coule la rivière.

Il n'est pas rare de croiser quelques campements de bergers et d'observer la vie de ces nomades. Emmener les troupeaux de vaches ou de moutons sur des collines pentues, traire les vaches et les juments, s'occuper des enfants, aller chercher de l'eau... La vie est rude. Le climat difficile. Nous n'osons pas imaginer la vie de ces semi-nomades...

Un petit bout de piste appelée "tôle ondulée" nous rappelle des souvenirs d'Islande... Mais nous on aime pas ça ! Ouf ça ne dure pas longtemps.

Nous atteignons le col, à 2 454 m d'altitude, waouh, le paysage est à couper le souffle ! Le col occupe une position géographique stratégique. Un poste de police contrôle nos passeports et papiers du véhicule. Pendant ce temps, nous apprécions la beauté de Dame nature ! Il y a même une fontaine, nous en profitons pour faire le plein d'eau. Elle est glaciale !

Magnifique ! 

La forêt des montagnes meskhètes.

Nous bifurquons sur la gauche en direction de la ville d'Akhalkalaki. Cette piste n'est pas entretenue. Elle est pleine de nids de poule et est très très caillouteuse jusqu'au village de Ghoda. Attention aux quelques virages serrés ! Nous finissons par trouver un petit bivouac sympa ... Quelle belle journée !

14
août
14
août

Nous sommes toujours dans la région des hauts plateaux de Djavakhétie et nous continuons la série des lacs, nombreux dans la région. Région qui fait partie des plus pauvres de la Géorgie. Après le lac de Tabatskuri, le lac Saghamo, plus petit, est tout aussi majestueux, avec le village de Saghamo sur ses rives.

le lac Saghamo 

Puis nous arrivons au lac de Paravani. A 2 073 m d'altitude et à moins de 20 km de la frontière Arménienne et environ 30 km de celle de la Turquie.

Nous prenons la piste autour du lac qui pénètre dans un paysage de steppes entourée de volcans. Le lac s'est formé il y a environ 300 000 ans à la suite de cataclysmes volcaniques. C'est le plus grand lac de la région même si sa profondeur n’est que de trois mètres. En hiver, la surface est recouverte d’une épaisse couche de glace.

Le lac Paravani  

La piste traverse des petits villages de pêcheurs.

Le village de Tambovka se dessine au bout du lac.

Une seule rue. Des maisons de chaque côté. Face au lac. Des maisons de pêcheurs recouvertes d'un toit végétal. Une ambiance toute particulière comme nous les aimons...

Village de Tambovka est composé d'une centaine d'habitants
Maisons de pêcheurs au village de Tambovka 

Pour arriver à ces petits villages, ce n'est pas de tout repos. La piste est jonchée de gros nids de poule ! Les suspensions couinent. On ne passe pas inaperçus ! 😆😆 Nous dégotons un joli coin de bivouac au dessus du village... Ambiance de bout du monde !

Le paysage est envoûtant ... 

Dans la soirée quelques nuages viennent flirter au dessus des volcans. Le soleil s'en va disparaître, quelque part, ailleurs... Les vues sur les chaînes Samsari et Djavakheti sont à couper le souffle ! Elles offrent au village une superbe toile de fond. Le paysage est envoûtant. La couleur du lac est superbe ! Encore une belle merveille de la nature !

Les étoiles lentement fuient. Le jour se lève à l'horizon. Le soleil apparaît doucement au dessus du lac. C'est l'aurore qui arrive.

6h du matin... 

La vie s'active dans le village, les villageois emmènent les vaches dans les champs, les oiseaux chantent... Dehors, la température avoisine les 5°. Tu appuies sur le bouton du chauffage, tu restes bien au chaud sous la couette ...

Deux heures plus tard, l'aurore a disparu, à travers les hublots, ouvrant grand les yeux sur cette nature, tu contemples ce paysage à l'infini, il se passe quelque chose d'indéfinissable, tu ressens une certaine sérénité et une paix intérieure...

16
août

La route que nous empruntons aujourd'hui relie les plateaux de Djavakhétie et d'Erusheti. On commence par une belle forteresse, celle de Khertvisi.

Forteresse de Khertvisi

Nous arrivons dans le canyon, la route longe le plus grand fleuve du Caucase du Sud, le Mtkvari, qui prend sa source en Turquie pour aller se jeter dans la mer Caspienne en Azerbaïdjan. Nous l'avons déjà côtoyé pas mal de fois dans la première partie de la Géorgie.

Canyon de Mtkvari 

Après la cité troglodytique d’Ouplistsikhe à proximité de la ville de Gori, dans l’est de la Géorgie, celle de David-Gareja, située dans un bout du monde à la frontière avec l’Azerbaïdjan, nous voilà à Vardzia, au sud du pays, près de la frontière turque. Là, les habitations troglodytiques ont été construites au 12ème siècle dans la falaise du Mont Erusheti qui borde la rivière Mtkvari. Le site s'étend sur une hauteur de 50 mètres et sur une longueur d'au moins 800 m.

Le complexe monastique a été détruit par un séisme d'une grande magnitude au 13ème siècle mais il reste encore des centaines de pièces ! Il a servit de forteresse pour contrer les envahisseurs mongols. Plus de 3000 habitations ont été recensées, étalées sur 13 niveaux. Quelques moines vivent encore sur place ... À l'époque, c'est 5000 moines qui vivaient là, ce monastère a joué un rôle important, aussi bien politique, culturel que spirituel.

Nous partons à l'assaut de ce complexe grandiose et vertigineux !

On commence à chauffer cuisses et mollets 👣🏃🏻🏃🏽‍♀️pour arriver presque haut du site ! On souffle un peu mais le paysage nous coupe encore le souffle !

L'église où les fresques sont bien conservées.

A gauche de l'église, un tunnel permet d'accéder à une source sacrée ... il s'agirait des larmes de la reine Tamar ! Un bassin alimenté par une source souterraine qui aurait des pouvoirs de guérison.

Derrière la croix, nous prenons un autre tunnel au plafond bas qui mène à des marches étroites. Nous marchons presque accroupis. Quel exercice ! Ouf, nous voilà sortis...

Mais c'est pour mieux s'enfoncer dans un nouveau couloir. Le tunnel secret ! Il s'étend sur au moins 100 mètres, il permettait aux habitants de pouvoir s'échapper en cas d'attaque ! Ça monte, ça descend... Des marches hautes, étroites...

Nous visitons des chambres, des réfectoires, des pharmacies, des caves à vin, des églises, tout ça reliés par des tunnels et escaliers exigus ! Un vrai labyrinthe, c'est fascinant !

Après ces 2 heures de sport, on en a plein les papattes !!

Nous reprenons la route et descendons tout près de la frontière turque, qui prend fin au petit village de Mirashkhani. Quelle ambiance. Ils sont vraiment au bout du bout ! Nous apercevons dans la falaise, un autre monastère.

Dans ce petit village, une fontaine nous attend ! Nous repartons ensuite aux sources chaudes sulfureuses, mais il fait trop chaud déjà dehors !

Nous revenons dans notre jardin... avec une jolie vue d'un côté sur la cité de Vardzia et de l'autre sur le canyon. Le bivouac est au tout début de la piste en direction de Apnia, sur la droite et tout au bout d'un chemin herbeux. Ce soir c'est soirée crêpes dans un décor de rêve ... Ça nous fait penser à nos belles soirées de bananes flambées au Maroc !

Soirée crêpes sans oublier le rhum ! 

La nuit s'installe et dans la cité, les fantômes sont de sortie ...

Les cartes

18
août
18
août

Bon, comme nous n'avons pas fait assez d'exercice ces derniers jours ! 😂😂 Nous recommençons aujourd'hui avec la forteresse de Rabati.

Notre ange gardien 🦅 ...

En chemin, le paysage est toujours aussi beau. Nous longeons la rivière Mtvkari depuis notre départ de Vardzia.

La forteresse de Rabati

Avant d'aller visiter la forteresse, nous allons prendre des forces au restaurant Mimino que nous vous conseillons. Très bon et surtout très très copieux et pas cher ! En face la forteresse.

La forteresse se situe dans la ville d'Akhaltsikhe. C'est l'une des plus grandes villes de la région. Un grand nombre de familles arméniennes y vivent. C'est peut être pour cela qu'Aznavour a sa plaque dans la cour de la citadelle. Et n'oubliez pas d'acheter vos tickets parce que le site est payant ... sinon vous aurez droit à un aller retour d'escalade de marches ! 😆😆 (15GEL/pers.)

Cette citadelle a été construite au 9ème siècle et a été occupée par des princes Géorgiens, par les Ottomans dans les années 1500 d'où la mosquée avec son dôme étincelant et ensuite par les Russes, ce qui donne un sacré mélange de culture, c'est pour cela qu'on y trouve, des remparts, une église, une synagogue, une église orthodoxe, la mosquée, des bains publics.... Nous profitons de l'ombre des jardins, c'est reposant.

Nous grimpons tout en haut du château. Encore des marches ... Tout là haut, la vue est splendide !

Il se fait tard, nous finissons par trouver un petit bivouac près de la rivière à côté d'un immense noyer comme partout en Géorgie, avec une jolie vue sur les montagnes boisées, avant la ville de Borjomi.

Le lendemain nous reprenons la route en direction des sources chaudes sulfureuses de Vani... La piste de 2 km pour s'y rendre est pleine de nids d'autruche mais maintenant nous avons l'habitude. Ça tangue, de travers, comme si nous avions pris des vagues d'étraves ! L'application P4N donne cet endroit comme bivouac, pas très bien côté. Nous verrons bien. Nous ne sommes pas seuls, un gros camion est là aussi.

Il est vrai que le soir au coucher du soleil, c'est un va-et-vient de voiture... mais cool.

Les cartes...

20
août
20
août
Publié le 23 août 2024

Direction la mer... A l'ouest, toute ! Nous traversons plein de voies ferrées. Joli le train Géorgien aux couleurs du drapeau.

Les voies ferrées occasionnent tellement de bouchons que nous bifurquons à gauche vers les montagnes. Plein d'eau. Ça c'est fait ! Nous traversons de jolis villages. Des indigènes nous offrent des noisettes ! Aux fontaines, il y a toujours un verre. Tout le monde boit dans le même verre 🤔

Depuis quelques heures, Toyote nous joue un mauvais tour, le voyant du filtre à gaz-oil s'allume ? 😟🤒

Nous voilà de retour en bord de mer au petit camping "The black sea" afin de laver les draps avant de repartir en Turquie.

Entre 2 baignades, Hubert en profite pour lire la notice du Toyote 📙 et regarder des tutos, pour en apprendre davantage sur ce voyant qui s'allume. Pascale regarde quels sont les meilleurs garages ⚒️ de Batumi...

- Étape obligatoire à Batoumi pour remanger un dernier bon kachapuri bien croustillant et faire quelques courses 🛒 au magasin Carrefour, comme le jambon sous vide que nous ne trouverons pas en Turquie.

Puis s'occuper de Toyote. 🤨 Un des garages bien noté sur notre guide est "06 garage Batumi".

Pour s'y rendre, la conduite est sportive. A 3 de front sur une 2 voies ! Puis ceux qui sont garés en double file qu'il faut éviter... Ouf ! Nous arrivons au garage sans égratignures. Nous essayons de nous faire comprendre, mais apparemment, ils ne peuvent pas faire le boulot. Par contre ils sont sympa et nous donne un autre nom de garage, mais il faut se retaper toute la ville dans l'autre sens avec tous les bouchons 🚗🚌🚑🚛🚕🚐. Nous sommes inquiets, fatigués... On décide d'y aller plutôt demain, et cherchons un bivouac près de la ville. Un bivouac où normalement il y a une piscine !! Ouais...

Notre rêve par cette grosse chaleur humide où les fringues te collent à la peau, est de nous jeter dans l'eau ! 🏊🏻‍♀️💧Oui il y a une piscine. Mais ils n'ont pas precisé qu'elle n'était pas entretenue. L'eau est verte 😣 ! Oh rage, oh désespoir ! Si seulement il pouvait pleuvoir ... 🌧️💦 Dans la nuit, un gros coup de tonnerre claque dans le ciel. Si fort que ça nous réveille. Un orage violent éclate d'un seul coup ! Des éclairs déchirent le ciel de tous les côtés. Obligés de fermer les hublots... Heureusement nous avons celui de derrière. A 23h il fait encore 35° dehors !

- Le lendemain matin,

Après une nuit mouvementée entre l'orage et la route très bruyante, nous prenons la direction du centre de Batumi. Le garage Autoservice 777. Nous leur expliquons. On leur montre le voyant. En 2 temps, 3 mouvements, 3 jeunes sympas s'attellent au véhicule sous le regard du chef 🧐 Hub supervise 😜 Ne pas les laisser seuls nous a t'on dit. Une heure 30 plus tard, nous repartons avec un filtre tout neuf et le pré filtre purgé. Le plus long à été de réamorcer la pompe. Le tout pour 30 Gel soit 10 € ! Madloba mille fois !! On en revient encore pas !! Ensuite c'est Hubert qui leur a montré comment supprimé l'alarme au tableau de bord.

Pour la petite histoire, ne pas vouloir faire le plein là où c'est le moins cher, mais prendre des stations connues comme les "Connect" par ex. Sinon tu peux avoir de l'eau dans ton diesel !

Après cette parenthèse non enchantée, nous partons vers la Turquie 🇹🇷. Nous nous posons pour cacher ce qu'il y a à cacher dans la cellule, enlever les cartes Géorgiennes de Maps.me et télécharger celles de la Turquie etc etc... Faire du change 💵...

Arrivés à la frontière, nous partons chacun de notre coté. Côté passagers il y a tellement de monde que ça tourne presque à l'émeute ! Ça te pousse, te bouscule... bref 2h30 plus tard, je suis sortie de la Géorgie et rentrée en Turquie. Je récupère Hubert un quart d'heure après... On achète une carte SIM

Ce soir, nous trouvons un petit bivouac sympa avant la grande ville de Trabzon au bord de la mer noire. Juste avant l'orage qui gronde. Roule. Des éclairs illuminent le ciel comme en plein jour. Ça claque encore. Fort. Très fort. L'orage est tombé pas loin 😮 Il pleut ! 💦 Enfin.

Allez, on sort l'apéro 🍻 avec bière Géorgienne sous l'orage ! On l'a bien mérité !

Suite du voyage -> Par ici

Tout le carnet Turquie

24
août
24
août

Alors...

Nous avons adoré ces 2 pays et nous avons eu un gros coup de cœur pour l’Arménie qui offre des paysages auxquels on ne s’attend pas. Nous avons été agréablement surpris par la gentillesse des gens, accueillants, sympa et chaleureux, alors qu'on avait entendu l'inverse. Surtout quand on essaye de leur dire quelques mots dans leur langue comme bonjour, merci, au revoir, là, les yeux s'illuminent et les portes s'ouvrent de suite...

On ne parle jamais de ces deux pays qui ne sont pas encore touristiques et c'est tant mieux (à part les Russes et qui sont très sympas aussi) alors quand ils nous voit avec la cellule, ils sont surpris. Encore plus lorsque nous leur disons que nous venons depuis la France ! A chaque fois, c'est un signe de la main ou un coup de klaxon et le pouce levé 👍 pour la cellule ! Par exemple, à la frontière en Arménie, les douaniers étaient tous sourire : Francia ! Et nous ont souhaité la bienvenue en Arménie. Parfois, les coups de Klaxons peuvent être déstabilisants, parce qu'ils klaxonnent aussi pour tout et rien, on a du mal à s'habituer mais cela occasionne souvent des échanges sympa.😉

En ce qui concerne les paysages, les visites, les choses à voir, à faire, ces deux pays sont un véritable paradis. Il y en a pour tous les goûts.. Des plages du bord de la mer Noire en Géorgie, ou au bord du lac Sevan en Arménie, des villes modernes comme Tbilissi, Kutaisi, randonner dans des paysages grandioses dans les hautes montagnes de Géorgie ou dans des canyons profonds en Arménie...

Paysage d'Arménie 

Le coût de la vie étant peu élevé, on peut se faire plaisir en allant dans des restos y compris dans les endroits plus touristiques. Gros plus pour la Géorgie en ce qui concerne la nourriture, c'est un vrai régal. Et pareil, il y en a pour tous les goûts et les plats sont très variés et très bons.

Sans oublier le pain tout chaud bien croustillant qui sort du four ! 😂😂

Et ...

Le plus du plus pour ces deux pays, c'est qu'ils sont faits pour des voyages comme nous, en 4x4 cellule ou tentes de toit ou camping. Les bivouacs sont autorisés partout. Aucune limite. Aucune barrière.

Des pistes pour nous tous seuls au milieu de nulle part, des bouts du bout dans des villages perdus. Des bouts du monde partout ! Des impressions d'être seuls au monde. Un vrai régal ! Nous n'avons rencontré aucun problème de sécurité.

Bivouac de rêve ! Géorgie
Arménie 

Le ravitaillement en eau est facile. Les fontaines sont nombreuses pour effectuer le plein d'eau, toujours avec un bidon, jamais possible avec un tuyau. Le ravitaillement en fruits légumes, le plus souvent sur le bord des routes ou sur les marchés ou dans les petits supermarchés, on en trouve partout. En Géorgie, on trouve l'essentiel partout (riz, pâtes, œufs, café, viande...) En Arménie, c'est plus compliqué pour la viande, du coup, nous sommes devenus là bas, végétariens 🍏🍓🍑🍅🍌🫚🫐🥔🧅🫑🥦 mais on trouvait des bonnes crevettes 🍤 surgelées !!

Je suppose qu'on doit pouvoir recharger les bouteilles de gaz dans certaines stations services. Nous n'avons pas eu besoin.

Pour les produits plus spécifiques, comme le tofu, les laits de noisette ou d'amande ou de soja, restent introuvables. Quelques produits sans gluten en Géorgie, des produits d'une marque que l'on trouve en France.

Le moins du moins... c'est l'entretien des pistes et des routes. 😤

Et Le pire La conduite pour ces deux pays ! Une catastrophe ! Il faut être vigilants et toujours à l'affût ! Éviter les nids de poule ou les nids d'autruche, ET les vaches 🐂🐂🐄 !!!

Voilà, nous avons effectué un super voyage en Géorgie et en aucun cas, je regrette l'Arménie que l'on nous avait décrit comme moins joli, c'est différent, les paysages sont tout autant magnifiques et ça restera un gros coup de coeur !

N'hésitez pas à y aller maintenant, avant que le tourisme de masse arrive ... et prévoyez du temps, car on ne peut pas rouler vite et il faut composer avec la météo, encore plus sur les pistes. Nous n'avons pas tout vu, tout visité, on en laisse pour la prochaine fois 😆😆 il y a tellement de choses à voir...🧐

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Depuis notre départ, il s'est passé 124 jours, 10 710km plus 360 km de pistes. 112 nuits en bivouac, 12 nuits en camping. 2 ferrys...

Parcours en Géorgie