Carnet de voyage

Escapade en Corse

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Dernière étape postée il y a 14 heures
Après avoir navigué autour de la Corse, il est temps d'aller explorer les montagnes du centre de l'île et de découvrir une âme plus secrète ...
Du 22 mai au 7 juillet 2025
47 jours
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Publié le 24 mai 2025

Mercredi 21 mai 2025

C'est parti !

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Publié le 25 mai 2025

Le lendemain matin 11h30...

Nous apercevons la ville de Bastia depuis le bateau...

Nous avions repéré un parking gratuit à environ 1 km du vieux Bastia. Sauf qu'il y a un porche ?! 2m90 de haut, ça passe !

Allez on vous emmène avec nous pour la visite de la ville ...

La grande place Saint Nicolas est immense. Elle s'étire sur 300 m de long, tout au fond, on rentre dans la rue Napoléon, piétonne et bien que touristique est bien agréable ...

On aperçoit l'église St Jean Baptiste qui regarde le vieux port... et la mer...

Pour entrer dans la citadelle, nous empruntons un escalier qui arrive dans les jardins Romieu. Puis nous passons sous le porche Louis 16 qui mène à la place du Donjon. La citadelle est ceinturée de remparts datant du 15 siècle. Nous flânons dans les petites rues et nous arrivons à l'église Sainte Marie.

L'ancien Palais du gouverneur. Le pont-levis à été reconstruit à l'identique !

Magnifique vue !

Pour les pressés ou les moins courageux, un ascenseur a été construit, pour éviter de grimper les marches du jardin Romieu. Il n'est très beau et tout en béton.

Mon regard se pose sur la mer... et je m'évade le temps d'un instant...

Nous reprenons la route qui longe la mer côté Est. Le village d'Erbalunga.

La tour génoise aurait été construite en 1561.

Afin de nous trouver un bivouac sympa, nous quittons le bord de mer et partons dans les terres en direction du village de Sisco. Nous empruntons un bout de la piste qui traverse le cap Corse d'Est en Ouest.

Le paysage est bien vert ... Nous traversons de tout petits villages...

Et voilà le bivouac. En plus nous serons prêts pour une petite rando demain matin. Parfait !

 N 42.820218° - E 009.429402°
Publié le 28 mai 2025

Avant de repartir l'année prochaine pour un plus long voyage, 2025 sera une année d'escapades. Pour but d'essayer quelques petites nouveautés.

La première destination est donc la Corse.

Vendredi 23 mai

Entre rando, serpent et chants polyphoniques...

Nous nous réveillons avec le soleil. Partons nous balader vers la petite chapelle St Michel. On ne voit même plus le chemin tant il est recouvert de nombreuses fougères. Sur le chemin du retour, nous évitons de justesse un serpent... Je n'ai jamais vu Hubert courir aussi vite ! 🤔🤣 Quelle frayeur !

Sur le chemin de la chapelle St Michel 

Tomino

Le plus petit village du Cap avec ses 2 tours, une ronde et une carrée et un joli point de vu sur le port de Macinaggio qui me rappelle quelques souvenirs ...

Macinaggio 

Les toits des maisons du cap Corse sont en dalles de lauze, une pierre que l'on trouve dans la région entre Erbalunga et Sisco, ça donne un beau reflet bleu...

La plage de Tamarone accessible par une piste.

Macinaggio

Un petit attroupement devant l'église. Aujourd'hui a lieu un concert. Des chants polyphoniques Corse. Wow ! Ça donne envie... Nous sommes juste à l'heure. Allez zou !

Pour en savoir un peu plus sur le groupe et écouter leur musique c'est par ici l'alba. Vous aurez un petit aperçu de 7 min...

Il se fait tard, nous bivouaquons sur le parking du spar, pas très glamour, mais la soirée était magnifique. Nous nous sommes régalés ! En plus, ils sont super sympa. Bon, le prix pique un peu et les chaises de l’église sont un peu dures 😂😂 mais nous n’avons pas vu le temps passer tellement c’était varié… et ça nous plonge dans l'ambiance ...

Samedi 24 mai et Dimanche 25 mai

Barcaggio et Tollare

Le lendemain, nous nous dirigeons au plus haut du cap Corse, Barcaggio. La petite route est très étroite. Normalement interdite au camping car. Mais nous ne sommes pas camping car, notre largeur ne dépasse 1m85. Nous bivouaquons près de la plage. On en profite pour faire un bout du sentier des douaniers à pied.

Dimanche, nous parcourons seulement 3 km jusqu'à Tollare, le bout du cap. Le bout du bout.

La tour de Tollare a été bâtie au milieu du 16ème siècle et elle fait partie du réseau des tours génoises destiné à lutter contre les incursions des pirates barbaresques sur les côtes de Corse. Son rôle défensif s'est prolongé jusqu'au 17ème siècle.

La carte



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Publié le 2 juin 2025

Mardi 27 mai

Nous quittons le bout du bout, première direction, la piste du Sémaphore qui fait partie du sentier des douaniers.

Magnifique !

Puis nous reprenons la D80 qui descend vers Pogghio où une petite randonnée nous attend. On dirait qu'il y a eu le feu dans la forêt... Nous en saurons plus sur ce phénomène plus tard... Les panneaux qui nous montrent que nous sommes bien en Corse ! Ah ah !

La forêt a brûlé ou pas ?  Réponse plus tard...

Le moulin Mattei juste à côté du col de Santa Lucia.

Nous jouissons d'un magnifique point de vue sur le petit port de Centuri.

Puis direction ce tout petit port... Centuri. Le port de la langouste !

Pas possible de déjeuner, il est 14h. En France, c'est trop tard. À chaque fois cela nous énerve ! De toutes façons c'est hors de prix... 😆😆

Quelques courses et nous commençons à chercher un coin pour se poser. Nous apercevons un couvent abandonné tout au bout d'une toute petite route en cul de sac. Quelle vue !

Trop bien 

Et pour terminer la soirée en beauté, nous rencontrons un couple super sympa en van et retrouvons les p'tits jeunes au bivouac d'hier soir. Ils parcourent depuis Macinaggio, le sentier des douaniers à pied, sac au dos et plantent leur tente. Cela fait 3 fois déjà que nous nous croisons 😉

Le coucher du soleil se fait attendre...

Mercredi 28 mai, le lendemain...

En fait ils sont en train de tourner un court métrage au couvent abandonné. La jeune fille Corse voulait nous montrer les salles et les costumes ... nous avons même rigolé en lui disant que l'on pouvait servir de figurants mais la québécoise n'était pas du tout du même avis... Pas très sympa cette canadienne... eh oui, c'est un court métrage canadien ! 🤔

Et c'est reparti... Nous redescendons vers Pinu. Les maisons carrées ainsi que les grosses demeures dites maisons américaines de Marsaglia. Ces maisons ont été construites par des Cap-Corsins ayant fait fortune à Porto-Rico au XIXème siècle.

Les maisons carrées  

Déjeuner sur une plage de galets...

Ça va descendre... 
On est bien là... 

La tour Sénèque en haut d'un piton rocheux.

Le plein d'eau à la fontaine ⛲️ du village de Luri. Visite d'une bibliothèque dans une vieille chapelle restaurée, j'adore ! 😍 Et au cap Corse, les bivouacs ont pratiquement tous une vue sur la mer...

Le lendemain ...

Les ’îles de Capraia (la crique au couleur de lagon bleu) et Elbe nous narguent… De bons souvenirs d'enfance de ses îles où nous arrivions en bateau depuis l'Italie avec mes parents pour finir sur les côtes de Corse et Sardaigne... Aujourd'hui c'est à pied que nous descendons vers le village abandonné de Mata sachant qu’il va falloir remonter !! Comme disent les Corses, notre île est composée de mer et de pentes…😂🤣 Magnifique bivouac juste après le col de de Ste Lucie.

Routes de Corse 
Vue depuis la cellule, Capraia à gauche et Elbe à droite 
Bivouac tranquille, mer d'un côté montagne de l'autre 

Juste pour info : On pensait qu'il y avait eu le feu dans la forêt, mais non.... Il s'agit d'une prolifération exceptionnelle de chenilles bombyx disparate.

Les dégâts des chenilles 

Attention aux randonneurs, cyclistes et motards. Il y a en ce moment une infestation de chenilles qui descendent des arbres en faisant un fil. C'est une horreur. Il y en a plein des milliers sur les routes et chemins... Impressionnant ! Nous avons été contraints d'annuler certaines balades à pied... Pour plus d'info voir le site par ici

Vendredi 30 mai

Nous quittons notre superbe bivouac avec vue et reprenons la route vers le sud. Les paysages de Méditerranée sont toujours splendides. Nous apercevons au loin des sommets enneigés.

Col de Sainte Lucie - 381 m !!!

Ça, par contre, c'est moins joli, une usine d'amiante désaffectée ... À une époque, c'était l'une des plus importantes d'Europe ! Bouhhh... Ce n'est pas là qu'il faut se poser.

Nous nous installons un peu plus bas à 50 m d'une plage de galets, et oui encore ! Les manouches c'est nous ! 😂😂

Le lendemain nous partons pour une petite balade à pied normalement de 2 heures. Sauf que la petite balade n'étant pas indiquée, balisage jaune inexistant, se transformera en grande randonnée !!! Elle débute à la tour, ça c'est sur...enfin peut être... puis longe la mer ... Eh bien, non, elle ne longe pas la mer, ce n'est pas le bon chemin, demi-tour...

Demi-tour 

Nous prenons un chemin en très mauvais état qui grimpe dans les sous bois. Passe devant l'église St Michel, enfin, ce qu'il en reste .... elle se trouve un peu, beaucoup dans les broussailles ! Et pas mal en ruine...

Nous pensons cette fois être sur le bon chemin, mais comme il y a pas mal de croisements, nous sommes pas très rassurés, beaucoup se perdent en Corse lors de randonnées. Du coup, j'ouvre Maps.me et oups, nous indique que non, ce n'est pas le bon chemin. Encore un 1/2 tour...

Nous passons dans des petits villages avec des petites chapelles puis celui d'Ogliastro aux maisons colorées. D'en haut nous apercevons le pont métallique. La boucle est bouclée !

Le seul panneau !!! 😂😂 On s'en serait douté ! Nous sommes contents de le savoir ! Bon au final c'était sympa... mais pas du tout indiqué...

😂😂🤪😜

Lundi 2 mai

Nous remettons les clefs de contact. Toyote est reparti, direction le village de Nonza avec sa tour sur le rocher. Très joli petit village où il est très difficile de se garer...

L'église du 16 ème siècle est immense par rapport au village.

Nous faisons pour une deuxième fois le plein d'eau à une fontaine et prenons la direction de Patrimonio.

Nous visitons son église St Martin, le monument au mort et surtout le U Nativu, un menhir découvert en 1964. Il mesure 2,29 mètres de haut et a été sculpté dans du calcaire il y a plus de 3000 ans !

L'église de Patrimoniu 

Le paysage depuis le village.

Magnifique point de vue 
Statue menhir et monument aux morts 

On repart et passons le col de Teghime à 536 m d'altitude puis celui de San Stefano pas plus haut 😂😂 avec une jolie vue sur le golfe de St Florent.

Nous déjeunons d'une bonne salade Corse au chèvre chaud au village de Oletta accroché à la colline. Nous n'arrêtons pas de monter, descendre, monter et .... descendre ! 😆😆

Direction le village de Murato et sa magnifique petite église, l'église San Michèle de Murato.

Nous reprenons la route direction St Florent et trouvons notre bivouac juste à l'entrée de la ville, une route puis une piste qui part dans le maquis. Nous serons bien cachés. Il fait chaud, la douche s'impose. Le bivouac est inconnu au bataillon ... trouvé par nous mêmes comme nous aimons le faire... Je vous donne quand même les coordonnées GPS.

42°40'21'' N - 9°18'33''E 

Demain, nous irons visiter St Florent. Fin du Cap Corse. Pour cette fois.

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Mardi 3 juin

Saint Florent est en fait un petit village de 1650 habitants. Bien protégé au fond d'une magnifique crique, encadrée par les montagnes du cap Corse et du Nebbio, l'arrière pays. Et tout près du désert des Agriates.

Nous prenons la direction de la cathédrale de Nebbio Santa Maria Assunta. C'est une basilique de style roman du 12e siècle. Imposante !

St Flor est une momie d'un soldat romain du 3e siècle. Son âme veille sur Saint Florent. La vitrine de ce martyr est promenée tous les 3 ans à l'occasion du lundi de Pentecôte. Selon la légende, le christ noir en bois était sorti en procession par la confrérie de Sainte Croix à chaque fois que la sécheresse sévissait dans la cité.

Nous laissons la voiture sur le parking gratuit de la cathédrale et partons à pied vers la citadelle. Nous flânons dans les petites rues puis le port et essayons de trouver une laverie. C'est chose faite à la station juste à l'entrée de la ville et de la petite route qui mène à notre bivouac ! Le linge tout propre nous partons pour le désert des Agriates.

Saint Florent  
La citadelle et le port 

Nous reprenons la voiture, au détour d'un virage, le paysage nous offre une autre vue sur la ville...

Nous avons le temps de prendre la piste qui mène à la plage de Saleccia. Sopalin sur les ouïes et ventilo arrêté. C'est parti !

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Même jour... Mardi 3 juin

Le désert des Agriates 

Nos guides ne sont pas trop optimistes quant à cette piste. Il est écrit, piste très difficile. Notre GPS nous l'inscrit en jaune... Mais nous n'avons pas acheté un 4x4 pour rester sur du goudron...

Nous mettrons à peine 1 heure avec les poses photos pour parcourir cette magnifique piste de 12 km dans ce décor du désert des Agriates.

Alors, que pense le pilote de la difficulté de cette piste ? Que dire, à côté de celles de Géorgie faites l'an dernier, c'est du gâteau ! A part la poussière ...

Nous allons jusqu'au bout de la piste, un petit passage à gué. Un passage plus technique. Un parking. Une paillotte. Un petit sentier nous amène sur la plage de sable blanc et fin. Nous reprenons la voiture et comme le camping sauvage est interdit dans ce magnifique parc naturel, nous prenons 2 nuits dans le petit camping à 2 pas de la plage, camping qui porte bien son nom, U Paradisiu. Ce sera notre 1er camping depuis notre arrivée sur le sol Corse.

Et si c'était ça ... le paradis ? 

Le lendemain mercredi 4 juin...

Un petit tour au paradis...

On y est presque... 
Pas encore... 

La plage de sable blanc, la mer couleur lagon... J'avoue. C'est splendide.

Ça y est, on y est ! 

Et les vaches qui se reposent sur le sable tout chaud...

Pourquoi l'océan m'attire toujours ... dès que mon regard se pose au loin vers l'horizon, je m'appelle océan...ou c'est l'océan qui m'appelle...

Je m'appelle océan

Le coeur encore salé

Le monde oublié, brulé

La terre qui me quitte

Les embruns qui m'habitent

Je n'y vois que du rêve

C'est le jour qui se lève

Se consume l'encens

Pour oublier le reste

Juste faire un geste

Et je m'appelle océan...

Quelques petites méduses s'invitent ... Dommage ... Nous comprenons mieux pourquoi il n'y a pas grand monde dans l'eau...

Jeudi 5 juin

Nous quittons le camping aux allures d'un salon de véhicules de loisirs...😂😂

Nous reprenons la piste en sens inverse

et retrouvons la route. Après cette petite pause, nous prenons la direction des petits villages de Balagne...

Désert des Agriates 
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Publié le 9 juin 2025

Vendredi 6 juin

Nous commençons par le village médiéval de Belgodère...

Puis nous arrivons à Speconlato. Pas facile d'accès. Nous nous garons en retrait et partons découvrir ce village à pied car celui ci, perché à 650 m d'altitude a été bâti sur un éperon rocheux. Déjà, la route qui y mène est très étroite. Nous arrivons sur la place ornée d'une fontaine. Puis nous nous baladons dans toutes les ruelles bordées de maisons en pierre et des passages voûtés. Nous visitons l'église Santa Maria où un organiste est en train d'accorder l'instrument 🥰

Speloncato sur son éperon rocheux 
Speloncato 
L'église 

Nous grimpons tout en haut du village où la vue aurait pu être plus sympa si le ciel n'était pas encombré de nuages bas.

À la recherche d'un bivouac, au hasard, nous prenons un chemin... comment dire ? Très très étroit avec des arbres aux branches très basses... après quelques rayures sur les hublots, nous trouvons notre bonheur...

Aïe aïe aïe ! Il ne fallait pas être plus large ...

Le lendemain nous remontons sur Corbara où nous faisons quelques courses dans un magasin "La vie claire" où je récupère des steaks hachés pour cuisiner une tajine de keftas.

Corbara 

Nous visitons le magnifique petit village de Pigna, perché sur une colline. Une petite place avec son église nous accueille à l'arrivée. Ce village est très sympa avec ses ruelles escarpées et ses maisons fleuries aux volets bleus. Ça monte, ça descend...

Pigna 
Ruelles de Pigna 

Nous sommes ensuite obligés de faire demi-tour pour cause de travaux sur la route et récupérons le col de Salvi par Lumio pour arriver sur une route très étroite. Au détour d'un virage... un bus de touristes !!! 🤔 Puis plus loin... un autre bus... Mais que font ils ici ? Ou même deux voitures ont du mal à se croiser ! Le paysage, quant à lui est de toute beauté. Il devient plus désertique.

Un petit arrêt à la fontaine de Montemaggiore pour refaire les pleins d'eau. Village de Zilia. Puis Calenzana pour visiter l'église St Blaise laquelle malheureusement est en rénovation. Ce gros village fut l'un des bastions de l'indépendance Corse. Une boulangerie. Nous achetons des petits gâteaux aux amandes, un peu comme ceux du Maroc. Délicieux ! Il y en a aussi à la farine de châtaigne.

Église St Blaise - Calenzana  

Pour la p'tite histoire de Calenzana : En 1732, 800 soldats allemands débarquent à Calvi. Ils arrivent devant Calenzana. Les habitants n'ont pas grand chose pour se défendre. Ils rassemblent donc les ruches partout, sur les fenêtres, sur les toits etc etc... et les jettent aux pieds des Allemands. Ah ah ah ! Des essaims d'abeilles les assaillent. Et pendant qu'ils courent se mettre dans l'eau des fontaines, les Corses récupèrent leurs armes ! Aujourd'hui, un cimetière allemand se trouve en face de l'église.

Il est temps de nous poser. Nous bifurquons sur une route sans issue interdite aux véhicules larges et découvrons un autre paysage de paradis. La montagne. Superbe. Ce soir, le hasard fait bien les choses...

En fait nous sommes au croisement du sentier de la transhumance et d'une liaison du GR20. Il y a un grand parking et une auberge.

Bivouac 

Nous dînons Corse (saucisses de veau) et avec l'accord du patron, nous pouvons rester dormir sur le parking. On discute pas mal. Il nous explique toutes les randonnées à faire dans le coin et nous en propose une, bien balisée. Celle que j'avais regardée sur le site de Wikiloc qui était décrite comme "modérée" est très difficile, nous dit il. Ok.

A demain pour la rando !

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Samedi 7 juin...

10 heures du matin, nous sommes prêts pour la rando. Environ 6 km mais dénivelé positif 320 m. Pas de difficultés. Durée prévue 2h. L'endroit s'appelle le parc de Bonifatu. Plus précisément le cirque de Bonifatu. La randonnée commence au bout du parking. Nous suivons les marques de peinture bleue. Après un petit kilomètre il nous faut traverser une rivière, en sautant sur des cailloux. Puis la montée commence et offre une vue superbe sur le cirque...

Ça grimpe ...mais ça va... 
Cirque de Bonifatu 

Cette boucle est magnifique. Au point culminant, le cirque de Bonifatu se dévoile. C'est trop beau !

Le réconfort après l'effort ! 
Tout en haut à plus de 700 m 
Magnifique et ça sent bon... 

On traverse à nouveau une rivière sur des cailloux.

La rando continue dans la forêt du même nom, puis nous redescendons franchement par un sentier en virages avec de gros cailloux pour terminer par une passerelle qui traverse la rivière.

Fin de la rando. Nous avons mis 2h30 avec les pauses photos ...

La descente en virage parmi les gros cailloux était géniale à l'ombre des pins et eucalyptus !

Nous sortons la douche D4 afin qu'elle chauffe au soleil et préparons à déjeuner.

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Dimanche 8 juin

Nous continuons la descente vers le sud en direction des calanques de Piana où nous avons rendez vous ce soir avec nos amis motards. On commence par une grimpette jusqu'à un petit col, puis on redescend sur Galeria et la Girolata, cette dernière n'est accessible qu'à pied ou en bateau.

La Girolata. Isolé, le petit village vit de la pêche à la langouste. Je me rappelle de sa magnifique crique aux eaux translucides où nous allions y jeter l'ancre et rester en mouillage... Le facteur, le matin faisait sa tournée à dos d'âne. Et aussi de sa tour carrée, seule sur un piton rocheux où vit un fantôme ... 😂😂 ( La nuit, nous apercevions des lumières étranges 👻... )

Nous arrivons à Porto. Nichée au fond d'un golfe avec des falaises rouges qui encerclent ce petit port, Porto ressemble à une carte postale.

Porto 
Porto 

À partir de là, on entame le clou du spectacle. Un vrai bonheur cette route ! Quel contraste ces falaises de couleur orange et ce bleu intense de la mer. C'est juste grandiose ! Nous passons au dessus des calanques... Il est parfois difficile de se croiser.

Magnifique route ! 
Waouh ... 

On a envie de s'arrêter à chaque virage tellement on en prend plein les yeux ! 🤩 Au détour d'un virage, le paysage change. La mer et les eucalyptus à droite, la mer et rien ... que des collines pelées à gauche... c'est grandiose ! Et un berger qui n'a peur de rien ... sur la route... Attention aux biquettes ! Nous arrivons dans un lieu très touristique ... Au loin, on peut apercevoir le massif du Cinto qui est le plus haut sommet de Corse et culmine à 2 706 m !

Installation au camping à 500 m de la plage d'Arone.

La plage...

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Publié le 14 juin 2025

Mercredi 11 juin

Deux possibilités : Soit on longe la mer, soit on passe par la montagne… C’est la montagne qui gagne !

Les gorges de Spelunca ont été sculptées par trois rivières. La profondeur de ces gorges est impressionnantes ! En face de la route nous apercevons le tout petit village de Ota. Nous croisons un troupeaux de biquettes...

Magnifique, nous ne regrettons pas notre choix !

Vertigineux ! 

Après plusieurs virages, nous arrivons à Evisa, village typique de montagne à 830 m d'altitude se trouve dans la forêt d'Aïtone.

Evisa 

déjeunons d'une belle assiette Corse et discutons avec le serveur, fort sympathique. Sur ces conseils, nous achetons de la charcuterie Corse mais surtout la terrine de sanglier faite maison.

Quel décor ! 

Nous pénétrons ensuite dans la forêt d'Aïtone, belle forêt dont les arbres peuvent atteindre les 50 mètres de haut avec des troncs pouvant aller jusqu'à 95 cm de diamètre ! Elle se compose essentiellement de pins, de hêtres et d'immenses châtaigniers qui font la réputation du village. C'est ici qu'il faut déguster une bonne glace à la châtaigne ou le fondant du même nom ! Excellent !

Nous prenons une piste pour rejoindre Cargèse, où deux églises latine et grecque se font face.

Les 2 églises face à face 

C'est dans cette petite ville de Cargèse que les grecques de la région du Magne ont trouvé asile.

Cargèse 

Nous avons particulièrement apprécié l'église grecque, lumineuse avec ses icones, comme toutes les églises orthodoxes. Elle est dédiée à St Spyridon, évêque de Chypre et patron des marins.

De là, nous avons une vue sur l'église Sainte Marie. L'intérieur est beaucoup moins chaleureux et sombre.

Eglise 

Nous faisons le plein de gaz oil à Ajaccio, là où il est le moins cher de l'île (et c'est relatif) puis nous prenons la D302 qui passe dans les terres afin de nous trouver un petit bivouac sympa, mais que nenni... Impossible. Ici tous les champs sont fermés. Nous finissons par trouver un bout de chemin à l'abri des regards du côté de Coti-Chiavari... Pour un soir, ça fera l'affaire ! Demain sera un autre jour...

Oups ! Enfin ... 

Le lendemain, Jeudi 12 juin

Aujourd'hui nous partons visiter le site archéologique de Filitosa. C'est l'un des sites les plus importants de Corse et peut être même de Méditerranée. 8000 ans d'histoire ! Petite visite sympa et 1 heure de marche dans un joli décor mais en pleine chaleur ! Le site n'est pas gratuit. 9€ par personne. Ne pas écouter la dame à l'entrée qui veut vous vendre un bouquin et une carte pour ne pas vous perdre... alors que sur place, il y a toutes sortes d'indications, écrites et/ou audio et aucune raison de se perdre ! 🤔 La visite se termine par le musée...

L'olivier en contrebas de l'oppidum serait millénaire ! Il mesure 18 mètres de haut et protège les 5 statues ... J'en profite aussi pour qu'il me donne force et joie ...

Le site de Filitosa - Oppidum
L'olivier millénaire 

Après les ruines, le jaune et le vert, nous retrouvons une autre palette de couleur vers Porto-Pollo, Propriano pour finir à Campomoro en y accédant par une route étroite et sinueuse. Une belle palette de bleu... Sublime ! À revenir au mois de Septembre ...

Magnifique ! 

Campomoro 
Et sa plage de sable fin... 

Pour finir avec un magnifique bivouac près de Sartène.

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Nous démarrons cette boucle par la ville de Sartène. Ville beaucoup trop touristique à notre goût.

L'arrivée à Sartène 
L'église de la ville 

Cela pourrait être une ville sympa si les restaurants et magasins n'avaient pas envahi tous les coins et recoins des petites ruelles de la vieille ville...

Quelques photos sans les resto 

La route ensuite nous mène à, paraît-il, l'un des plus beaux ponts de Corse, Spin a Cavallu construit au 13e siècle. 65 m de long et 7,70 de haut. L'endroit est tellement bucolique que nous y restons un bon moment.

Spin a Cavallu 
Oui c'est moi là haut ... 

Puis nous arrivons à Sainte Lucie de Tallano. Le village où l'on a failli ne jamais repartir...

Magnifique Sainte Lucie 

Nous arrivons sur la place, faisons le plein d'eau à la fontaine, et allons nous garer à l'ombre vers l'ancien moulin à huile pour cuisiner. Mais quelle chaleur ! 35° !

Quelques scènes du film "L'enquête Corse" auraient été tournées ici dans ce village.

Et là, nous trouvons Antoine, le gardien de cet ancien moulin. Quelle belle rencontre ! Nous restons une bonne demie-heure à discuter. De tout. De rien. De la vie. Des gens. De la charcuterie Corse. Des fromages. De la route à suivre. Et quand même de la fabrication de l'huile. Ah ah !

Ancien moulin à huile 

Sur ces conseils, nous partons, là encore, manger une magnifique assiette Corse. Je me régale, bien que je n'aime pas la charcuterie mais elle est tellement goûteuse... Discutons avec le gars qui vend de l'huile d'immortelle car nous sommes dans la région où il y en a beaucoup… Quelle belle halte ! C'est cela que nous cherchons, dans nos voyages. Toutes ces belles personnes qui respirent une telle gentillesse...

Quelque chose nous a retenus dans ce village, pourquoi ? Pourquoi, avons-nous préféré visiter ce moulin alors que nous avions faim, qu'il faisait chaud à marcher en plein soleil, qu'il fallait descendre ces marches, au lieu de nous mettre à l'ombre. Nous avons fait demi-tour ne trouvant pas le moulin et puis j'ai vu un beau bâtiment en pierre en contrebas de la route et qu’une porte était entrouverte. Nous avons insisté. Pourquoi prendre un chemin et pas un autre ? C'était voulu. Il fallait que nous nous y arrêtions. Comme disait Antoine, le gardien du moulin, savoir prendre le temps ... Tout cela me rappelle étrangement le livre Intuitio de Laurent Gounelle... Mais comme disait Paul Eluard, il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rencontres...

Allez, on remonte dans la voiture avec lenteur et quelques kilomètres plus loin, nous arrivons à un magnifique spectacle, les fameuses aiguilles de Bavella.

Là aussi nous restons un bon moment à contempler ce spectacle naturel.

Aiguilles de Bavella 

Nous trouvons un bivouac sympa trouvé cette fois sur P4N. Le parking de l'hippodrome dans la forêt à 930 m d’altitude. Ce serait l’hippodrome le plus haut d’Europe !

Pas mal ! 

Après quelques jours de repos, entre yoga (tous les deux), pétanque (j'ai gagné), apéros et jeux de société (fous rires) ...

Lundi 16 juin

Nous retournons au col de Bavella pour une randonnée au trou de la bombe "U Cumpuleddu". Nous mettrons 3 heures avec les pauses. Dénivelé 196 m mais surtout escalade de rochers.

Le trou de la bombe.

Le trou de la bombe est une formation géologique unique en France. Il s'agit d'un trou de 8 m de large dans les aiguilles de Bavella.

Il faut descendre vers le village de Bavella, près de l’auberge, se garer et prendre à droite le chemin forestier balisé en blanc-rouge, c'est le GR20. La rando passe ensuite dans une belle forêt de pins, un peu raide au début, ensuite cela devient carrément de l'escalade ! Un vrai mur à escalader jusqu'au trou. Nous ne sommes pas allés jusqu'en haut...

C'est parti ! Quel bonheur de respirer le parfum des pins et de toutes ces fleurs qu'une brise légère soulève et qui est la bienvenue.

Nous grimpons dans un magnifique décor, et commençons à apercevoir le fameux trou !

On va attaquer les cailloux 

Waouh !

Après l'effort, le réconfort au resto de l'auberge du col. Un sauté de veau Corse au penne pour moi et du cochon sauvage à la polenta pour Hubert. De bonnes rations ! Et sympa !

Comme il est douloureux de se lever ... ah ah, l'escalade se fait déjà sentir. Nous faisons le plein d'eau à la fontaine juste en face de l'auberge lorsqu'un couple s'approche de nous. Il est intéressé par la Tipi. En plus plus ils habitent Argeles ... 😉

Nous reprenons la route vers Solenzara. De toute beauté.

Je me souviens de cette rivière où j'étais venue ici avec mes parents il y a bien longtemps. Aujourd'hui il est devient difficile de s'en approcher. Tous les abords sont fermés.

Nous trouvons un chemin, se faufile et pas si mal ! À l'abri des regards. On en profite pour nous doucher... Deux heures plus tard, une voiture arrive et nous demande de partir, ils amènent des vaches et elles seraient agressives 🤔. Ok 😣 Zut, il est déjà 20h45...

Direction Solenzara puis le village de Togna dans la montagne. Pas facile. Tous les chemins sont fermés. On fini par se poser. Il est 21h15 !

Le lendemain matin...

Après une superbe nuit au calme, avec un peu d'air frais, nous nous réveillons tranquillement. Au moment du petit déjeuner, une Corse folle furieuse hyper agressive arrive. Elle prend le véhicule en photo, appelle la gendarmerie 🤔 Nous dit que ce chemin est privé. Aucun panneau. J'essaie de la raisonner, en vain. Des jeunes avec une cellule qui passent par là, viennent nous voir... Elle leur a joué la même chose juste avant. Ils étaient juste garés pour prendre une photo... Bref, nous nous dépêchons de partir, elle s'agrippe au bras d'Hubert pour ne pas qu'il monte dans la voiture ! Une hystérique ! Du coup, on repart avec les p'tits jeunes... on prend les numéros de téléphone de chacun. Puis nos chemins se séparent... Peut être nous retrouverons nous quelque part...

La Rondinara que nous connaissons depuis la mer est devenue l'usine à touristes, nous fuyons...

Et partons sur la piste qui mène à la plage de Balistra. Bivouac. On espère tranquille ...

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Publié le 22 juin 2025

La piste qui mène à la plage de Balistra, courte et facile...

La plage avec ses surfeurs... aujourd'hui il y a du vent !

Dans le maquis Corse, il n'est pas rare de croiser quelques épaves... trouées de balles...

Nous quittons notre magnifique bivouac, seuls au monde ... une fois en bas, sur la plage puis une autre fois en haut au dessus de la plage. Nous aimons bien cet endroit qui est resté sauvage...

Et retournons dans le monde, quelques km plus loin, nous arrivons à Bonifacio. Et c'est Boniface, marquis de Toscane qui donna son nom à la cité en 828.

Bonifacio

Nous ne voulons pas commettre la même erreur qu'à Porto-Vecchio, c'est à dire entrer dans la vieille ville avec le véhicule 😠 C'était chaud 🤪 Rouler dans toutes ces petites rues "dites" piétonnes, à virages serrés avec tous ces resto au bord... Le point positif est que nous avons visité toute la vieille ville ultra rapidos 😂😂 !

Les places de parking étant hyper chères et souvent avec des barrières de hauteur alors pour assurer nous allons au camping juste à 200 m du port de plaisance de Bonifacio. Nous en profiterons pour faire lessives, douches, plein d'eau, etc etc...

Allez, c'est parti pour la visite de la ville... On commence par le quartier du port. La marine.

Vue depuis le port 
Vue depuis la Porte de France 

Ensuite on chauffe les mollets en empruntant un escalier pavé qui monte au col St Roch. Du belvédère le panorama est grandiose ! On reprend notre souffle en admirant ce paysage. Magnifique ces falaises ! Nous qui ne connaissions la ville que depuis la mer... D'en haut, c'est assez impressionnant ! Et les maisons presque suspendues dans le vide...

La Sardaigne n'est pas très loin.... Juste derrière moi

La montée continue à la porte de Gênes, la seule porte d'entrée qui existait jusqu'au 19e siècle et pénétrons dans la vieille ville. Comme il fait bon à l'ombre...

Nous trouvons la rue des deux empereurs, avec face à face, la maison où a sejourné Charles Quint pendant 2 jours en 1541 et Napoléon Bonaparte quelques semaines en 1793...

La rue des 2 empereurs 

Quand tu fais tes courses, faut pas oublier un truc 😆😆... Pratiquement toutes les maisons ont des escaliers qui n'en finissent pas, tu ne vois jamais le bout !

Normal... je n'étais pas encore née... 🤣🤣

Le tour des églises...

Église Majeure où des arches sont appuyées sur les maisons d'à côté .

Église St Baptiste toute petite et toute blanche est ma préférée. On s'y sent bien ...

Maison de la miséricorde, un ancien hospice, de la confrérie de la Ste Croix.

Église St Dominique. Elle aurait été édifiée sur une ancienne église de Templiers.

Nous arrivons au plus au sud de la Corse ! Ancien moulin à vent du 13e siècle.

Le cimetière marin et ces tombes blanches qui regardent toutes vers la mer nous rappellent ces stupas que vus en Asie. (Le stupa est un monument qui sert de lieu de culte et de méditation dans le bouddhisme)

Le bout du bout...

Nous retournons en soirée sur le port pour l'ambiance du soir, plus festive... balade sur le port avec ses immenses bateaux souvent immatriculés à Malte ou à Londres...

Une procession a lieu ce vendredi 20 juin...

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Samedi 21 juin

Après une piste en mauvais état pour rejoindre une plage et essayer de trouver un bivouac... Pas d'arbres et 36°, nous faisons 1/2 tour. Direction les montagnes pour prendre un peu de fraîcheur. Nous trouvons une paillote sympa où déjeuner.

Nous sommes dans le massif de l'Ospedale au dessus de Porto-Vecchio dont nous apercevons au loin le golfe de Porto Vecchio. Aujourd'hui le ciel se confond avec la mer...

Le barrage de l'Ospedale qui pourrait faire penser à un paysage Canadien.

L'Ospedale

Peu après le barrage, nous pénétrons dans une belle forêt de pins.

Pas facile encore de trouver un bivouac ... En attendant, le paysage défile sous nos yeux. Superbe ! De pistes en pistes, nous finissons par trouver enfin notre bonheur ! Une belle forêt de pins et de belles fougères. Nous verrons un renard dans la soirée...

Belles fougères  
Chemin un peu dégradé  

Le lendemain nous reprenons la route vers le nord. Le village de Zonza.

Zonza 

Maintenant, nous montons au plateau de Coscione, à 1500 m d'altitude, en empruntant une route-piste en partie défoncée, très très étroite ! Une bonne garde au sol est préférable pour la fin du parcours. Ce serait le plus grand plateau de Corse à cette altitude. Nous ne verrons pas les chevaux en liberté. Dommage... Mais ça vaut le coup, cela change de paysage. Ici, plus de forêt !

Nous traversons le village d'Aullène et quelques kilomètres plus loin, nous arrivons au col de la Vaccia où nous trouvons notre bivouac dans un superbe panorama à plus de 1100 m d'altitude !

Aullene 

Maps.me nous indique un point de vue, une petite marche nous dégourdira les gambettes !

Beau décor ! 

On attend le coucher du soleil qui s'en va disparaître derrière les montagnes. Puis le ciel devient tout orange... puis bleu nuit. Les étoiles s'illuminent et nous contemplons ce ciel étoilé au dessus de nous à travers le hublot grand ouvert...

La vue depuis le hublot 

Lundi 23 juin

Nous quittons le col de la Vaccia et notre bivouac pour un autre col, le col de Verde à 1289 m. La route traverse la forêt de St Antoine avec ses magnifiques pins. Des pins laricios qui se tiennent tous droits avec leurs troncs élancés et dont certains sont d'une hauteur impressionnante. Des paysages de toute beauté. Derrière les arbres se cachent de belles montagnes !


Magnifique ! 

Attention, aux cochons sauvages !

Le village de Ghisoni où nous ferons le plein d'eau. Toujours ces belles maisons en pierres sèches.

Village de Ghisoni 

On continue la série des forêts. Celle de Marmano. Un autre bivouac à plus de 1000 m ! Mais même à 8 heure du matin, malgré l'altitude, il fait déjà 25° !

Encore un bivouac sympa 

Allez, nous passons le dernier col, le col de Sorba à 1311 m et encore une autre forêt ! Elles sont magnifiques leurs forêts, un vrai régal ! Le paysage est de toute beauté sur cette petite route. On aperçoit de la neige sur les hauteurs...

Col de Sorba 

Le pont de Vecchio ou plutôt le viaduc ferroviaire qui traverse la rivière Vecchio entre les villages de Vivario et de Venaco mérite de s'arrêter ... Pour plus d'info c'est par ici.

La rivière Vecchio et sa forêt qui l'entoure, la forêt de Vizzanova. Magnifique ! Toutes ces forêts traversées sont d'une diversité remarquable ! Des pins laricios, des hêtres lorsqu'on est à une altitude de plus de 1000 mètres. La forêt de Vizzavona s'étend sur une superficie de 1 634 hectares.

Nous arrivons à Corte.

Corte 
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Publié le 27 juin 2025

Jeudi 26 juin

Corte et sa citadelle au sommet d'un piton rocheux fut la capitale de la nation Corse de Pascal Paoli de 1755 à 1769.

Après un bon café, sous la chaleur, on part en visite de Corte...

La ville est entourée de belles vallées et montagnes et pour s'y rendre il faut passer deux pont sur deux rivières, la Restonica et le Tavignano. Aujourd'hui grâce à Paoli, c'est une ville universitaire. Plus de la moitié des habitants sont étudiants !

La ville basse et la place Paoli.

Place Pasquale Paoli 

La chapelle Sainte Croix en haut de la rampe du même nom.

Jolie petite chapelle  

Maisons typiques italiennes de prestige... enfin ce qu'il en reste !

Eglise de l'Annonciation et la Place Gaffori

Le quartier des 4 fontaines et le restau juste à coté. Merci à Momo, le serveur pour l'ambiance, extra !

La place d'Armes fait face à l'entrée de la citadelle. En grimpant au belvédère, on arrive au bord du piton rocheux qui surplombe les deux vallées !

Vue depuis le belvédère  

Nous terminons la visite par une ancienne maison de 350 ans. Elle a été construite en 1675 ! On y goûtera saucisson, jambon, lonzu, coppa... On refusera l'alcool fort. Trop dur à 15h en pleine chaleur ! 🤪 Et il y en a un qui file un mauvais coton !! 🤣🤣 Car ici à Corte, on est au centre de la culture Corse, on ne badine pas avec l'identité ! Merci à Etienne pour ce beau partage...

Décidément à Corte que de bons moments...

De retour à l'ombre... et à l'air !

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Samedi 28 juin

Vers Calacuccia.

Nous longeons le plus long des fleuves Corses, le Niolo. Au plein centre de l'île. Entouré de plusieurs hautes montagnes, le monte Cinto 2706 m, le Paglia Orba 2525 m et le Capu Verdattu 2586 m. Une autre Corse. Celle des bergers et authentique ! Un nouveau paysage s'offre à nous, on commence par le défilé de la Scala Di Santa Regina, que du bonheur... La route, très étroite, taillée dans la paroi rocheuse traverse un paysage grandiose ! Pour moi, le plus beau depuis le début du voyage...

Waouh... ça promet !

Juste grandiose ! 

Nous arrivons à Calacuccia. Village au pied du Monte Cinto et au bord du barrage.

Calacuccia 

Ensuite on se replonge dans une forêt de pins laricio. La forêt de Valdu-Niellu. On aperçoit au loin le lac de Calacuccia et les montagnes citées plus haut.

De toute beauté ! 
Le lac de Calacuccia 

Et enfin le col de Verghju 1467 m ! C'est le plus haut col routier de l'île.

Nous faisons demi-tour et retournons dans la forêt de pins dont certains sont âgés de 500 ans ! On cherche un endroit pour nous poser... À peine installés, nous avons de la visite... Des mouflons et des cochons sauvages !

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Publié le 4 juillet 2025

Le lendemain, dimanche 29 juin,

Après cette magnifique route, on continue notre lancée des beaux paysages. La vallée et les gorges de l'Asco !

Nous traversons le village d'Asco et son pont génois. On s'arrête pour une petite douceur, un crumble aux abricots du jardin à la farine de châtaigne, tout frais préparé.. C'est juste dans le virage. Ils font aussi des crêpes à la farine de châtaigne. Le couple est charmant... Le service étant un peu long, pour nous faire patienter, ils nous offrent une glace maison à la framboise... 😍

On pénètre ensuite dans une forêt. Et oui, encore ! Celle là, a pour nom, la forêt de Carrozzica. Puis la route grimpe jusqu'à une toute petite station de ski à 1450 m où la route s'arrête. Ensuite place au GR20 qui rejoint derrière le cirque de Bonifatu où nous étions il y a quelques semaines faire une rando. Quel décor !

Le Monte Cinto 

Nous redescendons et prenons la direction de l'Est, par les petites routes pour se rapprocher de la mer. On passe un nouveau col.

Quelle vue ! 

Plein d'eau à la fontaine du village de Morosaglia

On commence à chercher un coin de bivouac, on s'aventure dans des chemins, on fait demi-tour. Et puis on voit cette pancarte "Chapelle St Christophe" 700 m. On se gare et comme à chaque fois nous partons à pied découvrir ce qui se cache plus loin. Le chemin est sympa. Hubert casse les branches trop basses. chuuut... Arrivés en bas, nous découvrons notre bout du monde de ce soir où passer la nuit... À la petite chapelle St Christophe par une piste en bon état 😉. On remonte chercher Toyote et ce sera Magique !

Bivouac Chapelle St Christophe entre les village de Nocario et Polveroso

La chaleur ne nous quitte pas. Une petite douche s'impose ... 😆😆 Le soleil s'en va disparaître derrière la montagne.

Le ciel devient tout rose...

On aperçoit un village en face 

Pendant que la nuit s'installe, les étoiles s'illuminent une par une, c'est trop beau... La vie est belle...

Il est temps de rallumer les étoiles... 

On s'allonge dans la couchette. Le hublot grand ouvert par cette chaleur, on regarde les étoiles qui nous attirent... C'est la magie de l'infini. Mais l'âme agit sur nous et c'est avec cette drôle de sensation de faire parti de l'univers que nous nous endormons ce soir...

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Publié le 4 juillet 2025

Lundi 1 juillet

Nous traversons plein de petits villages tous super mignons Piedicroce, Carcheto, Tarrano et nous nous arrêtons à Felce.

Felce.

Felce et son église. L'intérieur est de toute beauté. Nous avons eu la chance de rencontrer ce monsieur qui nous a ouvert la porte. Très sympa et belle visite...

Ça vaut le coup d'œil ! 

Le barrage de l'Alesani.

Cervione.

Comme c'est capitale de la noisette Corse, nous dégustons une bonne glace... à la noisette, pardi !

Le port de Taverna ou Campoloro. Je retrouve la place de port des parents, on discute avec le voisin...

Comme tous les soirs, nous cherchons un bivouac sympa. J'aimerais bien trouver un coin près d'une plage 😉 Nous passons dans des lotissements, puis des marais, au bout un resto sur une plage mais le parking n'est pas très glamour... en plus il y a des caméras... pleins de voitures, plein de poussière. Premier chemin, tout pourri, deuxième, trop dans les marécages et pas de vue sur la mer, le troisième sera le bon ... Yes !

Donc, par un chemin en bon état ...

Nous trouvons le bivouac de rêve ! Non loin de Moriani plage...

Bivouac 42°27'15" N 9º32'24" E

Le lendemain matin...

La mer s'étend à perte de vue devant nous. Pas un chat sur la plage. Personne dans l'eau. Je sens comme une odeur de liberté et commence la journée par une baignade, seule au monde et profite de ce moment présent qui m'appartient...

Se sentir vivre ... 
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Même jour... Mardi 2 juillet

L'endroit nous avait beaucoup plu, le parking est autorisé au bivouac, au cœur de ce magnifique cirque de Bonifatu, on peut faire plein de randonnées, nous décidons de terminer notre voyage par cet endroit. Nous repassons par la pâtisserie de Calenzana afin de reprendre des petits gâteaux et de refaire le plein d'eau à la fontaine.... Pendant ce temps, les nuages semblent vouloir s'incruster sur les montagnes, là où nous allons ... hum hum.. Ouf nous arrivons après la pluie ou plutôt même de la grêle !

Le lendemain, Mercredi 2 juillet

Au moment où nous décidons de partir en rando, des gros nuages gris sombres reviennent et s'accrochent doucement aux montagnes. De plus en plus nombreux. Le ciel bleu n'aura pas durer longtemps. Ils se poussent et se cognent si fort entre eux que le ciel se met à gronder... Oups, on sent des gouttes, demi-tour... On ne rigole pas avec la montagne.

Nous apercevons un hélicoptère puis les urgences. Quelqu'un a dû être emporté par la rivière. Après l'orage nous descendons jusqu'à la passerelle. En effet, il y a beaucoup plus d'eau que lors de notre premier passage il y a un mois.

Jeudi 3 juillet...

Allez, cette fois, chaussures de marche aux pieds, nous partons pour une petite balade car la météo n'est toujours pas très encourageante. Nous avons bien fait. Une heure plus tard, c'est un torrent que le ciel déverse... Nous avons juste le temps d'arriver à l'auberge de la forêt manger une bonne salade ! 😂😂

Et voilà, nos premiers orages !

Le lendemain Vendredi 4 juillet, nous décidons de redescendre vers la mer vers un temps plus sec et nous rapprocher de l'île Rousse. Bivouac ou camping ? Nous choisissons camping pour nos derniers jours de ce voyage en Corse, et ce sera avec piscine ! Que du bonheur par cette chaleur ...

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Fin du voyage...

Fin du voyage

Publié le 9 juillet 2025

Lundi 7 juillet

Nous quittons le camping Domaine le clos des chênes où la piscine avec vue sur mer fut bien appréciable… Le personnel très sympa et le prix correct.

Depuis hier, le vent s'est levé. Un fort coup de vent est annoncé à la météo. La mer est blanche. Plus de voiliers à l'horizon.

Nous voilà à l'île Rousse. La boucle est bouclée.

C'est Paoli, encore lui, qui en 1758 a fondé le port dans le but de concurrencer Calvi, la génoise !

Nous trouvons de quoi nous garer tout au bout au phare de la Pietra et partons pour une petite visite de la ville. Nous nous faisons arroser d'écume le long de la route ! Car, oui, le phare de La Pietra se trouve sur la presqu'île ! Il faut traverser la route sur la mer...

Île Rousse presqu'île du phare de la Pietra 

Nous aimons bien cette petite ville et prenons le temps de flâner un peu... Aujourd'hui mieux vaut se balader dans les petites rues à l'abri du vent. Sur la place Paoli, nous marchons en baissant la tête, la main sur le front pour nous protéger les yeux, ce vent violent du Sud qu'on appelle libecciu, fait voler la poussière qui nous mitraille le visage, s'incruste partout et par hasard, nous retrouvons Véro et Philippe de St Nazaire (rencontrés au camping) et papotons un bon moment... Une belle rencontre...

Île Rousse 

La météo annonce 101 km/h avec des rafales pouvant aller jusqu'à 140 !! Nous recevons un message de Corsica-ferries, l'arrivée est retardée de 3 heures pour mauvaises conditions météo. Le vent s'est renforcé. Nous fermons le hublot du haut par mesure de sécurité. Nous essayons de marcher le long de la route, le dos courbé, on a du mal à se tenir debout. Le bateau arrive. Nous nous rapprochons du port en voiture. La mer se déchaîne, les vagues passent par dessus la route jusqu'à atteindre le parking où nous faisons la queue pour embarquer. Waouh, impressionnant !

Nous serons dans les derniers à monter sur le ferry. Nous sommes dans un état lamentable, nous, Toyote et la cellule entre l'eau de mer et la poussière, ça pouasse !! 😆😆 Je loupe le dernier coucher du soleil 😣 Puis l'accès à l'extérieur sera interdit et les ascenseurs fermés.

Ce fut une belle balade avec quelques rencontres sympa. À refaire sur un mois de septembre.

Cela nous a permis de :

Tester nos nouvelles toilettes à séparation (et oui, on ne mélange plus liquide et solide) et c'est parfait !

Tester la plaque à induction qui fonctionne avec notre nouvelle batterie externe et là aussi c'est parfait surtout quand il y a du vent !

Notre nouvelle moustiquaire, parfaite !

Nous apprécions toujours nos petits hublots que nous pouvons laisser ouverts sur un parking par fortes chaleurs.

Voilà, à la prochaine escapade ... dans les Balkans !