Carnet de voyage

En Birmanie

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Après plus de 3 mois de voyage, nous arrivons en Birmanie. Renommée Myanmar en 1989, aux confins de l'Inde et de la Chine, c’est un pays aux multiples ethnies..
Du 28 novembre au 26 décembre 2018
29 jours
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Publié le 1er décembre 2018

Enfin du wifi correct, nous allons pouvoir vous donner quelques nouvelles.... C’est parti !

Luang Prabang - Laos

Après une nuit épouvantable, eh oui, j’ai eu mal au ventre toute la nuit !!! Je me lève, fatiguée, vidée ! Mais cela fait déjà quelques jours que je ne suis pas très bien...

Le taxi vient nous chercher bien à l’heure et nous emmène à l’aéroport.

 Nous survolons le Laos , c’est beau

Nous avons réservé nos billets d’avion sur internet avec le comparateur skyscanner avec une escale à Chiang Mai en Thaïlande. Nous avons un doute sur les bagages : vont ils aller direct à Mandalay ou descendre à Chiang Mai ? A l’enregistrement, nos doutes sont confirmés, nous devons récupérer les sacs à Chiang Mai.


Chiang Mai - Thaïlande

Nous descendons de l’avion et dans la navette qui nous amène à l’aéroport, on se dit qu’il ne faut pas perdre de temps car nous rentrons dans un autre pays, il va falloir refaire les papiers d’immigration, récupérer nos sacs etc etc.... nos pensées s’arrêtent net à la descente de la navette, une dame avec nos noms sur une pancarte nous attend. « Follow me... » et hop en deux temps trois mouvements, nous passons devant tout le monde pour avoir le visa de transit, récupérer nos sacs afin de les réenregistrer pour Mandalay. Merci à la compagnie Bangkok Airways !

Enregistrement des bagages

Il faut le e-visa Birmanie, et une preuve de sortie du territoire birman (un billet d’avion retour). Comme nous avons décidé de quitter la Birmanie par voie terrestre, nous n’avons pas de preuve de sortie de territoire. Nous avons donc loué hier un billet d’avion de continuation sur le site « bestonwardticket » :

Le principe

Moyennant 15 $, on achète un « vrai de vrai » billet d’avion. Il est valide pendant 24 heures ou 48 heures (hier il y avait une promo pour 48h). C'est juste le temps qu'il nous faut pour l'utiliser comme preuve de billet de retour (continuation) au moment de prendre l'avion et de passer une frontière. Passé ce délai le billet est automatiquement annulé.

Et ça a fonctionné ! Nous étions censés aller à Hanoï au Vietnam.

Nous arrivons à Mandalay.

Nous passons aux guichets pour le visa. En cinq minutes, tout est fait, ici pas de « petit papier » d’immigration. Je regarde mon visa et la date de sortie indiquée est le 26 décembre. Nous avons droit à un jour de plus soit 29 jours au lieu des 28 réglementaires, le 25 Décembre, même ici est férié ...

Le temps de retirer de l’argent, eh oui encore une nouvelle monnaie ( le kiat) d’acheter une carte sim, la navette est partie. Nous prenons donc un taxi partagé qui nous dépose jusqu’à notre hôtel.

Il fait nuit. Nous posons les sacs et essayons de trouver de quoi se restaurer... enfin surtout pour Hubert, moi je n’ai pas très faim. Mon mal au ventre ne me lâche pas.... Nous trouvons un restaurant de l’ethnie shan. Mandalay de nuit n’est pas très engageant.

Et puis dodo... bien mérité !

Demain, il fera jour...

ET Hôtel - 16€ la nuit avec petit déj. correct. Bonne literie

Taxi partagé - 5 000 kiats par pers. Soit env. 2,70€ pour 45 km de l’aéroport à l’hôtel

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Publié le 2 décembre 2018

Dernière ville royale de Birmanie avant la colonisation anglaise, Mandalay est aussi le refuge des leaders d’opposition qui s’y cacheraient...

L’histoire de la Birmanie a toujours été marquée par l’influence culturelle et religieuse de l’Inde mais aussi par les guerres et les répressions sanglantes. De nos jours, le bouddhisme est omniprésent dans la vie quotidienne des Birmans (85 %), ce qui ne les empêche pas de croire aux esprits.

Après plus d'un siècle de colonisation britannique (1824-1948) des négociations commencent en 1946 avec Londres, la Birmanie proclame son indépendance le 4 janvier 1948 et refuse de faire partie du Commonwealth.

De 1949 à 1955, le pays est en proie à la guerre civile déclenchée par les communistes et la minorité chrétienne Karen....

1989 : changement de nom officiel du pays en Myanmar. Et la ville de Rangoon devient Yangon

2011: la junte militaire est officiellement dissoute

2012 : C'est le début de la démocratie ... Mais faut le dire vite !

Et entre temps en Mai 2008 : l'ouragan Nargis dévaste la Birmanie, faisant près de 134 000 morts et 2,5 millions de sans abri dans le delta de l'Irrawaddy....


Bon eh bien après avoir lu l’histoire du pays, nous voilà prêts pour affronter les kilomètres à pied ... le long du Palais Royal, une chance, nous sommes à l’ombre de jolis arbres... Au loin, nous apercevons la colline de Mandalay.

Hill mountain, Palais royal  

Nous croisons beaucoup de femmes moines contrairement aux autres pays d’Asie.

Nous arrivons à la Pagode Sandamuni.

L’endroit est mystérieux, je ne m’attendais pas à ça, l’ambiance est sereine, zen attitude assurée...

 Vue d’en haut permet de mieux se rendre compte

La pagode centrale est entourée de 1774 stupas (sanctuaires) abritant chacun une seule dalle de marbre. Les dalles portent les enseignements du Bouddha.

Dalles de marbre 

Chaque bloc mesure 1,68 mètre de haut et 1 mètre de large.

Derrière, nous apercevons la colline de Mandalay avec ses 1700 marches à grimper. Non, non nous n’y allons pas ...

 Les stupas blancs et la colline de Mandalay au loin

Le bouddha de fer recouvert d’une fine couche d’or pèserait 20 tonnes...

Superbe ! 

Derrière la pagode Sandamuni se trouve la Pagode Kuthodaw

Elle abrite le plus grand livre du monde, l'enseignement de Bouddha, gravé sur 729 stèles de marbre protégées chacune dans une grotte à inscription, sous un petit stupa blanc.

Au centre se trouve un stûpa doré de 57 mètres de haut.

 Kuthodaw Pagoda 

Nous décidons pour le retour de prendre un tuk-tuk et d’ en profiter pour aller voir les aplatisseurs de feuilles d’or.

Ces feuilles d’or très fines servent à couvrir les Bouddhas.

Depuis des siècles, c'est à Mandalay que les feuilles d'or sont fabriquées traditionnellement. Au départ, il y a un lingot d'or pur. Puis ce lingot est aplati et étiré à la presse pour former un long ruban d'or.

Les petits bouts de rubans d’or s'aplatissent au fur et à mesure que la masse de l'ouvrier tombe sur le petit paquet jusqu'à obtenir une feuille d'or d'une minceur extrême.

Le martelage dure plus de cinq heures...

Les conditions de travail des ouvriers sont très difficiles, j’ai soulevé le marteau et je peux vous dire que c’est lourd...

Ensuite les femmes s'occupent de la partie minutieuse et constitue des petits carrés de la taille réglementaire.

A méditer chaque fois qu’on verra une feuille d’or collée sur un Bouddha !

 En tuk-tuk 
Le processus par étapes 

Non loin de là, se trouve la pagode Mahamuni...

la plus connue de toutes et la plus vénérée, où se trouve justement un bouddha sur lequel les hommes (pas les femmes !) déposent chaque jour des feuilles d’or. Pour y accéder, il faut passer dans une sorte de souk, immense et ... pieds nus.

Un petit tour au musée

A l'extérieur

Nous allons vers la station de bus afin de repérer où elle se trouve et là ... c’est le dépaysement total !

Il n’y a aucun trottoir, des routes défoncées, de la poussière en veux tu en voilà, des chargements et déchargements de camion, des crachats, des cuvettes d’eau jetée sur la route, ça klaxonne de partout, un vrai bordel mais où va t’on ?

Nous arrivons à la station de bus, un birman vient vers nous et nous demande ce que nous voulons. Euh.. un billet de bus pour Monywa, il nous fait signe de le suivre ... Waouh !

Et comme nous aimons bien ces ambiances, nous déambulons dans les rues !

Bienvenue en Birmanie ! Mingalaba ! (Bonjour)

La dernière photo est l’agence des bus !  
 Chargement d’un "scooter" sur le toit d’un van 
Bienvenus en Birmanie ! 
Non, nous n’avons pas goûté...😆😆😆
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Publié le 4 décembre 2018

Amarapura fait partie des quatre capitales royales, avec Inwa, Sagaing et Mingun que nous allons visiter aujourd’hui avec notre gentil chauffeur de tuk tuk rencontré hier.

Au fait, nous avons une demie heure de décalage horaire en moins avec la Thaïlande ou le Laos soit 5h30 avec la France.

 Notre chauffeur de tuk tuk avec Hubert 

Mais tout d’abord, nous avons envie de découvrir ce fameux marché de Jade. C'est assez fascinant comme ambiance. Quel brouhaha ! Ce serait le plus grand marché de jade du monde !

La pureté des pierres est examinée à l'aide de petites torches.

Une autre envie, aller visiter un monastère.

Le monastère Kyaung Maha Ganayon, à 11 km de Mandalay dans l'ancienne capitale birmane de Amarapura. Ce monastère est immense, c’est une petite ville dans la ville avec ses écoles, ses salles de prière, ses dortoirs, ses lavoirs, ses rues ... Les jeunes moines sont vêtus de blanc.

Nous avons essayé d’être les plus discrets possible, afin de ne pas déranger cette communauté très disciplinée, dont la plupart des membres viennent de familles défavorisées.

La vie au monastère... 

Après la cérémonie des offrandes, le riz est cuit et bien remué dans de grandes gamelles. Attention, c’est très lourd !

Nous quittons le monastère

Et arrivons au grand pont avec une vue sur la colline de Sagaing. Nous apercevons au loin des pagodes.

Puis nous longeons la rivière Irrawaddy.

Ce fleuve prend sa source dans l'Himalaya, traverse la Birmanie du nord au sud sur 2 000 km, pour finir en delta avant de se jeter dans la mer d'Andaman dans l'océan Indien. Appelé « Fleuve Mère » par les Birmans, ce fleuve navigable est large de 4 km à certains endroits. C'est le principal cours d'eau du Myanmar. C'est aussi le principal axe de communication du pays.

 En face se trouve la ville de Mandalay 

Nous traversons des petits bourgs aux maisons en bambou. Dehors, il y a toujours les cochons et les zébus. Les zébus servent au travail dans les champs.

Nous arrivons à Mingun.

A peine descendus du tuk tuk, on nous demande de payer 5000 kiats par personne ! Après la tranquillité du monastère, nous retrouvons la foule... de touristes ! Et tout ça pour voir ...

Une ruine dont j’ai oublié le nom... qui est en fait un bout de caillou carré où il n’y a rien à voir.

Sauf que : dans ce village, le Roi Bodowpaya, au XVIIIème siècle, ordonna la construction d'une pagode qui devait être la plus grande pagode au monde, soit 153 m de haut, mais le roi mourut en 1819 avant d’avoir mené son projet à terme et pour finir, le tremblement de terre de 1838 le fissura profondément et détruisit les deux grands lions gardiens des lieux.

En face derrière quelques arbustes...

Nous cherchons la fameuse cloche... qui serait la plus grande au monde ! Elle mesure 4 m de haut, 5 m de diamètre et pèse 90 tonnes. Elle se trouve à l’intérieur d’un bâtiment.

Nous sommes un peu déçus, dans nos souvenirs, celles du au Vietnam étaient bien plus belles !

Un monument tout blanc attire notre attention. Il s’agit de la pagode Hsinbyume, elle a été construite au début du XIXème siècle en la mémoire de la femme du roi, morte prématurément ...

D’en haut, nous jouissons d’une jolie vue.

Nous reprenons le tuk-tuk

Et nous arrivons à la Pagode Soon U Ponya Shin à Sagaing.

C’est parti pour une grimpette ! De nombreux escaliers couverts mènent au différents sanctuaires, le dénivelé est d’environ 250 m. Mais c’est plus sympa, nous croisons beaucoup de moines et aucun touriste.

A l'extérieur, on trouve une terrasse en carrelage très colorée, avec une vue superbe sur l'Irrawaddy, ses deux ponts et la ville de Mandalay.

La vie ...

A l’intérieur, nous trouvons de grands bouddhas de style Birman car ils sont maquillés avec finesse contrairement à d’autres pays d’Asie.

La vue me donne déjà l’envie de rejoindre la cité de Bagan que j’ai hâte de découvrir.

De l'autre côté de la route, un autre temple, la pagode U-Min Thonze avec la rangée de bouddhas alignés.

Et maintenant, il faut redescendre toutes les marches !

En route pour l’île d’Inwa. Notre chauffeur nous arrête pour déjeuner. Euh ? Pour moi ce sera juste un riz blanc ... Mes crampes d’estomac s’incrustent !

Inwa, l’ancienne capitale du Royaume.

Le dernier village est un peu plus éloigné, c’est Inwa, ancienne capitale du royaume Birman entre le XIV et XVIIIème siècle. Inwa se trouve sur une île. Nous prenons un petit bateau pour traverser la rivière. Et de l’autre côté nous sommes accueillis par une horde de calèches, moyen de transport touristique pratiquement imposé sur cette île.

Alors, en calèche ! Huuuuu !

Et là, le côté ludique de la charrette s’évanouit d’un seul coup ! Au lieu de nous balader sur l’île à regarder vivre ces habitants, on nous emmène d’un temple à un autre ... à vive allure ! Car ....

La campagne 

... Nous n’avons pas réglé le forfait des temples à Mandalay, il faut donc payer. Et comme nous ne voulons pas payer, nous retournons à la case départ ! Il aurait pu nous balader sur l’île, quoique... on s’est bien fait secouer !!! Il y avait pourtant des femmes en train de tisser, de la vie dans les champs, de la canne à sucre sur le bas côté, des nénuphars... Bref, ici, faut venir en scooter ! Et se balader tranquillou...

Nous arrivons donc plus tôt pour aller voir le pont, mais quel pont ?

Le pont d’U Bein

C’est le plus long pont du monde en teck, pas moins de 1200m sur pilotis, il traverse le lac Taung Tha Man et permet de rejoindre la seconde partie du village.

 Le pont d’U Bein 

De l’autre côté du pont,

Puis le soleil s’en va disparaître derrière l’horizon... Je scrute le viseur de l’appareil photo et J’attends impatiemment que des moines traversent le pont... et clic ça y est je les ai eu !

ET Hôtel - correct - à l’avantage d’être pas loin de la station des bus - env 16€ la nuit

Prix de la balade en tuk tuk pour la journée -> 35 000 Kyats

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Publié le 4 décembre 2018

Nous retournons à la fameuse station de bus afin de prendre notre bus de 9h.

Et le trajet se fait à toute allure ! Le chauffeur n'est pas délicat.

Tuk tuk négocié à 3000k nous arrivons à notre hôtel. Nous posons les sacs dans la chambre, un peu de repos et de lecture du programme, nous demandons à l’hôtel une location de scooter pour demain. Seulement voilà, il nous explique qu’il n’en a plus et qu’il faut prendre un tuk tuk.... mais que nenni !

Nous trouvons ce garçon qui s’avère être le gérant de l’hôtel pas sympathique du tout. Nous avons l’impression qu’il nous mène en bateau. Dans une ville grande comme Monywa (200 000 habitants) nous allons bien trouver un loueur de scooter ?

Maps.me ... notre GPS nous en repère un, à plus d’un km, c’est parti !

Quelle gentille petite dame, nous négocions le scooter à 12000k (env7€) pour la journée et en plus elle nous l’amène demain matin à l’hôtel !

Sur le chemin du retour, nous trouvons un petit resto sympa qui deviendra notre cantine de Monywa.

Monywa

Ici pas de touristes. Les gens nous regardent comme des bêtes curieuses, et rigolent. Hubert à l’impression qu’on se moque de nous ou alors c’est plutôt lui que l’on regarde peut être parce qu’il est en short ? Et les mollets poilus ? Très peu de personnes parlent anglais. C’est LE marché partout. Le bordel et la poussière ! Pouah !

Nous montons sur la terrasse de l’hôtel et nous avons un aperçu de ce que nous sommes venus voir ici mais chut.. c’est la surprise de demain.

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Publié le 5 décembre 2018

Notre scooter est bien au rendez vous !

Petit souci, il n’y a pas de rétroviseurs ? Ah si ? Ils sont dans le coffre. Le 1er est mis, quant au second impossible à visser, j’essaie dans un sens puis dans l’autre, au bout du quatrième essai, un jeune vient nous aider avec sa trousse à outils ! Comme il n’y arrive pas non plus, un deuxième monsieur arrive tout sourire.... Mais ce n’est pas plus concluant. No problem, nous nous rendons chez le loueur, qui lui, bien outillé nous arrange tout ça de main de maitre et nous regonfle même les pneus.

Allez, c'est parti ! Go !

Nous traversons la ville sans problème. Et de suite, nous arrivons dans la campagne.

Ici c’est la culture des oignons rouges et de la tomate.

Située sur la rive est de la rivière Chindwin, à 136 km et 4 heures de route de Mandalay c’est aussi une ville importante pour le commerce entre la Chine le Myanmar et l’Inde.

Nous prenons un petit chemin qui va dans les champs, un jeune garçon nous demande : Where are you from ? —- France ! We are french... Nous sommes à chaque fois surpris de leur spontanéité à vouloir essayer de discuter mais comme ils ne connaissent qu’une seule phrase ...

Et dans ce chemin, nous apercevons ...

Avant de rencontrer ce Bouddha géant, nous nous arrêtons à la pagode d’un autre style la Pagode Thanboddhay dont l'entrée est gardée par deux énormes éléphants...

A l’intérieur, que trouve t’on ? Une multitude de bouddhas !

Construite d'après le rêve d'un moine, elle contiendrait plus de 500 000 bouddhas !

Petit tour autour de la pagode.

Je récupère mon casque que j’avais donné à un birman ... et là encore on essaie de discuter .... tchaizoubé ! Merci !

De nouveau sur la route ce bouddha gigantesque est juste devant nous ! C’est le Bodhi tataung ! Alors là, c’est la démesure complète ! Il mesure 130 m de haut ! On le voit à des kilomètres de là ! Voyez la hauteur par rapport aux voitures !

Ils ont même rajouté à ses pieds un bouddha couché !

Puisque nous sommes là, allons voir de près la bête ...

Nous regardons le paysage et ... oh surprise, un bouddha en construction, assis celui là ...

Pour le bouddha couché, il faut reprendre le scooter... et en dessous de la colline, le voilà .. 95 m quand même ! Sa tête serait posée sur l’équivalent de quatre étages d’un immeuble !

Tranquillement nous retournons sur Monywa avec des Bouddhas plein la tête ! A force on va finir par rêver des bouddhas !

Sur le bord des routes, nous pouvons que constater les dégâts causés par le plastique.

Triste réalité... 

Le problème des déchets dans ces pays en voie de développement nous rappelle à l'ordre, il va devenir grand temps d'agir.

Nous rendons notre super scooter, la gentille dame et sa sœur nous offre de la nourriture birman cuisinée sur le bord de la route et nous retournons diner à notre cantine où la dame parle très bien l'anglais. En chemin, nous regardons les artisans travailler le bois et de suite nous sommes invités par une mamie à regarder toute la collection de meubles dans sa boutique. Ici tout est fait main.

Hôtel Ba Thaung - chambre et salle de bain très grande - moderne - bonne literie mais gérant pas très participatif - Petit dej correct - mais karaoke en direct live

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Publié le 5 décembre 2018

Nous avons réservé notre bus pour Bagan avec l’hôtel pensant qu’à l’hôtel, les compagnies de bus seraient plus sérieuses ?

Eh bien, pas du tout.

En fait il s’agit de la même compagnie sauf qu’au lieu d’être un bus, nous sommes dans un minivan, tassés comme du bétail ! Comme si les places assises ne suffisaient pas, on rajoute des petits tabourets en plastique pour enfants dans le milieu ! Hubert a le monsieur d’à côté assis sur son tabouret, un bébé dans les bras, qui lui tombe dessus. Si on trouvait que le chauffeur d’avant conduisait vite, alors celui là ce prend pour un pilote de course et double même à droite sur le bas côté... Mon dieu !

Il faut savoir qu’en Birmanie, la conduite se fait à droite avec le volant ... à droite ! Pas facile pour doubler. Il y a donc toujours quelqu’un sur la gauche qui aide à la conduite !!!

Nous nous arrêtons pour la pause toilettes. Et là, c’est la cour des miracles. Pour aller au toilette, on traverse une maison où tout le monde mange et dort dans la même pièce et...sale et ...en guise de toilette au fond du jardin, une cabane, enfin, c’est vite dit. A l’intérieur, un tuyau part dans le sol légèrement surélevé de deux planches où poser les pieds, une porte qui ne ferme pas... des « naraignées surement » faut pas regarder...

Lorsque je reviens au van, le toit ... est surchargé de canne à sucre, mais où sont passés nos sacs ? Et dans quel état ?

Nous arrivons vers 15h à Bagan ou plutôt dans la ville de Nyaung Oo. Sans passer par la station des bus.

Nous prenons un tuk tuk et arrivons à notre hôtel. Un hôtel un peu plus confortable à New Bagan.

En 2018 : Normalement tout touriste arrivant à Bagan doit s’acquitter d’une taxe de 25 000 kiats pour la visite du site. Cette taxe est valable 5 jours. Comme nous sommes arrivés en bus local, nous avons fait comme les locaux et donc personne ne nous a rien réclamé.

A ce jour, en 2020 je crois que la taxe n'est valable que 3 jours -> A vérifier

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Publié le 9 décembre 2018

Nous louons un e-bike à l’hôtel, scooter électrique, moyen de locomotion très prisé ici pour visiter le site de Bagan.

Après les temples d´Angkor au Cambodge, j’avais hâte de découvrir le site de Bagan.

Un peu d’histoire : Bagan, est un site archéologique bouddhique de près de 50 kilomètres carrés avec plus de 2 800 temples ! Il est situé sur les bords du fleuve Irrawaddy. Du IXème au XIIIème siècle, il a été la capitale du royaume de Pagan, le premier empire birman. Il se trouve dans une zone sismique et a subi de nombreux tremblements de terre ayant provoqué de graves dégâts, l’un des plus importants ayant eu lieu en juillet 1975 et le dernier en août 2016.

En lisant les guides, cela paraît toujours compliqué, alors que dans la réalité, c’est toujours beaucoup plus simple. Bagan se compose de trois sites :

La ville de Nyaung Oo, New Bagan et Old Bagan.

Au Nord-Ouest, Old Bagan, la vieille ville entourée de murailles, c'est là où les hôtels sont les plus chers. Au Sud-Ouest, New Bagan, la nouvelle ville construite il y a plus de 20 ans, et la ville de Nyaung Oo au Nord-Est, où la majorité des backpackers s’arrêtent. Les temples se situent dans la zone entre Old et New Bagan.

Nous avons décidé de coucher 2 nuits à New Bagan et 3 nuits dans la ville en tenant compte des infos du guide du Routard. En fait, il est très facile d’aller de l’un à l’autre site sur une journée avec un e-bike, les distances ne sont pas grandes même si le site est vaste. New Bagan est juste beaucoup plus calme et plus sympa.

Nous voilà partis... mais... vers quoi et vers où ? Il n’y a pas trop d’indications. Je regarde le plan et il y a une pagode qui est près de la rivière à New Bagan dans notre quartier, la Lawkananda Pagoda.

On continue, on se trompe et passons dans un village. Nous découvrirons plus tard qu’il y a plein de petits villages disséminés un peu partout sur le site. J’avais lu sur un blog que la pagode suivante était plus compliquée à trouver. Elle se trouve en fait à la Police station, ne pas hésiter à rentrer par le portail et juste derrière... Un tout petit temple. Le temple 1045. L’intérieur est superbe !

Nous remontons sur le e-bike direction Old Bagan. Nous commençons par la pagode la plus éloignée, la Bu Paya (paya signifie pagode) près de la rivière.

Non loin de celle ci, la Mahabodi Pagoda

Le Temple de la Mahabodhi de Bagan est une reproduction à l'échelle réduite du Temple de la Mahabodhi de Bodhgaya, dans le nord de l’Inde. Elle a été construite par le roi de Pagan Htilominlo au début du XIIIème siècle.

Thatbyinyu temple

C'est le plus haut monument du site avec ses 65 m ! Il servit de modèle pour la plupart des grands temples.

Nous prenons des petits chemins transverses, quel silence ! Rien. Nous écoutons le silence. Comme il est agréable de se balader comme ça, de se perdre sur des petits chemins, nous sommes étonnés, il n’y a presque personne, quel plaisir ! J’adore ce silence, ça me repose, me ressource. C’est apaisant. Un beau bouddha perdu dans un coin...

Puis ... le majestueux temple d’Ananda où nous avons aimé parcourir ses petits couloirs intérieurs. S’agissant d’un temple très visité, nous passons par la porte de côté. Rappelez vous, hier je vous disais que nous n’avions pas réglé le forfait du site de Bagan, sans le vouloir... mais maintenant si on pouvait éviter de se faire repérer... Il faut quand même savoir que seulement 10% de la somme revient au site et que le reste part dans les poches du gouvernement !

Revenons au temple d’Ananda. Le nom d’Ananda vient du prénom du cousin de Bouddha, et veut dire la sagesse éternelle.

Il a été restauré suite au tremblement de terre de juillet 1975 et possède encore aujourd’hui une fonction religieuse.

Un autre chemin nous emmène à la bien jolie Sulamani Paya

Elle est construite en briques, avec quelques éléments de pierre. Au rez-de-chaussée, son bloc central mesure presque 50 m de côté.

La légende affirme qu'un petit rubis est enterré là ?

Il est à nouveau en cours de rénovation suite au dernier tremblement de terre. A l’intérieur, on y trouve de jolies fresques.

Joli visage...

Juste à côté, j’aperçois un belvédère...

Pascale demande à Hub « Oh regarde, il y a une petite colline là bas, tu peux y aller, on aurait une super vue d’ensemble sur tous les temples ?

Ok on y va. Et puis ... « Non, fais demi tour il y a un check point ! »

Demi tour, vite fait, on s’ensable et puis c’est reparti... on va où ? Je regarde le plan. « Il y a un village par là, on pourrait y aller, ça nous changerait des temples ! »

On remonte en selle, direction le village de West Pwa Saw. Dans ce village, on fabrique des objets en bambou laqués tout à la main, c’est impressionnant ! Puis une dame me fait visiter sa maison.

Après cette belle journée, nous rentrons tranquillement à l’hôtel et juste devant nous, nous repérons une petite colline, et nous sommes seuls, super, quelle vue ! C’est magnifique !

Mais le coucher du soleil ne nous verra pas ce soir. Hub a chopé mal à la gorge...et moi j’ai toujours les crampes d’estomac ! Ce soir, je prends mes huiles essentielles. Radiata pour Hubert, menthe poivrée et cannelle pour moi...

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Publié le 10 décembre 2018

Hubert est fatigué, il couve un bon gros rhume et tousse beaucoup. Moi, je vais mieux.

Aujourd’hui, au lieu de retourner voir les temples, nous allons nous reposer et commencer par rejoindre notre hôtel à Nyaung Oo et relire un peu les guides. Nous allons vous donner une petite info :

Quelle est la différence entre un temple, une pagode ou un stupa ?

Il est vrai qu’on s’y perd un peu parmi tous les temples du site alors comment reconnaître un stupa d’une pagode ou d’un temple ?

Le stupa (ou zedi) est un monument plein. Il contient souvent des reliques, on ne peut pas rentrer à l’intérieur. Les plus anciens sont en forme de dôme, les plus récents en forme de cloche. C'est comme un sanctuaire

Pagode ou « paya » en birman, veut dire « sacré », est un lieu où se trouve une relique de Bouddha et c'est un lieu de culte pour les adeptes du bouddhisme, prenant l'aspect d'une tour de plusieurs étages, circulaire, octogonale ou carrée. A Bagan, son architecture peut être de style birman, reconnaissable à son stupa en forme de cloche, d’inspiration indienne, carré, rectangulaire ou mixte.

En principe, le temple n’abrite pas de relique de bouddha et sert à la méditation ou au recueillement. Il possède, la plupart du temps, quatre entrées reliées entre elles par une galerie dont on peut faire le tour et chacune gardée par une statue géante du Bouddha. Il est donc accessible aux fidèles et aux visiteurs.


Donc aujourd’hui c’est repos pour tout le monde de bonne heure.

Pas de coucher de soleil...

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déc
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déc
Publié le 10 décembre 2018

Ce matin, c’est avec notre guesthouse que nous louons le e-bike. Celui là n’est pas terrible ! Il tire vers la droite !

Aujourd’hui, nous partons au hasard...

Nous prenons des petits chemins. On s’ensable souvent. On fait demi tour. Le e-bike est tellement pourri que même à l’arrêt, il continue de rouler. Je me casse la figure. Pas de mal. Mais bon ...

Un temple blanc...

Nous arrivons au bout du chemin, on va où ? à gauche ou à droite ? Le temps de notre réflexion, en face, une charmante dame nous demande ce que nous cherchons. Le village de Minnanthu ? Oui c’est mon village. Je peux vous le faire visiter ? Ah super, ok.

Dans ce village on cultive la cacahuète, avec laquelle on fait de l’huile d’arachide à l’ancienne. Les tiges des cacahuètes sont utilisées pour nourrir le bétail.

L’électricité a été installé dans le village il y a trois ans. Le tissage fait aussi parti de leur culture. Hubert s’achète une écharpe en coton.

Lorsque nous arrivons chez elle, dans sa maison, elle me propose de me faire un maquillage au thanaka et m’explique de quoi il s’agit :

C’est le produit de beauté des Birmanes par excellence et de quelques jeunes birmans.

Il s’agit d’une pâte obtenue à partir de l’écorce de l’arbre de thanaka qui pousse en Birmanie. Ce produit se vend sur les marchés sous forme de bûchettes.

La bûchette est d’abord frottée sur une pierre plate pour en obtenir une pâte qui est mélangée avec un peu d’eau et ensuite étalée sur le visage. Cette crème, protège du soleil, évite la transpiration et aurait un rôle antiseptique.

Ils cultivent aussi le millet, le sésame, le coton et la fabrication de leurs cigares. La grand mère a 92 ans.

Le bois pour la cuisine, le berceau pour le bébé, les pelotes de coton 

Nous rencontrons un artiste. Il peint des tableaux sur fond de sable. Il enduit de colle fait maison un bout de tissus. A l’aide d’un mouchoir, il récupère le sable le plus fin, fait ensuite sécher au soleil le bout de tissus qu’il peindra par la suite. Ses dessins sont superbes !

Dans ce village, il y a une école et un médecin qui vient une fois par semaine, le mercredi.

Puis nous partons à la pagode Dhamma-Ya-Za-Ka, en faisant attention car c’est une pagode où il y a beaucoup de monde. Nous en faisons le tour,

Il paraitrait, que derrière cette pagode, il y a un petit temple où l'on peut grimper pour avoir une jolie vue. Alors on cherche, un premier temple, un deuxième temple et puis on trouve le super view point ! Un petit temple où sont cachés derrière bouddha, des escaliers.

C’est un jeune birman qui nous montre l’accès. On enlève les chaussures. On grimpe l’escalier avec la lampe frontale. Nous arrivons sur une terrasse. Le jeune garçon nous incite à grimper plus haut. C’est de l’escalade... pieds nus ! Waouh, quel paysage à 360° ! qu’est ce que c’est beau !

Nous repartons, des temples plein les yeux ! Nous reprenons nos petits chemins de sable. On se croirait sur une plage où la mer est remplacée par des temples.

Des chèvres, du millet et des oiseaux qui s’envolent... 
La vie dans les champs parmi les temples... 

C’est une bien belle journée qui s’achève...même si le ciel est gris et qu’il n’y aura pas de coucher de soleil ce soir.

7
déc
7
déc
Publié le 10 décembre 2018

Aujourd’hui, on fait cool. Nous relouons un e-bike mais chez un loueur et nous partons vers le marché de Nyaung Oo.

Le marché 

Et nous reprenons nos petits chemins sablonneux à la recherche d’un temple perdu où parait-il que de sa terrasse, on peut admirer le coucher du soleil.

Mais c’est un tout autre petit temple que nous découvrons au nom inconnu, mais quelle richesse. Nous sommes tout seuls. Au mileu se trouve une stèle avec quatre bouddhas orientés vers les points cardinaux, nord, sud, est, ouest, tous dans des postures différentes, méditation, enseignement... Sur les murs, nous pouvons distinguer quelques fresques. Un joli moment...

Temple au nom inconnu 

Je finis par trouver ce « fameux temple » au nom de Oak Kyaung Gyi. Il est enfoui dans la végétation. Je fais du bruit avec mes pieds car il y aurait des serpents dans le coin... mais il est fermé. Ils ont bouché les escaliers. Mince. Je suis déçue.

Nous rentrons nous reposer un peu à la guesthouse et partons diner.

Mais comme je suis têtue, nous repartons à la recherche d’un super point de vue...

Par ici, ce n’est pas terrible, ici il y a des arbres, par là ... je sens que je vais le rater ce coucher de soleil ... et puis deux jeunes birmans, venus de nulle part, nous accoste. « Do you want to see the sunset ? » Euh « yeah but with no many people » ? Nous pensons toujours à ces fameux check point (point de contrôle des billets) Et ils doivent profiter des couchers de soleil.

« No many people. It’s easy to jump ! » nous disent ils. Nous allons encore faire de l’escalade. Allez c’est parti ! Nous les suivons.

Ce temple est caché derrière un autre, un petit chemin, vite on se dépêche. On quitte les chaussures, monte des escaliers aux marches inégales et au plafond bas dans le noir, on arrive sur une terrasse. De l’autre côté, le soleil illumine les temples. Déjà c’est beau !

Superbe! 

Allez, on ne se dégonfle pas, j’escalade... oh là là, il ne faut pas avoir le vertige, le parapet qui entoure le haut du temple doit faire 50 cm de large, je vais doucement jusqu’au bout et...waouh...

je m’adosse au mur... regarde sur le côté, nous sommes 6 personnes...

Doucement le soleil rejoint l’horizon. Il enflamme les nuages et le ciel d’une couleur rouge orange. Bagan est un lieu magique, il suffit de grimper sur l'un des 2 000 temples du site au coucher du soleil, pour comprendre.

Je suis submergée par les émotions. Peut être, est ce la fatigue des derniers jours, des larmes s’échappent de mes yeux et coulent sur mes joues... mais je ne sais plus quoi dire. Il n’y a rien à dire. Nous sommes tous là, à regarder ce spectacle dans le silence le plus total.

La dernière photo me fait penser à la Turquie ? 

Nous rentrons heureux. Au final, ce soir, le coucher du soleil dans les nuages fut notre bel récompense.

A New Bagan - Crown Prince Hotel - environ 25€ la chambre avec petit dej. buffet - Moderne, Grande chambre Propre bien situé

A Nyaung Oo - Shwe Nadi guesthouse - environ 17€ la nuit avec bon petit dej copieux Propreté moyenne - location de e-bike à déconseiller


A New Bagan - Royal restaurant - petit resto indien sympa et pas cher - dessert offert mais comme dans la plupart des restaurants de Birmanie

A Nyaung Oo - en sortant de la guesthouse à droite, resto sympa et bonne pizza, pâte croustillante

8
déc
8
déc
Publié le 12 décembre 2018

Pour changer un peu des bus locaux, nous avons réservé un bus à touristes, mais plus confortable pour effectuer les 6 heures de route depuis Bagan jusqu’à la petite ville de Kalaw à 1 300 m d’altitude. Kalaw est une petite ville d’environ 30 000 habitants située dans l’état Shan.

Une navette vient nous chercher à la guesthouse. Nous arrivons à la gare routière et montons dans le bus. Un super bus avec des sièges extra larges, encore mieux que dans l’avion, nous avons droit à une bouteille d’eau chacun et un petit gâteau. Le bus part presque à l’heure.

A mi chemin, le bus fait un stop. Pause déjeuner dans un resto propre avec super toilettes !

Anecdote :

Je ne vous ai pas raconté cette histoire de toilette dans le premier bus local ? Alors, lorsque nous nous sommes arrêtés pour la pause « pipi» les toilettes étaient occupés, deux dames sont passées sur le côté. Je les ai suivi pensant qu’il y avait d’autres WC par là, eh bien non, en fait, elles ont relevé la jupe, se sont accroupies, fait «pipi» devant tout le monde, se sont secouées pour faire tomber la dernière goutte, remis la jupe et voilà... Ah ben oui. Pourquoi pas ?

Revenons à aujourd’hui, nous traversons des villages, quelle différence avec la ville. Les petits villages ne font vraiment pas riches. Puis nous attaquons la montagne.

Ils sont en train d’agrandir la route. Elle est très fréquentée par de gros camions transportant essentiellement des choux fleurs !

Cela fait déjà plusieurs fois que nous voyons ces femmes, ces hommes travaillés dans de drôles de conditions.

Ici ce sont les locaux qui font les routes ! Tout est fait à la main et souvent par les femmes. Un camion déverse le long de la route des cailloux de grosseurs différentes. Les femmes trient les pierres qu’elles mettent dans leurs paniers en osier. Elles les disposent ensuite sur le sol de façon à les aligner et à les serrer les unes contre les autres.


Pendant ce temps les hommes font chauffer le goudron dans des gros bidons en ferraille. Avec un arrosoir il récupèrent le goudron au fond du bidon puis arrosent la route.

Nous avons même vu une femme prendre du goudron à la main sans aucune protection, pour boucher des trous !

Impressionnant !

Nous arrivons à Kalaw (prononcé kalo) vers 15h. Notre hôtel n’est pas très loin, c’est parti.

Nous nous installons et partons diner. Ben oui, nous n’avons pas mangé grand chose à midi et comme dans tous ces pays, on peut manger à n’importe quelle heure...

De nouveau à la chambre, nous essayons le wifi et ... ça marche ! Enfin du wifi ! Je vais pouvoir avancer sur le blog.

9
déc

C’est un marché très coloré, inclus dans le cycle des 5 jours, dates suivant le calendrier lunaire. Plusieurs minorités ethniques fréquentent ce marché.

La plupart sont bouddhistes et agriculteurs. Ils cultivent thé, légumes, maïs, moutarde, riz…

Le marché de Kalaw 

Et il y a aussi du poisson, peut être vient il de la rivière ?

Partout, des orchidées.

Des visages de femmes. J’aime leur visage tout en rondeur...

Nous partons déjeuner et je retrouve un peu la nourriture du Sri Lanka. Je prends une soupe au dal de lentilles, un vrai régal, on dirait presque une chorba ! Hubert prendra du mouton avec des frites. Une envie de frites...

Dehors, c’est dimanche, certains en profite pour se refaire une beauté chez le coiffeur du coin.

D’autres sont vêtus de jolis costumes.

10
déc
10
déc
Publié le 12 décembre 2018

Nous sommes en montagne et cela se ressent sur les organismes même si nous ne sommes pas très haut.

Nous retournons manger dans ce super restaurant et cette fois je teste le dal de mouton chiapati. Encore un vrai régal !

Nous allons vers la gare afin de nous renseigner sur les horaires de train en direction du lac inlé, notre prochaine destination.

Lorsque nous sommes arrivés tout au début au Myanmar, je vous avais parlé brièvement de ces

« fameux crachats » et qu’il fallait faire attention où poser nos sacs par terre ...

Explications sur les chiques de bétel :

Cette chique provient d'une feuille de bétel, d'une noix d'arec et de l'écorce de racine auquel on ajoute ensuite un zeste de chaux.

Chiquer du bétel fait presque partie de la tradition. En mâchant cette préparation, les birmans s’imaginent se prémunir contre l’acné, les indigestions, la fatigue, les douleurs etc.. . Mais c’est surtout devenu une drogue surconsommée. Dans les rues, les vendeurs de bétel se bousculent sur des trottoirs tâchés du rouge caractéristique du jus de bétel craché par les birmans.

Mya Sabai Inn - Une famille formidable, au petit soin, très disponible, d’une gentillesse tout à fait birmane - 18€ avec le pdj très copieux

Dans le centre

Resto Italien - spaghettis al dente super bon

Resto Nipali - Très bon resto - plats locaux excellents

12
déc
12
déc

Ce matin, c’est le départ pour le lac Inlé. Le gentil monsieur de la guesthouse nous propose de nous emmener en voiture jusqu’à la gare. Et nous a fait cadeau de la laundry (lessive du linge) ! Quelle gentillesse ! Nous sommes à chaque fois touchés par leur naturelle gentillesse !

Nous arrivons à la gare de Kalaw. Les tickets de train se prennent juste avant le départ. Le petit bureau (avec deux préposés), ne délivre les billets que lorsqu’il est sûr de l'heure d'arrivée du train !

Le bureau 

Un train part tous les jours à 13h15 et il a souvent du retard jusqu’à plus d’une heure. Aujourd’hui, il part à l’heure. Il est 13h20. C'est parti ! Tchou tchou ...!

A l’intérieur, bien sur, ce n’est pas le grand luxe ! Fenêtres grandes ouvertes, y’a même des ventilos au plafond ! 😀

Heureux ! 

Avec une vitesse très très lente, le train laisse largement le temps d’apprécier le paysage. Mais quel paysage !

Nous passons à travers la campagne au milieu des montagnes. Des champs à perte de vue, avec des couleurs magnifiques ! Du rouge, du jaune, du vert ... Nous avons passé notre temps à faire des photos. Il faut juste éviter de passer la tête à l’extérieur à cause de la végétation ! Les photos ne sont pas faciles à faire, le train tangue beaucoup comme si on était dans un bateau et la mer houleuse ... Les rails doivent être affaissés par endroit. 😏

Nous arrivons en gare, notre premier arrêt. Des sacs de choux fleurs sur le quai ! Et ça monte de tous les côtés !

C’est reparti ! Nous voyons beaucoup de villageois dans les champs et des maisons isolées. Des buffles, des vaches ... et encore des buffles.

Deuxième arrêt. Petite gare bien sympathique.

Les paysages sont de plus en plus jolis. Dommage que le soleil ne soit pas au rendez vous.


Culture de choux fleurs...

Troisième arrêt. En gare de Heho.

Les arrêts sont toujours l’occasion de voir un peu de spectacle. Tous les vendeurs sont là pour vendre des produits locaux.

Nous traversons à nouveau des villages.

Puis la végétation se fait plus dense.

Et parfois ça passe ... juste.

Attention ... 

Passage à niveaux toujours manuel.

Nous arrivons au lac Inlé vers 17h. Nous avons mis 3h30 pour parcourir environ 67 km. Un pick up taxi propose de nous emmener en ville, et nous déposer à notre guesthouse.

Prix du train - 1 150 kiats par pers. en upper class soit 0,63 €

Pick up jusqu’à l’hôtel (10km) - 10 000 k pour 2 pers. soit env. 5,50€

13
déc
13
déc
Publié le 16 décembre 2018

Après cette magique balade en train, et oui, Naty, tu as raison, ici le temps semble s’être arrêté, nous vivons au ralenti, ça fait un bien fou !

Le lac Inlé se niche au milieu de la partie sud du plateau Shan. La vie bat son plein autour de ce lac d'une grande richesse mais qu’en est-il de la pollution ? Lorsqu’on voit tous ces déchets, les dames laver le linge, les ordures dans le canal ... ça fait peur, il y a pourtant partout des panneaux expliquant ne pas jeter le plastique par les fenêtres...

Revenons au lac. Il fait 22 km de long sur 11 km de large, il est entouré de montagnes. Ses pêcheurs l'ont rendu célèbre, debout sur une jambe à l'arrière de la pirogue, ils la font avancer en entourant l'autre jambe autour de la pagaie. Les Inthas, cultivent aussi des jardins flottants, arrimés à des pieux : des pommes de terre, haricots, tomates et fleurs.

25 km à vélo nous attendent aujourd’hui vers le lac Inlé.

En fait, on ne peut pas faire le tour du lac. Il n’y a pas de routes, ni chemin tout autour. Nous commençons par la partie gauche du lac, et nous ne regrettons pas notre choix, car il y a plus de descentes que de montées ! Ouf car ce n'est pas des vélos de course !

Hubert au bord des marais et nos vélos devant notre bungalow 

Le parcours du début est très agréable, le nord du lac ressemble à des marais, (on pourrait se croire à l’île de Noirmoutier en France !) ensuite la route est moins jolie et empruntée par des camions.

Les marais 

Les ponts, toujours en planches, la lessive et les buffles.

Des buffles 

Beaucoup de cultures, fruits du dragon, canne à sucre et même des champs de tournesols ...

Il nous faut traverser le lac pour rejoindre la rive droite.

Nous nous faufilons à travers la végétation ...

Nous croisons ces fameux pêcheurs de l'ethnie Intha. Comment font ils pour garder l’équilibre ?

De retour sur la terre ferme, à Maing Thauk, un autre temps ...

Des cultures de haricots, toujours de la canne à sucre et même des vignes !

14
déc
14
déc
Publié le 17 décembre 2018

Nyaung Shwe

Est une petite ville (où nous logeons) située à quelques kilomètres au nord du Lac Inle.

Nous laissons les vélos de côté et partons à pied dans la ville. C’est une ville très curieuse avec à la fois des maisons en dur et des quartiers aux maisons en bambou.

Petite rando en ville

La lessive du jour dans le canal

Quelques temples et pagodes et toujours des bouddhas de style birman maquillés avec soins.

Nous cherchons le marché, ben oui c’est par là, bien sûr !

Par ici, le marché ... piment, épices, graines de tournesol, ail, papayes, oranges, citrons ...

A la sortie de la ville, quelques pêcheurs, nous ne nous lassons pas de regarder leur technique pendant un bon moment. Ils frappent sur l’eau avec leur perche pour attirer les poissons dans leur filet puis restent en équilibre accroupis sur la plage arrière du bateau pour récupérer les poissons du filet.

Les femmes et les jeunes filles moines bouddhistes parcourent les rues pour recevoir les offrandes.

Au retour du marché, chacun repart dans son village en pirogue.

Un camion d’un autre temps qui roule encore...

La clinique de la ville

Et le coiffeur

Tuk tuk et cabane sur le trottoir où le bétel à chiquer est fabriqué.

Après ces trois bonnes heures à marcher au hasard... nous rentrons bien fatigués à notre bungalow où un bon thé nous attend.

15
déc
15
déc
Publié le 20 décembre 2018

Aujourd’hui, nous sommes le 20 décembre... enfin du wi fi, nous allons pouvoir vous donner des nouvelles et vous raconter la suite de notre histoire....

Revenons au lac Inlé :

Pas de grasse matinée aujourd’hui, nous embarquons très tôt à bord d’une pirogue afin de découvrir ce fameux lac.

Le temps est un peu couvert, le soleil peine à percer derrière les nuages et confère une ambiance un peu mystique et ça me plait bien ! J’aime ces paysages.

Et nous sommes seuls sur le lac. Aucun autre bateau à touristes. J’en profite pour savourer ce moment.

Au petit matin les pêcheurs sont déjà de sortie et nous donnent le sentiment de remonter dans le temps. Comme partout d’ailleurs en Birmanie.

Ce sont de vrais équilibristes ! Bonjour les abdos !!

Nous arrivons aux jardins flottants de Kela.

Les jardins flottants du lac Inlé sont répartis autour du lac. Ils représentent environ le quart de sa superficie.

Il y a des petits canaux entre chaque parcelle afin de pouvoir circuler.

Un jardin flottant peut atteindre 1m d'épaisseur dont 30 cm environ émergent.

Nous n’avons jamais vu autant de pieds de tomates !

Nous traversons de nombreux villages aux maisons sur pilotis profitant pour la plupart de l’électricité. Les couleurs nous rappellent un peu les pays scandinaves.

Nous arrivons au marché de Nam Pan. Il s’agit encore d’un marché que l’on nomme le marché des 5 jours. Les ethnies se retrouvent au marché pour vendre leur produit. On adore ces marchés. Nous prenons le temps de nous imprégner de l’ambiance.

Je vous ai déjà parlé des ethnies du Myanmar, en tout Il y en aurait plus de 135 avec leur propre dialecte. On a vu les Shans maintenant voici les Paos.

Au nombre de 600 000, ils sont aussi appelés Karens Noirs. A l’origine ils portaient des vêtements colorés, mais en 1057, ils furent réduits en esclavage et durent teindre leurs vêtements en indigo, comme symbole de leur statut, le Pa-o est plutôt bouddhiste.

Même sur le marché, nous trouvons des boutiques à bétel. Impressionnant !

Bambou à vendre...

Oranges, haricots, soja, poulets, tomates, piments etc

Les Paos

Puis nous faisons une halte à la pagode sur pilotis Phaung-Daw U. C’est la plus grande et la plus vénérée du pays Shan, elle date du XIIème siècle. Elle abrite les célèbres 5 bouddhas sacrés... Mais ils sont tellement recouverts de feuilles d‘or qu‘ils ne ressemblent plus beaucoup à des bouddhas !

Bien que touristiques, les visites suivantes sont enrichissantes. Elles nous montrent ce qu'est la vie autour du lac.

Atelier de tissage de lotus.

Les écharpes sont très douces au toucher mais le prix l’est beaucoup moins.

Fabrication des bijoux en argent. Les pierres proviennent des montagnes aux alentours. Tout le travail est vraiment archaïque.

Une fabrique de cigares et de ciseaux...

Puis nous reprenons le lac ...

Jusqu’au village de In Dein pour visiter la pagode Shwe Inn Tain

Il faut remonter un long chenal pour atteindre ce célèbre village, connu pour les incroyables ruines de stupas, qui entourent son monastère. Il faut prendre le temps de se perdre parmi ces tombes au milieu d’une végétation qui parfois prend le dessus !

Après environ trente minutes de marche, nous arrivons là où il y a tous les stupas. Impressionnant !

Au retour du village on fait un bref arrêt dans une famille de tisserands Padaung.

Les femmes de la tribu Padaung sont connues pour leur cou allongé à l’aide de collier et sont appelées femmes girafes. Lors de notre voyage en Thaïlande, nous les avions évités.

Une femme est sur un métier à tisser. Une autre debout derrière avec une petite fille sur les genoux posent pour la photo. Non, il n’y aura pas de photo. Si personne ne prend de photos....il n’y aura plus de commerces sur ces femmes girafes ...

Le monastère Nga Phe Chaung

De loin, nous apercevons un édifice que je suppose être le monastère. Il apparait. Majestueux. Le décor est planté. Tel une carte postale.

Édifié sur pilotis il y a 150 ans, il est bien conservé. Il est assez impressionnant avec sa structure toute en bois et ses piliers en teck.

Quel calme, quelle fraicheur... on s’y sent bien. Nous prenons le temps. Un vieux moine déambule.

Un mot sur les Nat en Birmanie. Qu’est ce que les Nat ? Depuis notre entrée au Myanmar, nous rencontrons beaucoup de statuettes comme celles ci : A quoi cela correspond ?

Les nats sont des esprits vénérés en Birmanie depuis une très haute antiquité. Si plus de 80 % des Birmans sont bouddhistes, nombre d’entre eux respectent les vieilles croyances animistes dans les esprits ou nat.

De retour ...

Sur la terre ferme, nous allons déjeuner en attendant le bus de nuit de 18h pour Yangon.

Motel Album guesthouse - petit bungalow sympa - bonne literie - manque meuble pour poser les sacs - bon petit déjeuner copieux - 25€ la nuit

Plusieurs bons resto - bonne pizza au début du chemin qui mène à la guesthouse

Green chili - bien mais un peu plus cher


16
déc
16
déc
Publié le 21 décembre 2018

15 Décembre - 18h30

Nous montons dans le bus de nuit de la compagnie JJ Express, une bonne compagnie. Nous sommes bien installés. Les sièges sont confortables et bien inclinables. L’organisation de départ bien conçue. Nous faisons une halte diner dans un resto, etc... tout va bien.

16 Décembre - 4h45 du matin

Nous sommes réveillés et lâchés au milieu de nulle part en pleine campagne... On fait quoi ? Une navette doit nous déposer, mais où ? Il faut que je me réveille ! J’essaie de comprendre... Nous montons dans la navette qui doit nous déposer en ville, où ?

Une heure plus tard, nous sommes encore lâchés quelque part dans Yangon. Merci au GPS, encore une fois, Maps.me nous rend bien service, notre hôtel n’est pas très loin. 800 m. Pas besoin de taxi. Go !

Nous arrivons dans la rue de l’hôtel ... waouh ... quel transition avec le lac Inlé !

D’un seul coup, je suis envahie par une drôle de sensation que je garde pour moi. 😉

Cherry guesthouse, c’est là, un escalier pentu dans un bâtiment très étroit au 4ème étage.

Fatigués, pas lavés, pas bien dormis, la tronche en vrac... nous sommes accueillis par de charmants jeunes hommes tout sourire et de bonne humeur. « Café, thé, douche, wifi ... la chambre sera prête dans 30 mn » Yes ! Super...

Quelques mots sur Yangon

Rangoun officiellement renommée Yangon en 1989, est la capitale économique et c'est la plus grande ville de du Myanmar avec 4,5 millions d'habitants. Déchue de son titre de capitale en 2006, Yangon conserve néanmoins tous les attributs d’une grande ville. Les deux roues sont interdits dans la ville. Mais les klaxons des voitures et surtout des bus sont utilisés à tout va ...

Yangon - Premier jour

Le marché de Bogyoke

Inauguré au nom de « Scott market » en 1926 par le colonisateur anglais, d'où l’architecture britannique. Il est aujourd’hui l’un des marchés les plus populaires. A l’intérieur on trouve un grand hall et des rues pavées. Il y aurait plus de 1600 échoppes ! On trouve la rue des vêtements, celle de la nourriture, des souvenirs et puis celle du jade. Du jade, il y en a partout ! Mais comment reconnaître la qualité ?

La pagode Sule

Un peu l’arnaque cette pagode, pour 8000 kyats pas grand chose à voir à l’intérieur. Beaucoup plus jolie de l’extérieur. Cette pagode, vieille de 2200 ans a aussi une fonction routière, puisqu’elle est utilisée comme un rond point.

Petite balade aux alentours de la Pagode....

Nous croisons des fabricants de bétel tous les 10 m ! Et un grand sapin de Noël dans un centre commercial !

... puis au lit.. direct ! Une bonne nuit va faire du bien !

17
déc
17
déc
Publié le 22 décembre 2018

Nous devons prendre le bus 28 ou 36. Ce sont les bus qui desservent la pagode. Mais pas facile de s’y retrouver, les chiffres sur les bus sont écris en birman ? Au final, on trouve le bus, on monte dedans, on dépose 200 k dans une boite. Nous sommes les seuls touristes à bord.

La pagode schwedagon

La Pagode Shwedagon est soi disant l’une des plus prestigieuses pagodes du monde et l’une des plus vénérées du pays. Selon la légende, deux marchands ont récupéré huit cheveux de Bouddha et en firent cadeaux au roi Okkalapa. Mais le roi qui possède déjà 3 reliques d’anciens bouddhas décide alors de construire une pagode pour exposer toutes les reliques. Seulement voilà, en ouvrant le coffre contenant les huit cheveux de bouddha, les arbres devinrent en fleurs et une pluie de pierres précieuses tomba du ciel…

Construite sur une colline il y a plus de 2500 ans, la pagode surplombe la ville. Elle est posée sur une plateforme de marbre de plus de 5 hectares, le stupa principal mesure 99 mètres de haut, et le tout serait composé de plus de 500 kg d’or ainsi que 7000 diamants, rubis, saphirs et autres pierres précieuses ! 🤔

Il est entouré de centaines de statues de bouddha !

On y accède par un grand et long escalier toujours pieds nus.

Arrivés en haut, le porte monnaie s’allège de 20 000 kyats, et le stupa principal est en réfection !

Des centaines de bouddhas...

Un arbre sacré

De retour dans notre quartier de Downtown, le trafic est dense. Les traversées de rue pour les piétons sont sportives ! Ça nous rappelle le Vietnam !

18
déc
18
déc
Publié le 22 décembre 2018

Le quartier historique de la ville.

Balade dans notre quartier qui est aussi appelé Downtown, non loin de la pagode Sule. Mieux réveillés aujourd’hui, nous retournons approfondir un peu ce quartier.

Le parc Mahabandoola et l’obélisque

On décide de rejoindre la rivière, mais nous ne verrons qu’un mur de containers et des grues ! Et quelques anciens bâtiments de l’époque coloniale.

La rivière est là... je me faufile parmi les échoppes. Regarde où je pose les pieds... Les abords sont d’une saleté ...

Nous repassons par les jardins... Un peu de calme et de frais. Il fait chaud.

Retournons diner dans notre cantine sympa (juste en face de la Cherry guesthouse) au son d’une musique blues ...

Cherry guesthouse - sympa, propre, petit déj correct - chambre sans fenêtre mais au calme - env 20€ la nuit

19
déc
19
déc

Nous quittons la guesthouse en taxi afin de rejoindre la station de bus à environ 1h de Yangon. Il est 6h du matin.

Bus local !

Les sièges sont cassés. Il n’y a plus de rembourrage. Je ne vous raconte pas l’état de nos fessiers après ses trois interminables heures ! A l’issue de ces 3h, nous sommes encore lâchés en bord de route, mais un grand tuk-tuk nous attend et nous emmène à Kinmun.

Nous avions réservé un bungalow sur « Booking » avec plus de confort pour changer du « mode routard » et nous apprenons que le bungalow en question est à 4 km de là. Eloigné de tout ! Nous sommes dépités et nous le sommes encore plus lorsque nous arrivons à CE « superbe bungalow » avec pas plus de confort que d’habitude ! 😡

Et tout ça pourquoi ? Pour aller voir un rocher ! Un rocher ? Oui, mais un rocher d’or !

Le rocher d’or

C’est un rocher qui fait 6 mètres de diamètre, qui culmine à 1 200m d’altitude sur lequel une pagode de 7 m de haut a été construite et qui est devenu sacré parce qu’il tient en équilibre au bord d’un précipice au sommet du mont Kyaiktiyo. Personne ne sait comment tient la pierre en haut de la falaise.

Alors, comment elle tient en équilibre ?

D'après la légende, les nats, (esprits sacrés) sont venus déposer ce rocher spectaculaire et l’ont fait tenir en équilibre avec un cheveu de Bouddha qui l'empêche de tomber. Ça alors !

Et pourquoi en or ?

Parce que les pèlerins viennent y poser des feuilles d’or ...

Comment y aller ?

Pas facile d’accès. Il faut monter pendant plus de 40 minutes dans la remorque d’un camion où ils ont installé des bancs en ferraille pour faire office de siège et dans lequel tout le monde est entassé à bloc, sur une route en lacet avec des nids-de-poule. Et ensuite on marche pendant 1 heure ...

En fait, pour vous résumer, on est dans un manège de montagnes russes, ça fait le même effet ! Au secours ! 😫

Une fois arrivés au sommet, le porte monnaie est une nouvelle fois allégé de 20 000 kyats (pour 2 pers.)😠 Et tu marches pieds nus ... encore ! et d’un seul coup ... il apparaît.... comme suspendu .... par quoi ? par le cheveu de bouddha, pardi !

Et la vue au sommet ... est superbe. C’est magique... même toi, tu as l’impression d’être suspendue... comme dans un rêve... Ça ne s’explique pas, ça se ressent !

Les birmanes veulent se prendre en photo avec nous.

Il règne ici une atmosphère bien particulière qui nous a vraiment touchés.

Le retour, c’est à dire la descente....et c’est reparti pour 45 minutes de montagnes russes ... dans le noir... Waouh !!! Ça décoiffe !

Après cette grande journée, nous allons allonger nos dos dans un bon lit ! Si si... et demain, nous partons pour Hpa-An où nous avons décidé de nous reposer quelque temps et d’y passer Noël !

Bawga Theiddhi Hôtel - cet hôtel a dû avoir son heure de gloire... les bungalows sont très loin du centre donc pour récupérer les camions qui montent au rocher d’or, pas très pratique. Comme nous n’étions pas contents, ils ont fait des navettes sans arrêt pour venir nous prendre et nous ramener. Le resto de l’hôtel n’est pas propre, la nourriture quelconque - le pdj nul - Seule la literie est correct

20
déc
20
déc
Publié le 23 décembre 2018

Vers 11h

un tuk tuk

vient nous chercher à l’hôtel et nous repartons en sens inverse d’hier pour se retrouver sur le bord d’une route afin de récupérer notre bus... qui doit arriver vers 11h30.

Bus qui a du retard ! Et du retard ...

13h15. Le voilà. Nous sommes agréablement surpris. Il est tout neuf et très confortable si ce n’est le conducteur qui roule un peu vite...

Le plat paysage devient brusquement montagneux... Des pics karstiques apparaissent au milieu de rizières... on se croirait dans la baie d’Halong terrestre au Vietnam. C’est beau.

Nous arrivons à Hpa-An. Il pleut. La chaleur humide est suffocante. Une navette nous dépose devant la guesthouse et nous sommes superbement accueillis par la patronne. Elle nous donne un plan de la ville, nous explique les choses à voir, à faire soit en taxi, soit en scooter, nous donne les tuyaux pour les bons restos... et tout ça avec le sourire et quelques mots de français.

Nous nous installons, et tombons dans les bras de Morphée.

J’essaie le wifi, il fonctionne plein pot... c’est parti pour le blog !

21
déc
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Publié le 23 décembre 2018

Aujourd’hui, c’est repos et préparation de la journée de demain. Nous lisons les guides.

Nous avons quitté l’état Shan pour l’état Karen où se trouve Hpa-An (prononcé Pa An) qui est la capitale de l'État Karen de Birmanie. La ville est située sur la rive orientale de la Salouen. Il y aurait 42000 habitants.

Le soleil pointe à nouveau son nez et il fait ... très ... très chaud ! Nous nous baladons tranquillou autour du marché et de la rivière. Nous avons décidé de rester ici quelques jours afin de nous reposer un peu. Nous y passerons Noël.

Nous louons un scooter pour demain.

Galaxy Motel - environ 20€ la nuit avec petit déjeuner birman mais très bon - Chambre simple mais très propre

22
déc
22
déc
Publié le 24 décembre 2018

La guesthouse nous propose une balade à la journée avec beaucoup, beaucoup ...trop de choses à voir. Comme d’habitude, nous préférons ne pas courir, prendre le temps. Nous louons donc un scooter.

J’avais lu sur des blogs de voyage que les environs de la ville étaient jolis, ce pourquoi nous avons choisi cette destination pour Noël, mais on était loin d’imaginer ce qu’on allait découvrir autour de cette petite ville...

Tout y est, même notre logement, la gentillesse de Kim la patronne de la guesthouse, la vue à 360° sur la terrasse ...

C’est parti ! On vous emmène découvrir ces paysages dans un décor de rêve !

Cela nous rappelle les paysages du Laos  

Des rizières ...

Nous traversons une jolie forêt et je me souviens de ce que nous avons lu hier, sur nos guides. J’aperçois des petits bols sur le tronc en bas des arbres. Il s’agit d’une forêt d’hévéa, le précieux liquide est récolté à la main, par saignée sur le tronc.

Nous nous arrêtons et je m’avance un peu près de la cabane... Une dame essaie de m'expliquer mais évidemment ... Comment ça ? Que je ne comprends pas ce qu'elle me raconte ?

Nous apprendrons par la suite que le latex est prélevé tous les jours pendant plusieurs heures, tôt le matin. La récolte est ensuite vidée dans des cadres en métal, pour une première étape de séchage pendant quelques heures.

Les plaques de latex ainsi obtenues sont suspendues plusieurs jours puis vendues à des négociants venus de Yangon, qui fournissent les multinationales utilisant le matériau (pneus, matelas...).

Nous prenons la direction de la grotte de Saddan car qui dit pics karstiques, dit grottes, comme au Vietnam, dans la baie d’Halong terrestre.

La route laisse place à une piste moyennement entretenue. Waouh ... la poussière ...

Trop beau ! 

Mais comme nous sommes de mauvais élèves, au lieu d’aller visiter la grotte, nous prenons un petit chemin sur le côté. A l’ombre d’un arbre, je scrute l’horizon pendant un bon moment...

Mon regard est attiré par des hérons, par un oiseau ... prendre le temps ... il s’envole, se pose, s’envole, pique du nez... quelle danse ! On ne se lasse pas de les regarder. Il y a de ces endroits où l’on se sent bien. Le spectacle est superbe ! Je resterais des heures à essayer de photographier ces oiseaux.

Des rizières... des montagnes, des pics ... des petits canaux...

Des femmes moines avec leur maître nous accostent, elles aimeraient que nous les prennions en photo avec nous !

De retour, nous nous arrêtons à une piscine naturelle en direction de la grotte de Kaw Ka Taung cave, où tout le monde se baigne habillé. Nous en profitons pour déjeuner dans une gargote avec une vue magnifique !

Toutes ces statues de moines, impressionnant ! 

Le soleil commence sa descente vers l’horizon ce qui donne au paysage des couleurs sublimes. Un vrai régal pour les yeux !

Nous arrivons au mont Zwe ga bin, l'emblème de la région. Il culmine à plus de 700 mètres. Celui qui veut peut l’escalader mais il doit s'attaquer à plus de 2000 marches pour ensuite aller admirer la vue depuis le sommet.

Nous longeons le jardin Lumbini, (trop cher pour nous) avec des milliers de bouddhas alignés dans la nature ... très curieux...

Le monastère Kyauk Ka Latt.

Ce monastère est plutôt original. La pagode principale se trouve en fait sur un rocher avec une base plus mince que son sommet. Tout autour du monastère a été construit un lac artificiel. Avec le mont Zwegabin qui se dresse derrière, c’est juste magnifique ! (Ben oui je me répète...)

Cette belle journée s’achève. Il fait nuit. Nous rentrons sur Hpa-An. Le coucher du soleil est .... magnifique, superbe ...

... oui je sais mon vocabulaire est limité en superlatifs ! Sur le "scoote", je teste une photo...elle est floue...

Demain, nous irons flâner de l’autre côté de la rivière.

23
déc
23
déc

Aujourd’hui, nous allons de l’autre côté de la rivière, pour celà, nous prenons le seul pont de la ville.

Depuis le pont, la vue est toujours aussi belle. Quelle région !

Nous nous dirigeons vers la grotte de Kawgun, grotte que nous n’irons pas voir (3000 khiats par pers. de donation pour les touristes), mais comme hier, nous préférons nous perdre dans la campagne et nous n’allons pas le regretter.

Dans les environs de la grotte

Quelque part ailleurs dans la campagne au hasard des routes ...

J’aperçois une toute petite église. Nous nous arrêtons. Des enfants sur le bord de la route rigolent parce que je les prends en photo.

Puis une dame sort de la cour et me fait des signes. Des signes ? Pas prendre les enfants en photo ? Je voudrais juste prendre la petite église ? Mais non, je n’ai rien compris. Elle nous invite chez elle ! A manger ... Quelle sens de l’hospitalité ! Encore une fois de la part des birmans.

Nous avançons à pas de loup car nous ne voulons pas déranger. Nous sommes dévisagés de la tête au pied, des pieds à la tête, c’est sûr qu’ici, des étrangers, il ne doit pas en passer tous les jours. A quelle sauce allons nous être mangés, lequel va passer en premier .... On se croirait comme dans un film ...

Mais on nous installe deux sièges, deux assiettes, du riz, des pommes de terre, un ragoût de bœuf (très dur le bœuf !) ... c’est bon, un peu épicé quand même ...

C’est nous qui mangeons ... avec eux. Nous essayons de discuter. Un monsieur parle un peu anglais. Nous sommes chez les adventistes. Demain, ils vont fêter Noël et nous sommes invités à revenir demain. Il a dit « Vous êtes de belles personnes » mais non, c’est eux les belles personnes !

Quel beau moment de partage nous avons vécu ...

Pour plus d’info sur les adventistes c’est par ici

Merci à eux pour ce beau moment de partage 

Nous reprenons notre petite route,

le réservoir du scooter se vide un peu. Il faut trouver une station. Nous sommes presque au bord de la rivière.

Les jolies petites maisons défilent sur le bord de la route. Il y a beaucoup de jardins potager.

Petits villages.

Au retour, nous décidons d’aller voir à quoi ressemble la grotte de Yathaypyan, ben oui, on va quand même s’en faire une... et là... qu’est ce que c’est beau ! Nous ne sommes pas déçus de notre choix ( chut.. elle est gratuite...)

 L’arrivée à la grotte

Nous empruntons un escalier, pieds nus.

La vue en haut de l'escalier 

Nous pénétrons à l’intérieur. Un peu de fraicheur... et des bouddhas.

Et surprise, la grotte continue. Nous nous enfonçons dans ses entrailles. Aïe, ça pique les pieds ! Et d’un seul coup, la lumière sur la grotte se révèle. C’est de toute beauté ! Nous repérons des singes tout en haut.

A l’autre bout, c’est comme un rideau qui se lève sur le paysage ... waouh, c’est juste magique !

Nous revenons en sens inverse.

Dehors, quelle chaleur... de retour au sauna, je ne me lasse pas de regarder ce paysage, ces couleurs changeantes au gré du soleil sur les rizières.

17h15, je monte sur la terrasse de la guesthouse ...

Encore une bien belle journée. Nous sommes heureux !

24
déc
24
déc
Publié le 24 décembre 2018

Aujourd’hui c’est petite balade tranquille vers le lac de la ville.

Ce soir c’est la fête dans la rue ... on chante, on danse ...

Depuis la terrasse de notre guesthouse, c’est la pleine lune ... nous vous souhaitons un joyeux Noël !

Photo de lune non trafiquée 
25
déc
25
déc
Publié le 25 décembre 2018

Aujourd’hui c’est Noël 🎄et ... on ... ne ... fait ... rien. Rien. 😴

Juste préparer la suite du programme vers la Thaïlande de l’Est... et ça n’a pas l’air simple... à cause des fêtes... hôtel, bus, train... tout à l’air complet ... ? 🤔

Nous verrons bien demain, ce sera la surprise.

Demain, nous avons environ 3h de route pour nous rendre jusqu’à la frontière à Mae Sot en Thaïlande. Nous avons réservé un taxi partagé.

Une fois arrivés en Thaïlande, il nous faudra trouver un moyen de transport pour Phitsanulok... 🛴🚂🚡

26
déc

Aujourd’hui 29 Décembre, nous reprenons le fil de notre histoire ... Depuis, il s’est passé beaucoup, beaucoup... et encore beaucoup de recherches de bus, de longues heures d’attente, de longues heures de transport, sans beaucoup manger, beaucoup dormir .... on vous raconte tout ça... Vive les voyages !

C’est avec le réveil que nous nous levons ce matin. Une longue journée nous attend. Mais beaucoup plus longue que prévu.

155 km -> 4h !  

Deux jeunes filles apparemment « Italiennes » ne veulent pas partager le taxi avec d’autres personnes 😟

Elles partiront donc seules avec notre taxi à l’heure prévue, soit 8h peut être même un peu avant. Nous attendons le nôtre qui arrive vers les 8h30 passées. Étant les seuls touristes à bord, le chauffeur en profite pour remplir son van et récupère d’autres personnes, nous tournons en rond dans les environs de Hpa-An.

En voiture !

Un CD est ensuite inséré dans le lecteur c’est donc sur une musique de hard rock à fond les manettes que nous commençons le trajet, trajet qui est particulièrement long sur la première partie car nous empruntons une route ... si on peut appeler ça une route... abominable ! Tous les ponts sont en constructions, la route jonchée de nid d’autruches, tout le monde double à gauche, à droite, dans la poussière ...

Traverser la frontière terrestre Birmanie/Thailande de Myawaddy à Mae Sot

Nous arrivons enfin 😀 à la frontière après plus de 4h de route pour effectuer 155 km !

Nous changeons nos derniers Kyats (sans perdre au change) dans la rue principale et passons la frontière sans soucis. Quoi-que, il faut surtout aller sur la gauche au guichet où il est indiqué sur la porte « Immigration foreigners » et ne pas faire la queue à droite derrière les birmans.

Côté Birmanie, à Myawaddy, les papiers se font sans problème. Nous sommes même aidé par un policier birman. On rempli un petit papier, on vous prend en photo, un coup de tampon de sortie sur les passeports, et le tour est joué... on doit traverser le pont de l’amitié...

A pied ... ça grimpe (ouh qu’il est lourd le sac) et il fait chaud, nous traversons le pont (400m) qui enjambe la rivière Moei et on arrive à Mae sot.

Côté Thaïlandais,

Une femme nous accueille avec le sourire et c’est reparti, papiers d’immigration à remplir, la photo est prise en direct, donc pas besoin d’en donner une, les passeports sont tamponnés .... avec 30 jours accordés ! Ouf ! Je dis ouf, car parfois ils ne donnent que 15 jours et là, nous aurions bien été embêtés ...

Nous voilà de nouveau en Thaïlande !

Pour connaître la suite, rendez vous sur le carnet de voyage... « de l’autre côté de la Thaïlande » par ici

26
déc
26
déc
Publié le 30 décembre 2018

Lorsque l’on arrive en Birmanie, l’ambiance nous plonge directement dans une autre dimension. On est de suite mis dans le bain ! C’est un pays très authentique. Si les sourires des Thaïlandais nous ont conquis, ceux des birmans nous ont emballés.

Leur sens de l’hospitalité est extraordinaire ! Leur joie de vivre, malgré des conditions pas toujours faciles ...

Le rythme de vie d’un autre temps ... comme s’il était suspendu ...

La région de Hpa-An, superbe !

Bagan et ses 2000 temples, pagodes et stupas, par son atmosphère particulière et nos balades au hasard des chemins, dans ce calme et cette quiétude absolus. Son coucher de soleil ...

La cuisine qui change un peu du riz avec ses plats indiens délicieux.

Tous les marchés colorés où se cotoient les différentes ethnies...

Le voyage en train de Kalaw au lac Inlé

Le lac Inlé et ses pêcheurs avec leurs techniques de pêche ancestrales.

Ces femmes avec leur jolies visages bien dessinés que j’ai adoré prendre en photo.

Mais surtout cette surprenante gentillesse ... qui fait le pays à elle toute seule !


Nous serions bien restés une semaine de plus pour descendre vers les plages du Sud... dommage que les visas ne durent pas plus longtemps !


Moins aimé :

Le prix des hébergements, un peu plus chers qu’ailleurs en Asie

Les crachats de bétel à longueur de journée, bien faire attention où les sacs à dos sont posés.

La pollution dans les grandes villes... mais là on y échappe pas ...

Les décharges sauvages de plastique au bord des routes ou dans les rivières...mais là, c’est pareil, il y a un gros travail à faire ...

Budget - 1 150 € pour 2 pers. pour 29 jours.

Avec les billets d’avion Laos - Birmanie, on dépasse un peu le budget (1 300 € prévu) 1 450 €

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nov
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Publié le 28 novembre 2020