Carnet de voyage

4 mois, 4 pays, tous les 5!

55 étapes
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Dernière étape postée il y a 1024 jours
Mexique, Costa Rica, Afrique du Sud et Namibie, en famille pendant 4 mois.
Du 27 décembre 2021 au 21 avril 2022
116 jours
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Publié le 12 décembre 2021

Bienvenue à vous lecteur qui vous intéressez à nos aventures !

Petite présentation de notre famille:

Jérôme ( 37 ans), Marie ( 36 ans), Louise (10 ans), Jean ( 7 ans), et Romane ( 4 ans).

Depuis plusieurs mois, nous préparons ce voyage, cette parenthèse de 4 mois dans nos vies. Le projet initial, construit avec les contraintes de déplacements en vigueur à l' époque, est de passer environ 1 mois par Pays: Mexique puis Costa Rica, passage à Paris pour poursuivre en Afrique Australe: Afrique du Sud et Namibie. Itinéraire qui peut être amené à évoluer bien sûr ...

Voyager en pleine pandémie, c'est compliqué, c'est risqué, mais nous comptons profiter du petit espace de liberté qu'il nous reste.

Notre objectif: passer des moments de qualité en famille, découvrir d'autres cultures, paysages, personnes, langues, faune et flore ...

Beaucoup de préparatifs encore pour ces 2 dernières semaines, décollage le lundi 27 décembre à l' aube!

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Publié le 30 décembre 2021

Après une très courte nuit à l'aéroport de Roissy nous décollons à 6h45 après une petite frayeur sur un certificat de santé à remplir en ligne pour l'embarquement qui nous fait perdre du temps.

Transit par Francfort, puis c'est parti pour 10h30 de vol, où chacun se gave de films et dessin animés... on ne voit pas le temps passé , et l'enthousiasme des enfants augmentent avec les heures qui passent.


Entre le passage de la douane la récupération des bagages et la réception de la voiture (loin d'être simple !), c'est 24h après notre réveil que nous retrouvons enfin le lit de notre hôtel de Cancun.



Ciao Coquelles !
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Publié le 30 décembre 2021

Au réveil nous découvrons notre hôtel, charmant, à la végétation luxuriante et petite piscine , dont les enfants profitent après un bon petit déjeuner.


Nous prenons ensuite tranquillement la route pour Tulum. Jérôme se fait sans soucis à la conduite mexicaine.

D'énormes complexes hôteliers de luxe parcement le long de la route, un avant goût de la jungle touristique que nous découvrirons à Tulum.


Après avoir déposé nos affaires au AirBnb ( appartement neuf dans une énorme zone résidentielle récente, sans autre charme que son prix), nous allons mangé au restaurant sur la plage, et trinquons à mon anniversaire !

Le vent de la côte nous a suivi dans nos bagages : grosses vagues et kites surf , la mer caraïbe est loin de ressembler à l'image qu'on s'en fait ! ça arrive 2 fois par an à priori.

Les enfants sont super courageux malgré la fatigue et les repas décalés. Il va nous falloir quelques jours pour récupérer du trajet et du décalage horaire.

Mais une super journée nous attend demain !

 Bienvenue à Tulum !
Belle découverte au réveil, cet hôtel de Cancun ! 
29
déc

Aujourd’hui, nous sommes partis visiter la réserve naturelle Sian ka’an avec notre guide, Marco.

Nous avons rendez - vous à 6 heures et demi du matin sur le parking d’un super - marché. Là bas, le guide et une camionnette nous attendent. Il y a aussi 3 couples. Ils nous conduisent ( en passant par une route très abimée ) à un petit ponton en zone naturelle et protégée. De là nous montons dans un petit bateau à moteur avec le guide, Marco. Le bateau a beau être petit il va très vite et c’est époustouflant ! Nous voyons en premier, les lamantins. C’est des mères et leurs petits. Pour ceux qui ne savent pas ce que sait, les lamantins sont comme des grosses vaches marines. Ils n’ont aucun prédateurs naturels ( grâce à leurs énorme taille et poids ) et sont végétariens - ils se nourrissent d’herbe aquatique . À la naissance, ils font un mètre et 30 kilos. Ensuite, nous voyons une grande île où la plus part des oiseaux marins se sont regroupés : des frégates, des pélicans, des spatules rosées ( elles avaient immigrés du Canada ) des hérons tigrés … Ils étaient tous là ! Puis, Marco nous emmène voir des dauphins. Quel moment magique ! C’est génial ! Après le copieux repas - traditionnellement mexicain - nous partons voir un crocodile. Il dort, bien caché dans les roseaux avec un sac plastique sur la queue. Saviez - vous que les crocodiles peuvent rester 2 ans sans manger ? C’ est d’ailleurs pour ça qu’il sont les plus proches parents des dinosaures avec les oiseaux.

Après cette merveilleuse journée, incroyable, mais fatigante, nous rentrons, nous nous douchons et surtout, nous reposons !

La mère lamantin et son petit
Les dauphins
Le héron tigré
L' île aux oiseaux et ses nombreuses fregates
31
déc

Bonjour,

Ce matin nous avons visité les ruines de la cité maya de Tulum. Nous profitons de rester un peu décalé pour démarrer la journée de bonne heure et arriver sur le site très tôt avant l’afflux massif des autres touristes vers 10h du matin.

Il s’agit d’une cité fortifiée avec 4 murailles d’environs 3 mètres de haut. Le 4ème mur est en fait le front de mer. La cité servait de zones d’échanges commerciaux ainsi que de place militaire forte. En fait c’est le dernier vestige des seignereries précolombiales. Le déclin des civilisations précolombiennes ayant commencé avant l’arrivée des conquistadors à la fin du 15ème siècle.

C’est également l’occasion de découvrir les cultes mayas, les temples, les dieux du soleil, du vent Etc…

Le cadre est idyllique mais le vent reste fort aujourd’hui.


En fin de matinée, le soleil se fait déjà intense et nous nous orientons vers le deuxième lieu de la journée: La cénote KarWash.

Les cénotes sont des formations géologiques. Dans le Yucatan le réseau d’eau douce est entièrement souterrain et ressort à certains endroits à ciel ouvert. C’est ce qu’on appelle les cénotes. Il s’agit donc d’étendues d’eau douce au milieu de la forêt du Yucatan. Il y en a des dizaines ou centaines par ici. C’est un vrai plaisir de plonger dans cet endroit très connu des plongeurs en bouteilles. Celle ci descend à 8m mais certaines sont beaucoup plus profondes.

Le nom de KarWash vient d’une anecdote. Selon la rumeur, les conducteurs de taxi y venaient laver leurs voitures.

Nous passons l’après midi dans cet endroit magnifique et utilisons pour la première fois nos masques et tubas! On observe pleins de poissons et même une petite tortue bien cachée.

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Publié le 3 janvier 2022

Grosse fête dans notre quartier pour le réveillon, nous retrouverons les fêtards sur la plage pour admirer le lever du soleil, un bon moment pour démarrer cette année 2022.


Les enfants profitent ensuite de la piscine pendant que nous refaisons les bagages, direction Bacalar. Nous ne sommes pas mécontent de quitter Tulum, qui nous laisse un goût mitigé: évidemment beaucoup d' atouts , mais un développement touristique effréné, et qui est loin d' être terminé au vu des très nombreux chantiers en cours. Des hôtels et restaurants au style Hippie-chic qui côtoient des amoncellement de déchets et bicoques en ruines ; quelques mexicains qui travaillent au milieu de centaines de touristes qui déambulent en bikini en macramé , ...

En reprenant la route et traversant d' autres villes, on a l' impression d' arriver enfin au Mexique, et apprécions de voir défiler les façades colorées. Bacalar est évidemment touristique, mais ça reste une petite ville, en rien dénaturée, et pleine de charme. Pas de Starbuck ni Subway ici, ouf !

Bonne année 2022 à toutes et tous ! Feliz Ano !

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Nous avons profité du matin pour travailler un petit peu,

puis, maillot de bain, bouées, c'est parti pour la Cenote Azul !

Arrivés là bas, nous plongeons dans l'eau sans hésiter : elle est plus chaude que la Cenote du 31 décembre...malgré ses 90 m de profondeur ! Il y a quand même beaucoup moins de poissons que la Cenote Karwash . Moi, personnellement, je préfère l'autre pour cette raison mais aussi car on ne voit pas trop non plus la végétation (racines d'arbres, nénuphars...) . Papa, lui s'éclate en plongée, et on lui découvre un nouveau talent d'apnée ! Nous partons après un DÉLICIEUX repas au resto de la Cenote.

Le lendemain, pluie toute la journée, on en profite pour se reposer dans notre grande chambre d' hôtel, et profiter de la piscine tout de même.

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janv

Aujourd'hui le temps n'est toujours pas de la partie, Cependant nous avons programmé une balade en bateau avec Christel sur son magnifique bateau légèrement "hippie".

Nous apprenons que la lagune de Bacalar est une faille géologique dans laquelle se déverse les Cénotés. Nous passons sur plusieurs de celles çi (cénoté negro et esmeralda).

Elle fait 60 km de long pour maximum 4 de largeur. On dit qu'elle présente 7 couleurs dans un camaïeux de bleu. On a pu constater que même sous un ciel gris elle conserve ses couleurs magnifiques. Cela est du aux dépôts minéraux blanc au fond de la lagune et à sa faible profondeur.

Comme il ne fait pas très beau, nous recherchons le croco qui a été vu la veille sur les berges. c'est l'occasion d'observer la faune et la flore, le rôle de celle ci est à la fois de filtrer l'eau, protéger la berge contre l'érosion et d'offrir un lieu de protection aux quelques espèces endémiques de la lagune.

Il y a notamment un escargot qui se nomme "chivita" et qui pond ses oeufs entre autre sur les pontons.


Une des particularités de la lagune est d'abriter en son sein des stromatolites. Ce sont des concrétions minérales formées par des bactéries millénaires, les cyanobacteries. Celles ci sont les ancêtres des chloroplastes (bactéries qui réalisent la photosynthèse dans les végétaux). Elles sont présentes partout sur terre.

On pense que ces bactéries ont permis il y a plusieurs milliards d'années la désacidification des océans et l'oxygénation de l'atmosphère rendant possible la vie sur terre....

Evidement, ces colonies de bactéries sont fragiles et menacées notamment par le développement du tourisme sur le site de Bacalar. (il faut veiller à ne pas marcher sur ces "rochers" sous peine de tuer les cyanobactéries qui y vivent).

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Publié le 6 janvier 2022

Un arbre à caoutchouc, déraciné lors d'un des ouragans qui frappent régulièrement la péninsule.

Tout un restaurant s'est construit entre et autour de ses racines aeriennes... et c'est pour moi lui la véritable star ici, devant les bons plats des cuissons!

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Publié le 8 janvier 2022

Ca y est, enfin un beau ciel bleu aujourd'hui, pour profiter des magnifiques couleurs de la lagune! Nous projetions d' aller à " Los rapidos", une zone de rétrécissement de la lagune provoquant un léger courant , sympa pour se laisser dériver.

Christelle hier sur le bateau nous a conseillé un ponton non loin du restaurant très fréquenté par lequel il faut habituellement passé pour accéder à los rapidos. Elle nous dit que depuis ce resto il faut marcher sur les fameuse stromatolithes pour accéder à l'eau, .... et en effet, on hallucine de voir des dizaines de personnes marcher dessus comme sur des rochers (surtout les enfants ,qui ne comprennent pas que des adultes transgressent, ou ne connaissent pas les règles!)

Nous nous installons donc à la laguna bonenzia. Nous sommes quasiment seuls, petite baignade tranquille dans ses eaux turquoises...


Le poisson de la famille qui explore la lagune ... Louise toujours la première à l' eau! 

Nous louons ensuite des canoës pour aller jusqu'à' à ces fameuses rapides ... finalement un léger courant, rien à voir avec que qu'on imaginait, mais très sympa d' être en canoë dans la mangrove.

On a pas pris le risque d'emmener appareil photo ni téléphone sur les canoës, mais c'était vraiment chouette. On a découvert que Jean avait un bon coup de pagaie, et Louise nous a épaté en sautant du canoë pour finir à la nage les derniers 300m.

A peine descendu du canoë, énorme coup de vent et pluie diluvienne ... timing parfait !

Le lendemain, nous prenons la route pour notre prochaine étape, Santa Elena, petite ville à proximité de Uxmal et de la routa Puuc, anciens sites mayas. Petit pincement au coeur de quitter Bacalar, superbe étape pour nous tous. Avant de s' embarquer pour nos 5 heures de route, nous prenons un énorme desayuno au restaurant. On nous y propose une "rosca de reyes" . En effet, 6 janvier, c'est l' épiphanie, et on tire aussi les rois ici !Nous partagerons donc pour le goûter cette brioche aux fruits confits ... et la fève sera pour la reine Romane!

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Aujourd'hui nous avons appris plein de choses !

Le matin, nous sommes allés très tôt au site archéologique d'Uxmal. Notre guide, qui parle français, s'appelle Daniel. Il nous fait découvrir les mayas, une ancienne civilisation qui accordait beaucoup d'importance à leur religion ( ils allaient jusqu'à boire, lors des cérémonies religieuses, du cacao mélangé à du sang d'hommes sacrifiés pour leurs dieux...Beurk ! ) Les Mayas ont construit de nombreux bâtiments sur ce site, à commencer par une grande pyramide qui rendait hommage au dieu du vent.

Nous nous dirigeons ensuite vers une sorte de grande place recouverte d'herbe, entourée de petits gradins, eux même entourés de grands bâtiments, appelée le carré des nones. Dans un des bâtiments nous voyons des empreintes de mains datant d'il y a plus de 1500 ans ! On voit aussi des chauves - souris.


Savez-vous que l'iguane mâle a entre 5 et 10 femelles ? 

Nous continuons notre visite avec la découverte d'un terrain de jeux semblable à celui dans Harry - Potter. En fait, il consistait à lancer un ballon avec leur parties du corps sauf les pieds ou les mains ( coudes, genoux, épaules... ) dans un anneau en pierre en hauteur. En haut, il y avait même des gradins !

À droite, le terrain de jeux et à gauche, les vestiaires. 



Vers la fin de cette visite, nous découvrons un grand arbre. C'est un Ceiba. Sur la photo l'arbre qui est géant n'a que 30 ans ! Pour les Mayas, il était sacré : les racines symbolisant l' infra - monde ( le monde invisible ) , le tronc, les humains et les branches, le monde céleste.




Les Mayas ont vécus il y a plus de 1500 ans. Ils occupaient tout le Mexique, le Guatemala, San Salvador et l' Honduras. Ils avaient plusieurs calendriers ( au moins 4 ) qu'ils appelaient cycles. Il y avait un cycle tous les 52 ans ( il fallait alors enterrer tous les bâtiments et en reconstruire de nouveau par dessus ). Il y avait également des cycles en fonction de la lune, de Vénus et du soleil. Un cycle long s'arrêtait en 2012 faisant croire à certains, la fin du monde. Tous ces calendriers leurs permettaient notamment d'organiser les cultures ( maïs ). Les Mayas se sont fait chasser par les conquistadors espagnols qui voulaient leurs imposer le catholicisme. Les espagnols ont tout brûlé, enterré, détruit. Au site Uxmal (celui qu'ont a visité), 70 % des bâtiment sont encore enfouis.


En haut, dieu de la pluie avec sa grande trompe puis, Daniel qui nous explique le système de citerne qu'utilisaient les Mayas pour récupérer l'eau et enfin, une carte qui montre toute la zone qu'occupaient les Mayas.

En bas, à gauche, une photo qui explique à quel point les fèves de cacao étaient rares et précieuses. Elles étaient même utilisées comme monnaie d'échange : avec 1 fève, on pouvait avoir 1 tomate, avec 2 fèves, un oeuf, avec 3 fèves, 3 poivrons, avec 10 fèves, un lapin et avec 100 fèves, un esclave. Au milieu, c'est un plan. Seulement les bâtiments colorés ont était découvert. Il n'y en n' a pas beaucoup, comparés à ceux en noir et blanc ! Et en dernier, une photo de nous qu'a pris Daniel.

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Mais, la journée n'est pas finie ! La même après - midi, nous allons visiter le musée du chocolat.

La façade du bâtiment est très colorée ; il y a du bleu, du orange... À l'entrée, il y a aussi un grand bassin avec beaucoup de poissons.

Nous commençons la visite, qui est entièrement en extérieur. Nous admirons les plantes magnifiques roses, rouges, bleues, violettes ... multicolores ! Les expositions sont dans de petites cabanes en terre cuite avec un toit en paille. Ce sont des traditionnelles...avec de l'électricité. Il y a également des animaux ( sans compter les poissons ) : un jaguar, des singes - araignées, des cerfs et même une volière - mais elle est visiblement vide. Je précise que tous les animaux sont là car ils ont était maltraités ou qu'ils ont perdus leurs mère encore bébé, et qu'ils ne peuvent pas survivre dans la nature.

Nous découvrons un vrai cacaoyer, avec ses cabosses ! Nous donnons à manger aux singes ( qui sont très agiles ) : trop mignon !

Nous apprenons des choses sur les Mayas, l'origine du cacao, comment il est fabriqué... Et nous goûtons aussi le chocolat chaud " original ", celui que les Mayas buvaient : à notre grande surprise, c'est très amer et presque imbuvable ( malgré la délicieuse odeur ); comme le café pour les enfants. Nous apprenons que c'est les espagnols, qui ont conquis le Mexique, qui ont eu l'idée d'ajouter du sucre, mais, les Mayas, eux buvaient le chocolat sans sucre. En parlant des Mayas, nous voyons une mise en scène de cérémonie religieuse Mayas : c'est rythmé ! Il y a beaucoup de percussions ! Et même quelqu'un qui souffle dans un gros coquillage, comme celui que l'homme sur la photo tient dans sa main droite. Dans l'autre, c'est une cabosse de cacaoyer (qui contient les fèves).


Nous rentrons à l'hôtel avec le super sentiment d'avoir appris beaucoup de choses !

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Aujourd'hui nous décollons de notre camp de base vers 10h pour 1h de route avec au programme 2 cenotes. Elles sont en fait très proches l'une de l'autre et c'est avec la même entrée que l'on peut en profiter.

L'accès est limité à 20 personnes à la fois et 45 minutes dans la cenote. C'est suffisant et c'est une très bonne idée car le lieu garde une ambiance intime.

 X'batun 
Dzombakal 

Nous poursuivons la journée avec la cenote Kankirixche près du village d'ABALA. Ce n'était pas prévu au programme mais comme il était encore tôt et que les enfants en redemandaient (et nous aussi), on a cherché un peu.

Kankirixche 

Trois cénotes, trois ambiances complètement différentes. Au choix nous observons les racines des arbres arriver jusqu'à l'eau et nous nous baignons à coté des nénuphars. Ou alors, les poissons chats qui s'approchent de nous lorsque nous nageons. Enfin, on peut également observer à quelques mètres sous l'eau les stalactites sous marines.


Les enfant sont ravis de cette journée qui se termine par le repas à 18h30 avec en dessert une "Marquesita" Nutella/fromage (une sorte de gauffre enroulée) sur la place du village de Santa Elena. (c'est l'équivalent de nos baraques à frites!). c'est typique du Yucatan, on s'est régalé.

Sunset de folie sur la route du retour! 
9
janv
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Publié le 14 janvier 2022

Après une matinée studieuse à Santa Elena: travail scolaire, cartes postales, mails etc (au milieu des arbres tropicaux, c’est tout de même plus sympa! ), nous prenons la route pour Merida.


Les mexicains sont courtois au volant. peu de signalétique, ENORMEMENT de ralentisseurs dans les villes et villages traversés. Nous ne sommes pas toujours certains de comprendre les règles de priorité ici mais personne ne semble s’ en offusquer …

La traversée des villages en voiture est bien longue, mais c’est un plaisir d’ observer les enseignes peintes, les dizaines d’ échoppes colorées qui vendent 3 papayes et 2 paquets de biscuits, les chiens assoupis au bord (ou au milieu!) de la route.

Nous logeons en plein centre de Merida. Nous nous baladons le dimanche en fin de journée et une bonne partie du lendemain dans les rue colorées de Merida, mais les enfants traînent vite la patte dans ces déambulations.

Nous nous régalons de cocktail de jus de fruits, avec l’ ambiance sympathique du marché couvert.


Romane a adoré la « balade en carrosse », dans les rues de Merida,



mais est restée perplexe devant l’ éléphant qui remplace le boeuf de la crèche !?!

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Publié le 15 janvier 2022

Nous nous levons à l'aube ce matin pour partir à Celestùn, une petite station balnéaire à 1h de Merida prisée pour sa biosphère, ses nombreux oiseaux et surtout ses flamants roses.

Juste avant la mer, il existe à Celestun une lagune enclavée d'eau saumâtre , propice aux palétuviers comme dans la réserve de Sian Khan près de Tulum. L'eau y est peut profonde et il semble que ce soit le paradis pour les échassiers, aigrettes, hérons, pélicans et autres.

palétuviers Rouges 


Nous arrivons à 8h00 du matin au départ de bateau puis trouvons 2 Belges Flamants pour nous accompagner (c'est le comble non?).

Apres une dizaine de minutes de bateau nous arrivons près de la colonie de flamants roses. On coupe le moteur et nous nous retrouvons au milieu de la colonie de 40000 oiseaux. c'est magique.

Flamants des Caraibes 


Après un long moment d'observation, nous reprenons la navigation vers une forêt de mangrove accessible en bateau puis vers une cenote appelée "Ojo de agua". Nous y observons de près un héron tigré.

héron tigré ou Onoré du Mexique 

Nous terminons cette sortie vers 11h, des étoiles plein les yeux.

Grandes Aigrettes 
Grande Aigrette 
Spatule Rosée 
Limule 
Cormoran à Aigrettes
Ibis blanc 
Pélican Brun 
Pélican d'Amérique 

Nous poursuivons cette journée sur la plage de Celestun. Apres avoir mangé dans un restaurant les pieds dans le sable, nous profitons de la plage une partie de l'après midi. Il y a un vent assez important assez habituel à Celestun, ce qui nous rafraîchit un peu. Ce n'est pas désagréable.

12
janv
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Publié le 18 janvier 2022

Après le travail scolaire et un copieux petit déjeuner, nous prenons la route pour Cuzama, à 1h de Merida. Malgré les indications du lonely planet, nous avons un peu de mal à trouver ce qu’ on est venu chercher; nous trouvons finalement un monsieur qui attele son cheval, et montons dans sa carriole. Il nous tracte sur de vieux rails dans la forêt pour y explorer 3 cenotes. Ça secoue pas mal, et il faut se tenir dans les virages ! Rien que le trajet est un bon moment de dépaysement au milieu des agaves.

Nous découvrirons encore une fois 3 cenotes très différentes.

La première est souterraine, on y accède par un puit calcaire, étroit et profond, avec un escalier raide et glissant … je passe mon tour avec Romane, mais Jérôme, Louise et Jean n’ hésitent pas.

Nous pique niquons avec notre rasade habituelle de Guacamole , mangue banane, pastèque …


La 2ème cénote se trouve dans une magnifique grotte au plafond recouvert de stalactites. La baignade dans ces eaux tièdes avec les poissons chats est agréable, mais accessoire comparée à la simple observation de ce lieu magnifique!

Un peu plus loin, la dernière cenote que nous irons voir est plus spacieuse et profonde, Jean y fera ses premiers sauts !

la couleur est incroyable, d' un bleu profond!

Nous rentrons dans notre charrette bringuebalante, tractée par Polly, qui lui a passé sa journée à brouter en nous attendant .

Jean aussi participe au blog! 
13
janv
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janv
Publié le 18 janvier 2022

Nous poursuivons notre route dans le YUCATAN à travers 2 villes coloniales typiques, IZAMAL et VALLADOID.

Petit rappel historique non exhaustif:

Hernan Cortes est arrivé au Mexique via le Yucatan, il a rencontré une résistance avec les mayas puis est allé plus au nord pour rencontrer les Aztèques, aidé par les cités états rivales, il fait tomber l’empire Aztèque en seulement 2 ans (1519-1521), conquiert Tenochitlan et fonde Mexico.

Concernant la colonisation du Yucatan, ce sera Fransisco Demontejo (le vieux) accompagné de son fils (le Jeune) et du neveux qui feront la conquête de cette région. Ce sera beaucoup plus difficile et plus long (1527-1542).

De manière général, les conquistadores arrivent dans une place importante maya, puis la détruisent et utilisent les pierres pour rebâtir une ville à l’image des standards espagnols, toujours selon le même modèle. Nous avons donc toujours le même type d’organisation: un centre ville avec une grosse église administrée en général par les moines franciscains. Les rues impaires sont perpendiculaires avec les rues paires. C’est donc assez simple pour se repérer au milieu de tous ces blocs.


IZAMAL est également appelée la Ville Jaune car tous ses murs sont peint en jaune en référence au Maïs, élément central dans l’alimentation et le commerce Maya. Nous visitons le Couvent San Antonia de Padua ainsi qu’une ancienne pyramide, Kinich Kakmo, de 34m de hauteur. La spécificité de cette pyramide est sa construction avec de très grosses pierres. (Les mayas n’utilisaient pas la roue ni les animaux pour transporter les pierres, donc c’est une sacré prouesse). La vue du haut de la pyramide est superbe.

Nous visitions Izamal en Calèche, Romane adore ça!

L'hôtel où nous résidons est relativement vide, de même que les restaurants ou nous passons, les locaux disent que ce n'est pas la saison haute et que le Covid limite le tourisme.

Convent San Antonia de Padua  
15
janv
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Publié le 18 janvier 2022

La ville de Valladolid est calquée sur le même format qu'Izamal mais plus grande, elle est la troisième ville du YUCATAN.

Nous parcourons la place centrale à la tombée de la nuit, (18h), c'est l'heure pour les quiscales de chanter. Ils sont tellement nombreux que ça en devient assourdissant!

Le lendemain nous partons pour une Hacienda pour profiter de sa cenote. Cette fois çi, on s' éclate non seulement en sautant, mais aussi en se balançant au bout d' une corde avant de plonger. Sensation garantie! Louise adore ça et en redemande! Sans compter sur le groupe de sino-américains qui débarque et fait son show.

Jean se lache également un peu plus sur les sauts (5 mètres ne lui font plus peur!)

Dans la cenote nous rencontrons une famille française avec 2 enfants de 9 et 12 ans qui voyagent pendant 10 mois. C'est toujours sympa de partager ses expériences.


comme au parc d'attraction! 
petite pause méditative pour admirer cet arbre magnifique! 
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janv
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Publié le 20 janvier 2022


Après Valladolid, nous avons décidé de repartir vers la côte Est pour finir notre séjour près de la mer, car nous n’avons pas encore beaucoup profité de la plage.


Nous passons par Còba, calme village abritant des ruines d’une ancienne cité Maya, de 55 000 habitants à son apogée, datant de l’ époque classique de 0 à 1000 après JC. (Les cités de l’ époque post classique, de l’ an 1000 à 1500 ayant été influencées par la culture Toltèque, venant des territoires plus au Nord, ont , entre autre, une architecture différente).

Après avoir déposé les sacs à l’ hôtel (assez miteux, on arrive tout de même à changer de chambre pour dormir dans 4 couchages au lieu de 3, c’est déjà ça!), nous filons voir le site Maya.

Un guide à l’ entrée nous propose une visite guidée en Français: banco!

Il parle un très bon français, avec un vocabulaire riche et précis, et comme le précédent guide à Uxmal, il a appris totalement seul sur internet …impressionnant!

A Còba, quelques monuments seulement sont restaurés (5% sur les 70km2 occupés à l’ époque!), sur cette ancienne cité très étendue. On se balade dans la jungle, à pied pour nous, à vélo pour d’ autres.


Nous apprenons encore beaucoup de choses sur la civilisation maya: leurs croyances, leurs rites, l’ organisation de la société: la classe « ouvrière », la plus nombreuse, qui laboure la terre, bâtit, travaille ; la classe moyenne de marchand et artisans ; puis la haute société. Les royaumes cherchent à étendre leur territoire: ils font la guerre aux cités voisines, organisent des alliances par des unions matrimoniales entre familles royales . Les « pièces rapportées » amènent dans leurs bagages l’influence culturelle, architecturale de leur propre cité.

Puis l’ extension de la cité avec la déforestation qui va avec, des famines, la révolte de la classe populaire…. et la chute du royaume.

Ca ne vous rappelle rien?



Terrain du jeu de balle, le Pok-a-tok, rituel sacré



En fin de journée nous faisons une petite balade près du lac dans l’ espoir d’ apercevoir des crocodiles qui y vivent, sans succès. (ce qui rassure Romane qui ne comprend pas que nous nous acharnions à vouloir voir un crocodile!? Quelle drôle d’ idée! Et pourquoi pas aller chercher un ogre dans la forêt tant qu’on y est !!?)

Mais nous voyons quelques hérons et autres oiseaux qui viennent se nourrir dans la vase.


Après une nuit assez fraîche, nous travaillons un peu le lendemain matin, et prenons la route pour Puerto Morelos.

Quelques jours de plage avant de , déjà, quitter le Mexique pour le Costa Rica.

19
janv
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Au revoir Coba, bonjour Puerto- Morelos !

Ce mardi, nous quittons Coba - au grand bonheur de Jean qui avait peur d’un fou qui était dans la rue de notre hôtel - plutôt tard dans la matinée car je m’était mise en tête d’apprendre l’espagnol avec papa et je devais donc recopier une fiche.

Puerto-Morelos est un grand village ou une petite ville ( comme vous voulez ) très très touristique. Ça nous fait tout de suite un peu bizarre quand on passe de Coba, petit village isolé, pas beaucoup touristique, ou il y a en grande partie des mexicains originaires de là bas, qui parlent Mayas, à Puerto-Morelos, au contraire, très touristique, populaire ou il n’y pas beaucoup de vrais mexicains.

Notre hôtel donne sur la plage ( en passant par la piscine ). La mer est magnifique et, comme on a pas encore vraiment eu l’occasion de profiter de la plage, on a bien l’intention d’en profiter un max !

Le lendemain, on prend un gros petit-déjeuner, puis, direction la mer Caraïbes, sur la barrière de corail pour faire du SNORKELING !!! On y va en bateau à moteur mais ce n’ai pas très long.

Il y a des dizaines et des dizaines de poissons multicolores, à couleurs fluos, brillantes ou sans même de couleurs, tous différents les uns des autres : des grands, des petits, en groupe ou seul, ils restent indifférents à nous ou bien ils s’enfuient dès qu’ils nous voient…Mais tous vivent ici, ensemble, au milieu des coraux. Il y a même des petites raies ! C’était magique ! À un moment, on est bloqué, tellement il y a de coraux ! Vraiment superbe, génial, fabuleux !

Photo d'un Chirurgien bleu que j'ai retrouvée sur Internet car on a pas pu prendre de photos dans l'eau, mais on l'a vraiment vu !...

Le lendemain, c’est une journée PLAGE !!! On espère bien profiter de notre dernière journée au Mexique ! Il est pourtant annoncé de la pluie et du vent toute la journée ( … ) mais il fait un grand soleil ! Youpi ! Vive les vacances ! Nous prenons notre « desayuno » ( petit - déjeuner en espagnol ) dans un resto sur la plage + devoirs, et enfin…BAIGNADE dans la mer qui est, je précise, plus chaude que l’eau de la piscine ! Plus tard dans la matinée ( ou même tôt dans l’après-midi ), nous mangeons un hot-dog et nous rafraichissons avec une limonade ( c’est courant, au restaurant, on prend souvent ça comme boisson ) …les pieds dans le sable !


En haut de la première photo, on voit les vagues qui se brisent sur la barrière de corail.

Mais, la journée n’est pas finie ! On se décide à aller faire du snorkeling un peu plus loin dans la mer…mais on ne se doute pas que l’endroit est presque aussi peuplé que la barrière de corail - qui est encore plus loin dans la mer ! Il y a des poissons Daltons ( ils ont des rayures jaunes et noirs, comme les Daltons ! ), les barracudas ( qui font peur à maman, mais qui, je vous assure, ne sont pas agressifs ) et encore beaucoup d’autres ! Ils y a aussi des coraux.

 C'est un Sergent major des Caraïbes, un Dalton !  ( à gauche ) et un barracuda ( à droite ).  


Quand, ( enfin ! ) on se décide à sortir de l’eau, des danseurs Mayas à moitié nus qui ont de gros masques à plumes, des coquillages à leurs pieds et le corps peint s’installent en face de nous.

Ils entament une danse sauvage, rythmée de tamtam et d’hurlements ( peut-être des chants ? ) en Mayas. Quand le spectacle est terminé, on leur donne une petite pièce et on file se prendre un petit jus de noix de coco, qui est, heu, pas très apprécié, mais on est quand même content d’avoir gouté. Après, on prend une douche, on fait quelques courses, et on se prépare à une bonne nuit, bien méritée, pour nos 5 aventuriers ! : )

participation de Jean 
21
janv
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Brainstorming en famille sur ces petits détails qui font aussi la saveur d’un pays qu’on apprend à découvrir!

Les murs peints magnifiquement... 
  1. Il y a beaucoup de chiens errants, mais ils ne sont pas agressifs
  2. Ici on donne des pourboires partout et pour tout: « La propina »
  3. On voit régulièrement des voitures coccinelles bien retapées.
  4. C’est très très très colorés !
  5. Les mexicains sont généreux: ici pas d’ indifférence envers les mendiants, quasiment tout le monde donne une pièce, les chiens des rues sont nourris.
  6. On affiche ses couleurs et sa foi: certains peignent le drapeau national sur le mur de leur maison (imaginez ça en France !?), d’ autres installent une petite chapelle , ou une statue imposante de la Vierge Marie sur le seuil de leur maison.
  7. Les dos d’ ânes français ont piètre allure par rapport aux Topes (ralentisseurs) ici! ça secoue!
  8. On ne mange pas de pain, mais des tortillas, systématiquement à table, avec tous les plats!
  9. Les Mexicains fredonnent, chantent facilement, ils aiment la musique visiblement!
  10. Les Mexicains sont plutôt petits: Louise a croisé quelques adulte de sa taille (moins d’ 1m50), et s’est même arrivé à Jean du haut de ses 7 ans !
  11. La culture maya n’est pas morte! on la retrouve dans le patronyme de beaucoup de personnes, la langue maya est parlée par beaucoup, quelques rites sont encore pratiqués dans des villages.
  12. Le papier toilette se jette à la poubelle, pas dans la cuvette!
  13. les gens s’ installent dans la rue pour vendre: des marquesitas, des jus de fruits qu’ils font eux même, des fruits découpés près à manger, des noix de coco, des glaces … près des ralentisseurs en général.
  14. on ne se sert pas soit même à la pompe à essence, quelqu’un le fait pour nous, contre pourboire. D’ ailleurs il y a beaucoup de personnel partout, et peu de machine automatisées qui remplacent les gens chez nous (péages caisses, etc)
  15. La mer est encore plus chaude que l’ eau des piscines!
  16. c’est le pays du hamac: beaucoup de mexicains dorment dedans, il y a partout des crochets pour pouvoir en accrocher
  17. les touches de clavier d’ ordinateur ne sont pas placées comme sur nos ordinateurs en France.
  18. On ne mange pas de dessert ( aie aie aie !)
  19. On mange le Nutella avec du fromage! sacrilège …
  20. Les enfants sont plus libres. ils jouent entre eux dans la rue, sans adulte sur le dos.


22
janv
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Publié le 24 janvier 2022

Après une bonne optimisation des sacs, c’est avec seulement 5 sacs à dos, ( dont le modèle miniature de Romane) que nous partons pour l’ aéroport. Après 2h de vol , nous arrivons à San José, capitale du Costa Rica. Récupération des bagages, navettes, etc… tout se passe bien plus vite et simplement qu’ à Cancun.

Fin de journée très tranquille (nous ne trouvons même pas le courage de profiter de la piscine ,c’est dire!). Nous récupérons le lendemain matin notre voiture de location ,et partons pour pour 160km .. soit 5h de route! (Nous serons incollables sur les meilleurs podcasts enfants en rentrant !)

Nous voilà à Cahuita, au Sud de la côte Caraïbes.

Il fait chaud et humide, il va falloir s’ y faire. Nous logeons dans une cabana au confort rudimentaire, quelques petits logements éparpillés dans un beau jardin, où nous sommes toujours à l’ affut des singes que notre hôte croise régulièrement … nous ne les verrons pas aujourd’hui, mais quelle vie il y a ici! entre Toucans, Lézards, agoutis, grenouilles (dendrobate), la nature n’est jamais immobile, et le moindre recoin réserve toujours une surprise au contemplateur qui prendra le temps de l’observer .

Nous avons profité aujourd’hui de playa negra, jolie plage de sable noire. L’eau est si chaude qu’on se fait brasser avec plaisir dans ses vagues pendant des heures…

Romane sympathise facilement avec des petites filles, comme parfois au Mexique, pas de barrière de la langue à son âge!

24
janv
24
janv

Aujourd'hui,8h00, direction le parc de Cahuita. c'est une foret tropicale dans laquelle un parcours de plus de 2 km a été créé de sorte que l'on peut marcher tranquillement et sans déranger les occupants du lieu.

A l'entrée un message nous invite au calme et à l'écoute de ce site exceptionnel.


A 50m de l'entrée du parc, nous voyons nos premiers singes! Probablement des singes araignées. C'est un moment très intense car on attend ça depuis longtemps. Il y a même un petit bébé ! Quel bonheur de les regarder s' élancer avec agilité d'une branche à une autre...


Nous sommes impressionnés par la hauteur des arbres: 20 à 30 mètres sans problème. Nous ne savons pas où donner de la tête tellement c'est luxuriant: Admirer les lianes enchevêtrées, les insectes, se tordre le cou à chercher les singes ou les paresseux. Nous faisons beaucoup de pause, juste pour rester là et se laisser surprendre par la nature. Dès que l'on s'arrête, nous découvrons plein de choses: termitières, papillons, oiseaux, fourmis, on sent qu'il y a plein de vie autour de nous sans pour autant pouvoir distinguer tout ce qui se passe.

On s' amuse à reconnaître nos "plantes d'intérieures" qui vivent sagement chez nous dans leur pot de 20cm de diamètre, qui ici s' épanouissent dans leur milieu naturel, avec des feuilles d' un mètre, rampant sur des dizaines mètres, ...

Nous avançons silencieusement, avec le bruit des oiseaux et des bruissements de feuilles et soudain

un bruit rauque, lourd et profond . Un son qui vient de loin, peu rassurant...

Un rugissement ?? Et non, le cri d' un singe hurleur !

Nous serons surement habitués d'ici 2 semaines car il y a des singes hurleurs dans beaucoup de régions du Costa Rica apparemment, mais la première fois, c'est impressionnant, Jean et Romane ne sont pas rassurés!


Après 3km nous arrivons sur une plage magnifique (on se mord les doigts de ne pas avoir pris les maillots!!). Une plage préservée car dans le parc naturel ... paradisiaque !!!


La plage est très propre et calme, quelques sargasses mais rien de comparable avec le Mexique.

Nous tombons sur une bande de ratons laveurs qui font les poubelles! On les retrouve dans les arbres un peu plus loin sur la plage.


La route du retour est tout aussi contemplative, nous ressortons vers 14h, ravis. Nous observons furtivement un papillon Morpho bleu du Costa Rica.


Apres l'effort, le réconfort: A table! En route pour le SODA, type de resto peu coûteux du Costa Rica, pour manger un Casado (Riz+Haricots rouges+ Salade+ viande), repas typique du pays.


Nous retournerons probablement demain explorer le parc par une autre entrée!

25
janv
25
janv
Publié le 28 janvier 2022

Ce matin après une peu de travail scolaire, nous sommes retournés au parc de Cahuita, mais par un accès différent d'hier.

De ce coté c'est bien plus touristique, il y a du monde dès le départ. Des guides pour accompagner les visiteurs sont présent à l'accueil. Nous n'en prenons pas mais nous allons tout de même profiter de leur expérience pour observer les paresseux. En effet ils sont très difficiles à repérer, et avoir quelqu'un qui a le coup d'oeil dans les parages, ça aide!

Le sentier est sur le front de mer, à l'ombre des grands amandiers tropicaux et des cocotiers.

paresseux de Hoffmann 

Les paresseux que nous observons sont les paresseux d'Hoffmann. Ils ont deux doigts sur les pattes avant. (l'autre espèce est le paresseux à 3 doigts mais nous n'en verrons pas aujourd'hui).


Nous rencontrons également un groupe de singes capucins, ils sont très agiles et rapides. Au Costa Rica, les 4 types de singes les plus présent sont les capucins, les singes araignées, les singes hurleurs et les singes écureuils (les seuls que nous n'avons pas encore observés).

singe capucin


Aujourd'hui nous n'avons pas oublié nos maillots! Nous en profitons longuement. La mer est calme et on ne se lasse pas de cette eau chaude et turquoise.


Sur la route du retour nous tombons sur des ratons laveurs en train de faire tranquillement la sieste à l'ombre des cocotiers.


Juste avant de sortir du parc nous apercevons le fameux lézard "Jesus Christ" qui est capable de marcher sur l'eau, un énorme Iguane vert (on reste à bonne distance!) et un Savacou Huppé ( encore un oiseaux très impressionnant)

Savacou Huppé 
Iguane Vert 
 Lézard "Jesus Christ"
Aigrette Bleue 
2 Tortues 

La randonnée était finalement très différente mais encore une fois superbe, et nous sommes encore bluffés par la simplicité d'observation de toutes ces espèces sauvages.

Nous allons mangé le soir dans le village de Cahuita, vraiment charmant, à l'esprit caribéen, ... mais tout le monde est cuit, nous allons vite nous coucher après cette journée à crapahuter.

26
janv
26
janv
Publié le 30 janvier 2022

Aujourd’hui en route pour Puerto Viejo, petite ville un peu plus festive que Cahuita, où nous nous rendons pour visiter le Jaguar Rescue Center.


C’est un centre de soins pour les animaux sauvages blessés. Contrairement à ce que son nom laisse à penser, il n’ accueille pas de Jaguar! Il a été nommé ainsi par la population locale, car le premier animal blessé amené ici aux 2 biologistes peu de temps après leur arrivée était un félin, qui s’ est avéré en fait être un ocelot et non un jaguar! mais le nom est resté.

L’ ocelot est toujours là depuis une quinzaine d’ années, car suite aux soins il était trop habitué aux hommes pour retourner à la vie sauvage. Ils ont depuis appris de leurs erreurs, et tout est fait pour que les animaux puissent être relâchés ensuite. C ‘est pour cette raison que pendant la visite nous ne voyons que des animaux qui ne seront jamais relâchés (les autres ne sont pas en contact avec des visiteurs, et le moins de soignants différents possible).

C’est Alice, une bénévole française, qui nous fait visiter le centre, et nous sommes les seuls français aujourd’hui, donc c’est un tour privé!

Alice a 23 ans. Après un voyage au Costa Rica avec son père à l’ âge de 17 ans, elle a décidé de revenir ici pour travailler dans le soins aux animaux sauvages. Elle est revenu en France passer son bac, travailler pour financer son projet, et 3 ans après a débarqué au Jaguar Rescue Center. Elle est trilingue, passionnée, et inspirante !


Pendant 2h, elle nous explique le rôle du centre: le soin aux animaux sauvages blessés, mais aussi en amont la prévention des accidents responsables des blessures: beaucoup d’ électrocution de singes et de paresseux qui se servent des câbles électriques pour relier 2 arbres, quelques accidents de voiture, des animaux sauvés du braconnage, et beaucoup d’ animaux sauvages qui ont vécus en captivité, et donc sont maintenant inaptes à la vie sauvage. La détention d’ animaux sauvages est strictement interdite au Costa Rica, en France c’est encore autorisé pour certaines espèces (les perroquets par exemple, pourtant en voie de disparition, et dont la durée de vie est de plus de 80ans !), et aux USA, vous pouvez adopter une panthère de compagnie si ça vous fait plaisir, tout est possible!


Alice nous a décrit l’ histoire de chaque oiseau et animal, et pourquoi il ne pourrai pas retourner à la vie sauvage, parmi lesquels:

Un perroquet dont les ailes sont atrophiés, car en vivant en cage elles ne grandissent pas normalement ; Un toucan tombé du nid bébé, et qui ne sait pas voler, une biche qui vit au centre depuis son premier jour de vie, sa maman ayant été percutée par une voiture quelques heures après sa naissance, et qui adore la compagnie humaine.


Les 2 histoires qui ont le plus marqué les enfants:

  • Coco: un crocodile qui avait été capturé sur la plage alors qu’il était encore jeune. Des touristes ont vu un homme en train de le tuer à coup de bâton après l’ avoir ligoté à un arbre et ont appelé la police. Il a été sauvé après plusieurs opérations mais a perdu un oeil.
  • Djongo: un singe araignée: il a vécu 25 ans comme animal de compagnie. Attaché à une laisse de 1m, il ne pouvait pas se déplacer ,était très mal nourri, buvait du Coca… Il est arrivé très fragile, et au fur et à mesure des mois il a réappris grâce à une autre singe à s’ alimenter, marcher, grimper, sauter.


C’ était une visite passionnante, qui nous a rappelé qu’il ne fallait pas entretenir la fragilité de la faune sauvage liée à la déforestation par d’ autres comportements (notamment les selfies avec des animaux sauvages qui entretiennent le trafic).


Après cette visite, nous roulons quelques kilomètres pour trouver un endroit où manger, et nous tombons sur un bar reggae sur la plage … encore un petit coin de paradis!

Après midi baignade et farniente !

27
janv
27
janv
Publié le 1er février 2022

Nous quittons Cahuita après ces quelques jours formidables. La Cabina où nous résidions était fort sympathique et nous remercions encore nos hôtes de la CABINAS CARIBELUNA.

Nous serions bien restés encore pour profiter de l' ambiance détendue, la musique reggae, les plages paradisiaques, d' autres parcs naturels réputés des environs, faire du snorkeling sur la barrière de corail.... il y a des endroits qu'on a plus de mal à quitter! mais d' autres découvertes nous attendent.

Nous partons donc pour Sarapiqui, une petite étape, pour une nuit seulement.

Cela nous permet de réduire un peu le temps de voiture de la journée.

Saraquipi est le nom d'un cours d'eau réputé pour ses excursions Rafting.

Nous n'avions donc pas prévu grand chose pour cette escale et c'est non sans surprise que nous découvrons un superbe endroit pour passer la nuit.

Nous avons juste assez de temps pour faire une petite balade dans la propriété avant la nuit (18h).

Le lendemain, nous profitons encore une fois d'un "miracle morning", levé vers 6h00, beau soleil, petit déjeuné dehors, le calme et la campagne, juste le bruit des oiseaux pour nous accompagner dans ce début de journée.


Nous profitons d'un cadre idyllique pour faire les devoirs. Ce matin, personne ne traîne la patte!

Nous quittons cette étape bien reposés, direction le volcan Arenal!

28
janv
28
janv
Publié le 2 février 2022

Le volcan Arenal sera notre prochaine étape, nous projetons d' y passer 3 jours.

Nous passons par La Fortuna, la ville d'où partent les excursions dans la région. Nous avons choisi de continuer un peu plus loin jusque El Castillo, petit village beaucoup plus calme.

Sur la route nous sommes stoppés par un petit embouteillage causé par une famille de Coati qui traverse la route!!

un Coati, celui ci est nourri par un touriste. A ne surtout pas faire! Ce sont des animaux sauvages! 


Vu depuis notre Cabinas au petit déjeuner! On peut voir les vautours se réchauffer

Au Costa Rica le tourisme vert est bien rodé et il y a beaucoup d'organismes privés qui proposent des circuits sur des "zones protégées", "réserves naturelles" ou encore "sanctuaires sauvages".

Finalement les parcs nationaux sont minoritaires en général, et les parcs privés sont très bien faits.

Nous nous orientons donc sur "ARENAL 1968" qui propose un parcours le long d'une des coulées de lave de l'éruption de 1968. Il faut savoir qu'avant cette date, le volcan était pris pour une montagne et personne n'imaginait qu'il y aurait un jour une éruption.Un village entier a été détruit, faisant de nombreuses victimes humaines et beaucoup de bétail qui pâturait sur la " montagne". Le volcan est resté actif jusque 2010.

Suite à l'éruption, la géographie locale a été complètement modifiée et l'état a décidé de créer un barrage à Arenal pour exploiter l'hydroélectricité. Il y a également une exploitation électrique des ressources géothermiques du volcan,. Tout ceci alimenterait 50 à 75 % des besoins en électricité du pays (hors transport).


La balade est très bien faite; nous profitons d'un passage en forêt, puis d'un panorama sur le volcan, pour ensuite faire le tour d'un étang au milieu de la végétation tropicale, avant de revenir sur le départ au niveau d'un restaurant au point de vue incomparable.

Romane est assez inquiète que le volcan se réveille...

Le Volcan Arenal et les explorateurs 

Nous sommes impressionnés par la capacité qu'a la nature à repousser sur la coulée de lave en 50 ans. certains arbres font plusieurs mètres de haut.

4 h de rando pour nos explorateurs!

fourmies coupe feuille, Anhinga d'Amérique, Geai à face blanche et Buffle domestique

Le lendemain matin nous prévoyons des sensations fortes! Rendez vous à 8h00 au départ de la ZipLine (tyrolienne en bon français). C'est une particularité du Costa Rica, il y a beaucoup de tyroliennes. C'est un peu comme dans Jurassic Parc! Il y a de grosses structures métalliques, un peu comme les remontées mécaniques au ski mais au milieu d'une foret tropicale.

Emotions garanties pour Louise, Jean et Jérôme. La plus longue tyrolienne fait près d'un kilomètre.

Pour la première, Jean est descendu avec un guide mais ensuite il a tout fait seul!


vipère de Schlegel (ou Bocaracà) surnommée la vipère à cils, aperçue après le première tyrolienne.

Lors de notre repas du midi nous nous apercevons au bout de 20 minutes que nous sommes à quelques mètres d'une vipères verte passée complètement inaperçue.

vipère verte 


L'après midi nous nous orientons vers une réserve naturelle qui se nomme "Mystico", pour y faire un parcours de randonnée comportant 6 ponts suspendus ...cette fois c'est Marie qui a le grand frisson!

Nous avons la chance de profiter d'un guide francophone. Avant de devenir guide naturaliste, il supervisait 20 personnes dans une boite puis il en a eu marre.... aujourd'hui il marche toute la journée dans la forêt, rencontre plein de gens du monde entier, parle plusieurs langues... Il est très intéressant.

Il nous fait découvrir les colibris, si difficiles à photographier (il les repère au son de leur chant); il nous explique les relations symbiotiques entre les différents éléments de la forêt. Nous sommes dans une forêt primaire, Cela signifie qu' il n' y a à priori jamais eu d'intervention humaine dans celle ci. Cela a pour conséquence de générer un équilibre naturel entre les forces constructrices et destructrices de la forêt. Il nous explique la photosynthèse, les champignons qui jouent un rôle de réseau (comme internet) pour permettre aux arbres d'échanger des informations entre eux. c'est passionnant.

Nous ne voyons pas l'après midi passer et nous sommes bien fatigués lorsque nous rentrons chez nous.

les colibris. 
singe hurleur et chauves souris (juste au dessus de nous) 
pont suspendu 
Motmot Roux 

La dernière nuit à Arenal aura était très pluvieuse, il a plu jusque notre départ vers 10h30 du matin.

1
fév
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Publié le 6 février 2022

34 km à vol d’ oiseau, mais de nouveau plus de 3h de voiture … les trajets sont longs au Costa Rica!


Le logement airbn’R réservé quelques jours auparavant est le paradis des enfants! Confort sommaire, mais nous sommes dans une finca (ferme), les enfants ne manqueraient la traite pour rien au monde, et passent leur temps à se promener dans la ferme et la forêt avoisinante, flanqués de Lucie, la chienne de la ferme. Elle les attend dès 6h du matin devant la maison et les suit partout!

vue depuis la finca sur le lac d' Arenal 

A Monteverde se trouve l’une des plus anciennes réserves naturelles du pays. Mélange de forêt primaire et secondaire, c’est une « forêt de nuage », c'est à dire une forêt tropicale de faible altitude ( 1000 à 1500m), où se maintient une humidité constante, même en dehors des périodes de pluie. Des nuages stagnent en permanence sur les hauteurs. Les arbres sont entièrement recouverts de mousse, la végétation dense reste toujours humide comme après une plus fine. La faune et la flore rencontrée ici est donc bien particulière.

Nous ferons une ballade de 3h ans la réserve. Sans guide et avec cette végétation très dense, difficile d’ apercevoir des oiseaux! Notamment le fameux Quetzal, oiseau emblématique du pays qui vient nicher en cette période dans la forêt. Nous croiserons tout de même un groupe de Capucins et quelques Coatis à tête blanche.


Le lendemain, nous partons de nouveau parcourir la forêt en tyrolienne, tous les 5 cette fois!

Départ en triplet pour cette tyrolienne! 

Nous avons trouvé un parcours accessible dès 4ans. Nous sommes dans un groupe d’une bonne vingtaine de personnes,mais il n’y aucun autre enfant. Romane est harnachée avec un guide sur chaque tyrolienne, c’est la petite mascotte, elle adore ça!

Nous enchaînons 13 tyroliennes, puis les 3 plus courageux s’ élanceront sur le saut de Tarzan… quand j’ai vaillamment fait demi tour devant l’ obstacle!


Nous finirons la journée à la finca. Initiation à la traite manuelle pour Jean et moi, puis nous partons dans la forêt voisine suivre la trace de la chasse au trésor que nous a concoctée Louise. Le lendemain matin, il est déjà temps de dire au revoir à Lucie et à la ferme, nous prenons la route pour Samara, sur la péninsule de Nicoya, au bord de l’océan pacifique.


4
fév
4
fév

Nous arrivons à notre hôtel ( très difficile d’accès - on doit passer par des routes en très mauvais état et traverser une rivière mais paradisiaque ) en fin d’après - midi. Il fait très chaud ( près de 36 degrés ) donc, nous profitons tout de suite de la piscine. Comme il fait noir très tôt ( vers 18heures ) et que la route nous à bien fatigués, on rentre vite se reposer dans notre chambre d’hôtel.


Le lendemain matin, nous faisons une balade à cheval à la rivière que nous avons traversée la veille. Jean et Romane ne s’attendent absolument pas à monter sur des aussi grands « chevals » ! Mais comme dit Julie, notre guide - accompagnatrice française, bénévole au centre - équestre, « ce n’est pas la taille qui compte, mais le caractère ».

Dès le début, nous percevons les différents caractères de nos chevaux : Plume, la jument de maman est un peu fainéante, Tipy, mon cheval, est un peu coquin… Nous voyons plein d’animaux et d’oiseaux, à commencer par un troupeau de vaches indiennes, suivis d’un cow - boy ( trop marrant ! ). Les vaches indiennes stockent leurs réserves de nourriture en faisant une grosse bosse sur le devant de leur dos. Ça ressemble un peu à un dromadaire, avec une petite bosse avancée sur leur dos.

Nous voyons également énormément d’oiseaux ! Et aussi…un crocodile ! La première fois, c’est moi qui l’ai repéré, et il n’y a que maman et moi qui réussisse à voir son corps en entier. La deuxième fois, on ne voit que sa tête, au moment où il reprend de l’air. Julie nous explique qu’il n’y a que 2 crocodiles ( c ‘est déjà beaucoup ! ), un gros et un plus petit. Celui que nous voyons est le plus petit. Papa et maman voit aussi un lézard Jésus - Christ courir sur l’eau.

À la fin de cette balade géniale, nous prenons un grand plaisir à aider Julie à doucher, desceller, récompenser et remettre les chevaux à leur pâture.

Photo de famille prise par Julie 

Après tout ça, nous allons manger dans un restaurant en face de la plage. C’est délicieux ! Nous nous changeons, d’habit de cheval à maillot de bain de plage. Après le repas, nous nous installons sur la plage à l’ombre des palmiers, et filons nous baigner en courant car le sable est brûlant. Ô comme l’océan est chaud ! On pourrait rester des heures à se laisser balancer doucement par le mouvement des vagues ! Nous restons toute l’après - midi à jouer dans les vagues. On fini quand même par sortir, bien fatigués, mais tellement contents ! Mais on doit rentrer car il fait noir tôt et que papa n’a pas envie de traverser la rivière dans le noir. En rentrant, on se rince dans la piscine, on se douche et…enfin un peu de repos pour nos 5 explorateurs !

7
fév
7
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Publié le 9 février 2022

Suite de notre séjour à l'entrée de la péninsule de Nicoya, à Samara sur la côte Pacifique du Costa Rica.

On ne pouvait pas passer par là sans profiter des belles vagues du pacifique et pratiquer un peu de Surf!

Ici les vagues sont petites, on peut les prendre en ayant encore pied, c'est parfait pour les débutants comme nous.

Voilà donc Louise et Jean embarqués pour leur premier cours de surf.

Il n'aura pas fallu beaucoup d'explications pour qu'ils prennent leur première vague et surtout qu'ils s'amusent beaucoup!

surf
surf 

Ici on se sent vraiment en vacances. Le temps s'arrête. Il n'y a pas grand chose à faire, le soleil et la chaleur sont propices au farniente. On s'en donne à coeur joie!



Nous profitons beaucoup de l'hôtel et de son calme. Le matin au réveil on peut apercevoir les singes hurleurs juste à coté de nous. On se demande si c'est eux ou bien nous qui les observons...

Il y a toujours le même colibri qui fait sa tournée dans le massif juste à coté de notre table.

A l'hôtel nous faisons également la connaissance d'une famille française avec 3 enfants, partie en voyage pour 8 mois, à peu près en même temps que nous.



Gros coup de coeur ce matin pour la plage de Buena vista, juste à coté de l'hôtel. Nous marchons au bord de l'eau vers un "centre de sauvetage des tortues", trouvé complètement par hasard. On nous explique que leur travail consiste à surveiller la ponte des oeufs la nuit, puis de récupérer les oeufs pour les mettre sous protection dans leur centre. Une fois l'oeuf éclos, ils laissent le petit prendre la mer en l'amenant sur la plage.

Nous avons la chance d'assister à l'émancipation d'une petite tortue. Ce n'est vraiment pas facile pour une si petite chose de partir dans l'océan!


8
fév
8
fév
Publié le 13 février 2022


Mardi 8 février, après une superbe balade sur la plage de Buena vista, nous prenons la route pour le sud de la Péninsule de Nicoya. Nous nous arrêtons manger dans un restaurant de « Pirates » paumé au milieu de nul part …


Puis nous arrivons à Tambor. au Ranch FIdelito, tenu par un couple de septuagénaire hollando-allemand.


Notre logement au milieu des arbres nous permet d’ admirer chaque jour des pics-verts, aras, écureuils, sans compter la famille de chauve souris qui loge dans notre cuisine extérieure!

Chaque matin les singes -hurleurs précèdent de peu le soleil pour sonner l’ heure du réveil .


Le lendemain de notre arrivée, nous partons pour découvrir Montezuma et ses jolies plages à 30 min de chez nous. Nous y rencontrons la famille de Français quittée la veille! Mais on profitera peu de l’ endroit finalement, car nous nous apercevons qu’il y a un clou dans un de nos pneus. Ce sera donc après midi garage … mais réparation très rapide et bon marché.


Jeudi , Louise part faire une balade à cheval avec Léon, notre hôte, puis nous les rejoignons pour que Jean et Romane montent sur les chevaux pour les derniers kilomètres. Nous nous promenons au bord de la rivière, puis traversons le village. Léon s’ arrête ramasser chaque déchet qu’ il trouve, salue tout le monde, connait le nom et le caractère de chaque chien qui nous accompagne un bout de chemin, nous donne le nom des plantes que l’on croise dès qu’il connait leur nom français… On sent un grand amour de la nature et des animaux chez lui, qui est installé au Costa Rica depuis 16 ans.



Nous rentrons à 11h … en nage! Difficile de se bouger avec cette chaleur. Ce sera un tour à la plage de Tambor en fin d’ après midi, juste avant que le soleil ne se couche , qui nous rafraichira.


11
fév
11
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Publié le 15 février 2022


Aujourd’hui nous prenons la direction du Parc de Curu. Encore une zone protégée privée, qui est côtière. Des balades nocturnes en Kayak y sont possibles pour observer la bioluminescence d’une espèce de plancton, ce qui doit être magnifique !

Nous faisons plus simple, en partant à 9h30 dans un bateau à moteur pour une sortie de snorkeling en mer, et la découverte des islas torturas. (L’ île principale de l’ archipel est en forme de tortue.)

Le snorkeling est moins impressionnant que dans la barrière de corail, mais nous observons encore beaucoup d’ espèce de poissons, des oursins et étoiles de mer. Louise et Jean sont parfaitement à l’aise avec leurs masques et tubas, mais Romane retourne sur le bateau avant nous. Je la retrouve en pleine conversation avec Capucine, petite fille française de 6ans, en vacances.


Nous remontons ensuite tous en bateau et sommes déposés sur Isla tropical, petit île aux plages paradisiaques, ayant accueilli le tournage de la saison 2 de Koh Lanta paraît-il! On s’ y croirait !


2 courageuses jeune filles ont ouvert un bar a glace sur l' île, je vous le conseille !


Nous rentrons sur la plage de Curu pour le repas de midi, puis comme il reste visiblement encore un peu d’ énergie aux enfants vu qu’ils sont avec 2 nouvelles copines, nous décidons d’ aller nous promener un peu dans le parc.

C’est l’heure où les singes sont en pleine forme!

Déjà sur le parking, ils se pourchassent, sautent sur les toits des voitures, lorgnent le raton laveur qui fait les poubelles pour aller lui piquer quelques restes…

Capucins coquins   (oui, il y a pas mal de voitures sans plaques d' immatriculation ...  )

Allez, en route!

Courte balade, mais aux paysages variés.


Nous aurons la chance d’ apercevoir un tatou !

le fameux Tatou ... quel drôle d' animal! 


Et sur le retour, un groupe de singes hurleurs, dont une maman avec son tout jeune petit…

Singe hurleur 


Il est temps de dire au revoir à Capucine et sa famille avec qui nous avons passé une belle journée.


Ce parc est si beau que nous y retournons le lendemain pour profiter de ses sentiers.


Les singes font la grasse mat’, c’est plutôt calme. Nous faisons une balade tranquille, les enfants sont fatigués.


C’est calme mais nous croiserons comme toujours moult lézards, agoutis, iguanes, vautours, morphos bleus (grand papillon bleu fréquent au Costa Rica) ,puis en fin de parcours plusieurs biches et de nombreux coatis de différentes espèces.

Il faut dire qu’on s’ améliore pour les repérer!

Agouti, coatis et biches 


Nous pique - niquons ensuite sur les tables près de la plage ; les animaux connaissent l’ endroit: nous sommes rapidement entourés de 3 iguanes, 1 raton laveur ,et des singes capucins. Ils espèrent être nourris (mais on a bien retenu la leçon, on s’ abstient), ou grapiller les miettes qui tombent… la table est bien nettoyée après notre départ, pas de doute!

On sait les singes chapardeurs, nous faisons donc attention … mais je tourne le dos à la table une minute et un singe capucin en profite pour nous voler une banane! Malin et rapide le coquin!


On reste un bon moment à regarder le groupe de capucins jouer dans les arbres, ils sont si marrants à observer.


Le lendemain, il est déjà temps de quitter Tambor. Des au revoir difficiles, on serait bien restés à refaire le monde dans ce ranch, avec Léon et Brigitte qui ont eu milles vies, entourés de végétation... Même si Jean ne regrettera pas la compagnie des chauve- souris après une malheureuse collision avec une bête effrayée d' avoir été dérangée !

Ciao Judy et Fido ! 

PURA VIDA !

15
fév
15
fév
Publié le 20 février 2022

Et nous voilà déjà à notre dernière étape au Costa Rica, après 1h30 de ferry, quelques heures de voiture, et la traversée du pont aux crocodiles.

Nous nous arrêtons observer d’ énormes crocodiles qui squattent sous le pont, depuis qu’ils ont été nourris par l’homme pour attirer des touristes … (c’est maintenant normalement interdit). On irait pas y faire trempette!

Nous arrivons dans notre hôtel près du parc Manuel Antonio. Tout le monde est très sympa, surtout avec les enfants, comme partout. (du genre le serveur leur offre à chacun une grosse coupe de glace parce qu’ils ont finit leur assiette!)

Et nous y voyons pour la première et unique fois des singes écureuils depuis notre terrasse! Ils sont moins nombreux que les autres espèces , et si petits qu' ils se déplacent sans les grands mouvements de branches provoqués par les autres espèces. Il faut avoir l' oeil, et de la chance.


Nous partons de bonne heure au Parc Manuel Antonio. C’est le plus petit mais le plus fréquenté des parcs du Costa Rica, on a hésité à y aller pour ça … mais les animaux y sont nombreux et faciles à observer , et les plages magnifiques, donc on a poussé le chemin jusqu’ici.

Et en effet il y a du monde! Ça se comprend, il y a beaucoup de petits sentiers très accessibles (parfait pour de jeunes enfants qui marchent peu, avis aux futurs voyageurs qui nous lisent ;-) )

Mais pour mieux profiter de la baignade dans l’eau limpide, nous avons choisi d’ aller crapahuter sur le sentier escarpé (enfants ravis bien sûr) …puis à moitié liquéfiés ,nous avons bien profité de l’eau turquoise et du sable blanc.

Les plages sont magnifiques, et les points de vue sur l’ océan très jolis.

Quelques paresseux, en pleine sieste, évidemment, se sont laissés observer, et les singes capucins sont venus nous dire bonjour d’un peu trop près, en essayant de piquer le biscuit de Romane dans sa main ! (c’est sûrement pour ça que la nourriture est normalement interdite dans le parc …). Très très habitués aux visiteurs donc …

Le lendemain, dernière journée complète au Costa Rica avant de démarrer le marathon des transports.On pense aller se baigner une dernière fois dans le Pacifique mais on est tellement bien installés, qu’une fois n’est pas coutume ,nous restons toute la journée à l’ hôtel, piscine pour tout le monde!

Le lendemain, nous reprenons la route pour San José. Test Covid (ça fait moins mal au nez qu’au porte-monnaie ici!), puis dernière nuit dans le même hôtel qu’à notre arrivée. L’ occasion de discuter avec d’ autres touristes sur le départ de tout ce que nous n’ avons pas eu le temps de découvrir, et de faire rêver ceux qui arrivent.


Le coeur serré, nous disons au revoir au Costa Rica;

et c’est parti !

Aéroport de San José…

…Aéroport de New York (on joue le remix de « maman j’ai raté l’ avion 2 » pour passer le temps)…

…Aéroport de Roissy ( bonne soirée et gros câlins aux grands- parents, encore merci d’ être venus!)…

…Aéroport d’ Amsterdam…

…Aéroport du Cap …

et nous voici à Cape Town, en Afrique du Sud!

complètement jet-lagés, mais ravis de toutes les nouvelles découvertes qui nous attendent!

21
fév
21
fév

Nous voilà depuis déjà quelques jours en Afrique du Sud. Les journées passent vite, vu qu’elles démarrent tard pour nous! Réveillés à 14h le premier jour avec les 8h de décalage horaire, nous décalons le réveil petit à petit. Heureusement le soleil est là jusque 20h.


Nous nous acclimatons à la conduite à gauche, et retrouvons le bruit de la ville à la place de celui des animaux.


Nous logeons pendant une semaine à Hout Bay, une petite ville côtière prêt de Cape Town, dans un lodge tenu par des allemands vivant en Afrique du Sud depuis 50 ans. c’est calme et tout confort.


Le premier après midi suivant notre arrivée, nous avons brièvement visité Hout Bay le premier contact a été bien agréable, paysage côtier magnifique et plage de sable blanc avec vu sur les montagnes…


Nous poursuivons le lendemain par une première découverte de Cape Town par le centre. Nous traversons à pied pendant 2 ou 3 heures le centre- ville avant de nous orienter vers le port touristique qui se nomme « Waterfront».


La circulation est facile et l’accès au port agréable, la température est douce, il fait 25 26 degrés avec un petit vent frais et un grand soleil. c’est très agréable, On retrouve cette ambiance typique des ports, les odeurs des restaurants de produits de la mer mêlés aux embruns de l’océan…

Sur une des places principales, Nous profitons d’un concert de percussions africaines avant de nous diriger vers les quais. Nous découvrons avec stupéfaction, de nombreux « seals » africains (ou otaries en bon français). Ils ont l’air de très bien s’accommoder de la circulation fluviale.

Cette espèce se porte bien, il y aurait environ 2 millions de « seals » sur les côtes d’Afrique du Sud.


La visite de Waterfront est également l’occasion de savourer une vue magnifique de Table Mountain.

Le lendemain nous partons pour la plage de Simon’s Town pour découvrir les pingouins d’Afrique du sud.

Pour y accéder nous prenons la route de chapman’s peak à flanc de montagne, la vue est à couper le souffle.


Les pingouins ne sont aujourd’hui plus que 20000 sur la côte contre plusieurs millions au début du vingtième siècle. Ils sont bien évidement protégés mais leur survie s’avère très compliquée. C’est toujours la même histoire, prédation humaine, destruction de l’habitat , prédation naturelle ,raréfaction de leurs ressources alimentaires, pollution et réchauffement climatique, ….

L’après midi nous traversons la réserve naturelle du cap de bonne Espérance. Attention, paysages grandioses! Du haut du phare nous avons une vu imprenable sur toute la péninsule. C’est magnifique.

Pour la petite anecdote, il y a beaucoup de babouins à cet endroit, la journée ils sont très mignons et assez discrets. Ils embrassent et câlinent les nouveaux nés comme des humains le feraient, c'est très mignon! Mais le soir venu c’est autre chose.

Nous avions bien vu les panneaux avertissant du danger et de leur potentielle agressivité….

Effectivement, sur le parking juste avant notre départ, un singe se met à courir après une femme pour lui prendre son sac. N’écoutant que mon courage, j’ai (jérôme) voulu faire peur au babouin. Et bien, j’ai eu une sacrée frousse lorsque le mâle est venu droit sur moi en hurlant et en montrant les crocs.

On est reparti très vite dans la voiture!


Le lendemain, nous décidons de retourner à Waterfront pour prendre le départ vers Robben Island, l’ île où ont été emprisonnés de nombreux prisonniers politiques du régime de l’ apartheid, dont Nelson Mandela pendant une vingtaine d’ année.


La traversée en bateau est assez rapide et nous sommes invités des la descente à monter dans un bus pour faire le tour de l’île.

La visite est entièrement en anglais, et il faut bien dire que nous avons eu du mal à suivre la totalité des explications…

La visite de cette île permet de faire vivre le souvenir de l’apartheid et il est très important pour les sud africains de nous transmettre ce qu’était ce régime politique.


La deuxième partie de la visite se déroule à l’intérieur de la prison. c’est un ancien détenu qui y a séjourné 5 ans qui détaille les conditions de détention. Tenues, alimentation, conditions de détention, sont différentes selon les catégories de prisonniers (Noirs, métis, indiens, etc) pour les diviser.


On se sent vraiment tout petit devant cet homme qui a vécu tant d’humiliation de la part des blancs « Afrikaners » et qui aujourd’hui prône le pardon et la réconciliation des peuples.


Le quotidien était particulièrement difficile pour les prisonniers politiques noirs. Ils étaient isolés socialement et devaient travailler 5 jours sur 7 pendant 8 heures dans une carrière.


La force de conviction de ceux qui n’ont pas était broyés par le système carcéral force le respect.


libération des derniers prisonniers politiques 
cellule de Nelson Mandela pendant 18 ans 


Nous commençons à travers cette visite à comprendre l’apartheid. Il s’agit d’un régime politique mis en place par les « Afrikaners » blancs (immigrés hollandais et anglais essentiellement), pour leur permettre de conserver leur pouvoir économique, social et culturel devant la grande menace démographique noire.

Le principe est de compartimenter la société en catégories figées, (les blancs, les noirs, les "colorés", les indiens etc..) et d’accorder des droits à certains et pas à d’autres.

Les populations sont également physiquement séparées. Cette ségrégation existait avant l’apartheid mais cette fois c’est inscrit dans la loi!

Les conséquences sont que les différentes communautés de la société ne se connaissent pas et entrent en conflits car n’ont pas les mêmes droits, laissant les afrikaners (la race blanche) se partager le gâteau des ressources du pays.


Beaucoup d' hommages sont rendus ici à Robert Sobukwe, chef du parti PAC, parti concurrent et plus radical que le parti ANC de Nelson Mandela. Il a joué un grand rôle dans la lutte contre l' apartheid. Il a été détenu dans des conditions particulièrement difficiles, dans un isolement extrême, sans que la parole ne puisse lui être adressée, même de la part d'un gardien. Une loi a été promulguée spécialement pour lui, autorisant le ministre à le garder prisonnier malgré la fin de sa peine, tant ils le considéraient dangereux. Il est décédé en 1978. C’est très intéressant, nous comprenons que l’apartheid n’est pas arrivé en un jour et qu’il faudra encore de nombreuses générations pour effacer ses traces, et les grandes inégalités socio-économiques qui résultent de ce système.

L' apartheid a été aboli en 1991. Nelson Mandela, le premier président noir , a été élu en 1994.

Pour un de nos guides, l’Afrique du sud et à la fois le pire et le meilleur de l’humanité, car elle a su vaincre ce régime et se tourner vers la réconciliation.

26
fév
26
fév
Publié le 1er mars 2022

Jeudi, nous restons tranquillement dans notre location: devoir ,lecture, piscine … puis nous partons à Clifton Bay pour profiter d’une des belle plages de la ville.

Il faut trouver l’ accès pour descendre à la plage au milieu des immeubles luxueux avec piscine et vue sur mer… la plage est belle, les vagues puissantes, l’eau glaciale.

Nous terminons le lendemain notre semaine à Cape Town par la visite du jardin botanique de Kirstenboch. Un des plus beau jardins botaniques du monde, réserve de nombreuses variété endémiques d’Afrique du Sud.

Samedi, nous prenons la route pour démarrer notre circuit au Sud du Pays.

A 1h de route de vers l’ Est, nous arrivons à Franschoek, (« le coin des français »).

Samedi, jour de marché. Des tables à l’ombres des arbres, des cabanons qui vendent à manger et à boire pour tous les goûts, un bon musicien … on se régale! Notre logeons dans un chalet à l’intérieur d’un grand camping. On avait entendu dire que les sud Africains aimaient ça, on a pu constater!

Tous ceux que nous avons rencontrés habitaient Le Cap et venaient passer le week end ici ; et le dimanche, les pourtours enherbés de la piscine étaient noirs de monde venus passer la journée. Il faut dire qu’il faisait vraiment très chaud!

Le pique nique ici ça rigole pas: glacière, transats, couvertures, tables, chaises, tonnelles, … on s’installe! Et tout le monde profite des barbecues disséminés tous les 20m dans la pelouse. Notre logement est autour d’un petit patio, tout le monde se parle très facilement, un couple fait le tour de chaque terrasse pour partager des morceaux de saucisses et discuter un peu avec chacun. Les sud africains sont vraiment sympas. Ils nous parlent Anglais, mais tout le monde parle African’s ici. (langue locale, de racine hollandaise )


Dimanche après midi, après avoir profité un peu de l’immense piscine, nous partons visiter le musée des huguenots. Après l’ abolition de l’ édit de Nantes en 1685, de nombreux huguenots ont fuit la France et les persécutions des protestants par l’église catholique. A cette époque, la compagnie de commerce hollandaise (VOC) qui est installée au Cap a des difficultés à trouver des volontaires pour émigrer en Afrique du Sud. Ils proposent donc à des Huguenots Français réfugiés en Hollande de tenter l’aventure, ayant dû abandonner tous leurs bien dans leur pays. En arrivant au Cap, des vivres pour plusieurs mois, des terres, une ferme et des outils de travail leurs seront fournis.

En quelques années, à peine 250 huguenots ont immigrés en Afrique du Sud, mais ils ont rapidement développé des fermes prolifiques, et surtout importé leur savoir faire viticole. C’est devenu aujourd’hui une région réputée pour ses vignobles, avec de vastes domaines viticoles, dont certains aux noms français.

Par contre, aujourd’hui, il n’y a plus aucune autre trace de culture français. Les Hollandais ayant souhaité une assimilation rapide, en 3 générations plus personne ne parlait le français.


Toute une partie du musée retraçait l’histoire des Huguenots depuis la réforme, et les vagues d’ émigrations de français pendant plus de 2 siècles selon le durcissement des lois envers la foi protestante ou leur relative tolérance. La fuite d’artisans qualifiés dans leur domaine fût une perte pour la France ,mais a contribué au développement de domaines d’excellence dans d’autres pays en conjuguant leur savoir faire et ceux des pays d’accueils ( l’horlogerie suisse par exemple).

Le destin de nombreux immigrés Huguenots était retracés (y compris ceux n’ayant pas survécut aux 2 à 4 mois de navigation!), de leur ville d’origine française (beaucoup de nordistes) à leurs très nombreuses progénitures … il fallait bien peupler la colonie!

28
fév
28
fév

Nous continuons notre visite de la région des vins par le vignoble de Babylonstoren.

Ce vignoble bénéficie d'un magnifique jardin, dont un très beau potager que nous avons arpenté, avant de nous régaler de ses légumes frais dans le restaurant au milieu du jardin. Délicieux et bon marché ... très très bon marché même, c'est bizarre .... jusqu' à ce qu'on comprenne un peu tard qu'ils ont dû se tromper dans l' addition!


Nous poursuivons la journée vers le musée de Stellenbosch. C'est un musée qui présente 4 maisons à différentes époques de 1750 à 1880, pour y découvrir l' évolution des modes de vie, du confort, du mobilier, selon les époques. Visite sympathique pour tout le monde, avec les guides en tenue d' époque.


Petit récapitulatif de ce que nous retenons de l' histoire du Cap:

Avant 1652, il n’y avait que des tribus autochtones nomades (les Khoïkhoïs et autres ethnies), apparement depuis très longtemps ,car on retrouve des peintures rupestres un peu partout dans la région.

Le cap de Bonne espérance était alors connu des navigateurs; mais il n’y avait pas de base forte sur place.

Puis, en 1652, la VOC (compagnie néerlandaise des Indes orientales, la première entreprise multinationale qui s’occupait des routes commerciales entre l’Indonésie et la Hollande) souhaite établir une solide base de repos au alentours du Cap. Elle envoie le capitaine Jan Van Riebeeck pour réussir cette mission.

Celui-ci établit une base, et commence à implanter une station relais puis une colonie au Cap.

La VOC aura recours aux esclaves venus d’Indonésie ou de Madagascar, quasiment dès la fondation du Cap.

La VOC va également entrer en guerre avec les autochtones nomades (les Khoïkhoïs) qui seront soit sédentarisés (et donc exploités), soit éliminés.

Plus tard, les colons Hollandais qui s’installeront en Afrique du sud seront appelés: « Africaners ». (Il y aura notamment les Huguenots français qui aurons la lourde tache de fournir du vin aux navires de la VOC.)

Au 18e siècle, souhaitant échapper à l’influence de la VOC, les « Africaners » quittent le Cap pour partir vers l’est et deviennent les « Boers ».

En 1785, c’est l’indépendance, la VOC n’influencera plus l’avenir de l’Afrique su Sud.Mais la même année les anglais envahissent le Cap pour prendre possessions des colonies Hollandaises (la Hollande étant passée sous contrôle français). Les Anglais prendrons le contrôle de la région et aboliront notamment l’esclavage en 1834.

Il y aura beaucoup de tensions entre les Boers et les Britanniques. Ils se feront la guerre entre 1880 et 1881, puis entre 1899 et 1902. Il y a aura de nombreux morts, des crimes de guerre, et l’exploitation des Khoïkhoïs et des esclaves continuera en parallèle.

C'est dans ce contexte d'un peuple aux racines multiples que l'état Sud africain est fondé en 1910, et que les lois de l' apartheid sont misent en place en 1948.

1
mars
1
mars
Publié le 5 mars 2022

Nous arrivons à Oudtschoorn, après plusieurs heures de routes à travers le désert du petit Karoo. Ici, c’est le royaume de l’ autruche!

Les grandes étendues arides se prêtent très bien à son élevage, qui s’est donc énormément développé au XIXe siècle, lors de la grande mode des chapeaux à plumes. Les fermes actuelles vivent du commerce de leur viande et de leur cuir.


Nous arrivons d’ ailleurs dans notre logement qui est une ancienne ferme, reconvertie en hôtel. Il y a encore quelques autruches, et des dizaines de lapins en pâture, sans compter les antilopes, et un énorme terrain de jeu en bois, des trampolines … un petit paradis!

On a beau être en zone semi aride, un orage éclate pendant le dîner, çà nous rafraîchit bien.

Nous rencontrons une famille de suisses allemands qui voyagent avec leurs 2 enfants pendant exactement la même période que nous!


Romane joue un peu avec une petite fille Norvégienne. La maman nous dit qu’elle ne parle qu’un peu anglais car elle vient juste de rentrer à l’ école mais pas Français …euh, c’est déjà pas mal à 5 ans! Son frère ainé de 15 ans parle et lit couramment l’ Anglais, c’est normal en Norvège visiblement. Quel chance pour eux pour voyager, étudier, s’ informer …


Le lendemain nous partons visiter une ferme d’autruche. Drôle d’ oiseau de 100kg, incapable de voler, mais très rapide à la course !

La guide nous propose de les nourrir, mais après nous avoir précisé qu’elle s’est faite 2 fois arraché son piercing par leurs becs, je reste sur mes gardes!

Leurs oeufs sont si solides qu’on peut marcher dessus.

L’ activité de la ferme et le nombre de bêtes a beaucoup diminué avec la crise sanitaire.


Nous allons ensuite un peu plus au Nord visiter les Cango Caves. Ce sont des grottes magnifiques , situées à la naissance des montagnes du Swartberg.



Après midi de repos ensuite, car encore une longue route nous attend demain.

3
mars


Après une journée de route à travers le désert du grand Karoo, nous quittons la région des vignobles pour arriver à Graaff Reinet au début de la région Est de l’Afrique du Sud. Nous allons visiter le parc national de Camdeboo.

La route pour arriver à Graaff Reinet est magnifique, nous traversons une chaîne de montagne qui sépare le petit et le grand désert du Karoo. Vers la fin de la journée, nous sommes ralentis par un nuage de criquets. C’ est assez impressionnant!

Désert du Grand Karoo 


Avant de visiter le parc, nous profitons d'une journée "off" dans notre résidence. On a encore beaucoup de chance dans cet endroit (mini golf, zone de jeux pour les enfants, piscine, barbecue, personnel super sympa!). C'est toujours un plaisir de changer de lieu et découvrir notre nouveau logement.

Le lendemain, nous commençons notre visite du parc de Cambedoo par la « vallée de la désolation ». L’endroit porte avant tout un intérêt géologique.

C’est l’occasion de comprendre comment s’est formée la géographie de cette région, le passage qui s'étend devant nous est le produit d'une activité volcanique et érosive vieille de plus de 230 millions d'années!


L’après midi, nous poursuivons la visite en voiture pour faire notre premier « game viewing " Le principe c’est de faire un « drive », c’est à dire une balade en voiture dans le parc, et d’observer le plus d’animaux possible. On peut vérifier l’espèce grâce à la brochure remise à l’entrée du parc. On se prend au jeu très vite!

Nous observons nos premiers Springboks. Ces antilopes sont assez nombreuses et sont capables de faire de sacrés bonds!

Piste sur le parc de Camdeboo 
Sprinbok 
Autruche avec ses petits
Gemsbok (Onyx en français)
Black Wildebeest (gnou noir)
Zèbre des montagnes 
Red Hartbeest 
6
mars

A 1h30 de route de Graaff Reinet, nous arrivons à Cradock… qui comme son nom ne l’indique pas, à un centre ville plutôt mignon!


Nous sommes installés dans un hôtel style victorien. Plus qu’un hôtel, c’est toute la rue qui a été restaurée dans le style de l’époque, chaque logement, chaque pièce …on se croirait revenu au début du 19e siècle!

Le centre ville a beau avoir du style, comme souvent en Afrique du Sud c’est le grand écart entre le confort des hébergements pour touristes et la pauvreté visible dans la rue. La voie rapide qui permet de quitter le centre ville juxtapose une grande voie piétonne où les habitants noirs des townships défilent: 2 ou 3km à pied pour eux, entre le petit centre ville de style victorien et ses commerces, et les minuscules bicoques agglutinées les unes aux autres qui couvrent de grandes étendues.


Ce qui nous a amené à Cradock, c’est le Mountain Zebra Park. Un parc qui a été créé à l’initiative du roi George V en 1937 pour protéger le zèbre des montagnes qui était menacé d’extinction.

Au XIXème siècle, une espèce avait déjà disparu, décimée par la chasse à l’ère coloniale, le quagga. C’était un zèbre ne possédant des rayures que sur la partie antérieure de son corps.


En 1990, le parc change de nature et s’agrandit pour être plus viable économiquement.

La politique de protection des zèbres des montagnes a fonctionné et le parc fournit maintenant les autres parc nationaux en zèbres des montagnes.

Le zèbre des montagnes a un métabolisme adapté à la vie en moyenne altitude.Il a des zébrures différentes, plus marquées que le zèbre des plaines, et quelques reflets ocres.

D’autres espèces ont été introduites dans la parc comme les léopards (ou « tchita ») et les lions.

On a donc un sentiment mitigé. D’un coté, on à l’impression d’être dans un parc d’attraction animalier: Les animaux sont sauvages, et dans un vaste territoire, mais il y a une gestion humaine derrière. D’un autre coté, on se dit que si ce parc n’existait pas, les animaux qui y vivent non plus n’existeraient plus …

Quoi qu’il en soit, nous voilà reparti pour 2 jours de « game viewing » dans la savane. Les paysages sont variés: plaines arides ou vertes, montagnes, bosquets…

Zèbres de montagne, gnous, springboks et multiples espèces d’ antilopes nous régalent! Les grand herbivores se plaisent dans les grands espaces nus, ils y sont probablement plus en sécurité.

Les zèbres de montagnes, stars du parc 
Springboks 
Kudus femelle et mâle 
Gemsbok ou oryx, trop rapide pour nous! 
Red Hartebeest (et ses traces de monokini) - Gnou noir (coupe en brosse, barbichette, et queue blonde platine) 
Le vervet monkey, bien reconnaissable à ses attributs 

Nous n’ apercevons par contre ni les lions ni les autres prédateurs … mais les savoir pas loin suffit à mettre un peu d’ adrénaline et d’ambiance dans la voiture!

9
mars

Aujourd’hui, nous sommes allés au parc Addo Éléphant. Après un peu de devoirs, nous sommes partis - avec le pique-nique - , notre hôtel étant près du parc. Nous traverserons le parc en voiture, car il est très long et est habité par plusieurs centaines d’éléphants d’Afrique.

Aussitôt entrés dans le parc, nous apercevons un éléphant qui traverse la route, au loin. Il est encore plus grand que ce que l’on imaginait ! Mais, malgré sa grande taille, au bout de quelques mètres il se confond presque complètement avec les arbres épineux !

Après, nous tombons sur une famille de phacochères qui traversent la route, et un majestueux mâle autruche. Il y a aussi un chacal à dos noir. C’est un petit canidé d'Afrique au pelage roux, aux pattes blanchâtres et comme son nom l'indique, au dos noir. Il a la taille d'un renard.

Plus loin, il y 3 zèbres et un petit bébé ( trop mignon ) en plein milieu de la route, presque complètement indifférents à nous ! Ils sont vraiment très près ! C’est peut-être car ils se sentent en sécurité des prédateurs ( il y a aussi des lions et des hyènes dans le parc ) et qu’ils savent que les voitures ne vont pas leurs faire de mal. Ce ne sont pas des zèbres des montagnes mais des zèbres des plaines. Les rayures sont différentes.

Le bébé est caché derrière sa maman...On ne voit que ses pattes. 

Peu après, nous pouvons observer un koudou. C’est une antilope africaine qui a un pelage grisâtre ou brunâtre avec des rayures verticales blanches et une courte queue touffue. Le mâle a de longues cornes recourbées en spirale. Juste à côté, il y a un Reds Hartebeests ( je n’ai pas trouvé le nom en français, donc, il est en anglais ), une grande antilope d’Afrique aux grandes cornes.

Koudou 

Après être passés encore une fois devant des zèbres, nous tombons sur un grand troupeau d’éléphants agglutinés autour d’un point d’eau. Saviez-vous que des éléphants boivent jusqu’à 140 litres d’eau par jour ? Ils aspirent dans leur trompe jusqu'à dix litres à la fois, puis se les versent dans la bouche. Ils peuvent rester trois ou quatre jours sans boire, se servir de leur trompe pour reprendre de l'eau dans leur estomac et s'en servir pour se rafraîchir la peau. On entend le bruit d’aspiration qu’ils font avec leur trompe. C’était vraiment impressionnant et incroyable ! Il y a même un petit bébé, collé à sa maman ! On voudrait rester là toute la journée à les observer ! Mais il faut bien partir…

Quelques mètres plus loin nous confondons, de loin, l’énorme silhouette d’un buffle avec celle d’un éléphant. Le buffle d'Afrique est un animal sauvage, redoutable, dont les cornes sont souvent immenses et qui peut peser jusqu'à 900 kg.


Les prochains animaux que nous voyons sont un koudou, des éléphants et des phacochères réunis autour d’un point d’eau. Nous observons bien la hiérarchie entre animaux et c’est très intéressant.

Après un bon pique-nique, nous continuons notre exploration. Nous nous arrêtons sur un point de vue qui donne sur des éléphants qui boivent au point d’eau.

Par cette chaleur, c’est vraiment le meilleur endroit pour observer les animaux, qui se regroupent pour boire ! Nous observons aussi 3 sortes d’oiseaux.

La grue bleue ; La grue bleue est l’oiseau national d’ Afrique du Sud. C’est un grand oiseau terrestre. En voie de disparition…

Le héron à tête noir ; C’est un grand oiseau de la famille des échassiers.

L’oie Égyptienne ; C’est un oiseau africain qui vit dans l’eau. Il ressemble beaucoup à un canard.

Nous ressortons du parc, non sans tomber sur une troupe de babouins.


Le lendemain, nous retournons au parc.

Cette fois-ci, la visite commence avec un chacal à dos noir. Il ressemble vraiment beaucoup à un renard ! Ensuite, nous voyons des zèbres et des Reds Hartebeests ( je remarque, que les deux différentes espèces sont souvent ensemble, comme s’ ils étaient amis ). Les bébés zèbres nous font vraiment craquer !

Quelques instants plus tard, nous sommes au même point d’eau qu’hier. Cette fois, il y a un peu plus de monde : un énorme buffle recouvert de boue, une tortue léopard, des phacochères et un éléphant. L’éléphant est énorme, prend toute la place du point d’eau et boit beaucoup : les petits phacochères et même l’énorme buffle n’ont pas la place et le courage pour boire à côté de lui…Celui-ci l’a compris ! Il se recule pour leur faire de la place ; c’est fascinant !

Après, nous arrivons "dans" un troupeau d’éléphants ! Ils se faufilent entre les voitures, s’arrosent et boivent autour du point d’eau, les jeunes font des petits combats ( pour jouer, évidemment, mais c’est déjà très impressionnant ! )…

Et, il n’y a pas que les petits qui nous émerveillent ! C’est très agréable, fascinant et impressionnant, à la fois, de les observer. A la fin, ce n’est pas nous, mais eux, qui s’en vont vers un autre point d’eau.

Nous continuons, donc. En chemin, nous croisons une petite antilope forestière d'Afrique, aux cornes vers l’arrière, appelée « Common Duiker », en anglais, ainsi que des phacochères et des zèbres.

Nous observons d’un point de vue un troupeau d’éléphants qui se rafraichissent, boivent et s’amusent autour d’un point d’eau. Il y a même des jeunes qui se baignent !

Après un délicieux repas au restaurant du parc, nous repartons.

Quand nous nous arrêtons pour voir un autre troupeau d’éléphants, nous ne savions pas qu’ils allaient décider de partir au même moment que nous ! On peut dire qu’on a fait un bout de chemin ensemble ! En fait, ils nous suivent, ou plutôt, ils empruntent la même route que nous.

Après être tombés sur un « Flightless Dung Beetle » ( une espèce de bousier qui se nourrit du crottin d’éléphant ) , plusieurs koudous, des autruches, des oiseaux assez jolis et encore beaucoup de phacochères, notre visite se termine et nous sortons du parc, pour nous reposer à notre hôtel, car même si ça n’en est pas l’aire, la voiture toute la journée, c’est fatiguant !


Et n’oubliez pas : un éléphant, ça trompe énormément !

18
mars
18
mars
Publié le 18 mars 2022

Nous quittons sans regret la ville de Colchester, où nous logeons à l’entrée du parc Addo. Notre logement se trouve dans un bâtiment qui, comme toutes les maisons du quartier, est entouré de murs de parpaing, et surplombé de fils électriques, avec un molosse agressif qui garde chaque portail. La propio nous dit que c’est très safe ici, mais « on est dans une propriété privée, c’est normal ». Okay… Nous en quelques jours ça nous pèse, on comprend mal comment on peut aimer vivre dans une grande et belle maison, entourée de barbelés et de terrains vagues.

Depuis quelques jours, il y a des coupures de courants quotidiennes. Est ce dans tout le pays ou seulement cette région? les habitants sont informés à l’avance des horaires de coupures pour s’organiser: minuit- 2h, 6h - 8h, 21h - 23h par exemple. Ici l’eau du réseau est rarement potable, mais chaque maison possède une grande citerne de récupération des eaux de pluie, qui semble alimenter une partie , voire parfois tout le réseau de la maison.


Nous prenons donc la route pour la région de Nature’s Valley , jolie bourgade au bord de l’océan Indien.

La route est très belle. Nous traversons le parc Tsisikamma, petit îlot de forêt préservée, entre les montagnes et 70km de côte sauvage aux plages de sable blanc.


Nous retrouvons la verdure qui nous manquait! Nous logeons dans un chalet en bois en pleine forêt. La vue est magnifique. Il fait très chaud. 2 soirées à admirer les orages, puis 2 autres au coin du feu de cheminée, car le temps s’ est bien rafraichi.

Le chalet et la superbe vue du balcon

Une journée de brume et de pluie continue nous permet , non seulement de nous rappeler la maison, mais aussi de rester bouquiner et jouer toute la journée au chalet, ça fait du bien aussi!


le lendemain, nous visitons la volière « Birds of Eden ». L ‘espace est clos mais vaste. Arbres, rivières, étangs abritent des centaines d’ espèces d’oiseaux, faciles à observer car habitués à voir déambuler les visiteurs sur les chemins et passerelles de bois.

C’est un plaisir pour les sens, entre ces oiseaux multicolores, leurs cris et chants mêlés, et le frôlement de leurs ailes près de nos épaules.


Lundi, nous emmenons nos Kways avec nous pour partir randonner à la « Robberg nature reserve » Comme tous les parcs ici l’entrée est payante, mais les sentiers de randonnée sont très bien entretenus. Magnifique balade de 5,5km, qui nous mène à la pointe d’une petite péninsule. Falaises sur lesquelles les vagues se fracassent, colonies de phoques, immenses dunes de sable …

Les nuages se dissipent peu à peu, nous permettant de pique niquer sous le soleil. Romane a marché du début à la fin, malgré les passages escarpés dans les rochers. (ou plutôt grâce à ça, car c’est beaucoup plus marrant qu’une route toute plate!)

Mardi, il est déjà temps de quitter notre petit havre de paix. Le matin nous partons visiter le « Jukani wildlife sanctuary », géré par la même association que la volière. Ce centre est un sanctuaire de prédateurs : tigres, hyènes ,lions, guépards, pumas, chiens sauvages… Ce sont des animaux de captivité qui viennent terminer leur jour ici. Le but n’ étant pas de faire naitre des animaux en captivité pour entretenir les choses, les femelles sont sous contraceptifs hormonaux … ce qui fait pousser une crinière à la lionne, et empâte un peu la hyène (qui a déjà une apparence hermaphrodite à la base d’ ailleurs).


Nous apprenons qu’il est légal en Afrique du Sud de posséder et de faire de l’ élevage en captivité d’ animaux sauvages: lions, éléphants, rhinocéros, léopards. C’est un marché très lucratif. Des fermes d’un genre particulier qui alimentent en particulier des fermes de chasse en enclos. Et oui, de la chasse en enclos, on paye pour aller abattre un lion, un éléphant ou un rhinocéros, en toute légalité. …

Il y a 3 fois plus de lions d’ élevage que sauvage dans le pays! L’ élevage de lionceaux devrait être interdit prochainement, mais pas question pour le moment de légiférer sur les autres espèces. La chasse est une activité phare du pays, et la notion de propriété privée très ancrée: on fait ce qu’on veut des animaux que l’ on possède.


Nous partons ensuite pique niquer sur la plage et nous y balader, avant de prendre la route pour la région de Knysna, à 1h de route.

17
mars
17
mars
Publié le 24 mars 2022

Nous poursuivons notre périple sur la garden route, en faisons une étape de 5 jours à Knysna. Nous ne voulions pas courir, donc nous avions prévu une longue étape, mais si c’était à refaire, on ferait plus court ici. La côte a beau être magnifique, on ne va pas lancer les enfants dans des grandes randonnées quotidiennement, hors ici c’est la principale chose à faire pour profiter des paysages.

Notre logement est dans une sorte de camp de vacances, avec de grands espaces verts, où les bushbucks (espèce d’ antilope) et lapins se promènent, et viennent paisiblement au bord de notre terrasse voir ce qu’on y fait. Rien de sauvage chez eux introduits là et habitués à l’ homme, mais on ne se lasse pas de leurs yeux si doux!

Sur la côte, se succèdent lacs et rivières. Nous faisons une petite balade près du lac de Brenton.

Nous poussons également à Wilderness pour une journée: balade en forêt pour y admirer un yellowwood (variété d’ arbres fréquente ici) de 600 ans d’ âge, puis faisons une très jolie balade en bateau sur la rivière , avant son embouchure sur l’ océan. Les couleurs sont magnifiques, nous voyons même des babouins installés sur la berge, qui se désaltèrent.

Enfin, nous profitons de la magnifique plage de Buffalo Bay, longue de 18km. Cette baie n’est pas sans nous rappeler celle de Wissant.(ceux qui voyagent sur les 5 continents doivent surement trouver des ressemblances aux coins du monde)

Notre séjour en Afrique du Sud touche déjà à sa fin ! Sur la route qui nous ramène à Cape Town, nous faisons une étape à Swellemdam pour couper la route. Nous nous retrouvons dans une sorte de motel de campagne, où nous passerons une très bonne soirée. Pas beaucoup de charme, et une cuisine commune, mais qui nous permet de discuter longuement avec plusieurs familles sud africaines de Cape Town qui profitent d’ un long week end à la campagne. On aura finalement rarement eu l’occasion de longues discussions avec des sud africains, malgré le fait qu’ils parlent facilement et soient très cool… à l’ américaine.


Ce lundi 21 mars est un jour férié ici, en commémoration du massacre de Sharpeville de 1960. Une manifestation contre le pass d’ identité obligatoire pour les noirs, ayant réunie pacifiquement plusieurs milliers de personnes (dont femmes et enfants) devant un commissariat, et qui s’ est soldée par la mort de 69 personnes et des centaines de blessés, la majorité par des balles dans le dos.


Et nous voilà revenus à Cape Town pour passer nos 2 dernières nuits, le temps de faire les tests Covid. Un vrai escape game pour accéder à notre logement: un QR code envoyé par Wattapps avec une adresse, qui te permet d’ accéder à une pièce remplie de boîte verrouillée. Là, il faut trouver la boite avec le bon appartement, faire le code envoyé par sms, récupérer la clé, se rendre à l’autre adresse de l’ autre côté de la rue, puis faire un autre code pour rentrer dans la résidence et enfin trouver l’appartement parmi tous les logements…mais oui , pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué!?

Les Townships de Cape Town, qui s'étendent sur des kilomètres 

Nous montons en haut de Table Montain en funiculaire, une des montagnes qui encerclent la ville. Quelle vue magnifique sur la ville!

Le lendemain nous allons au district Six muséum. L’ histoire stupéfiante d’un quartier du centre de Cape Town, multi-communautaire et qui vivait sans heurt et avec beaucoup de solidarité, dont les 60 000 habitants ont été expropriés en 1962 car la ville voulaient en faire un quartier blanc, et que chaque communauté devait aller rejoindre son ghetto, comme le voulait l’ apartheid.Tout le quartier fut rasé, et un musée rend maintenant hommage à ses habitants, qui vivent maintenant encore dans les Townships, car une fois qu’on y est, c’est difficile d en sortir… Par contre les enfants se sont clairement ennuyés dans ce musée entièrement en anglais, sans rien d’ interactif.

Nous passons ensuite chez le coiffeur pour Jean, puis allons admirer un dernier coucher de soleil sur la plage de Camps Bay.

Cape Town est vraiment une ville qui a de nombreux arguments pour séduire ses visiteurs.


Demain nous prenons l’ avion pour Windhoek, capitale de la Namibie. Nous avons hâte, 1 mois de camping en itinérant qui nous attend, une autre aventure!

28
mars
28
mars

Nous arrivons à WIndhoek sans encombre. La personne qui nous accueille à l’ aéroport nous dit que depuis peu le port du masque n’est plus obligatoire ici, on respire! (« Covid is dead » ;-) ).


Il nous emmène récupérer le 4x4 équipé qui sera notre maison pour les 4 semaines qui viennent. Nous avons droit à quasiment 2 heures d’ explication sur le matériel, le montage démontage des tentes de toit, l’ accès aux roues de secours, au compresseur, etc … espérons qu’ on retienne tout!

Un peu de répit car nous passons notre première nuit dans un camping dans une tente sur sol équipée, dernière nuit dans un grand lit aux draps doux! Tant mieux car il fait frais, avec un peu de pluie.


Le lendemain, après un plein de courses au supermarché, nous partons vers le sud. 3h de route vers notre première étape, dans le désert de Kalahari. Nous arrivons au Bagatelle Camp, au milieu de rien…

Le sable rouge et la végétation basse, la savane, l’ Afrique telle qu’on se la représente.



Ici quelques lodges et 6 emplacements de camping, à plusieurs centaines de mètres les uns des autres, avec sanitaires privés. Nous devons prendre la voiture pour rejoindre la réception et profiter de sa piscine. Du camping oui, avec la cuisine au camping-gaz, les sorties à la lampe frontale et les nuits en sacs de couchage, mais du camping de luxe! J’ imagine que ce sera le cas à peu près partout ici, car l’ accueil touristique est très bien organisé en Namibie. Nous montons pour la première fois notre campement avec excitation, avec la visite discrète d’un springbok et d’une autruche, puis mangeons pendant que le soleil se couche.



La nuit est magnifique, le croissant de lune et le ciel étoilé entouré d’une couronne de nuage créent une douce lueur, on y voit parfaitement … ça donnerait envie de mettre le réveil à 2h du matin chaque nuit pour profiter de cette splendeur!


Lever à 5h45 car nous avons rendez vous pour aller voir les guépards du refuge de notre logement. En déjeunant, nous ne perdons pas une miette du lent lever de soleil et des couleurs qui réchauffent le ciel peu à peu.


Nous retrouvons ensuite notre guide qui pendant 1h nous montre de près les guépards du refuge. Ils sont là depuis leur enfance et ont été élevés pour être habitués au contact de l’ homme. Le premier que nous voyons se frotte contre la jambe du guide en ronronnant! Ils ont été récupérés suite à la mort de leurs mères, abattues par des fermiers.C’est illégal de les abattre, mais ils causent de gros dégâts quand ils attaquent un troupeau dans son enclos, et comme l’ état ne dédommage pas les fermiers, ça se fait encore régulièrement… Ca semble tout de même bien arranger les refuges de les récupérer pour en faire de gros matous à touristes, un peu particulier … ils sont dans de très vastes enclos, bien soignés, plus d’instinct sauvage, mais pas malheureux.


Nous passons ensuite la journée tranquillement au camp, où une autruche nous colle au basque toute la journée, d’un peu trop près ! Jean n'est pas très serein...

Elle semble très intéressée par les divisions  !


Nous profitons l’ après midi de la piscine, avec la visite des ânes, chevaux, suricates, springbok,… waouh!

Nous sommes encore éblouis par les couleurs du crépuscule. Chaque matin et chaque soir nous offrira un merveilleux spectacle pendant 1 mois, j’ en suis sûre! Des couleurs et une lumière comme nous n’en avons jamais vues.

Au réveil, quand le ciel s’est éclaircit, nous découvrons quelques onyx et koudous, qui sont venus passer la nuit à quelques dizaines de mètre de nous. Aux grognements entendus en nous couchant on aurait plutôt cru à des phacochères, mais non, ce sont bien eux qui font ces bruits peu élégants. Je préfère ça!


Nous avons rendez- vous à 7h pour une balade à cheval. Jérôme passe son tour mais les enfants ne manqueraient ça pour rien au monde. Nous attendons finalement plus d’ une heure car l’ enclos était mal fermé hier soir, et les chevaux sont à l’ autre bout du parc. On les avait en effet entendus hennir et galoper la veille en nous couchant.

Le troupeau revient finalement et nous partons pour 2h de balade sur les dunes de sable rouge. Nous croisons quelques antilopes. Les étendues semi désertiques sont magnifiques. Romane est montée avec la guide, et Louise a pu aller galoper un peu avec une autre personne, dont chacun a pu en profiter à son niveau.

Il est temps de replier bagage et de quitter le dessert de Kalahari. Un peu de gymnastique pour tout replier, et c’est parti pour 5h de route, toujours vers le sud.

26
mars

5h de route pour rejoindre notre prochaine étape. Nous traversons seulement une ville . Les centaines de kilomètres défilent dans des paysages désertiques mais qui évoluent tout de même.

La végétation, les reliefs, les couleurs. Qui eu cru que des zones désertiques puissent être aussi variées?!


Nous arrivons au Canyon Roadhouse campsiste, situé à 20km du Fish river Canyon que nous comptons aller le voir le lendemain. Le lodge est décoré sur le thème automobile, avec de nombreux véhicules à l’ intérieur et à l’extérieur du bâtiment, ça en jette!

Le soleil à peine couché, les criquets sont de sortie! Attirés par les lumières, ils sautent partout, Impossible de faire 2 pas sans en avoir sur soi. Les lavabos, cuvettes de toilettes en sont pleines … toilette express avant d’ aller se réfugier sous la tente!


Il sont encore là au réveil, mais un peu moins vigoureux … il faudra bien s’y faire pendant ces 2 jours.


Nous partons pour le Fish River Canyon, 2ème plus grand canyon au monde.


En lisant les quelques informations sur les panneaux du site, nous apprenons qu'il existe ici des peintures rupestres, preuve d'une activité humaine très ancienne. Le canyon est également connu pour son trek de 5 jours qui descend jusqu’à la rivière Fish River.


Nous faisons plusieurs arrêt le long du canyon, pour observer cette faille impressionnante, au fond de laquelle coule une rivière qui semble minuscule.

Nous croisons quelques zèbres, springboks, onyx (mais comment vivent -ils dans ces conditions?) et de nombreux insectes . Il fait très chaud.


Nous partons le lendemain pour Aus, dans le désert du Namib.

28
mars
28
mars

Nous arrivons à Aus, dans le désert du Namib.

Le désert du Namib s’étend sur 80000 km2,1500 km de long pour une largeur comprise entre 80 et 100km sur une bande côtière. Les paysages sont encore une fois grandioses. Cette immensité nous fascine. En conduisant j’ai l’impression d’être une petite fourmi sur un immense terrain vague. Tout est démesuré! Le paysage est beau mais également hostile. Encore une fois, nous nous demandons comment les animaux font pour survivre ici, il n’y a pas d’ombre, les distances à parcourir sont si grandes.

Justement, nous découvrons que dans cet endroit aride vit depuis une centaine d’années des « chevaux sauvages ». Ils se seraient échappés d’un élevage et aurait survécu grâce à la présence de points d’eaux nécessaires au maintien du fonctionnement des anciens trains à vapeur.

Pour survivre, ils arrivent à passer 3 jours sans boire…… Ils doivent également faire face à la prédation de hyènes brunes qui s’attaquent aux poulains.


Un point d’ observation a été installé près d’un de ces points d’ eau. Un cheval s’ approche pour boire, puis vient vers nous. Il est très calme, ne semble pas du tout craindre l’ homme, mais son pelage couvert de cicatrices nous rappelle bien qu’il s’ agit d’un animal sauvage.




Nous passons la nuit dans le désert du Namib. Comme d’habitude, c’est du camping luxueux, très peu d’emplacement, une piscine à l’ accueil, de l’eau chaude. La nuit, il n’y a aucune pollution lumineuse ni de lune, la voute céleste est magnifique.




Le lendemain nous nous dirigeons vers la côte atlantique pour visiter Kolmanskop. l’histoire de cet endroit est incroyable.

En 1907 est découvert un gisement de diamant. La région est alors sous domination allemande. (On appelle alors la Namibie, le Sud Ouest Africain). Une zone équivalente à la Belgique est rapidement interdite d’accès pour pouvoir exploiter le filon en toute tranquillité. Au début, On pouvait trouver des diamants à même le sol, à la lumière de la lune qui les faisaient briller dans le sable!

Assez rapidement, l’exploitation s’est industrialisée et a donné naissance à cette ville entièrement dédiée aux mines de diamants. Une ville moderne avec une école, des commerces, un terrain de tennis, piste de bowling, fabrique de glace avec des bonbonnes de CO2 importées d’ Allemagne, un hôpital avec le 1er appareil de radiologie du continent. Et tout ça au milieu au désert!

La ville est ensuite abandonnée vers 1960.

La nature va rapidement reprendre ses droits et le désert envahit aujourd’hui les constructions restées en l’état. C’est très impressionnant, on se croit dans un décor post apocalyptique.



A travers cette épisode nous en apprenons un peu plus sur l’histoire de la Namibie. En effet, ce pays s’est fait coloniser assez tardivement par l’Allemagne. Puis après la première guerre mondiale, l’Allemagne ayant perdu ses colonies, le pays passe sous protectorat Sud Africain. Les habitant subiront donc également l’apartheid. Enfin, après une guerre civile , le pays deviendra finalement souverain en 1990.

Evidemment l’histoire du pays ne se résume pas en 4 lignes. Mais cet avant gout s’avère très intéressant.


Nous visitons en début d’après midi la ville côtière de Lüderitz, 30km plus à l’ ouest. Un vent frais vient de l’ océan et rafraîchit bien après la chaleur du désert de sable!

C’est par cette ville que la colonisation allemande a commencé en 1880. Mr Lüderitz avait à l’époque échangé une faible somme d’argent et 200 fusils contre l’acquisition de toute la baie…..


Sur la route du retour nous nous arrêtons à nouveau près de l’abreuvoir des chevaux.

30
mars
30
mars
Tiras Mountain

Tiras Mountain

Publié le 4 avril 2022


Ce matin, après un peu de chahut dans la tente, Jean perd enfin une dent, qui n’ attendait que ça depuis plusieurs jours.

Marie emmène ensuite les enfants au restaurant de la réception pour travailler un peu, et je décide de faire un petit footing avant de partir, jusqu’à un point d’observation bien balisé. Jusque qu’ici tout va bien. Mais lors du retour je me suis trompé d’embranchement et me suis enfoncé dans le désert au lieu de revenir au campement. Au début je me suis dit que tout était normal car je devais faire une boucle. Il était donc normal de ne pas revenir sur mes pas. Au bout d’une heure, toujours pas de campement alors que la balade ne devait pas faire plus de 6km.

Evidemment, le téléphone ne marche plus, pas plus que le GPS. Il n’y a rien, pas un bruit, juste le soleil qui commence à taper à 10h00 du matin. Je sais seulement que je suis sur un sentier connu car il y a des marques et des indications, et je n’ai que 500ml d’eau.

Evidemment l’histoire se finit bien, le GPS a finit par refonctionner et j’ai pu revenir sur mes pas. Mais je suis parti 2H30, avec un podomètre qui m’indique 25000 pas et plus de 20km.

j’arrive exténué au campement. Quelle frayeur!! Je n’avais plus beaucoup de jus et le sentiment d’ être perdu seul dans ce désert me restera longtemps à l’esprit.



Nous partons donc vers 12h00 pour une étape d’une nuit dans les Tiras Mountains. C’est encore une fois un campement de luxe au milieu du désert. Nous profitons d’une cuve d’eau de ferme reconvertie en piscine pour nous rafraichir et d’un verre au restaurant avant de regagner notre campement pour la nuit.

Douche et toilette sont fait de simples toiles tendues, en fin de journée les criquets s’ en donnent donc encore à coeur-joie!

Le coucher de soleil est à couper le souffle, on a l’impression qu’ici, le ciel est plus grand.

La nuit également est magnifique et Marie et moi profitons de longues minutes de la voute céleste après avoir couché les enfants. Cela commence à devenir une habitude!

1
avr
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Publié le 4 avril 2022

Aujourd'hui, nous partons pour la réserve de NamibRand, à 120km. Nous mettons 2H30 et ne passons que par une seule ville (Betta), qui n’a de ville que le nom.

Nous ne croisons personne pour nous accueillir dans le camping et trouvons seul notre emplacement, sur les 3 seuls sites de campements du parc.

C’est le dénuement le plus total, il n’y a rien à faire. Il fait chaud et il y a du vent. Nous sommes au milieu du désert juste en face d’un point d’eau pour observer les éventuels animaux qui viendraient s’abreuver.


C’est encore une fois un endroit irréel et en même temps très hostile.

Ce moment contemplatif n’est pas simple pour tous le monde, entre fatigue, ennui et agacement, quelques tensions se font sentir dans la famille cet après midi.

Apres une bonne nuit de sommeil nous commençons ce 1er avril par l’observation d’un porc épic depuis notre tente de toit pendant que les enfant regardent aux jumelles un oryx au loin.

Les enfants, prévoyant, nous ont préparé plein de blagues!

C’est donc dans la bonne humeur que nous abordons cette journée. Cependant, n’ayant rencontré personne, nous ne savons pas vraiment quoi faire. Nous n’avons pas de carte précise exceptée celle de l’application Mapme qui est très sommaire.

Nous décidons tout de même de partir à l’aventure. Apres avoir rangé le campement, nous nous installons, en voiture, tout est prêt….. Et là, la voiture ne démarre pas….. visiblement un problème de batterie. Personne à des kilomètres à la ronde, pas de réseau pour appeler …

Nous formons donc 2 équipes: Marie part à pied sur la route à la recherche d’une voiture ou d’une aide et je reste au campement avec les enfants.

Finalement j’ ai l’idée de prendre la batterie qui est branchée sur le panneau solaire du baraquement qui nous sert de sanitaire pour la connecter sur la voiture, et ça fonctionne!

Une fois démarré, je garde quand même la batterie dans le coffre au cas où….

il est probables que la voiture étant restée au soleil toute l’après midi la veille, le frigo a du décharger les 2 batteries.

Bref, je récupère Marie et nous partons pour notre exploration « seul au monde », mais un peu refroidi, ayant bien conscience qu’ en cas de problème … on est tout seul!

Je découvre les joies de la conduite en 4*4 sur sable, théoriquement il faut sous gonfler les pneus à 1,5 barre, ce que je n’ ai pas fait… donc c’est pas si simple.

Nous finissons par nous arrêter près d’une dune de sable que nous gravissons à pied pour découvrir le point de vue. Ca valait le coup! On se sent comme des petits aventuriers.


Nous continuons notre route. et finalement nous rencontrons enfin le gardien du parc, qui nous emmène à l’accueil pour tout nous expliquer et remplir les formalités administratives.

Nous arrivons dans une espèce d’oasis avec jardin potager, serre, poulailler. Nous visitons les lieux et découvrons les fours solaires mais également les cookers solaires (capable de faire bouillir de l’eau en 10-15 minutes).

Il y a ici un centre d'éducation à l’ écologie qui accueille écoliers et étudiants pour éduquer à l’ exploitation durable des ressources: gestion de l’eau, utilisation de l’ énergie solaire, protection de la faune et flore locale.

cooker et four solaire, ces installations sont vraiment utilisées au quotidien, Ici c'est très utile!

Finalement ravis de nos aventures nous regagnions le camp pour le repas du midi. Plus de gaz pour le repas…. La bouteille s’est probablement légèrement dévissée dans le coffre lors de la balade du matin. Il faudra faire sans au moins jusque demain;

Il en faut plus pour entamer notre moral,.. mais les surprises du premier avril ne sont pas terminées!

Nous avons convenu avec le garde une balade en voiture à 17h00. Nous cherchons donc l’ objectif de notre appareil photo qui nous servira si nous observons des animaux, mais impossible de le retrouver. I faut e rendre à l’ évidence, nous avons du l’ oublier au restaurant du précédent camping où on avait pris un verre …Evidemment, il n’y a pas de réseau ou de Wifi pour les contacter.


Heureusement, nous oublions vite nos soucis lors de notre balade en fin d’après midi dans les montagnes désertiques.



Comme nous n’avons pas de gaz, ce soir c’est cuisine au feu, car heureusement il nous reste du charbon de bois. Nous avons une marmite en fonte que nous utilisons pour la première fois. Avec du riz cuit d’avance et une conserve de lait de Coco et d’ananas nous nous faisons un petit festin à la tombée de la nuit. Et en dessert, MarshMallow grillés, pour le plus grand plaisir de Louise et Jean.




3
avr
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Nous prenons la route pour Sesriem, un des sites les plus visités de Namibie.

A notre arrivée, une petite supérette nous permet de nous renflouer en nourriture et bouteille de gaz, puis nous nous installons au camping, pour le coup beaucoup plus semblable à ceux de chez nous. Rien d’ étonnant, c’est ici le camp de base pour visiter les dunes de Sossusvlei, donc tous les campeurs s’ arrêtent ici.

Nous ne ferons pas parti des courageux qui partent avant 6h du matin pour aller admirer le lever de soleil sur les dunes. Ce doit être magnifique, mais on ne veut pas réveiller les enfants à 4h30, le temps de tout remballer dans le noir, d’ autant que les nuits sont de plus en plus fraîches, et nous avons déjà de plus en plus de mal à quitter nos sacs de couchages en nous réveillant vers 6h30-7h. Nous rencontrerons plus tard une anglaise qui a survolé les dunes en montgolfière au lever du soleil, et qui nous a fait rêver en décrivant la beauté de ce moment.


Toujours pas de gaz … Visiblement c’est en fait le brûleur qui a un problème. Encore 2 jours à cuisiner au feu de bois, finalement on s’ y fait, et ça rappelle de bon souvenir de camp scout!


Nous partons donc le lendemain matin pour Sossusvlei. Cette fois on s’ arrête pour dégonfler les pneus pour les derniers kilomètres dans le sable. Sur la route, le soleil est encore bas, nous admirons les jeux d’ ombres sur les versants des dunes. Une fois garés, entourés de dunes de sable, nous nous dirigeons vers Deadvlei. Un ancien lac asséché au milieu du désert, où se dressent des acacias desséchés. C’est un paysage très surprenant.

Il y a encore 150 ans, coulait une rivière au milieu du désert, qui s’est progressivement asséchée. Il arrive encore, après de fortes pluies (donc très rarement), qu’un autre lac voisin soit à nouveau en eau. Et il y a en effet un peu d’eau quand nous y sommes. Ça maintient en vie quelques arbres bien verts, et fait une oasis pour la faune et la flore, au milieu des dunes de sables rouges.

Chacun trouve un peu de courage pour monter sur une de ces immenses dunes … Puis nous repartons, quand le sable commence devenir brûlant sous nos pieds.



Après midi : repos, piscine, puis feu bien sûr!


Le lendemain, une longue étape de voiture nous attend. Plus de 5h de route pour rejoindre Swakopmund, ville côtière plus au nord.

Nous longeons le désert sur une grande majorité de la route, mais traversant des paysages bien différent!

Une rivière traverse le désert, et ça change tout!


Et 1h de route plus tard, nous retrouvons les paysages arides et sableux.


En arrivant en ville, nous faisant plusieurs magasins pour remplacer le brûleur défectueux, puis nous nous installons l’ après midi dans une confortable Lodge à Swakopmund. On apprécie bien d’ avoir des lits confortables, une baignoire, et (un peu) de wifi. L’ air frais et humide de l’ Atlantique nous fait du bien, car nous avons la peau desséchée et les lèvres gercées par l’air sec du désert.

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Publié le 8 avril 2022


Nous avons rendez-vous à 8h sur la jetée de Walvis Bay, à 35 km au sud de Swakopmund. La ville de Walvis bay ne présente pas grand intérêt touristique en elle même, mais cette zone de jonction entre le désert sec du Namib et l’ océan vaut le détour.

Nous nous dépêchons de profiter du merveilleux petit déjeuner du lodge. Une brume épaisse est présente, comme souvent ici. Nous embarquons en 4/4 avec quelques autres personnes pour aller faire du kayak dans la lagune. Sur la route, nous observons des colonies de flamants roses, d’ immenses bassins d’ évaporation pour l’ exploitation du sel, et quelques chacals qui vivent dans la baie, en se nourrissant de cadavres de phoques et d’ oiseaux. Nous voyons même une hyène qui est aperçue régulièrement depuis le Covid et la baisse de l’activité humaine dans la baie. C’est étonnant de voir ce genre de mammifère dans le sable, près des marais salants.

Nous commençons à apercevoir de nombreuses colonies de phoques et nous garons à distance d’ elles. Il ne fait pas chaud, mais on nous fournit un sacré équipement imperméable avant de monter dans les kayaks! Aucun effort sportif en vue, nous ne ferons que quelques centaines de mètres, pour nous promener entre des dizaines de phoques. Expérience incroyable!

Les jeunes, qui n’ ont que quelques mois, viennent près de nous avec curiosité, plongent, jouent. Ils nous observent avec leurs grands yeux. Les adultes bondissent hors de l’eau comme les dauphins, font la planche … Ils sont aussi gracieux dans l’ eau qu’ils sont balourds sur la plage.


Ils sont très nombreux dans la baie, au point qu’ils semblent arriver à saturation depuis un à deux ans, et la mortalité infantile augmente. En effet on croise sur la plage pas mal de cadavres de phoques, quelques adultes, mais surtout des tout jeunes, dont se régalent les goélands …beurk.

On sort de l’ eau un peu mouillé tout de même, mais le soleil pointe son nez pour nous réchauffer. On a vraiment passé un super moment!

Après un encas, nous rejoignons 2 autres guides, avec qui nous devons découvrir les dunes en 4X4 l’ après midi. On était pour tout dire moyennement enthousiaste de passer beaucoup de temps en voiture de nouveau, et on se demandait si ce n’ était pas mauvais pour les dunes … mais quelle après- midi ! Notre chauffeur Alex est adorable. Romane sympathise tout de suite avec lui, et elle préfère dévaler les dunes avec lui qu’avec nous ,et ils enchaînent les parties de loup glacé dans le sable.



La jonction des dunes et de l’océan est magnifique. Nous sommes sur la crête d’ une dune immense, à gauche l’ océan qui scintille, à droite des dunes de sable blanc à perte de vue.

Nous passons l’ après midi à faire des stops en différents point de vue, avec un chauffeur qui gère la conduite du sable comme nous en serions bien incapables, émotions garanties!

Les dunes sont gigantesques et n'ont rien à voir avec ce que l'on connait.

De même, la jonction entre Dune et Océan est directe, il n'y a pas de plage. La confrontation de ces deux paysages est brutale et très impressionnante.

Nous sommes 2 voitures, 2 guides qui connaissent parfaitement le désert et nous apprenne beaucoup sur loin. Nous profitons des talents de photographe de Béné, le 2ème guide, (qui travaille pour national géographie, s’il vous plait!), et qui prend les photos pour tout le monde quand il trouve un gecko du désert.

Nous croiserons encore quelques autruches et oryx.


Une superbe journée, riche en émotions, sensations, paysages magnifiques, et éclats de rire.

6
avr
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Publié le 12 avril 2022

Direction la région du Damaraland. C’est la fin de notre petite bulle de confort, nous retrouverons ce soir nos tentes de toit.

Nous arrivons au Spitzkoppe. Une plaine semi aride, ponctuées de volumineux bloc de granit.

Des emplacements de camping sont disséminés au pied de ces roches. Cette fois une simple pierre pour faire du feu, et une cabane avec un trou, pas d’eau. Installations minimalistes, pour profiter au maximum de cette nature abrupte. C’est presque du camping sauvage. A l’entrée du parc, quelques douches extérieures … quel plaisir de se doucher sous le soleil!

L après midi nous nous promenons au milieu des roches aux formes improbables, formées par une activité volcanique très ancienne. C’ est assez marrant de crapahuter là dedans mais nous manquons d’ énergie avec cette chaleur …

Nous croisons facilement des Damans, petit mammifère, assez semblable à une marmotte, mais qui apprécie particulièrement la chaleur de la roche.

Une fois le campement installé, nous montons sur un rocher pour admirer le coucher de soleil. Puis, comme chaque soir, nous mangerons sous le ciel qui se pare de jaune, de mauve , puis s’enflamme pendant que les étoiles s’ allument … la plus belle heure de la journée.

Ce décor me rappelle énormément le film "Le roi lion".



Le lendemain matin, nous partons avec un guide pour visiter une partie du parc abritant quelques peintures rupestres. Elles sont malheureusement très abimées car étaient avant accessible à tous sans guide , et ont été fortement endommagées en quelques années. Mais c’est l’ occasion surtout d’ en apprendre un peu sur les Bushmans, le peuple qui a peint ces dessins il y a 2000 ans. Ce ne sont pas de peintures à but décoratif, mais utilitaire, pour avertir les autres groupes de ce qu’ils pourraient trouver près de la grotte (animaux à chasser, plantes médicinales), ou des dangers (comme les serpents).

Le guide nous parle également des langues à clics. Il existe de nombreux dialectes différents en Namibie, qui utilisent des clics en plus des sons habituels. 4 bruits produits par des mouvements de langue et de bouche, que nous sommes incapables de reproduire. Mais ces langues sont encore couramment utilsées ici.

Le paysage est étonnamment vert et fleuri. C ‘est très rare nous dit-il, il y a eu de grosses pluies cette année, ça fait des années que ça n’ a pas été aussi vert.

On verra en effet que les routes ont été abimées en de nombreux endroits par des coulées d’ eau. Cette verdure est une aubaine pour les gens qui vivent ici. Il y a en effet quelques bicoques de tôles regroupées par endroit, avec un troupeau de chèvre, parfois quelques ânes. Certains improvisent un stand d’ artisanat avec des objets de décoration réalisés en bois et en métal récupéré sur des boites de conserve.

7
avr
7
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Publié le 13 avril 2022


Nous prenons la route pour Erongo Mountains toujours au coeur du Damaraland. La personne qui nous accueille ne parle pas un mot d’ anglais, pas très pratique, mais la propriétaire de la ferme arrive ensuite. Ici plus d’ élevage d’ animaux depuis plusieurs années à cause de la sécheresse; mais, juste de l’ accueil de touriste. Après avoir un peu profité de la wifi de la réception, nous prenons la route de notre campsite, bien niché ente 2 rochers: Une pierre pour faire le feu, un évier, et une petite salle de bain de plein air nous attendent. Ici pas de chauffe eau solaire comme on en a beaucoup croisé, mais on chauffe l’ eau au feu de bois. Ca tombe bien, on ne se lasse pas de faire du feu!

Petite partie de bataille navale en attendant que la chaleur diminue un peu, puis nous partons faire une petite balade autour de notre campement. La propriétaire nous a conseillé un sentier court et simple jusqu’à un espace aménagé en hauteur pour observer un point d’eau, et possiblement des animaux. A l’arrivée un panneau nous invite à écouter le silence… Nous restons un petit moment dans cet instant contemplatif. Nous ne voyons pas d’animaux mais le paysage est beaucoup plus verdoyant qu’ hier.

Le soir, nous mangeons avec des pommes de terres au feu et du mais grillé! Un régal pour tout le monde!

Nous prenons notre temps le lendemain matin. Vers 9h30 nous partons au « living san museum », c’est à dire un musée vivant avec une communauté de San. C’est une des ethnies nomades de la Namibie.

Ils vivent en petits groupes installés pendant quelques mois, puis migrent régulièrement en suivant l’eau et les animaux.

La communauté qui nous accueille reste dans ce musée pendant 3 mois puis sera remplacée par un autre groupe et ainsi de suite. Ils sont 11 adultes et 12 enfants.

Plusieurs activités sont proposées, nous pouvons partir dans le Bush pour apprendre les techniques de survie. Nous préférons rester au village car la chaleur est déjà importante.

En 2h00 on nous explique la répartition des rôles dans la communauté, la place des hommes, des femmes; des anciens et des jeunes. Tout est très cadré. Nous apprenons comment ils confectionnent leurs vêtements, leurs bijoux avec les peaux d’animaux ou des coquilles d’oeuf d’autruche.

Nous découvrons leurs maisons.

Nous les voyons faire du feu ou tresser une solide corde en seulement quelques minutes à partir d’une tige de plante.

Nous apprenons les techniques de chasse, la manière de préparer le poison pour les flèches. Il faut s’approcher à 2 mètres de l’animal pour espérer le toucher.

Au début, nous n’étions pas très à l’aise. C’est un peu étrange d’observer des gens de cette façon. Ce n’est pas le cas pour Romane qui est rapidement partie jouer avec les enfants du village.


L’après midi nous partons en explorations vers un bassin naturel. Encore une fois nous sommes seuls et la saveur d’une balade seul au monde est très différente d’une sortie bien cadrée. Même si nous n’avons rien fait d’extraordinaire, on se sent tous de suite dans une nature assez sauvage.

9
avr
9
avr
Publié le 14 avril 2022

Le lendemain, nous partons pour Twyfelfontein , La route est courte et nous arrivons vers 13h dans le campsite. L’intérêt de la région réside dans sa densité importante en peinture rupestre.

Nous restons cependant au campsite l’après midi pour profiter de la piscine et se reposer un peu.

L’endroit est très beau, nous dormons devant le lit d’une rivière asséchée.

Nous expérimentons encore le chauffe eau au bois et en fin d’après midi, les enfants nous font une pièce de théâtre qui se termine en concours d’improvisation.


Le Lendemain nous partons pour Opuwo. C’est la plus grande ville du nord du Pays (6000 habitants). Nous pénétrons maintenant en territoire Himba. On ne peut pas passer à coté de ces femmes qui s’enduisent le corps d’une poudre ocre sur la peau et avec une tenue et une coiffure très particulière.

Apres avoir fait le plein de course, nous arrivons en hauteur d’une colline surplombant la ville. Nous nous reposons en cette fin d’après midi et profitons le soir du restaurant.

Il y a un groupe de français qui voyagent en bus, accompagnés d’un guide. Cela fait plusieurs fois que nous les croisons. Ils nous donnent le contact de leur guide pour visiter le lendemain un village traditionnel Himba.

C’est un bon plan « à l’africaine »! Nous avons rendez vous à 8h30 avec la guide, qui nous envoie en fait son cousin, qui nous passe sa soeur a téléphone … bon finalement rendez-vous est donné dans un village situé à 60 km d’Opuwo.

C’est Nicole qui nous accompagne. Elle habite elle même dans un village Himba, mais qui ne vit plus tellement de façon traditionnelle. elle nous emmène donc dans un autre village, à quelques kilomètres.


Le village est organisé en cercle, entourée d’une palissage de bois, avec en son centre un enclos pour les bêtes. Toutes les maisons sont ouvertes sur l’enclos afin de pouvoir toujours voir les animaux. (principalement des chèvres, parfois des vaches, et quelques ânes).

Les maisons sont hiérachisées par rapport au chef du village et de ses 4 épouses, plus loin les maisons des fils, ou neveux.

Ce sont les femmes qui gèrent tout! Les hommes ne semblent pas faire grand choses de leur journée (ce que nous a d’ ailleurs dit à plusieurs reprises la guide!) alors que les femmes s’occupent de la nourriture, de l’eau, des enfants etc…

Ils sont donc polygames. Une femme nous demande comment Marie fait pour n’avoir qu’un seul époux, parce que « c’est bien d’ avoir un mari, mais c’est encore mieux de le partager! »

Notre guide fait l’interprète Himba/Anglais. Ils s’interrogent sur la couleur des cheveux de nos enfants qui sont toutes différentes, nous demande le nom de notre village, etc…

Notre guide nous explique que les Himbas vivent de façon « minimaliste ». C’est un euphémisme lorsque l’ on voit le dénuement du village. Très peu d’ objets, beaucoup d’ enfants mais aucun jouet!

Romane est vite lassée de se faire tripoter la peau et les cheveux par les multiples enfants. Dans ce village aucun d’ entre eux n’ est scolarisé. Ce sont eux qui sont chargés de surveiller les troupeaux de chèvres.


Une vieille dame fabrique le beurre en secouant une calebasse remplie de lait des heures durant.



Avant notre départ, ils nous expliquent les tenues traditionnelles des femmes: tenues, coiffures et bijoux sont très codifiés tout au long de la vie (Age de l’enfance, puberté, mariage, naissance du premier enfant, veuvage, influent sur la tenue).

Elles s’enduisent le corps plusieurs fois par semaine, d’une poudre ocre obtenue grâce à une roche de montagne, mélangée à un macérât d’huiles végétales parfumées avec des plantes. Elles ont une peau magnifiquement lisse et colorée. C’est leur seul soin d’ hygiène, jamais d’ eau pour se laver. Il n’y a pas d’ autres toilettes que les buissons, les bébés ne portent pas de couches et pourtant aucune impression de saleté, aucune mauvaise odeur. Une autre forme d’ hygiène simplement.



Ils accueillent régulièrement ce genre de visite, c’est une source de revenus pour eux. De préférence en denrées alimentaires (riz, farine de maïs, sucre), ou en argent liquide, pour faire quelques courses en ville.


Le peuple HImba est nombreux. Tout au long de la route, nous croisons de nombreux villages. C’ est d’ ailleurs la première fois depuis le début de notre voyage en Namibie que nous croisons régulièrement des gens! Certains villages sont traditionnels, d’ autres aux maisons de béton. De même, se mêlent sur les routes, dans les voitures, dans les charrettes tirées par des ânes, comme dans les magasins, des femmes à demi nue en tenue traditionnelle Himba, d’ autre vêtues à l’ occidental et d' autres en tenue traditionnelle Hereroe. Un mélange culturel permanent.

On admire leur capacité à préserver leur culture, et leur façon de vivre en harmonie avec la terre qu’ils habitent. Mais ne nous trompons pas, la vie est très difficile en Namibie. Sur la route, tous les enfants nous demande de nous arrêter et mendient de l'argent ou de la nourriture.

11
avr
11
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Le Lendemain nous partons pour Epupa Falls, La route est très chaotique et j’ai peur d’une crevaison ou d’un accident à chaque instant. Il y a énormément de passages de rivières asséchées.

Nous finissons par arriver à la frontière de l’Angola, où se situe les Epupa Falls. Notre camping est situé à 300 m des chutes. Nous entendons le bruit de l’eau de notre emplacement, c’est déjà très impressionnant. Nous sommes juste en face d’une immense rivière. Il fait toujours chaud mais cette fois c’est très humide, un peu comme au Costa Rica. On nous rappelle l’interdiction d’aller dans l’eau à cause des crocodiles qui peuvent atteindre 5 mètres et du très fort courant qui ne nous laisserai aucune chance.

Le jardinier du village montre à Louise un serpent dans l’eau à 5 mètres de notre voiture.

Juste après avoir monté les tentes, l’orage commence à gronder. Il va pleuvoir par intermittence toute la nuit.

A part ça, l’endroit est charmant!

Le lendemain, nous partons visiter avec un guide les chutes d’eau. Il nous fait traverser à pied une partie du cours d’eau jusqu’à ce magnifique point de vue.




Nous poursuivons la balade sur les hauteur. C’est incroyable, il y a des chutes partout! De l’ autre côté, l’ Angola, et la continuité du territoire Himba.

Le niveau d’eau est à son maximum en janvier/ février, en saison des pluies.

En voyant ces chutes d’ eau puissantes, Jérôme se fait la réflexion qu’un jour, ils auront l’idée de mettre un barrage ici. Un petit tour sur internet nous apprend que le projet est envisagé depuis près d’ un siècle! Le projet a même été validé par le gouvernement dans les années 90 (indépendance de la Namibie), mais n’ a pas encore été mis en oeuvre: il détruirait une faune et flore locale importante, et immergerai une grande partie du territoire du peuple Himba, détruisant leur territoire, leur culture, leurs sépultures.


Nous passons toute la journée sur Epupa Falls et repartirons seulement le lendemain matin.


La route est non moins chaotique pour le retour sur Opuwo. Heureusement, il n’y a pas d’accident.

Nous nous arrêtons donc à 60 km d’Opuwo dans une réserve isolée à Uukwaluudhi Safari Lodge. En arrivant au lodge, nous apercevons au loin une quinzaine de girafes! Les premières que nous voyons en Namibie. Elles sont immenses et pourtant très élégantes dans leur démarche.

Nous campons au milieu des arbres. Nous profitons moins du coucher de soleil ce soir, mais sommes encore plus immergés dans la nature. Un couple de Kudus s’ enfuit à notre arrivée, et peu après le coucher du soleil, en mangeant, nous entendons des bruits de sabots tout près de nous … qui ne rassurent pas les enfants! Le grand feu de camp est bienvenue.

Nous nous endormons aux sons de la savane, et la nuit sera bruyante: réveillés par une course poursuite, bruits de galops et jappement d’ animaux, puis des hurlements de hyène, et enfin des branches broyées et des sabots lourds, probablement une girafe qui passait près de notre campement.

La terre battue est si douce, qu'on sortirai bien pieds nus de la tente au petit matin, mais on nous met suffisamment en garde contre les scorpions et serpents qu'on ne prend pas le risque, même si on en entend plus parler qu'on ne les voit.

Nous reprenons la route dans la matinée, direction le parc d' Etosha!

15
avr
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Publié le 19 avril 2022

Après une longue journée de voiture, nous arrivons au parc d' Etosha.

Nous sommes installés dans un hôtel très confortable à 15 km de l’entrée du parc. Le parc d’Etosha est immense. Il s’étend sur 93000 km2. Nous restons 2 jours dans ce camp tout confort, puis nous passerons 2 nuits à l’ intérieur du parc. Nous dormons dans un vrai lit, avons une vraie salle de bain et les repas inclus… On se sent en vacances.

Nous avons prévu de faire 2 game Drive avec un guide, et on ne regrette pas car les camps à l’ intérieur du parc n’ acceptent pas en game drive d’ enfants de moins de 6 ans, donc nous n’en feront pas d’ autres.

Le réveil à 5h40 pique un peu, mais c’est vraiment le matin qu’on peut le mieux observer les animaux. Après un bon petit déjeuner, nous partons avec Salomon, notre guide. Le vent est frais dans la jeep!

A peine arrivés dans le parc, nous croisons un groupe de girafes, tout près de nous. Il nous explique comment différencier les mâles des femelles en regardant les cornes ; pas évident, il faut avoir l’ oeil! Par contre on voit nettement les différences de coloration des tâches d’une girafe à l’ autre: plus elles sont brunes, plus elles sont âgées.

Le parc est vert, avec de grandes étendues d’ eau. Quantité de zèbres, springboks, gnous, et Impalas qui pâturent. Il y a beaucoup de jeunes en cette saison.


Dès le début de la matinée, nous observons un groupe de lions: 2 mâles, qui sont frères et 4 femelles. C’ est étonnant de voir dans le même champ de vision des prédateurs et leurs proies. Mais la distance est bien trop grande nous dit le guide (quelques centaines de mètres), il n’ y a pas de danger.

Nous sommes plusieurs véhicules à observer les lions, les guides se contactant les uns et les autres quand ils repèrent l’ un d’ entre eux. Les lions y sont indifférents et peuvent passer à proximité. Ça semble faire partie de leur paysage. Les véhicules sont bien trop gros pour les envisager comme une proie et sont inoffensifs pour eux, donc ils ne cherchent même pas à s’ éloigner de la route qui traverse le parc. L’ après midi, nous verrons même 5 lionnes qui se reposent à l’ ombre d’un arbre en bord de route, s’il n’y avait pas eu une voiture en train de les observer, nous aurions pu passer à 2 m d’ elles sans les voir!


En même moment, nous voyons une hyène qui coure, impressionnant!


Nous partons ensuite un peu plus loin, où nous croiserons plusieurs éléphants. Ils ont ici des défenses souvent cassées, elles sont fragiles car le sol est pauvre en calcium.


Enfin, nous apercevons à bonne distance un rhinocéros.


Après le repas, nous repartons l’ après midi avec le même guide. Il nous prévient d’ emblée que ce sera plus difficile d’ observer des prédateurs, ils dorment l’ après midi, et se remettent en mouvement après 18h30, vers le coucher du soleil, à l’ heure où le parc ferme justement. Mais nous, contrairement au guide, avons autant de plaisir à observer une girafe ou un troupeau de zèbre qu’un lion ou un guépard!

Nous aurons tout de même la chance de voir une femelle guépard avec 2 jeunes. Le guide pense qu’elle doit avoir faim pour rôder à cette heure. Nous la perdons de vue puis passons ensuite un long moment à la repérer dans les herbes. Elle s’ est cachée, en attendant un troupeau de springboks, qui se dirige tout doucement dans sa direction.. Il lui faudra être patiente! Chassant seule, elle ne peut viser que des springboks, Impalas, ou phacochères ; les zèbres, gnous ou oryx sont trop gros pour elle.

Nous voyons 2 chacals. Nous en verrons facilement ces prochains jours car certains errent dans les campings, tout près des tentes.

Nous arpentons le parc jusque’au coucher du soleil puis rentrant au camp.


Le lendemain, nous profitons du confort des lieux pour réouvrir enfin un peu les livres et les cahiers…


Nous partons dans l’ après-midi rejoindre notre nouveau camping, situé lui à l’intérieur de la réserve. Nous tombons au bord de la route sur 2 girafes mâles qui se battent. Côte à côte, collés l’un à l’ autre, ils balancent leur tête pour envoyer des grands coups de cornes dans le cou de l’ autre. Technique de combat … surprenante!

Nous nous baladons avant le coucher du soleil dans le parc, les couleurs sont si belles à cette heure là. Nous allons ce soir vers une zone humide, où il y a moins de mammifères mais beaucoup d’ oiseaux.


De retour au camping, les enfants s’amusent avec nos voisins d’ emplacement, des namibiens en week end avec leur camping-car et leurs 3 enfants.


Le lendemains nous prenons la route pour la route qui traverse le parc, pour rejoindre tranquillement un autre camping à 120km. Des « safe zone » , espaces clôturés et aménagés, sont installées pour pique niquer dans le parc sans sursauter au moindre bruit!


Dans la matinée, nous croisons un rhinocéros, à une trentaine de mètres. Il n’ est pas très loin et marche doucement, mais la tête baissée pour brouter nous n’ arrivons pas à distinguer si c’est un rhinocéros blanc ou noir. (La forme de leur tête est différente, mais pas leur couleur!)

Nous verrons quelques éléphants, oryx, autruches, et surtout quantités d’ antilopes et zèbres, qui évoluent parfois en petits groupes, mais plus souvent en grands troupeaux.

Après-midi piscine, puis repas. La fin du voyage approche et le retour occupe de plus en plus de place dans nos conversations…

18
avr
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Nous partons ce matin pour la réserve d’ Okonjima, à mi chemin entre le parc d’ Etosha et la capitale Windhoek, d’ où nous reprendrons l’ avion. Nous faisons le matin un dernier tour dans le parc d’ Etosha, où nous voyons des quantités impressionnante d’ animaux.

Nous arrivons à destination pour une dernière très belle étape. Accueillis par un petit thé glacé après 3h de route, ça fait toujours plaisir!

Nous nous installons dans notre campsite isolé, d’ où partent tranquillement plusieurs kudus à notre arrivée.

Il fait très chaud, après le repas nous allons nous rafraichir à la piscine, où nous croisons une famille de français qui débutent leurs vacances.

Nous partons ensuite avec notre guide Opari, pour visiter la fondation Africat, située sur la réserve. Nous découvrons l’ histoire de la famille Andson, propriétaire de la ferme dans les années 50, et confrontée comme tous les éleveurs aux bêtes tuées par les animaux sauvages. Comme tous les fermiers, ils les chassèrent au début, mais se rendirent compte qu’à chaque animal abattu, un nouveau revenait aussi vite, donc que c’était peu efficace. Les prédateurs sont en effet des animaux territoriaux: en abattant un léopard, plusieurs jeunes mâles vont venir sur le territoire laissé vacant, et se battre pour la possession du territoire. Ils ont donc eu l’ idée de parquer les veaux (seuls tués par les prédateurs) autour du point d’ eau, et ne plus laisser en pâturage que les adultes.

Ils ont commencé à s’ intéresser aux animaux sauvages, à en recueillir, jusqu’à reconvertir totalement leur activité.

Le centre a recueilli pendant plusieurs années de jeunes guépards, puis les a relâché dans leur réserve. Malheureusement, la réserve est à saturation, les léopards tuent les guépards, ils ne peuvent plus en réintroduire dans leur réserve. Ils ont donc un léopard et 4 guépards « ambassadeurs », qui ne retrouveront pas la vie sauvage. Ils vivent dans un immense enclos, sont nourris et présentés aux touristes ou écoliers qui visitent la fondation comme nous.

Je vous assure que je ne confondrai plus les guépards des léopards, car ce dernier est encore beaucoup plus impressionnant! Puissant, il est capable de tuer seul un oryx ou un gnou , et de le hisser sur un arbre pour le déguster à l’ abri des charognards. Quelle puissance!

 Le léopard perché, et le svelte guépard avec ses larmes noires

Puis nous visitons la clinique vétérinaire, où nous ne verrons qu’en photo les soins apportés aux animaux qui ont été relâchés, et ceux qui vivent désormais au centre.

Dernier feu de camp, le ciel est magnifique. La nuit noire nous permet d’ admirer la voie lactée en mangeant, puis un magnifique lever de lune qui vient éclaircir le ciel.

Un peu de nostalgie pour certains et certaines, quand Romane est toute contente de retrouver sa maison et son école.

Demain matin, retour à Windhoek, la capitale, où s’ achève notre voyage.


Nous sommes emplis de joie de ces 4 mois, et de gratitude envers tous ceux qui ont acceptés, facilités, aidés à ce départ.

4 mois c’est beaucoup, mais peu à la fois pour découvrir le monde et se découvrir soi-même. Quelle chance d’ avoir pris ce temps de vivre, de prendre du recul sur le tourbillon de nos vies et sur notre société. Retour à nos vies écolières, professionnelles, sociales et citoyennes, en espérant rentrer tous les cinq un peu grandi.