Les 5T dans le Monde

Nous espérons que vous pourrez participer un peu à notre parenthèse familiale. On ne promet pas l'assiduité dans cet exercice de communication, mais nous ferons tout pour partager nos grands moments.
Du 11 juillet au 17 décembre 2019
160 jours
Dernière étape postée il y a 1259 jours
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Publié le 11 juin 2019

C'est avec 5 sourires aux lèvres que nous égrainons notre compte à rebours. Le 6 septembre 2018, nous décidions de franchir le pas. Alea jacta est, en route....

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Publié le 11 juin 2019

Avant d'embarquer le 11/07 à 12H35, pour le vol SU6636 à destination de Saint-Pétersbourg, revenons brièvement sur la préparation. Nous découvrirons au fil de notre périple, les oublis et/ou les manques, mais avec 70kg à se partager à 5, (sûrement 80 au matin du 11 juillet) l'efficacité prend le pas sur le superflu.


                   Aude                      Fabien                         les enfants                     
Répétition Générale .......dans le flou. 

à suivre, #lapréparationenquelqueschiffres...

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A J-7, il est temps de tester si nos 93 (!) abonnés reçoivent bien nos carnets de voyage.

A J-7, dans nos têtes, nous apercevons déjà les bords de la Neva, la perspective Nevski, les dédales de l'Ermitage... Mais, il nous reste encore 168 heures pour boucler la préparation, et cocher nos listes. Passons en revue la checklist : 9 pays au programme (détails dans un futur carnet), 4 continents, et 5 visas à obtenir (fait... Enfin, nous aurons les visas russes en poche lundi) / 5 visites par tête dans les locaux de l'institut Pasteur, pour 5 vaccins, à raison de 2 ou 3 rappels sur 4 mois = 45 piqûres pour les 5T (fait, dont l'encéphalite japonaise) / 51817 km, grosso modo notre parcours, en distance direct ville à ville de notre périple. 51817 km, en avion, mais aussi, au programme, en dromadaire, en camping car, en train, en jonque, à pied et parfois en porte bébé (à faire)

2,07 kg. de médicaments pour les bobos et les maux en tout genre. 

Pour le matériel et la logistique, nous sommes dans le cadre fixé, 20 kg par adulte, 15kg pour les enfants. Nous avons quelques astuces à vous faire partager, certaines connues comme l'utilisation des chaussettes, recto le lundi, verso le mardi, nu pied le mercredi (séchage) etc... et ce savon pratique qui nettoie : A/ le corps B/ le corps + les cheveux C/ le corps + les cheveux + les vêtements D/ le corps + les cheveux + les vêtements + les dents (!) -réponse à la fin de ce carnet-

A/ B/ C/ ou D/ ? 

Nous finirons ce troisième carnet, par un autre décompte, J-5. Lundi nous refermerons une autre parenthèse. Celle de notre vie Parisienne. En effet, avant de rêver ce voyage, nous imaginions un ailleurs moins ..... et plus ....., pour notre famille. Il est écrit, en gros caractère, sur les différents sites de préparation au tour du monde, qu'il est primordial d'organiser son retour. C'est donc avec enthousiasme, que nous imaginons et anticipons notre futur dans la région de Toulouse, et c'est avec émotion que nous quitterons l'Ile de France, là où pour nous tout a commencé.

3 juillet 2019 - PATRIMOINE DES 5T - 64 CARTONS ET 5 SACS A DOS -

notes :

_ il fallait répondre D/ pour le savon... dentifrice compris et oui !

_ Concernant les 51817kms, nous ne sommes pas insensibles à la dégradation que causera notre aventure. Et pour "compenser", nous soutiendrons des actions choisies par Oscar, Joséphine et Marceau au travers de C02 My Climat et Sea Shepherd.

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Voilà nous y sommes. Dans quelques "H"eures, ce projet de parenthèse autour du monde va basculer dans la réalité.

Oscar :"je suis content" 
Concernant les listes, tout est ok (ajout de dernière minute, le babyhaler prescrit aujourd'hui pour la bronchiolite de Marceau) 

"Blanc" et "Beige" font partie des recalés du voyage. Mais comme tous ceux qui restent à quai, nous penserons fort à vous. Merci à vous tous, de nous avoir aidés, conseillés, encouragés, à monter ce voyage, cette aventure, ces vacances (?). Donc merci! nous citerons vos initiales, vous saurez vous reconnaître. Merci à i,o,l,d,r,c,x,a,q,t,v,f,u,h,b,p,n,z,s,y, et à g,k,w,m,e,j.

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Publié le 10 juillet 2019
à quoi rêvent-ils ? 

Pour eux aussi, il est grand temps de partir. Grand temps de mettre des images et des mots à ce terme si abstrait que l'on peut difficilement leur expliquer sans le réaliser "faire le tour du monde".

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Publié le 11 juillet 2019

Premier avion, 2 heures de file d'attente, nobody, puis annonce "avion en retard" ... 3 heures. Et là tu sors et épuises tout ton catalogue de petits jeux à réaliser dans une file d'attente. #patienceattenteyogaméditation. #pasgravevraimentpasgrave

Sur cette photo à l'arrivée à l'aéroport... Marceau savait déjà que nous aurions des heures et des heures d'attente. 

.... Nous avons de la chance, l'avion d'à côté pour Los Angeles est annulé.

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Nous avons convié pour le moment 140 abonnés à nous suivre pour le "MEILLEUR" et pour le "PIRE". Cette première journée de notre Tour du Monde ne sera sûrement pas la pire..... souhaitons qu'elle ne soit pas la meilleure.

Marceau croise un premier camarade Russe, en attente lui aussi de son vol pour Saint-Pétersbourg. Mélomane de surcroit, sauf que discrètement, pianotant, Marceau avait décidé d'ajouter quelques notes à la partition. 5 minutes plus tard.... France 1 - Russie 0

Au final, après 6 heures de retard, 1 vol, 1 bus et le métro, nous récupérons les clés à minuit. Quand au rythme des enfants que nous souhaitons respecter, au mieux... Premier coucher, 1 h du matin!


on voit le bout du tunnel de ce jour 1. 
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Publié le 12 juillet 2019
matinée course.... sel ou sucre !?  
matinée... travaux pratiques, La Russie.
confirmation : Un temps rangée dans les cartons du déménagement, puis ressortie... la poussette, c'était une bonne idée !
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un 13 juillet sur la Neva. 



pause des enfants sur la Neva, les monuments attendront ! 
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Un tour du monde avec 3 jeunes enfants... maître mot pour garder le rythme "être ludique". Mon premier est une surface de terrain, mon second est une bête qui fait des trous, mon troisième, les nôtres ont 3, 5 et 7 ans. Mon tout est le programme du jour. Et bonne surprise, quand Aude a voulu se renseigner sur l'accès au musée, le gardien nous a laissé entrer sans faire la queue. (Yes!!)



chaque musée a sa "Joconde" inaccessible, enfin... cachée par des chinois !
le logo préféré des parents (?) dans un musée avec des petits. Surtout, quand il est plus représenté que les œuvres.  


le subtil art de la négociation... 

... deal familial, une visite = un parc.... allez hop, direction la cathédrale Saint-Isaac.


Carnet de voyage réalisé ce soir, assis depuis notre salle de bain (seul espace de vie libre après le coucher des enfants !)

A noter : vous pouvez nous envoyer des commentaires, des questions via la messagerie privée de myatlas.

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Aujourd'hui, 15 juillet, direction le palais de Peterhof, à 30 km. de Saint-Pétersbourg, l'occasion d'avoir une autre perspective de Saint-Pétersbourg.

.... et puis au détour d'une allée, les fontaines des enfants....

A vos marques , prêts , PARTEZ !!

Après nos 5 premiers jours, les 5T  ont pris le rythme de cette aventure.
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Publié le 16 juillet 2019

Salut les "Followers", avant la journée de transition de demain vers Moscou, aujourd'hui c'est NOTRE journée. Donc, parc, parc, parc et....parc !!!! Youhou...... signé Oscar, Joséphine et Marceau.

chercher les 7 différences 


... et au détour d'un parc puis d'un autre parc... une rencontre imprévue, le quart d'heure visite des parents. (Yes !)


Les enfants avaient coché toutes les options pour leur journée.

Rendez-vous à Moscou...

До скорой встречи, мы тебя целуем / à bientôt, on vous embrasse

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Publié le 18 juillet 2019

On confirme Saint-Pétersbourg est une ville à visiter en famille et en amoureux.

Un Marceau matinal se prépare pour le départ..... trop matinal 


Transfert sans encombre, sans retard, et à l'aube de notre 7ième jour, nous bouclons cette première semaine toujours à 5.... enfin, nous déplorons la perte d'un doudou de Joséphine. Pour tous les parents qui nous suivent vous comprenez le drame !!

Pour tous les afficionados de l'émission "j'irai dormir chez vous ce soir", c'est un peu ce qui nous arrive pour cette étape Moscovite. Merci à Vladimir, Ivan, Natacha, de nous héberger dans cet appartement à 2 pas de la place Rouge. C'est un camping grand luxe, chaque enfant a sa chambre et le wifi pour poursuivre notre blog.

En écho à ce confort minimum mais efficace qui nous réjouit, nous réalisons avec Aude, après une semaine, que le rapport au temps est l'autre grand changement. Des sensations que nous avions perdues. Plus d'échéance, plus d'urgence, on retrouve le goût d'être au présent... mais trêve de philosophie, il y a la réalité de nos petits, qui nous demandent l'histoire des trois petits cochons avant le dodo.

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Publié le 18 juillet 2019

"La place Rouge était vide Devant moi marchait Nathalie Il avait un joli nom, mon guide Nathalie..."

Pour donner le thème du jour, Gilbert Bécaud nous accompagne au petit déjeuner. Cela ne parle pas beaucoup aux enfants. Alors, suivons le guide...


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Publié le 24 juillet 2019

Dans 7 jours, notre promenade familiale prendra une autre tournure. Nous emprunterons la ligne du transsibérien, depuis Irkoutsk direction Oulan-Bator en Mongolie. C'est pourquoi, nous utilisons ces 15 jours en Russie, pour nous "entraîner" à dormir ensemble, à rester 24h sur 24h ensemble, à gouter des plats autre que riz/brocoli/saucisse, à observer ce qui ne ressemble pas à la France.

Notre application de distance nous le rappelle chaque jour, et nous surprend, mais les petits tiennent le rythme de la marche. Surtout Oscar qui tel un animal à 4 pattes parcourt le double de distance, à courir et à sauter partout. Marceau et Joséphine se partagent la poussette. Cependant, il faut l'avouer rendons aussi hommage à la personne qui a inventé le city-tour-bus..

     octobre 1993                             Juillet 2019 
le 19 juillet se clôt par un dîner traditionnel, dans la taverne Taras Bulba 
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Publié le 24 juillet 2019

Aujourd'hui, repos ... Nan, c'est une blague !! Aujourd'hui on "cuisine" : prenez 1/3 de Disneyland, 1/3 des puces de Saint-Ouen, quelques boutiques de souvenirs style babioles de Montmartre, saupoudrez de souvenirs du communisme et vous obtenez le Izmailovsky Market.

Partage d'un déjeuner avec des Vietnamiens qui nous invitent à les appeler, lors de notre passage à Hanoï, en septembre  



Pour rappel, car on ne va pas saborder une technique qui marche, éprouvée à Saint-Pétersbourg, pour ménager les montures et satisfaire tout le monde, chaque jour, il faut doser, le temps des parents et le temps des enfants...


Et pour finir, une subtilité électro-linguistique du jour :

Réchauffer le chocolat de Joséphine, le premier matin en Russie.

on vous aide, "CTON" c'est aussi un panneau de signalisation pour s'arrêter
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Publié le 24 juillet 2019

A priori, nous devrions lors de ce tour du monde, poster des plages paradisiaques, des paysages somptueux, où nous serons juste en contemplation. Mais l'histoire de ce tour du monde se souviendra, aussi, qu'il y aura eu des journées comme celle-ci...

Jusqu'à présent nous avions été corrects dans notre organisation, nous avions pu anticiper et nous adapter face à des petits couacs. Mais, en oubliant le décalage horaire dans notre programme, la journée fut....

Pour la faire courte, nous pensions dormir dans l'avion, en partant à 17h et compenser une arrivée à 4h du matin (23h heure de Moscou) ... sauf que le plan de vol était de 5h.


départ de Moscou, dernier métro/musée moscovite,  
jusque là tout va bien.... en fait, plus vraiment nous découvrons la durée du vol. 
Il y en a qui feront moins les malins dans 10 min... 
Plutôt que de s'aventurer dans Irkoutsk, avec peu d'heures de sommeil au compteur, nous votons pour un arrêt au stand.
Ne parlons pas de sommeil profond. On remarque aussi le grand turn over des lits. 
une fois requinqué, et en ayant vidé toute la rangée 56 d'eau, Nous poursuivons vers notre hôtel  
Ligne 20, le mini bus qui nous emmène au centre ville. Obligé de faire descendre tout le monde, sous la pluie, à notre arrêt.
on y est presque.          (canicule en France on pense à vous) 
Nous sommes aussitôt plongés dans cette ville où des quartiers entiers sont encore érigés en bois. 
et nous sommes ravis que notre hôtel soit dans ce style si pittoresque.  
Cette journée épique se termine bien, nous découvrons à l'accueil de l’hôtel la livraison de nos billets pour le transsibérien. 
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Publié le 25 juillet 2019

Après le hall de l'aéroport international (?) d'Irkoutsk, il y a des dortoirs où l'on aime y rêver.... pendant 14h ... lever midi.

Notre Datcha 


plaisir de scénographe 

Pour être franc, le responsable com de la ville d'Irkoutsk a un peu forcé sur le budget signalétique, car hormis les vieilles boiseries, on se croirait à Saint- Jean de Mont, en Vendée.

J-2 avant le transsibérien, 22 h de trajet...préparatifs. On repassera pour les 5 fruits et légumes par jour 
Pour finir, ce carnet... depuis 1 an nous leur promettons des animaux lors de ce tour du monde... on fait avec ce que l'on a ! 
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C’est à la fois simple et compliqué d’écrire ce nouveau carnet. Par où commencer ? Comment ne pas tomber dans la facilité du catalogue des adjectifs synonymes de merveilleux. Et pourtant….


Il y a eu des jours relatés à Irkoutsk où nous avons été fiers de notre petite famille, car nous ne les avons pas épargnés, trempés comme des poulets.


Et aujourd’hui, l’alchimie, la recette d’une journée inoubliable, était au rendez-vous. Nous vous écrivons depuis le wagon n°9, trains 306 de la ligne du Transsibérien, en direction d’Oulan Bator. Quand vous pénétrez dans ce train, déjà les marches sont très hautes, il y a un truc qui est différent. Parce que vous l’avez lu, parce que régulièrement des magazines vous en parlent, parce que c’est mythique, vous êtes conditionnés, alors vous vous laissez porter. Nous découvrons notre cabine, notre espace de vie pour 22h, nos voisins de paliers, la machine à eau chaude pour les repas, ….


Avec les petits, nous nous arrêtons sur tous les détails, quand à 8:13 nous ressentons les étriers se desserrer, au revoir Irkoutsk. Désormais, il est 17h, nous ne voyons pas le temps passer. Nous avions choisi la chambre vue sur les grandes étendues, et nous y sommes. Nous traversons encore la Russie, mais l’architecture, les villages de bois, la densité de la végétation, les premiers chevaux nous indiquent notre prochaine destination. La vie à bord est pleine de rituels, les enfants découvrent le lyophilisé, régulièrement nous faisons halte pour 10 minutes ou 1 heure, et là c’est l’occasion d’acheter du pain et de l’eau,…. A 22h il y aura le passage de la frontière, à suivre….


Toutes les musiques se prêtent à ces grands espaces pour s’évader, même les musiques tristes vous donnent le sourire d’être là, nous vous laissons avec « Desperate Man » Tindersticks.


7h dernier petit déjeuner Russe

Revenons sur le passage de la douane, un arrêt d'1 heure trente pour sortir de Russie, présenter les bagages, contrôler la cabine, confier les passeports et décliner son identité. Là, Joséphine, qui n'était pas dans ces 5 meilleurs minutes, refusent de répondre à son prénom, ce qui n'est dans l'humour Russe, quand à Marceau qui avait bien appris sa leçon hurle son "OUI" à l’énoncé de son prénom, ce qui n'est pas dans l'humour Russe. Donc 1 heure trente plus tard nous repartons et 30 minutes plus tard, même cérémonie pour entrer en Mongolie.... dans un esprit plus latin dirons nous. Surtout, qu'à 23h30 la moitié des 5T rend visite à Morphée.

Vous devez vous dire que l'on ne s’est pas foulé côté illustration du passage de la douane....les 3 gendarmettes de dos du service sanitaire.

Aude avait décidé... pour nos abonnés, en catimini, d'avoir le profil du chef... mais elle s'est fait choper. Bilan, débarquement de la police dans notre cabine, nos cœurs à 200, pour contrôler son téléphone, le tout dans un dialogue international que même grand-mère pourrait comprendre "photo" "Non" "photo" "Non" "photo" "Non" Aude réussit à temps à l'effacer.... nos cœurs à 60.

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Publié le 28 juillet 2019
- SANS LÉGENDE - 



Au quotidien, c'est compliqué de manipuler des Tugriks (1 euros = 3000 Tugriks)

Mais pratique pour improviser un Monopoly.

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Dernier rêve à Oulan Bator dans un lit confortable, aujourd’hui nous prenons la route et la piste, direction les dunes de sable d'Elsentasarkhai

Lors de ces 3 premiers jours au pays de Gengis Khan, nous avons le sentiment d'être spectateur de ce pays. C'est agréable, très ludique pour les enfants, l'accueil est chaleureux. Même si notre zone de confort est déjà sévèrement entachée, nous sommes en retrait, comme préservés par nos hôtes.






Après ces 3 jours, nous semblions avoir enduré le plus dur. Nous semblions avoir acquis le rythme local. Un rythme où organiser sa journée avec, pour, et en respect de la nature est essentiel. Mais nous aussi, nous avions "notre" rendez-vous en terre inconnue. A cet instant, nous ne savions pas encore que notre voyage en Mongolie, n'avait pas encore vraiment commencé...... carnet suivant.

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Publié le 2 août 2019

Au quatrième jour, les termes immensité, solitude, silence, désertique résonnaient en chacun de nous. Des étendues à perte de vue, des yourtes au milieu de nulle part, alors qu'il n'y a rien à voir, et pourtant tout à voir, nous sommes surpris de découvrir nos 3 petits, calmes, attentifs, parcourant des heures de pistes à ne rien demander.



le point blanc au loin, perdue la yourte de Tumuruu et, à droite, l'autre campement de la famille nomade qui nous accueille dans le parc Khustai.







Nous cherchions les arrangements, les adaptations, les entorses à la vie nomade pour accueillir les 5T, pour Teigné mais aussi Touriste. Mais rien... nous étions émerveillés, souvent déboussolés de devoir nous en accommoder.


Si nous garderons longtemps à l'esprit les paysages de la Mongolie et l'immersion dans le quotidien de ces nomades, c'est aussi l'omniprésence des animaux qui nous ont tous fascinés. Chevaux, chèvres, moutons, chameaux, vaches, yacks, marmottes, vautours, aigles,... Mais surtout ces animaux sont tous en liberté. Pas un enclos. Ils arrivent de partout, tout le temps. La nuit, ils entourent la yourte, ils sont là, séparés de nous par un mur de feutre.







L'espace de quelques jours les 5T, sont devenus les 5M, les 5 Mongoles.


Retour à Oulan Bator, après-midi ménage des sacs. Préparation des 3 prochaines semaines en Chine. Il est 1h30 en Mongolie. A 7h30, départ du Transmongolien, direction Pékin.... un trajet de 28 heures.

Et après ? Comme dirait un proverbe Chinois.....

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"Au revoir la Mongolie, le tour du monde continue pour les 5T"


Dernière anecdote mongole... Entre la soupe et les piqûres, Marceau n'a pas choisi le meilleur côté des orties. Il y est tombé dedans...Le dos, les jambes, les mains,... en tout 5 fois. Cela tombe bien, nous fûmes 5T pour subvenir à l'unique ingrédient (le pipi) de la recette efficace en cette circonstance.

(au passage à droite, restons dans le thème, l'information Mongole pour utiliser correctement les urinoirs)

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Nous quittons donc Oulan Bator direction Pékin.

encore un train mythique au programme 


Dans le transmongolien, 2 personnes organisent la vie de notre wagon. Accueil, puis distribution du linge, des tasses, du thermos d'eau chaude, du café/thé. Il faut s'organiser, les toilettes ferment 30 minutes avant et ouvrent 30 minutes après chaque arrêt. C'est aussi l'espace pour la salle de bain, la vaisselle.

Dans notre aménagement de la cabine, nous remplissons l'espace du centre (vide sur la photo) avec des sacs et autres pour obtenir notre cinquième couchage.



Petit à petit, les teintes et la végétation évoluent. Nous contemplons pendant des heures l'aridité du désert de Gobi.


Dormir dans un hall en tout genre, les petits sont rôdés. Alors quand nous installons notre bivouac à la douane Chinoise, rapidement le sommeil vient.

Pendant ce temps, chaque wagon est soulevé, pour remplacer tous les "bogies" (les essieux) au bon écartement chinois. Il faudra 4 heures pour réaliser cette opération.

Malheureusement, et vous le savez pour ceux qui ont suivi l'épisode de la photographie d'Aude à la frontière Russe, il n'est pas possible de tout photographier. Nous regrettons donc de ne pouvoir illustrer notre péripétie lors du contrôle à la douane chinoise, dans un hangar suffoquant. Coupure d'électricité dans tout le bâtiment, 23h, le noir. Sauf que nous avions nos sacs et nos passeports dans le scanner.... Quand l'électricité est revenue, la coupure avait "buggée" la machine. Bilan, 1 heure à attendre nos affaires et à décider comment les récupérer, sachant qu'aucun des 15 douaniers Chinois n'osaient traverser le tunnel avec le logo radioactif collé partout et malgré une machine en mode OFF. C'est en poussant avec une série de caisses que nous avons pu retrouver nos biens.


Avec encore les senteurs, le rythme et le silence de la Mongolie, nous arrivons à Pékin à 14h35 le 3 août.

Après une première journée à Beijing, Marceau semble épuisé d'avoir été autant photographié..... à suivre.

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Notre première journée est consacrée au Temple du ciel et son très grand parc, nous irons y demander le pardon divin et de futures belles moissons, selon les traditions.




En Chine, il y a les pandas, les temples et prendre en photo les 3 petits T 


Au détour d'une ruelle, nous découvrons une école... fermée. Vu les sites et les gares bondées, les chinois sont aussi en vacances !


Après la yourte, voici notre auberge de jeunesse pékinoise.  
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... une petite déception en souvenir de cette deuxième journée en Chine. Entre les quotas au guichet le jour même et les quotas sur internet, nous n'avons pas obtenu l'un des 80000 billets journaliers pour pénétrer dans la cité qui portera encore mieux son nom, "la cité interdite" pour les 5T. Pour ne rien vous cacher, cette nouvelle ravit les moins de 1,30 de la famille, au vu du plan, des 800 bâtiments et 9000 salles. Mais spontanément, Oscar nous dira qu'il est désolé pour nous, de ne pouvoir y entrer.





Recalés de la cité, nous traversons la place Tiananmen pour contempler l'opéra.       (l'oeuf pour les Chinois) 


Nous accumulons encore les kilomètres. Les petits continuent de nous surprendre. Nous trouvons toujours un subterfuge pour les emmener observer quelque chose au bout de la rue. C'est ainsi que nous nous retrouvons dans un hutong, des ruelles de résidences.





Nous n'avions pas besoin d'un canard laqué pour oublier de n'avoir pu pénétrer la cité, mais ce fut quand même symboliquement l'argument du soir pour bien finir la journée. Donc au programme fines tranches de canard, sur crêpes, avec sauces, fèves grillées, etc, etc, un met qui a ravi tout le monde.


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Telle l'impératrice Cixi, qui se mettait en retrait des chaleurs de Pékin... et nous de la pollution, nous rejoignons son palais d'été.







après tant de solitude, et la perte d'un doudou en Russie, nous avons remédié à l'impair. 
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Depuis le pont Bir Hakeim, métro ligne 6, vous avez une vue dégagée un peu surélévée sur la Tour Eiffel. Quand la dame de fer est dans le brouillard, nous pensons à ces visiteurs, de surcroit chinois, qui ont parcouru tant de kilomètres pour fouler cette célébrité. Malgré tout au milieu des 300 marches, même si la perspective est limitée, ils réalisent la beauté du site et l'ingénierie Herculéenne pour l'époque de cet édifice.

Et bien aujourd'hui, nous sommes comme ces chinois parisiens au pied de leur célébrité... sous une pluie chaude asiatique. Et après la place rouge, le transibérien, les steppes, Tiananmen, ... nous sommes émus de parcourir un tronçon de ce rempart... qui contrairement à la légende, n'est pas visible depuis la lune.


nous n'avions que le rouge à lèvres d'Aude... 




Régulièrement, on nous propose de nous prendre en photo en costume, contre rémunération.... heureusement, que de notre côté nous ne faisons pas payer !!

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Publié le 14 août 2019

Aujourd'hui 10 août, préparation de notre départ de Pékin vers Pingyao en train couchette. Comme pour chaque transition, nous en profitons pour remettre à jour la logistique, le rangement des sacs, et pour les enfants d'avancer les devoirs pour les prochains jours.


Nous sommes surpris, depuis notre arrivée en Chine, de voir si peu de touristes (hors Chinois en vacances qui visitent leur pays). Nous sommes d'autant plus repérables mais nous sommes vraiment très bien accueillis. Il y a toujours une personne pour nous conseiller, nous diriger, nous accompagner pour trouver notre chemin. Nous les savions intéressés, curieux par les familles nombreuses (... on confirme) mais même sans les 3 petits, nous avons le sentiment qu'ils auraient le même sens de l'hospitalité.


gare centrale de Pékin, attente de l'ouverture du quai 

c'est donc (étonnamment) avec une grande facilité, que nous accédons à notre train K603, couchette "molle", départ 17h35 .... arrivée 4h49 ! Nous devions prendre un train "vraiment de nuit" qui arrive à 8h30 mais la réservation est annulée... encore une arrivée de nuit. C'est un beau voyage mais pas un long fleuve tranquille.



4h10, le responsable du wagon nous réveille " Go, Pingyao" 
dans les rues à la frontale... 

Il est 5h, Pingyao se lève, il est 5h je n'ai pas sommeil. Nous partons entre garçons arpenter la vieille ville.


Auberge, avec 1 chambre et l'espace commun 


salle de bain avec option bureau (quand tout le monde dort)  


Côté nourriture, comme le reste, en mode expérimentation.  
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Les 5T ensemble, matin, midi et soir.... et même la nuit. Nous avons testé avec succès le futon familial. Nous sommes bien reposés et pouvons vous faire découvrir cette superbe ville de Pingyao. C'est une ville entourée de remparts, dont l'architecture traditionnelle a été abondamment préservée. Les remparts dessinent une forme de tortue. Cela inspirera notre rythme pour la journée.








Marcher des heures à la découverte des vieilles pierres, c'est sympa, mais les enfants sont toujours à l'affût de voir des animaux. Le moindre petit chat qui traîne rencontre beaucoup de succès. Et puis.....




Dans la série "animaux du jour", les remparts n'ont pas inspiré que de bonnes idées.


vous ne rêvez pas 

Finissons avec notre désormais habituel stand photomaton. "Quand les 5T créent un embouteillage"



réalisé sans trucage 
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Dans ce carnet numéro 32, nous poursuivons notre cheminement, traçant une diagonale, dans une direction sud-ouest depuis Pékin. Après Pingyao, nous marquons un stop à Xi'an, ville devenue célèbre en 1974 depuis qu'un fermier qui creusait un puits y a découvert l'armée de terre cuite. Nous y reviendrons.

Tous les soirs, nous racontons ou nous écoutons une histoire pour la veillée. Une fois n'est pas coutume, nous vous faisons profiter de celle du jour.... "Il était une fois un papa, de plus en plus barbu du reste (ça gratte, ça pique, mais il acquiesce, pour le moment, au souhait de ses 3 petits "T" de revenir en décembre avec la barbe du père noël). Donc il était une fois un papa qui avait la mission de trouver le bon chemin pour aller voir les soldats. A Pile ou Face, entre organiser la journée par une agence et se débrouiller, Pile avait décidé que l'on se débrouillerait. (Sachant que les taxis chinois refusent les tribus de plus de 4 !)

C'est donc avec internet à la mode chinoise, une carte en chinois, et un vieux guide récupéré dans une auberge, que le papa prépare l’itinéraire. Confiant, la famille enchaîne les stations de métro pour se retrouver à une heure au nord de Xi'an, dans une gare... qui se révèle ne pas être la bonne gare pour le départ du bus local, censé les emmener en 1 heure sur le site. Je vois que vous commencez à faire des calculs : Partis vers une mauvaise gare depuis 1 heure + retourner à l'autre gare, bus 266, 1 heure + récupérer le bon bus 306, et effectuer le bon trajet 1 heure = il fait très chaud, c'est l'heure normalement de déjeuner, cela va être long... Le papa regarde ses baskets.

Là, la maman prend le relai, "pas le choix, les terres cuites sont là depuis 210-209 av. JC, c'est pas 2 heures qui..... Allez go."


il fallait rester Zen comme un chinois....déjeuner chips, pain, cookies, banane. 


Après avoir parcouru "les" banlieues de Xi'an, la famille y parvint en début d'après-midi, plus tout à fait à l'heure prévue.

Il y a beaucoup de monde sur le site, mais quasiment pas d'occidentaux. Une nouvelle fois comme tous les monuments que nous avons visités, nous avions les images en tête, mais le contact au réel est très surprenant. la quantité, les détails, le fait que chaque posture et chaque faciès soient différents.





Pour l'autre petite histoire du jour, il s'agit donc d'une armée, souhaitée par le premier empereur de Chine, Quin Shi Huang, pour le protéger dans l'au-delà. Bon, il a aussi prévu et enseveli 48 concubines, histoire de ne pas s’ennuyer...


Pour finir l'histoire du jour, nous avons découvert au retour , que la fameuse gare de départ était simplement à 1 station de notre logement...

Sinon Xi'an... 


Nous finissons ce carnet par l'une de nos activités quotidiennes, le passage dans la boutique de Feng, ou de Tang, ou de Ming, ou de... elles se ressemblent toutes et à chaque fois nos achats sont très limités. Nos tentatives d'expérience culinaire ne sont pour le moment pas très concluantes. Dans tous les cas, nous y récupérons nos 8 à 10l d'eau quotidiens.

Dans le train Pingyao-Xi'an, en contrepartie d'une photo, une femme a offert aux enfants ce qui semblait être 3 bonbons sous-vides. Ils se réjouissent...

Il s'agissait dans chaque emballage d'un morceau de boeuf, mi-bouilli, mi-fumé.

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"Pandi-Panda, petit ourson de Chine, Pandi-Panda, né dans l'Himalaya. Pandi-Panda, tu n'seras pas une victime, Pandi-Panda, on te protégera. ggnani, ggnana"

C'est bon, vous avez tous l'air en tête. Alors quittons Xi'an direction Chengdu, LA ville des Pandas.




le sandwich jambon beurre local, avec eau chaude dans chaque wagon 


auberge de Chengdu 


une nouvelle fois tout est immense, large, démesuré, pour accueillir 10 millions d'habitants


Centre national des Pandas, 120 pensionnaires 


Difficile de ne pas terminer la journée avec 3 nouveaux doudoux...


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Publié le 19 août 2019

Jour 30 + 8 … Mais, nous n’avons pas oublié de fêter notre premier « moisiversaire » de ce tour du monde. Nous avons chanté comme il se doit dimanche dans les ruelles de Pingyao. Le bilan de ce premier mois est très positif. La comptabilité est bonne, nous sommes toujours 5 !

Si parfois nous avons franchi la zone rouge concernant la fatigue, notre tableau des étapes est respecté. Mea Culpa, nous ne pensions pas en préparant le projet, que cela serait si difficile d'accéder à de si beaux moments. Aujourd’hui, nous faisons route vers Guilin. Nous quittons les mégalopoles pour les rizières, les monts karstiques, les cascades, … et peut-être La première baignade de ce TDM (si on exclut notre douche dans la rivière mongole.) Cette perspective de sortir les maillots de bain revigore les « MOJ ».

« MOJ » parlons-en. Si parfois nous cherchons la touche pause sur une télécommande magique … que nous n’avons pas, histoire de prendre un café en tête à tête. Si parfois, parents indignes, nous aurions bien aimé trouver une baby-sitter chinoise. Oscar, Joséphine et Marceau ont été incroyables de courage. Leur énergie a aussi beaucoup aidé à la dynamique de ce premier mois. Bien sûr, il y a eu quelques « colères » mais il fallait bien nous faire comprendre que nous abusions de marcher 2 heures par 30 degrés, pour voir un temple… sans piscine. Nous aimons nos trois "T" qu’ils soient surnommés Tempête, Tonnerre et Tornade ou bien Trésor, Tendresse et Tranquille selon le moment de la journée.

Nous rigolons des nombreuses situations incongrues pour eux par la découverte de personnes différentes, surtout en Chine : cracher, les shorts ouverts pour les petits pour apprendre la propreté, mesurer les enfants s’ils font moins de 1,20 pour payer les entrées… et non selon l’âge, poser un sablier sur la commande au restaurant avec le devoir d’être servi avant la fin de l’écoulement du sable,….


...1,19 sans les chaussures 

Et le bilan des parents… heureusement, il n’y avait pas la place d’emporter de la vaisselle dans nos bagages, sinon elle aurait sûrement volé. Blague à part, cela rejoint le Mea Culpa, précédemment cité, nous sommes bien occupés pour des vacanciers. Mais ce périple met en avant et confirme ce pourquoi nous ne nous sommes plus quittés depuis 10 ans. On en reparlera c’est le 27 août, la wedding date.

Concernant la logistique, nous n’avons plus, depuis déjà un certain temps, un seul vêtement de repassé. Ce qui a pour effet, d’être froissé et alors ?! nous sommes loin du défilé de mode… en revanche cela a surtout accentué le volume des sacs. Ajouter quelques souvenirs, quelques jouets en plus, et de la nourriture, et vous obtenez un casse tête tous les 3 jours lors des transferts, pour tout rentrer dans les 8 bagages. Pour le matériel, pas de grosse casse, mais le fil, la colle et le scotch sont bien utiles. Chaque jour nous craignons de sonner le glas pour la poussette, mais pour le moment elle a ses quatre roues, et tous les soirs nous prions sainte Mac-Laren de nous accompagner jusqu’au bout, pour nous aider à porter les sacs.

Pas de gros bobos de santé non plus, le Smecta reste au fond du sac.

Et vous ? bien sûr, on pense à vous. Vous nous manquez aussi parfois, tel un bout de fromage sur une baguette fraîche. Si ce blog nous occupe plus que nous ne l’imaginions, ce lien abstrait est devenu le sixième "T". Au fil de la journée, nous nous projetons dans les moments et les photos que nous vous conterons le soir.


Peu de place dans nos bagages, mais nous gardons quelques souvenirs glanés ou offerts par des familles.s

Après un vote unanime des 5T nous poursuivons le TDM.

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Publié le 19 août 2019

Comment résumer au mieux notre prochaine destination, si ce n'est en vous donnant comme indice ce billet de 20 Yuans. Après avoir dérivé vers l'ouest, nous prolongeons désormais plein Sud nos tribulations Chinoises. Nous voilà à Guilin, région du Guangxi.

Nous devrons attendre encore 3 jours avant d'être au coeur de cette région et découvrir de splendides paysages, mais déjà nous sommes séduits par ce que nous propose cette "petite" ville de 5 millions d'âmes. Nous décidons de prendre de l'altitude et de gravir les 396 marches du pic de "la beauté solitaire".











la ville s'anime la nuit, avec pourquoi pas un cours de danse traditionnelle sous un pont  
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Une balade parmi les rivières et les lacs de Guilin où l'on y rencontre....


... les Daltons à la mode Chinoise.



Après les animaux de Mongolie en liberté, nous déchantons depuis que nous sommes en Chine. Sauf si vous appréciez vous faire nettoyer les pieds au théâtre, attendre vos nouilles en compagnie d'un alligator en cage ou choisir votre cuisse de grenouille



Saluons au passage notre jardinier local, paisible.



Nous retrouvons Jean-Pierre Gaillard à la Bourse de Paris, pour l'évolution du CAC 40. A noter une légère augmentation de l'action Joséphine.

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Publié le 22 août 2019

C'est par bateau que nous décidons de rejoindre Yangshuo à une centaine de kilomètres au Sud de Guilin. Depuis la rivière Li, cela sera le point de vue idéal pour découvrir les fameux monts Karstiques.




Spontanément pollués par les adjectifs minimalistes des réseaux sociaux et de l'air du temps: "que du bonheur", "trop beau", #cool,... Les méandres de la Li, à la hauteur de leurs réputations, nous inspirent un vocabulaire autrement plus subtil et juste.



la courbe du Li qui a inspiré la gravure du billet de 20 Yuans... et le dessin du jour de Marceau  



La perspective depuis notre hôtel 
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Publié le 22 août 2019

Ce matin, les organismes sont fatigués, mais l'hôtel nous proposent des vélos pour notre activité du jour... Humm ! comment refuser, nous ferons honneur à nos origines et "à la grande boucle". C'est parti, nous nous engageons sur une piste cyclable au milieu des rizières... où nous serons les seuls.




l'équipage féminin réalisera avec succès les 4 heures du parcours. 


arrêt au stand et le fameux pantalon pour apprendre la propreté





Une région aux paysages irréels tout comme le poulet "entier", en morceaux commandé pour Oscar ! 
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Publié le 26 août 2019

Voici sûrement le plus court de nos carnets... Et pour cause, nous avons d'un seul coup allégé notre sac en Diosmectite (nous laisserons Wikipédia vous définir la situation)

En même temps, cet arrêt au stand obligé pour remise en état des 5T est le bienvenu avant d'aborder le Vietnam.

A peu près sur 10 pieds, pour certains encore bancals nous repartons de Guilin direction Nanning. Ce n'est pas la destination la plus intéressante mais essentielle pour rejoindre Hanoï par le train.


Après ces 2 jours de convalescence, nous replongeons vite dans le rythme à plusieurs facettes de notre voyage. Et pour cause, notre hôte nous a oubliés. Après 10 minutes de squat dans le hall de l'immeuble, l'hospitalité chinoise s'organise, notre hôte est retrouvée. Après 2 heures de "patience" des 3 petits T, nous avons les clés.

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Profitons de ces 3 jours "sans" activité pour aller jeter un œil aux appareils photos des enfants.










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C'est avec la lecture du 34ème et dernier chapitre du "Petit livre Rouge" que nous nous apprêtons à quitter la Chine. Que ce titre nous porte pour la suite...

Notre dernière destination chinoise, Nanning, n'est pas la plus "funky" mais c'est le point de passage obligé pour rejoindre le Vietnam par voie ferroviaire.

En même temps, cette transition en 24h de la Chine au Vietnam résume bien toutes les facettes de notre voyage. Et quel que soit le cadre, nous ne sommes jamais à court de découvertes, d'aventures et de rencontres.


Recto / Nanning (Chine) le 27 août 12:00 


Verso / baie d'Halong (Vietnam) le 28 août 12:00 


Mais avant d'aborder les réjouissances maritimes dans un prochain carnet, revenons sur notre dernier jour en Chine, sous la pluie.


Dernier ravitaillement, et ce n'est ni avec mélancolie, ni avec nostalgie que nous disons "再见" (ciao) à la nourriture Chinoise.


un point sur le parcours 


A priori dernier train de notre périple! Nous aurons vraiment apprécié ces moments à 5 dans notre petite cabine. Nous avions trouvé notre organisation avec les enfants, fiers, en haut des couchettes. A ce propos, nous avons omis de vous raconter la fois où Oscar sur un arrêt brutal du train est tombé du premier dans les bols de soupe/nouille. Plus de peur que de mal, mais un "B----l" dans la cabine. Aux dernières nouvelles, ils nettoient encore.


 extinction des feux dans la cabine.



Avant de refermer la riche, parfois éprouvante page chinoise de notre TDM, un mot sur notre dernière tribulation.

Pour rafraîchir vos mémoires, lors de notre entrée en Chine, le scanner à bagages était tombé en panne avec nos bagages à l'intérieur. Après 1 heure nous les avions récupérés... mais sans contrôle et donc sans être inquiétés de la présence de nos 2 couteaux multifonctions. En fait, nous n'y avions même pas pensé.

En revanche, pour sortir de Chine,... la douane nous les confisque. Enervés car nous les utilisons beaucoup et compréhensifs, nous nous résignions à les laisser. Pour nous rendre à la gare, nous étions accompagnés par notre hôte, qui depuis qu'elle avait oublié notre réservation, faisait tout pour se racheter de cette bévue....

... Au point de demander nos couteaux à la douane, puis de réaliser 2 paquets avec nos couteaux, longer le mur de la gare pour les lancer par-dessus, repasser le contrôle et retourner dans l'enceinte de la gare pour les récupérer et nous les confier... en Chine !?


encore une arrivée matinale, 5:35 Hanoi 


En avant première du prochain carnet de voyage, les 3 petits vous présentent leur chambre flottante....

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Dès notre arrivée au Vietnam, nous décidons d'inverser notre parcours et de nous rendre directement dans la Baie d'Ha Long, au lieu des montagnes du Nord. Dans 4 jours, la tempête Prual doit traverser le territoire. La tempête se déplace vite depuis les Philippines pour atteindre la côte Vietnamienne mais pas aussi vite que les 5T.

Il faut 4 heures, depuis Hanoï pour rejoindre notre bateau. Après la nuit dans le train, la perspective de grappiller quelques heures de sommeil nous réjouit.

La jonque qui doit nous mener dans le labyrinthe des monts karstiques immergés, est amarrée à l'île de Cat Ba. C'est donc d'abord par un ferry plus rustique que nous rejoignons l’île.



le marché de l'île de Cat Ba


28 août - 11:30, le capitaine et son équipage nous accueillent pour 2 jours de croisière. Nous ne verrons pas la majorité des 2000 îles et pitons rocheux qui composent l'archipel, mais il suffit de quelques miles parcourus pour être envahi par la magie du dragon.









200 îlots flottants sont occupés par des familles de pêcheurs. 


Les îles sont remplies de tunnels, grottes, cavités que vous ne pouvez traverser que par le biais du canoé. Tels des passages secrets, ces tunnels vous permettent d'accéder au cœur des îles, des lacs entourés de falaises.


Qu'importe l'heure de la journée, le spectacle de la baie d'Ha Long est permanent.


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Publié le 2 septembre 2019

les 5T... rapides!! Mais pas assez pour éviter les traînées de la tempête Prual.


 et ici, quand il pleut...

De retour sur terre, avant de gagner le nord du pays nous passons 2 jours chez l'habitant, un couple d'anciens professeurs qui vont nous initier à plusieurs activités locales. (pêche au carrelet, fabrication en bambou, cuisiner des nems,...)




... Et bien sûr veille de la rentrée, une pensée pour tous ceux qui reprennent le chemin de l'école, pour les enfants, du travail pour les parents et des activités du mercredi pour les grands-parents.

Pensée particulière pour la première rentrée de notre nièce, Madeleine et pour la première "crèche" de Tom.

Pour garder les acquis, nous n'avons pas arrêté les leçons depuis Saint-Petersbourg. Si papa n'est pas le plus pédagogue et le plus patient pour enseigner les petites classes, heureusement que maman a ces compétences comme deuxième nature pour que les devoirs ne soient pas une corvée... (même si le cadre n'aide pas toujours à la concentration...)


Chaque petit "T" est entré en contact avec son maître ou sa maîtresse de sa future classe. 
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Publié le 5 septembre 2019


Rassurez-vous, le titre de ce carnet et la première illustration pourraient porter à confusion. Non ! après plus de 50 jours non stop avec nos 3 petits "T", nous, parents, nous n'avons pas déraillé.

Nous employons ici le terme overdose pour résumer nos 5 jours dans le nord du Vietnam, au cœur des montagnes de la "Chay River massif". 5 jours avec les éthnies Tay, Dzao rouge et Dzao noir.

Overdose, avec effets secondaires prescrits par tout bon médecin : de la bonne fatigue et des rencontres inoubliables. Ici, il manque de tout mais l'essentiel est là. Depuis notre départ, les moments d’inconforts sont vécus comme de luxueuses expériences.

Ci-joint donc, notre overdose de rizières, de buffles, de regards, d'activités manuelles locales, de cuisine Vietnamienne à juste titre réputée,....


En route, vers le Nord, des routes très étroites, pour rencontrer les Dzao Rouge 


le dernier kilomètre sera pédestre et pluvieux. Une façon de dire au revoir à la pluie pour les jours suivants 



Après la pluie,... 



nos différents "homestay"  



matinée dans les champs de Thé, tout le monde à l’œuvre. 


prendre un raccourci en traversant la rizière... 





J-2, les élèves préparent en musique la rentrée scolaire


Pour mettre un terme à cette overdose... De retour à Hanoï, rien de telle qu'une dose de vache qui rit... Premier ersatz de "fromage" depuis ?

En fait non, des overdoses comme ces 5 derniers jours on en redemande, à suivre...

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Publié le 11 septembre 2019

Klaxon : (nm) avertisseur sonore d'un véhicule.

Avertir : (v/transitif) informer (qqn) de (qqchose) afin qu'il prenne garde.

Le Hanoïen, par souci de protéger continuellement son prochain, use de son klaxon sans réserve. De là, à qualifier son altruisme par le niveau sonore des rues de Hanoi...!!??

Encore dans les vapeurs de notre overdose nordique, "Tut, Tut, Tuuuuuuuut, Tuuuuuuuuuut, Tuuuuuuut" nous sommes brutalement reconnectés à la réalité urbaine !










Pour finir, une note plus personnelle du père des 5T. Le challenge de revenir en Père-Noël est toujours d'actualité mais cela demande une certaine attention. Or, ces derniers temps c'est davantage dans la catégorie Robinson que je concourrai.

Il n'est jamais trop tard à 44 ans pour découvrir les plaisirs d'être mis entre les mains du barbier et de se faire caresser la carotide par son coupe-coupe. Quel plaisir et quel raffinement perdu dans la rue des garages à Hanoï, d'avoir découvert ce rituel!


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Publié le 11 septembre 2019

Au revoir et merci le Vietnam




Aéroport d’Hanoï direction Bali, via Kuala Lumpur. Première étape de notre traversée vers les Amériques.


En accord avec les 5T, et par respect pour tous nos suiveurs qui ont repris leurs durs labeurs, nous avons décidé en soutien de censurer notre séjour Balinais.




Rassurez-vous, les "5T" seront bientôt de retour. Cette île ne se résume pas à ses plages.

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Publié le 14 septembre 2019

Après avoir quitté le Vietnam sous une dernière pluie torrentielle d'Enfer, nous atterrissons à Bali, surnommée terre des Dieux avec ses quelques 50000 temples. Mais c'est par un autre paradis, celui des surfeurs, que nous abordons l'île, plages, vagues et tout le merchandising omniprésent de cette "religion".

Nous n'allons pas vous raconter des salades, encore moins celles de nos déjeuners : depuis notre arrivée à Bali, pérenniser la ligne éditoriale de notre site n'est pas évident. Nous étions prévenus mais le nombre d'infrastructures touristiques est malheureusement proportionnel à l'absence de rencontres et d'aventures exotiques.

Avant que le carnet de voyage ne devienne un carnet de vacances, nous quittons (fuyons) le sud de l'île, direction le site du temple de Tanah Lot, édifié sur un promontoire rocheux qui le coupe du reste de l'île à chaque marée.

Avec notre voiture mais sans chauffeur, nous expérimentons la conduite à gauche... ... mais sans GPS, rapidement nous nous perdons dans les étroites rues balinaises. L'occasion pour nous, à défaut de grandes aventures, de renouer avec des ambiances de vie locale.








Sortie d'école, descente du drapeau, rencontre des 3 petits T 





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... Nous ne l'avions pas vendue au diable, juste sous louée à la déesse "Pharnientos" et à son cousin "Contemplaséidon". Réduisant l'unique aventure quotidienne à planifier une plage ou une piscine. Il aurait été tentant de poursuivre le long de la côte par l'Est. Et notre seconde aventure quotidienne aurait été de choisir la couleur du cocktail. Ces derniers jours, l'âme de notre tour du monde avait un peu failli.

Il était temps d'y remédier, après avoir sillonné la côte (nous y reviendrons) nous virons de bord, cap au Centre/Est de l'île et ses volcans dont le Mont Batur.





Le changement de cap fut le bon. C'est un autre Bali que nous dévorons des yeux.

à gauche le volcan Batur, à droite le volcan Agung


"Vu d'en bas", Batur est majestueux, aride. Une montagne écorchée... Et arrivés à l’hôtel, il nous est proposé de reconsidérer notre point de vue ... depuis le sommet !!

Peut-être que nous, et nos bagages, cachions au propriétaire des lieux nos 3 boulets quand il nous a proposé cette expédition ? Il est 20h, nous sommes tout juste installés, pas encore dîné... Et il nous encourage à être au garde à vous à 3h30 cette nuit pour partir à l'assaut du Batur. Cela fait sourire Déesse "Pharnientos" mais nous acceptons ce challenge, ce défi, cette folie ou cette promenade de santé, nous ne le savions pas encore !?


Chacun équipé d'une lampe, c'est parti... il est déjà trop tard pour regretter son lit 


Après 2 heures de montée, nous arriverons au sommet encore sous les étoiles, et quelques nuages. En attendant les premiers rayons et en considérant le retour et donc la descente, comme hors compétition, nous décidons de passer en revue les troupes : Bravo à Oscar, les examinateurs ne doutaient pas de ses capacités, il a tout gravi sans problème et sans rechigner. Mention très bien et félicitations du jury pour Joséphine, qui a tout monté ... seule. Sans aide, sauf pour franchir quelques situations qui étaient plus hautes qu'elle.

Tout bataillon qui se respecte, en l’occurrence ici les "5T", doit avoir sa mascotte. Mention spéciale donc, à la nôtre, Marceau, qui a opté pour "l’ascenseur" pour nous accompagner jusqu'en haut. Merci à notre guide et porteur, Wayan.

Les parents n'ont plus 20 ans néanmoins pas encore tout rouillés et c'est bien à 5 que nous scrutons l'horizon.

et puis.....









Après avoir vu d'en bas et puis d'en haut, ce ne fut pas une folie mais pas non plus une simple promenade de santé... Marcher la nuit, entendre les enfants s'encourager, cuire les œufs dans les vapeurs du volcan, courir dans la descente pour faire le plus grand nuage de poussière, le soleil....

Ouf!! notre âme d'aventurier néophyte est de retour.



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Publié le 23 septembre 2019

Avant cette échappée nocturne, nous avions donc profité des plaisirs des côtes Balinaises entre Lovina, au Nord/Ouest de L'île et Amed, plein Est avec ses plages de galets et de sable noir.

Pour nous garantir d'être à l'abri d'un mauvais présage, nous pouvons faire confiance à chaque Balinais qui parsème et dépose tous les matins et tous les soirs à chaque entrée, des offrandes. Des petits paniers de feuilles, Canang Sari, remplis de pétales de fleurs, de riz, de nourriture sucrée,... aspergés d'eau bénite selon des gestes précis et codifiés. Le bâtonnet d’encens clôt ce protocole journalier. Sa volute de fumée est censée faire le lien avec les destinataires, Dieux ou Démons. Ce rite Hindouiste à Bali est une exception en Indonésie dans un pays à 90% musulman.







.......!?....... 


.... Vous avez raison cette dernière illustration n'a aucun lien historique, pédagogique ou culturel avec notre Tour du Monde. C'est même se refermer et regarder notre petit nombril que d'exposer ainsi nos 3 petits "T". Et pourtant, ils méritent bien un petit paragraphe. Quel chemin parcouru pour chacun d'entre eux depuis notre départ! A l'énoncé de notre projet, souvent le retour était "what ? 24h/24, 7j/7, pendant 160 jours ... ensemble !?".

A une semaine du jour qui symbolisera la moitié de notre aventure, les enfants ont beaucoup évolué quand il s'agit d'être patient, d'être plus autonome, de s'aider dans les moments compliqués... et de laisser un peu respirer leurs parents. Comme évoqué lors d'un carnet précédent, renaissent de temps en temps, "Tonnerre", "Tempête" et "Tornade"...et parfois en même temps... Peu importe car l'énergie et l'équilibre de notre quotidien n'est plus du tout comme au début de ce voyage.


A posteriori, que les espoirs de progrès deviennent un acquis c'est évident, il se vit tellement de choses ici pour eux. Et c'est une joie, pour nous, parents de l'observer.

De bonne augure, pour les 3 prochains mois !!


dieu Pharnientos, dieu Contemplaseidon .... et aussi dieu Exèrcèmes Assiduus !  
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Publié le 23 septembre 2019








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L'île est jalonnée de panneaux pour évacuer en cas de tsunami ou en cas d'éruption. Sans alerte, ni précipitation, nous quittons cette superbe région du mont et du lac Batur, pour rejoindre le Sud/Est, les rizières de Sidemen.





Chaque stand du marché a son présentoir-temple pour y déposer les offrandes 


Depuis Sidemen, nous rejoignons Amlapura pour y visiter deux palais d'eau.

Le palais : Taman Soekasada Ujung




le palais : Tirta Gangga


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Publié le 28 septembre 2019

"Au revoir" Bali....


26 septembre, après avoir parcouru en long,en large et en travers l'île indonésienne, il est temps d'opérer un grand nettoyage en vue de notre prochaine étape, l'Australie et en particulier sa côte Est.

Ce jour du 26 septembre symbolise aussi la moitié de notre aventure autour du monde. Nos bagages en expérience, en paysage, en émerveillement sont déjà bien remplis mais il reste de la place pour nos récoltes émotionnelles des 3 prochains mois.



Ne perdons pas les bons réflexes, rien de tel pour rêver du prochain pays que de passer quelques heures sur la moquette d'un aéroport. Jusqu'à maintenant c'est une recette qui nous a plutôt bien réussi.

Et il faut maintenir l'entraînement car dans un mois, c'est 12 heures qu'il faudra patienter, entre 2 avions, pour atteindre la Polynésie, mais c'est une autre histoire.

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Publié le 2 octobre 2019

Imaginez, un chef d'orchestre sans baguette, un plongeur sans bouteille, nos adolescents sans Facebook, alors vous comprendrez un Tour du Mondiste sans appareil photo.... Damned! il était 15h, sous un beau soleil Australien, quand le nôtre après 10 ans de bons et loyaux services a rendu l'âme. Objectif bloqué... défaut reconnu du fabricant... en revanche, un peu loin pour le SAV !! Nous voilà orphelins de notre "outil de travail".

Nous pourrions, comme Julie Compans qui traduit et révèle avec subtilité, aux personnes non voyantes nos spectacles d'Opéra, employer la langue française dans ses plus grandes largeurs pour vous décrire la suite de notre aventure... humm... Mmouai.... Marceau se propose d'illustrer les textes...


"Kangourou au bord de la mer" .....hummm....Mouai.... 

Nous ne tergiverserons pas plus longtemps. Nous allons bricoler avec nos téléphones et un vieil appareil de secours qui n'a que le nom pour suppléer le cassé.


Australia, here we are !!

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18:20 heure locale (+8), dîner apéro dans une taverne devant France-USA, Coupe du monde de Rugby, le décor est planté pour vous rédiger nos premiers carnets depuis l'Australie.

Au programme près de 3000kms en camping car nous attendent le long de la côte Est de Cairns à Sydney. Première expérience pour les 5T de ce genre de véhicule, 7m à "dompter", conduite à gauche... il est automatique, les routes Australiennes sont larges, cela devrait aller.



...1972, Steven Spielberg, "Duel".... Non, papa 5T à 50km/h, le premier jour. Nous avons depuis grandement amélioré la moyenne. 

Depuis Cairns, direction Mission Beach, avec un détour par Herberton





Calmez vos ardeurs devant cette belle plage... requins, crocodiles marins et méduses parfois mortelles... rôdent à cette période de l'année. Le maillot de bain reste au sec.

Pour conclure, une brève historique amusante au IIIe siècle, des scientifiques avaient émis l’hypothèse d’un continent inconnu au sud qui permettrait à la Terre, de ne pas basculer autour de son axe en faisant office de contrepoids face aux continents de l’hémisphère nord. A méditer...

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Au troisième jour, nous quittons la Highway 1 pour nous éloigner de la côte et rejoindre la plus haute cascade d'Australie, soit 260m, la Wallaman falls (la Tour Eiffel, 300m)





A cet instant, avec 7m de long et 5 passagers, le papa 5T a le sentiment qu'il pourrait cocher la case "Truck" et la case "Buses" sans rougir...

Et en toute franchise, sans les encouragements de la maman 5T, son courage lui aurait fait faire demi-tour au premier virage! Et pourtant... nous avons parcouru les 20 kms avec patience et succès

Et pour quelle récompense...



Nous accédons par le haut à cette cascade. Il faut entreprendre une longue randonnée au cœur de la forêt primaire pour contempler Wallaman en contre plongée


60min, 12 à 6 pour la France. Il est temps de clore pour aujourd'hui ce qui est pour nous à chaque fois une parenthèse heureuse, remplir ces carnets et penser à vous. Tous les jours, nous sommes assidus dans les pensées que nous vous adressons, malheureusement le wifi n'est pas aussi efficace que nous.

A suivre, l'un des moments forts de notre tour du monde. Lors de notre soirée de départ, et par internet, vous nous aviez généreusement gâtés.

Et vous aviez une unique requête : d'en profiter pour réaliser quelque chose, genre WTF. (maman"s" vous trouverez la traduction sur le web)

Nous avons été à la hauteur de la mission, encore les jambes un peu tremblantes et le souffle coupé.

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Depuis le 11 juillet dernier, notre état émotionnel est en éveil constant, pour la beauté d'une rencontre, d'un paysage, d'un goût,... Chaque jour nous réalisons la chance d'être tous ensemble pour notre aventure de 6 mois. La chance à la hauteur des efforts consentis pour toutes les précédentes (et...futures) années, où l'un des 5T est en moyenne, absent des 4 autres T, 6 mois de l'année en cumulé.

Alors depuis 3 mois nous consommons et partageons en famille, sans restriction, des doses de rire, de pleurs, d'humour, de joie et aussi de colère, de fâcherie, de moquerie, de bouderie,...

Russie, Mongolie, Chine, Vietnam, Bali, nous sommes ivres de tous ces formidables moments. Une ivresse éternelle qui nous accompagnera jusqu'à nos vieux jours. Il nous est impossible de classer et de hiérarchiser ce vécu. Pourtant, dans ce cumul de nos souvenirs, celui du 2 octobre aura une place particulière. Il aura un titre : Le jour où nous avons survolé la grande barrière de corail et il aura une saveur indéfinissable. Ce sentiment ambigu où l'extase du moment est décuplé par la peur d'un vol venté. Le souhait que cela cesse et l'envie de voir encore plus loin.




d'abord s'éloigner de la côte Est Australienne et ses champs de canne à sucre 


en préliminaire survoler les îles des whitsunday



et puis direction pleine mer 


Son surnom : le plus grand animal vivant du monde 



Parce que nous n'en sommes pas encore au point final de cette aventure, le 2 octobre ne sera pas notre point d'orgue mais un fortissimo joué juste.


Merci aux amis et à la famille qui nous ont permis de vivre cette parenthèse hors échelle. Nous avons respecté le cahier des charges WTF (?)....

En plus, nous aurons le droit à une autre parenthèse !!

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"Hey, les Followers! Aujourd'hui direction Cap Hillsborough, pour enfin rencontrer ???"

UN INDICE !!!











Cape Hillsborough 


les perroquets australiens, Rainbow Lorikeet 

Les ornithologues ne sont pas déçus dans cette région du monde. Toutes sortes de perruches, d'échassiers, d'oiseaux marins, d'émeus, .... nous accompagnent depuis notre arrivée en terre Australe, un accompagnement amical et parfois tactile. En revanche, Oscar se souviendra de l'attaque d'un "corbeau flûteur", qui a plongé sur sa tête, lui assainissant un bon coup de bec sur le front.



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Alors que nous allions poursuivre notre descente vers Sydney en longeant la côte, une rencontre avec un couple d'Australiens nous convainc d'orienter à 90°, notre étape suivante, 500 km "in land". Pour la petite histoire, c'est autour du bac à vaisselle du campement que nous avons rencontré Matthew et Isabel, ces "guides" Australiens, finissant tardivement la discussion, à échauder les plans du lendemain. Objectif, une Australie, plus rude, plus aride, plus authentique.



le outback, l'arrière pays Australien 



Portés par ces paysages de western, nous menons notre monture au-delà des voies bitumées...


Et c'est d'un œil rieur que notre "Johnny Jumper Fiat" nous regarde :

"t'as voulu faire le malin !!"

Cela tombe bien, c'est sur le parking d'une manifestation de rodéo que nous découvrons notre galère du jour. Finalement, l'entraide de quelques cowboys locaux et d'un mécanicien extrait de son day-Off, donnera un certain charme à cette péripétie.

En attendant que Johnny Jumper ait retrouvé ces 4 fers, les 4T s'en vont découvrir les as du lassos.




Après ce pneu crevé malchanceux, il nous faudra une bonne étoile pour demain. En effet, nous arrivons comme prévu, malgré tout à Rubyvale, une vallée connue pour ses chercheurs de pierres précieuses.

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En nous réveillant ce matin à Rubyvale, règne une certaine tension au sein du campement des 5T. En effet, c'est aujourd'hui que se décide notre avenir, à savoir rentrer... ou poursuivre ad vitam æternam notre Tour du Monde.

Un sac rempli de gravats précieux nous est confié. Nous devons appliquer méthodiquement toutes les étapes enseignées, à la recherche de tout ce qui brille.

Trêve de suspense, de précieux en ces lieux, il n'y avait que nos gourdes d'eau. Pour ce qui est de briller, à part les yeux des 3 petits "T", pas grand chose...







Nous n'étions pas bercés d'illusions, c'est donc sans regret que nous quittons cette région aux noms évocateurs, Emerald city, Sapphire road, Rubyvale.

Direction, un autre joyaux en revanche celui là bien réel, le Carnavaron National Park, une vallée à classer dans la catégorie des jardins d'Eden.





Il est désormais temps de reprendre notre parcours initial. Il nous faut rejoindre la côte. Cette fois-ci nous serons attentifs à rester sur les routes carrossées.


10 jours plus tard, nous sommes toujours dans les remakes de "Duel". Cependant désormais à une moyenne de 80/100 km/h, nous opposons une amicale mais plus grande résistance... en vain.

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Dans notre quête de rencontres animalières lors de ce tour du monde, il y avait un désir unanime soumis au vote des 5T. Apercevoir des baleines, en faisait partie.


Pour cela il fallait être patients,

très patients...


et puis, ...



Au large de Frazer Island, une île entièrement de sable, notre désir s’accomplit. Le spectacle est tout autant tourné vers la mer qu'en direction du bateau, pour observer les réactions d'Oscar, de Joséphine et de Marceau à chercher et à découvrir ces immenses mammifères marins. Notre journée aurait pu en rester là. Chaque soir, chacun doit donner son meilleur moment du jour, le choix aurait été évident...


Mais comme tout feu d'artifice du 14 juillet qui se respecte, il nous manquait le bouquet final.

Après quelques milles supplémentaires... nous retrouvons la mère et son petit pour un ballet d'acrobaties improbables.









série sous l'objectif d'Oscar et de Joséphine 
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Publié le 13 octobre 2019

Le compteur affiche plus de 3000 kms depuis Cairns. Encore quelques lignes droites et nous devrions bientôt apercevoir le Harbour Bridge de Sydney. Ces fameuses lignes droites interminables que nous empruntons en "W" depuis le début de notre périple Australien, toujours cap au Sud, mais un coup la côte, un coup les terres, un coup la côte, un coup les terres, ...


Petits patchworks de ces derniers jours :

Cape Byron Light, le point le plus oriental du continent Australien




Sans transition, l'épreuve pratique du CAP coiffure pour Aude, la coupe "6mm."

... Pour la taille de la barbe, nous patienterons jusqu'à Sydney !!



Malgré tant de panneaux nous indiquant de conduire prudemment en raison de la présence de casoar, nous n'avons malheureusement pas pu croiser ce rare oiseau Australien. Peut-être un mal pour un bien, son coup de bec est considéré comme le plus dangereux au monde. La signalétique est tout aussi présente sur les bords de la route pour nous annoncer les espaces de vie des Koalas, mais nous avons dû nous rabattre sur un hôpital pour les approcher.



Ceci n'est pas une peluche 



En revanche, on ne se lasse pas de croiser des kangourous, dans les parcs, parfois en ville, sur la plage, au camping, ....








Au 2/3 du parcours, les 5T sont toujours au complet ....! Et ce n'est pas du côté des trousses à médicaments que nous avons allégé nos bagages. Tant mieux.

A l'inverse côté matériel et appareils photos, c'est la Bérézina... Le tableau est bien griffonné : 3 appareils photos n'ont pas résisté aux températures, à l'humidité, à la poussière, aux 3 petits "T"; le chargeur de l'ordinateur a cramé; 2 doudous ont disparu, la Lunii est en panne,...



Le cimetière des appareils photos des 5T  



Passer 6 mois 24/24h, 7/7j, les uns à côté des autres, les uns sur les autres, les uns derrière les autres, les uns devant les autres, les autres sous les uns, etc, etc... ensemble quoi ! tel est un des challenges que doivent accomplir les 5T. Au final, ce n'est plus, et cela n'a pas vraiment été un challenge.

Et dans ce registre du vivre ensemble, l'expérience en camping car de près de 3 semaines, est le parfait test et/ou la cerise sur le gâteau.


A l'instar du fruit, cela aura été acidulé, sucré, coloré, amer, succulent.



Après des chemins sous la poussière, des kms de bitume et un pneu crevé, des routes de montagne et des bords de mer, un virage loupé qui nous a valu une belle frayeur, ... il nous manquait un passage en ferry.






Au soir du 13 octobre, nous nous posons à One Mile Beach, dans la région de la Nouvelle-Galles du Sud.

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Publié le 19 octobre 2019

Difficile de ne pas franchir le Harbour Bridge, sans fredonner Midnight Oil...


Après au final près de 4300 kms au compteur, nous bouclons à Sydney notre périple de la côte Est. La ville est à la hauteur de sa réputation, accueillante, chaleureuse, paisible.




Coquillage ? voilier ? surtout un célèbre opéra, imaginé par l'architecte Danois, Utzon   


travaux pratiques de CE1, se repérer.  







interprétation libre de la visite au musée par les 3 "T". De gauche à droite Joséphine, Oscar et les bateaux de Marceau
Destroyer HMAS Vampire 


HMAS Onslow 


Sydney by Oscar 

19 octobre 2019, dernier jour en Australie, demain retour en France !?

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"Au revoir et merci l'Australie"





Donc clap de fin sur l'Australie, et nous poursuivons la traversée du Pacifique, direction la France ... mais la métropole attendra. C'est par un collier de fleurs de Tiare que nous devrions être accueillis demain, à Tahiti. 6 lettres qui font rêver. Nous allons avoir le temps de rêver puisque nous avons 17 heures d'attente à l'aéroport d'Auckland. Pour que le toucher du sable blanc soit encore plus soyeux à son contact, rien de tel qu'un petit somme chaotique sur le linoléum "molletonné" (?) de l'aéroport. Personne ne s'en plaindra.

Par contre, à croire que nous pensons énormément à vous tous, en retour vous nous avez envoyé vos fraîches températures, la nuit fut très froide. A charge de revanche dans 48 heures nous vous comblerons de chaleur et de soleil.



Dormir dans l'aéroport ! Nous avons retenu l'expérience des précédents transferts... Passé une certaine heure, il n'y a plus vraiment de règles pour considérer aptes ou officiels les espaces pour dormir. C'est "Un pour tous" et... "chacun pour sa pomme".

Partant de ce principe, les 5T ont investi la galerie d'exposition de l'aéroport d'Auckland. Nous avons connu des galeries d'art avec des moquettes plus cossues, mais bon... encore un savoureux souvenir dans notre besace.






Comme pour chaque transition, une matinée est consacrée au check-up complet dans l'appartement, puis à la répartition dans les bagages avant l'enregistrement. Nous restons constants dans notre charge 15kg, 15kg et 18kg.



PPT :

Partir Pour Toujours ?

Parfait Pour les Teigné ?

ou ... Papeete ?

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Publié le 28 octobre 2019
...Pas de nouveau drapeau à coudre sur notre tableau de chasse déjà bien garni...  

Peu de terre dans l'océan pacifique où le nom de l'explorateur Cook ne soit pas imprimé sur une baie ou sur une île. C'est par une voie plus aérienne et plus directe que nous suivons sa trace. Après l'Australie et l'escale à Auckland, c'est en Polynésie française, cadre "Paradisiaque" (selon les rumeurs !) que se déroule notre prochaine étape.



A peine posés sur l'île principale de Tahiti, nous empruntons le ferry pour rejoindre une autre île, non moins célèbre, Moorea.


Au loin Tahiti, depuis Moorea.  




En empruntant l'unique route côtière de l'île de Moorea, il ne nous faudra qu'une heure pour en parcourir les 4 points cardinaux. Un temps suffisant pour prendre son temps et y découvrir la vue du lagon depuis le belvédère, les plantations d'ananas et d'avocats du lycée agricole.




Une visite pédagogique où l'on suit tout le parcours du fruit, de la terre au verre, du champ à l'usine de production de jus.


Pas malheureux les 3 petits "T" à l'autre bout du monde !! D'autant que nous sonnons l'heure de la récréation... Direction la plage, un moment détente qui va se révéler non moins instructif.


Nous décidons de rejoindre à pied un motu, un îlot de sable corallien, très répandu dans ces contrées. Nous progressons entre 20cm et 1m d'eau, parmi les coraux et les poissons, quand tout à coup...



...Nous sommes accueillis par le propriétaire des lieux, un requin pointe noire. A priori inoffensif, nous le laissons nous observer et continuer sa route. Nous ferons de même quelques instants plus tard, quand l'heure du coucher du soleil approchant, une raie d'une belle envergure vint observer les 3 joueurs de bac à sable.




Nous finissons cette riche journée scolaire entre géographie et biologie, par un concours de scénographie de châteaux de sable, sur la plage de Temae... avec une salle des trophées pour les méritants.


Rideau, Joséphine va pouvoir retrouver son accessoire préféré du moment, glané lors du dernier vol.


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Publié le 28 octobre 2019

Après quelques jours à Moorea, nous découvrons le "métro" local, les liaisons inter-îles aériennes. la préparation du vol et l'annonce des consignes de sécurité sont parfois plus longues que le temps du vol. Nous mettrons 40 minutes pour rejoindre Bora Bora, pour une escale, puis à peine 15 minutes pour Raiatea.


A première vue, les îles se ressemblent beaucoup et pourtant elles ont leurs particularités. Raiatea n'a pas de plage. Son contour est uniquement constitué de rochers. Il faut se rendre sur un motu du lagon pour profiter du sable blanc. Mais Raiatea est surtout singulière pour avoir été l'une des premières îles à posséder une dynastie royale, Hiro. Elle abrite encore des vestiges archéologiques de maraes, lieux de cultes consacrés aux divinités.







Bien que située au large du Chili, nous pensons régulièrement avoir trouvé l'île de Robinson Crusoé 


des paysages qui inspirent quelques pas de "ori"  


Après les plantations d'ananas à Moorea, nous célébrons les fleurs de Tahiti dont la Tiare et la vanille à Tahaa. Nous accédons en bateau à Tahaa depuis, Raiatea, les 2 îles partageant le même lagon.






Un petit point logistique, commençons par la visite de la cuisine. il fut rare dans cette aventure de trouver de la presse française. Alors quand un précédent locataire oublie "Notre temps", même si nous ne sommes pas (encore) la cible commerciale, on y jette un œil... et on y applique les recettes page 59 sur le thème "tout cuisiner à la poêle"... gâteau au chocolat compris !! (succès familial)

Dans la salle de bain, le légendaire gel douche tahitien est parfait pour notre lessive du jour.

Dans la chambre des enfants, les jouets manquaient profondément, au départ de notre voyage! Nous avons donc remédié à cela depuis la chine, et les Lego made in China, qui prennent peu de place, se révèlent très pratiques et créatifs pour les petits et...les grands.

Enfin, Oscar poursuit assidument son apprentissage du CE1.




Le soleil se couche sur Tahiti et se lève pour vous...

Taoto maitai (Bonne nuit)


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Publié le 3 novembre 2019

Nous poursuivons notre découverte des îles Sous-Le-Vent, par Maupiti.

Par la forme de son lagon et de sa montagne, Maupiti semble être la petite soeur de Bora-Bora. La comparaison s'arrête là car les habitants de Maupiti ont, par référendum, refusé d'accueillir les promoteurs hôteliers et toutes les conséquences que cela engendrerait sur la vie, la faune et la flore de Maupiti.



où comment un aérodrome peut résumer la vie locale.... 





Il y a "grosso modo" deux groupes, qui après un long périple que cela soit par l'Ouest ou par l'Est du globe, atterrissent en Polynésie. Les "Lunes de miel(istes)", groupe d'individus voyageant en binôme, sourire béa scotché aux lèvres, rejouant la scène du "oui" chaque soir au coucher du soleil face au lagon... et puis... il y a tous les autres (les backpakers/routards/bourlingueurs, les retraités, les tourdumondistes,...). Les premiers seront bercés d'îlots en îlots durant 3 semaines sans dépasser le cadre ouaté de la carte postale polynésienne - lagon, pilotis, aquarium naturel, sable blanc,...- Et puis les autres sauront s'accommoder d'une Polynésie parfois moins glamour mais tout aussi authentique.

Pour être moins caricatural, heureusement, nous avons rencontré de nombreux "Lunes de mielistes" qui se sont octroyé une parenthèse hors du cadre ouaté, une pensée à Ségolène et Victor.

Triste habitude, les épaves de voitures sont un fléau sur les îles, au fond des jardins, au bord des routes. 





Enfin, si vous le permettez, nous ferons modestement nôtre de la citation d'Andy Warhol « À l'avenir, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité (mondiale). » Alors que les 5T étaient en attente pour embarquer depuis le désuet aérodrome de Maupiti, nous sommes interpellés dans la file d'attente par une personne qui nous reconnaît... "Vous ne seriez pas les 5T " ??

Là, au milieu de nulle part, une autre famille tour du mondiste reconnaît les 5 éléments et... la barbe!!. Nous poursuivons l'attente du vol VT733 pour Papeete en contant nos épopées.

Nous souhaitons bon vent à @Tellelatortue (instagram). Nos chemins se croisent au milieu du Pacifique. Ils poursuivent vers la Nouvelle-Zélande, l'Australie, le Japon, la Birmanie,....

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Publié le 3 novembre 2019
Ce breuvage Tahitien reçoit peu de suffrage parmi les 5T, mais son design exotique méritait une petite place dans nos carnets 


Avant de poursuivre vers l'Est et de rejoindre Los Angeles, la nuit prochaine, nous recevons les photos de nos sorties aquatiques, en canoë transparent, pour être au plus près des fonds marins, ainsi que de nos traversées des jardins de coraux, de véritables aquariums.







Sur l'île de Tahiti, dans sa partie presqu'île sommeille l'une des vagues les plus impressionnantes au monde, par sa hauteur (elle a déjà été mesurée à plus de 15m) par son épaisseur, par sa puissance. Cela aurait été un grand hasard d'assister à son réveil. Quand le vent souffle de terre, que le son change, que cela gronde au large, le téléphone chauffe... et les surfeurs les plus courageux rappliquent par le premier avion depuis Hawaï, l'Australie, la Nouvelle-Zélande... sans parfois être sûrs qu'ils auront l'adrénaline suffisant pour participer à la "baston". Nombreux sont ceux qui restent sur le sable, figés par la peur.



PEUR sera l'adjectif du jour... pour une tout autre raison !

Depuis l'Australie, les 3T comptent les jours avant la célébration d'Halloween. Ils se projetaient devant les devantures décorées à Sydney, s'imaginant sonner à tout va, à toutes les portes jusqu'au bout de la nuit....

Perdu sur notre îlot, il nous faut un peu d'imagination pour garder la ferveur de tous. Pendant que nous dévalisons la petite épicerie de ses quelques friandises, l'atelier masque est un franc succès. Avec la mobilisation de l'ensemble de la pension, nous aurons 4 portes à chahuter. Nous n'aurons pas à rougir de notre Halloween Polynésien.



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Publié le 10 novembre 2019

Au revoir! merci beaucoup,Tahiti.


En guise de dessert de ce séjour Polynésien, Aude aura assisté au bal des raies manta. Pour les connaisseurs, ce spectacle se produit dans "une station de nettoyage" un site souvent associé au récif corallien. Des crevettes nettoyeuses ou des gobies mangent les parasites sur la raie.

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Publié le 10 novembre 2019

Après les lagons Polynésiens, ce sont d'autres tentacules que nous survolons à l'approche de Los Angeles.

Dans notre périple de tour du monde, Los Angeles était mentionné comme "en transit". Et donc, à Los Angeles, le colis des 5T serait en stand by, en cours d’acheminement en vue d'une destination finale en Amérique centrale.

Nous avions validé un hôtel, pour nous poser 24h, en attente du prochain vol.... bzzzzziscrutcchchchcbzzzinscrtche ....bzzzzziscruttt... (Replay) "Pour nous poser 24h" ??.... à 13h, nous déposions nos bagages à l’hôtel, à 13h15 nous étions en face, chez le loueur de voitures, direction Hollywood, le walk of fame, Santa Monica, etc, etc.







C'est donc en pleine forme, Marceau confirmera, que nous arrivons à notre prochaine destination. - asunto a seguir -

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Publié le 13 novembre 2019


Commencé le 11 juillet, notre journal de bord par voies terrestre, maritime et aérienne est à jour. Avec plus de 4 mois sur 6 de grisés sur notre calendrier et 7 pays sur 9 de traversés, ce Tour du Monde aborde son dernier tiers.

Si régulièrement nous nous réjouissons de nous projeter dans notre nouvelle vie, du côté de Toulouse, si le travail ne nous aura pas vraiment quitté, si nous restons au contact de nos familles, de nos amis, de nos futurs camarades de classe et de nos collègues, au travers des réactions à ce blog, et donc, si globalement nous n'oublions pas qu'il y a un retour ... nous restons malgré tout les 2 pieds (...enfin les 10) bien ancrés sur le parcours de notre périple.

Alors comme le clap de fin n'est pas pour demain, traversons ensemble ce petit pays d'Amérique Centrale, au nom évocateur pour y découvrir des trésors:

le Costa Rica, "la côte Riche".


Depuis l'Aéroport de Libéria, nous avons opté pour quelques jours sur la côte Ouest autour du village de Samara.

Pour prendre le pouls de ce pays, la "Pura Vida" selon les Costaricains, il ne faut pas se fier à la météo... 25/30° constant sur une valse à 3 temps, orage, averse et soleil.

Alors oubliant le ciel, après un bon café local, la crème solaire et le parapluie sous le coude, nous sommes parés pour arpenter les pistes terreuses, pour croiser un sabanero (cowboy), pour goûter un casado,...







En activité mais semble-t-il dans un sommeil profond,nous décidons de rejoindre le Volcan Arenal. En souhaitant, comme la vague à Tahiti, qu'il attendra notre départ pour gronder. (référence au carnet n°67, le 3 novembre lors de notre passage, la vague Teahupoo affichait un timide 50 cm... le 5 novembre, elle éclatait à près de 5m.)


Après les dunes, la toundra, les plages de sable blanc, les plages de sable noir, le outback, les lagons, les rizières, les monts karstiques, les motus, les gratte-ciel,... c'est un nouveau paysage et de nouvelles sensations que nous découvrons au centre du Costa Rica, une forêt primaire et pluviale au feuillage constamment vert.



Lors de nos randonnées urbaines, nous avons les parcs (toboggan/balançoire) comme point d'arrêt pour motiver nos 3 petits "T".

Dans cette forêt luxuriante, notre allié sort tout droit d'Indiana Jones !

Il faut en effet franchir plusieurs "ludiques" ponts suspendus (de 20m, 50m, et jusqu'à près de 100m de long et surplombant parfois le sol de 50m) pour venir à bout de cette flore surabondante.





Il y a des rencontres que nous gardons à distance.

Des rencontres que nous ne souhaitons pas faire

Des rencontres qui nous maintiennent à l'affût.



fin du cours de biologie pour les 3 petits...                                              


Comme abordé précédemment, décrire les paysages de notre Tour dans le Monde serait une mission délectable mais infinie.

Il en serait de même concernant les saveurs culinaires.

Et sur ce chapitre, le Costa Rica n'est pas en reste !!

Ce qui nous inspire ce petit mot du jour pour clore ce carnet....

"pour quelques Colons (monnaie locale), abreuvons notre colon avec délectation".


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Publié le 17 novembre 2019

Avec 300kms d'Est en Ouest et 400 kms du Nord au Sud, le Costa Rica est un petit pays, mais la diversité de ses régions et le nombre de parcs nationaux vous allongent considérablement les distances. Une nouvelle fois dans ce Tour du monde, il est question de choisir les étapes.

Le parc National de Tortuguero est la prochaine punaise épinglée sur notre carte, comme son nom l'indique, pour l'observation des tortues... Malheureusement, ce n'est pas la saison. Les plages référencées comme des zones de nidification sont fermées au public pour préserver les œufs. Néanmoins, nous maintenons notre punaise sur la carte. Et l'intuition sera la bonne.

Le rendez-vous est fixé à 9H30 à l'embarcadère de La Pavona (Le parc est accessible essentiellement par bateau ou "avionnette". ) direction le Nord-Est du pays, le long de la côte Caribéenne.

Détrompez-vous, même si le "dortoir" à hamacs est séduisant, la forêt tropicale l'est d'autant plus.

Dans notre précédent carnet, nous listions à la Prévert, les paysages et les mets de notre périple.

A Tortuguero, un autre "inventaire" a sérieusement crû : celui concernant les animaux aperçus en liberté.





Via les canaux ou les chemins, nous scrutons avec notre guide le moindre mouvement, la moindre tâche. Nous regardons les mêmes choses que lui... mais nous ne voyons décidément pas les mêmes choses. Sous son regard, un tas de feuilles anodin cache un iguane.

L’environnement reste hostile. Il ne faut toucher à rien. Il ne faut pas s'écarter. Il faut garder le silence...

Règles parfois ré-écrites par les 3 petits "T", heureusement sans mal.



Un fer de lance 








Les bottes du mareyeur, pas la couleur adéquate, mais...







le village de Tortuguero et son école.






La nuit nous retrouvons les mêmes protagonistes, l'ambiance sonore s'intensifie. La lune peine à nous éclairer suffisamment. A l'aide d'un projecteur, le jeu du "cherche et trouve" se poursuit.... Et les photos sont floues !!




Au milieu de ce jardin d'Eden, la palme de l'incongruité revient à ce fragment de la fusée Soyouz, du programme Galiléo, échoué sur la plage après son lancement depuis la Guyane française.


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Après Tortuguero, nous prolongeons notre route le long de la côte caribéenne, jusqu'à la pointe Sud-Ouest du Costa Rica. Direction la ... la ... !!!? Mais ces tremblements !!, ces vrombissements ??, cette odeur de gasoil, ces appels de phare, ces klaxons,... il est de retour,... il nous a retrouvés depuis l'Australie ? (cf. carnet n°54)



"duel" et tous ses cousins ! 


Sagement, nous laissons passer les "Goliath" et nous arrivons tranquillement à notre rendez-vous suivant, un rendez-vous donné devant la pulperia, une épicerie perdue au milieu d'un village nommé Bambù. Là, "les yeux fermés", nous confions notre voiture à une dame et nous suivons Noël et Julio, nos piroguiers.



nous comptabilisons la liste de notre road-book pour accéder au village, "franchir 3 ponts et 1 tunnel puis à gauche" 


Sur la rive droite le Costa Rica, sur la rive gauche le Panama, et au milieu coule la rivière.

Après le bitume, parfois ce qu'il en reste, après le chemin, il nous faut remonter plus d'une heure la rivière Sixaola, puis le Yorkin, pour accéder à la communauté Bribri (aucune route n'y mène!).

Certains passages avec 20 cm d'eau transforment nos piroguiers en gondoliers.







Les montagnes au loin, les arbres démesurés, la rivière "lac" puis la rivière "torrent", la palette des verts, ... justifient à eux seuls le détour dans cette contrée reculée.

Comblés avant d'arriver, nous pourrions arrêter là notre récit chez les Bribris...

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Publié le 24 novembre 2019

Dans les années 80, la situation économique du village Yorkin est très difficile. La langue bribri est quasiment perdue. Trois femmes décident de fonder une communauté, les Stibrawpa, pour sauver les traditions, mutualiser les savoir-faire et trouver de nouvelles sources de revenus. L'équilibre est fragile mais ce peuple autochtone de 200 habitants rayonne par leur calme, leur gentillesse et leur envie de partager leur quotidien.







Un panneau solaire recharge la batterie. Mais une fois que le soleil a disparu derrière la montagne, c'est à la bougie que nous poursuivons nos jeux, nos dessins et nos discussions, en anglais, en espagnol et en charabia.




Il y a longtemps que nous voulions consacrer un paragraphe à notre camarade de voyage. Pour lui pas besoin de passeports, de visas et de vaccins, pourtant depuis l'Asie, il est dans toutes nos épopées. Nous pourrions même nous rebaptiser les 6T, tellement il nous colle.

Au départ, on claque la porte et on part au courant. La seconde fois, on sursaute mais on l'affronte. La troisième fois, on le regarde et on lui adresse un "encore toi... (et paf)". La quatrième fois on lui fait un clin d’œil et on lui balance un bon coup de bombe "fast kill /mata rapido". La cinquième fois, coupé en deux il poursuit sa route. On comprend que c'est increvable et que de toute façon, nous sommes chez lui. Alors, résignés, au réveil vous le découvrez au-dessus de votre tête sur la serviette de toilette.

Au rayon des insectes, nous nous y attendions, nous avons eu notre lot de rencontres. La palme revient à la maman des 5T. Chaussant spontanément ces bottes pour se rendre au petit déjeuner, une fois arrivée à la salle commune, ôtant sa botte, elle découvre un très beau spécimen d'araignée aux dimensions non négligeables sur sa chaussette. Désormais, c'est inspection des bottes obligée.

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... au programme, balade, fabrication de sucre, de chocolat, tatouage naturel, tir à l'arc,.... une journée "Castor Junior" pour les 3 petit "T".











Nous quittons le village de Yorkin, imprégnés de leur savoir-vivre. Nous comprenons pourquoi leur jeunesse souhaite y rester et perpétuer les coutumes, en résistant à l'appel de la ville.

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Publié le 24 novembre 2019

Nous profitons d'une dernière balade et d'un dernier pont suspendu avant de rejoindre la capitale, notre dernière étape de cette boucle Costaricaine.

Nous passons 48h à San José. Au programme, quelques visites dans une ville avec peu d'intérêts, comparé au reste du pays, et un grand nettoyage avant de découvrir le dernier pays de notre Tour dans le monde.




Déambuler dans le marché local aura souvent été, lors de notre aventure, un passage obligé dès notre arrivée dans une nouvelle ville. San José n'y échappe pas. Tout s'y mélange avec effervescence, les "soda" (restaurant), l'artisanat des régions et les vendeurs d'articles de consommation en tout genre.



Après quelques emplettes, quelques empanadas et un jus d'ananas frais, nous traversons la ville pour franchir les portes de l'ancienne prison de la ville devenu aujourd'hui... le musée des enfants.

Un mélange de science, d'Histoire, d'expérience, d'art,....



Les 5T "flashés" sur le mur phosphorescent du musée, empreinte éphémère. 



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Publié le 24 novembre 2019


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Publié le 28 novembre 2019

Tout a une fin, la nôtre se nomme Équateur, le neuvième et dernier pays de notre Tour dans le Monde. Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre la veille du 11 juillet dernier. A l'aube d'aborder notre dernière ligne droite, ces carnets de voyage en attestent, nous réalisons que ce fut encore plus magique que ce que nous avions imaginé. Magique, synonyme pour nous de plus beau, de plus dur, de plus familial, de plus intense, de plus...

Nous ne pouvons que vous encourager à franchir le pas. A ce propos, allons de ce pas prendre notre avion direction Quito.


Quito via Bogotá, Colombie, dont nous ne verrons que les lueurs 


Belle trouvaille à Quito que cette auberge de jeunesse dans le centre! Nous retrouvons l'esprit chaleureux de ce type de logement avec les pièces communes animées, celle du billard, celle du bar aux échanges internationaux,... et le top, notre dortoir est sous les toits avec vue sur la ville qui s'étire dans la vallée.

Quito est à 2850m d’altitude, deuxième plus haute capitale du monde. Si l'effet de sa position sous l'équateur limite l'impact sur les organismes, nous sentons quand même une différence dans nos efforts. Du paracétamol et s'adapter 24/48h devraient rééquilibrer tout cela. Mais s'adapter 24/48h, ne veut pas dire farniente...








Le palais de Carondelet, maison de la présidence, garde encore les stigmates des violentes manifestations d'octobre dernier. Manifestations du mouvement indigène pour protester contre l'augmentation du prix de l'essence. Après 11 jours de ville morte paralysée par le couvre feu, l'augmentation est annulée.




40 églises et 15 couvents 


Essoufflés, nous profitons d'un taxi pour nous poser (serrés) et rejoindre les hauteurs de Quito....

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Publié le 28 novembre 2019

.... le taxi nous dépose à El Panecillo, "petit pain". Cette petite colline domine la ville. Elle est célèbre car elle accueille en son sommet, la vierge de Quito.




Histoire de parfaire notre condition physique, et surtout de prendre la mesure de l'étendue de Quito, nous grimpons dans le "teleferiqo". Situé sur les flancs d'un des pics du volcan Pichincha, il conduit les 5T à plus de 4000m.





le parc des 3 petits "T" le plus haut de notre voyage !! 


Vous l'aurez compris et vous le verrez dans les prochains jours, nous avons convenu de faire rimer notre dernier pays, l'équateur avec densité.

Retour à 3000, direction le musée...


Cet artiste consacra une grande partie de sa vie à peindre la misère, la dictature, le racisme, inspiré par les conflits et les répressions du monde entier. Si à première vue ce choix fut hasardeux, pourtant, la visite de la fondation et de la maison de l'artiste, captiva les enfants. Comme quoi...




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Publié le 6 décembre 2019

Mercredi 27 novembre, nous récupérons notre véhicule normalement adapté pour toutes les situations équatoriennes et prenons la route en direction d'Otavalo. Après quelques kilomètres de routes"européennes" (!) et un regard complice entre le pilote et sa co-pilote, nous décidons de rejoindre Otavalo, en allant visiter la laguna de Mojanda... Le GPS indique camina (chemin)... cela rime avec "on verra"

Au bout de 500 mètres, un troupeau de chevaux nous indique la voie à suivre...


...sans savoir que pendant 3 heures nous allions faire notre apprentissage accéléré du Paris-Dakar...



Nous avons convoqué Saint Pneu, Sainte Chambre à air, Sainte Rustine, Sainte bombe anti-crevaison, Saint enlisement... de nous emmener jusqu'au bout sans encombre.





Lors de ce tour du monde nous croisons d'autres tourdumondistes ou grands voyageurs, souvent des solitaires à pied. Notre palme du courage revient à Camille et Julien, (bici-por-siempre.com) rencontrés au marché d'Otavalo. Leur projet : L'Amérique latine à bicyclette en 1 an et demi. Avec quelques pentes au programme, "que dis-je ? Des rocs, des pics, des caps,..."

Bon courage à vous deux. Nous avons pensé à vos pâtes/tomates, tout là-haut, au bord de la lagune.


village de Cotacachi 
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Publié le 6 décembre 2019

Quand nous avons imaginé le parcours de notre aventure, nous avons souligné quelques passages clés. Se "perdre" au milieu de la foret amazonienne, avec tous les mythes que cela génère, était l'une des clés.

Des places, des routes, des trains,... célèbres nous en avons croisé en 5 mois. Depuis Otavalo, nous empruntons un autre monument, la route Panaméricaine. Une route qui relie du Nord au Sud les Amériques sur plus de 30000kms.


...mais assez vite nous quittons la Panaméricaine, pour rejoindre la ville de Lago Agrio, point d'entrée pour pénétrer la réserve de Cuyabeno. Une route "E45" toujours en réfection à cause des éboulements annuels, mensuels,... quotidiens, selon la saison.






sachet de biscuits XXL au cas où... 

Nous dormirons une nuit à Lago Agrio, une énième soirée à préparer les sacs.

Demain, 2 heures de bus puis 2 heures de pirogue puis ...?


départ au sec, à l'arrêt de bus...mais sous une forte pluie, dans la pirogue 


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Vous pouvez survoler l'Amazonie ou la sillonner en pirogue mais la parcourir à pied, même quelques kilomètres, est essentiel pour ressentir sa densité, sa force et notre petitesse.



Nous faisons nos premiers pas sur un fond sonore de singes hurleurs, aux cris sourds impressionnants. Ce n'est pas l'heure du goûter mais on ne peut pas "résister" à quelques termites au goût de cacahouète.





Soudain, les singes se turent. Une autre vague sonore s'approche de nous. Elle s'amplifie. C'est le signal qu'il est urgent de revêtir les ponchos... Quelques minutes plus tard la vague sonore est une véritable vague de pluie.

"Amazonie tu voulais ! Amazonie tu auras."






Sur plus de 100 mètres pas d'autres solutions que de traverser un marécage, ni Poitevin, ni la baie de Somme, un marécage Amazonien. Au diable les conseils de sécurité du brief de départ "Surtout en ligne et ne toucher à rien". Tout ce qui traîne, les lianes, les branches nous servent d’appui pour ne pas trop nous enfoncer. L'appareil photo est préservé de l'eau. Nous vous laissons imaginer la boue franchir le seuil du bord de la botte et brutalement envahir celle-ci, ce d'autant plus qu'il faut porter les 3 petits T! Nous sommes trempés, tout est mouillé... Nous avons dit : "tout". Sur le coup, il faut chercher loin le sourire sur un visage des 5T... Sauf Marceau hilare qui ne réalise pas la situation.

Nous parvenons à la pirogue... sauf que celle-ci n'a pas de moteur.

"Amazonie tu voulais ! Amazonie..."

C'est à la pagaie que nous devons rentrer au camp. La pluie torrentielle est triste, il n'y a plus un cm de sec à conquérir.


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Publié le 9 décembre 2019

Chaque espace disponible est alloué pour le séchage de nos vêtements.

Par chance, le soleil a repris le dessus.



Après quelques heures de break, nous reprenons la pirogue direction la grande lagune. En chemin, nous observons un animal typique de la région, le dauphin rose de rivière, le Boto, c'est curieux de voir sortir cet aileron rose. (une rencontre trop furtive pour un cliché)



Au milieu de la lagune, pour accompagner les derniers rayons du soleil, nous avons droit à un cours sur les animaux présents sous nos pieds, au menu, anacondas, piranhas, caïmans... malgré cette liste bien étoffée nous sommes invités à plonger dans cette eau tiède... assurément et hostile...sûrement.



Sourires en coin, nous découvrons le lendemain que la liste n'était pas du bluff.


Dans l'arbre en bordure de lagune que nous avions contournée hier pour être dans l'axe du coucher de soleil se love un anaconda de 5m.

Si du premier coup d’œil nous ne les voyons pas toujours, le deuxième coup d’œil nous confirme une idée reçue : l'Amazonie grouille de bestioles en tout genre.

Ci-joint un florilège de ce que nous avons pu photographier :

(Si vous bondissez sur un tabouret à la vue d'une petite araignée... passez votre chemin)



le mimétisme de certains animaux rend leur observation encore plus improbable.





Au centre, jolie spécimen de mygale Goliath, l'une des plus grandes araignées au monde.


A droite, une autre imposante araignée au nom, non moins scientifique de, "court vite, si tu la vois". Ainsi baptisée par les 5T, car madame avait décidé de délimiter son territoire... dans le restaurant du camp.


Regardez bien sous la table, si vous souhaitez terminer votre repas.





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Dans ces contrées, rien ne se fait sans pirogue.

Vue du ciel c'est une immense canopée, mais en dessous c'est un dédale de canaux, où même le minotaure s'y perdrait.

Bien sûr aucune signalétique et pas de GPS dans cette jungle, nous posons la question à notre pilote, sur sa capacité à se repérer dans ce labyrinthe.

Concernant la navigation de jour, il faut accompagner un pilote plus d'une année, pour mémoriser les virages, les intersections, les canaux sans issue, ... Et se dessiner sa propre carte dans sa tête.

Pour la navigation nocturne, il mémorise à des points stratégiques, la silhouette noire du haut des arbres. De temps en temps, il pointe sa lumière pour vérifier la position. Et c'est à une allure identique à celle de la journée, qu'il circule, sans peine, d'un point à un autre.



Ce matin nous remontons le rio près de 2 heures pour découvrir une autre communauté, après les Bribris du Costa Rica, la communauté siona Tarabeaya, dans le village Sainte-Victoria.



Accompagnés de l'accessoire indispensable, la machette, nous partons chercher des racines de manioc ou Yuca en espagnol, afin de préparer la carabe (galette).


Une galette, avec pour base un seul aliment, que nous accompagnons de ceviche et de confiture.  


Nous nous éloignons du village pour visiter le lieu où consulte le shaman. Sa fonction dans le village n'est plus comme d'antan. Dans un monde qui se modernise aussi dans ces régions, il a perdu ses galons de chef ou de roi. Mais il garde en Amazonie, son influence de guérisseur/médecin de la communauté. Pour comprendre et soigner les maux, il absorbe une mixture, l’Ayahuasa, qui agit sur lui jusqu'à 12 heures. Cette "boisson" lui permet de faire le lien entre le monde surnaturel et le monde réel.


Nous profitons de sa présence pour nous tester à une discipline ancestrale, le tir à la sarbacane.



Le séjour Amazonien s'achève. On effectue dans l'autre sens, le parcours pirogue et bus, pour retrouver notre voiture à Lago Agrio et vite regagner les hauteurs de la Sierra, la région des Andes, avant la nuit.

Le timing de cette journée est très serré. Surtout, si l'on veut respecter le conseil de ne jamais rouler la nuit en équateur et encore moins dans cette région. Mais un petit grain de sable (clou) va contrarier nos plans et nous contraindre de rouler la nuit.



Difficile de trouver un hôtel... Pas d'autres solutions que de prolonger la journée jusqu'à l'aéroport de Quito, où nous trouverons plus facilement où passer la nuit.


un petit almuerzo "menu del dia" pour nous réchauffer. 



On clôt les journées les plus éprouvantes de notre tour du monde, mais de nouveau, avec tant de souvenirs

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L’Équateur, un pays qui chevauche ... l'équateur !

En parcourant depuis le Nord de Quito, en zigzag le pays , vous croisez inévitablement cette ligne virtuelle. Tantôt l'hémisphère Nord, tantôt l'hémisphère Sud... Régulièrement, des marques vous indiquent le tracé de cette ligne imaginaire. Même en Amazonie lors de notre escapade nocturne dans la jungle, nous avons croisé un totem signalétique.


Nous commençons notre déambulation du plateau Andin par contourner le volcan Cotopaxi (5897m). "Le cou de la lune" est le volcan en activité le plus haut d'Equateur. Le cou de la lune, car la lune épouse (se pose) sur la courbe du cratère... Dans les faits, c'est quasiment tout le temps un nuage ou la brume que le cratère aimante.


Premier contact avec un lama,... ou un alpaga ? .... ou une vigogne?. Ils sont tous de la même famille. Cependant, le lama et l'alpaga sont des animaux domestiques. On les différencie par leur pelage, celui de l'alpaga, est plus touffu et soyeux, celui du lama, le poil est plus épais, la laine est plus rustique et rêche.


La vigogne est sauvage, plus petit que ses cousins. Surtout sa laine, surnommée la "laine des Dieux", est la plus raffinée.






A l'Ouest du Parc National de Cotopaxi, nous entreprenons de réaliser une boucle pour contourner le volcan du Quilotoa et apercevoir son lac.


Moins de stress "pneumatique" aujourd'hui! la route est escarpée mais récente.






Le volcan Quilotoa (3910m) et sa lagune  


nous doublons le retour de l'école et le retour des champs. 

Notre descente de l’Équateur nous mène au village de Patate (Pataté) près de Banos.

Chaque vallée voue un culte pour son volcan ce qui donne naissance à des croyances populaires où se mêlent terreur, superstition et légende fantastique. Dans la culture indigène, le volcan Chimborazo et le volcan Cotopaxi étaient des prétendants de la « belle » Tungurahua. Le Chimborazo se mit en colère et remporta le duel, et le cœur de la belle. Ils eurent ensemble le volcan Pichincha (Guagua signifie « bébé » en quechua).


Le volcan Tungurahua (5023m) 



L'objectif de notre traversée du plateau Andin est d'atteindre Guayaquil sur la côte pacifique, porte d'entrée aérienne pour rejoindre les îles Galápagos.

Pour cette dernière journée de volcans, nous accédons au Parc du Chimborazo (le père) sous le soleil... Espoir de voir un cratère quand tu nous tiens!!

Les premiers kilomètres dans la gorge sont magnifiques. Il y a toujours autant d'éboulis mais nous n'y prêtons plus attention, fini le regard fixé sur la pente à guetter la pierre qui roule.




...Vous l'aurez compris, dans notre quête de volcan épargné par les nuages, nous n'avons pas eu plus de chances avec le Chimborazo (6263m).

Pourtant le détour en valait la peine, outre pour les paysages, nous faisons la connaissance des fameuses vigognes.

Et comme dit le dicton vigogne "Sauvage je suis, des yeux tu me caresseras"


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Quelque peu déçus par le réputé marché d'Otavalo (manque d'authenticité), nous fondions beaucoup d'espoir sur le marché de Saquisili. Heureux hasard de notre calendrier, nous sommes un jeudi... jour de marché à Saquisili!

Pour le bonheur de nos sens...


Le marché est scindé en 2 parties. Au nord de la ville, le marché aux animaux. Chaque propriétaire, avec son animal en laisse, marchande au tout venant, sa vache, son lama, son cochon. Cela vocifère autant que cela grouine.




En calmant les ardeurs des 3 petits "T" ,nous repartons seulement à 5 au cœur de la ville, pour le marché principal. Nous y découvrons réparti sur 7 plazas, le marché traditionnel dont nous rêvions.





Choc des cultures... ici le cochon d'Inde est un met très prisé.

Nous douterons régulièrement par la suite, de la teneur du blanc de poulet dans nos assiettes.


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Publié le 16 décembre 2019

Nous ne comptons plus les sacs faits, refaits, défaits, rere-faits et encore rerere-faits... La fin du tour du monde approchant, soit nous sommes plus aguerris dans ces tâches, soit nous sommes moins regardant sur le rangement de notre maison portative, en tout cas nous sommes plus rapides.

Aéroport de Guayaquil, chacun à sa tâche : Les 3 petits "T" complètent la dernière fiche pédagogique du pays. Maman "T" croise les avis et les guides sur les incontournables des Galápagos. Papa "T" prépare les prochains carnets.


A peine atterri sur l'île de Santa Cruz, nous plongeons dans la forêt à la recherche des puits de lave.


En ces premières heures, point d'animaux à l'horizon !!??


Depuis l'aéroport, nous devons traverser entièrement l'île pour rejoindre la ville principale, Puerto Ayora. C'est l'occasion de rencontrer une autre légende de notre voyage, la tortue géante des Galápagos. Un nombre suffit pour réaliser que nous sommes accroupis devant un animal emblématique, l'espérance de vie de ces tortues sauvages estimée entre 150 et plus de 200 ans.







"Finir en beauté..." vous comprenez !... et ce n'est pas fini

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Après une journée dans l'archipel Équatorien, nous comprenons pourquoi le naturaliste Charles Darwin fut séduit par ce laboratoire vivant unique au monde. Les animaux sont partout et tout est organisé et préservé pour qu'ils y règnent en maîtres.

Après les terres, c'est le long du front de mer que nous explorons Santa Cruz. Une heure de marche entre les cactus pour aboutir à Tortuga Bay.

Lors d'un tel voyage, inconsciemment et au feeling, vous classez au fur et à mesure tous les lieux ou toutes les situations vécues : les plus beaux marchés, les autochtones les plus accueillants, les toilettes les plus sommaires (à ce propos, nous aurions pu consacrer un dense carnet aux latrines du monde entier. De la Mongolie aux Bribris, nous avons à peu près essayé tout ce qui peut être assimilé à un trône. Mais, nous épargnerons (à regret) ce type de paysages ou d'anecdotes).

Concernant le classement des plages, dans le palmarès, Tortuga Bay aura une place de choix, pour le sable blanc, pour sa lagune et pour tous les animaux qui y demeurent.



La baie de Tortuga 

Autant en Amazonie, nous devions faire le silence à l'affût de la moindre bestiole. Au rythme de quelques bêtes recensées par heure, nous fêtions dignement nos trouvailles !

Autant aux Galápagos, c'est par cohorte entière que l'on découvre cette faune. Après les tortues, nous sommes entourés de dizaines et de dizaines d'iguanes, le seul lézard marin au monde.

Un grand frisson nous parcourt d'être si proches, au contact de ce reptile pacifique.





L'iguane marin  


brochette d'iguanes 





Entrée de la lagune de Tortuga 
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Publié le 16 décembre 2019

Lors d'un tour du monde, vous utilisez les transports en commun, charme de la vie locale, et vous vous accommodez des règles de sécurité locale.

Pour rejoindre les îles voisines, pas de ferry, mais de rutilants speed boat, aussi incongrus dans cet écosystème. Nous prenons place. Cependant, il n'y a pas assez de places assises pour tout le monde et nous partageons 2 gilets pour 3 enfants. Le sourire du capitaine nous fait comprendre... "qu'il n'y a pas le choix"

Impressionnés par les bonds et la vitesse, pousser à 650 chevaux, c'est parti pour 2 heures de rodéo maritime. Entre embruns et kérozène, cela saute et cela tape dans tous les sens. Le médicament du mal de mer assomme les 5 T.

Nous nous arrimons à l'île d'Isabela. La moitié des passagers aura nourri les poissons...cela sera la compensation écologique de ces speed boat!




Après une légion de tortues, une garnison d'iguanes, c'est un régiment de lions de mer et d'otaries qui nous accueillent à Puerto Villamil (île d'Isabela). Nous les avions aperçus perchés sur les bouées flottantes. Une fois à quai, il nous faut avec agilité les enjamber ou les contourner.





Alors que le lion de mer a la capacité de marcher à 4 pattes, l'otarie doit se traîner, ramper, remuer du "c-l" pour avancer.




Encourager par la réussite de notre escapade en tandem chinois, nous renouvelons l'expérience, pour longer la côte d'Isabela.

Ce fut d'avantage une étape vendéenne du Tour de France qu'une étape Alpine, mais avec beaucoup plus de sable... qu'en Chine.


Heureusement, nous recevons des encouragements particuliers depuis le bord de la route.






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Publié le 16 décembre 2019

Pour conclure notre respiration familiale loin de vous, rien de telle qu'une plongée... en apnée.

Sur terre, en bord de mer et pour le dernier chapitre de notre exploration de la faune des Galápagos, nous vous emmenons sous la mer.






une dizaine de requins pointes blanches sortent de leur cachette, tête à tête impressionnant. 




Un autre animal emblématique, le Fou à pattes bleues 


Los Tuneles 




Dimanche 15 décembre, sans transition, nous serons demain dans l'avion qui ramène les 5T à Paris, puis Toulouse notre ultime destination. Normalement, un container avec nos effets nous y attend.

A ce jour, nous ne connaissons pas forcément plus cette ville que les 9 pays que nous venons de parcourir. Mais c'est là que les 5T ont décidé de poursuivre leur aventure, dans l'attente de concrétiser leurs prochains rêves. (hey! hey! ??)

C'est avec beaucoup d'affection et la chaleur de tout ce que nous avons vécu, que nous remercions tous ceux qui nous ont aidés, accompagnés, encouragés, accueillis, attendus pour ce Tour du Monde... vous les hôtes, vous la famille, vous les amis.

On vous aime... à demain

les 5T (Marceau, Joséphine, Oscar, Aude et Fabien)


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Publié le 16 décembre 2019