Carnet de voyage

Sri Lanka

Par
Par les4A
Notre première étape : le Sri Lanka
Du 2 au 30 décembre 2021
29 jours
Partager ce carnet de voyage
1

A quelques jours du départ, nous avons réservé un hébergement pour les deux premières nuits sans savoir encore dans quel sens nous allons parcourir ce beau pays.

Nous aviserons sur place en fonction des réservations possibles dans les trains.

La carte ci-dessous indique les hébergements, réserves naturelles, sites culturels ou points intéressants que nous avons repérés en préparant notre voyage. Mais comme nous ne passerons que 29 jours dans ce pays, nous ne pourrons pas tout visiter.

2

Aujourd'hui c'est le grand départ.

3h de train pour commencer puis deux avions. La journée va être longue.

Nous profitons de notre petite ballade dans la gare pour expérimenter l'usage de nos sacs à dos.

3

Notre dernier vol jusqu'à Colombo passait par Malé, la capitale des Maldives où nous nous sommes arrêtés le temps de débarquer la plupart des passagers. Déjà que l'avion était assez vide à Istanbul, après Maldives, il devait rester 30 passagers dans un gros Boeing 777.


Et en passant, nous en avons profité pour faire quelques belles photos.

4

Après plusieurs documents à remplir, un passage à la douane et enfin un passage au contrôle sanitaire, nous voici au Sri Lanka.

La chaleur nous cueille après la température raisonnable de l'avion.

Un chauffeur de taxi mandaté par notre hébergement nous attend à la sortie et nous raconte pendant le trajet les difficultés du secteur touristique de l'île depuis l'année dernière. Ils espèrent atteindre 40% du tourisme habituel cette année. Et ils ne sont qu'à 25%.

Après nous être installés et nous être reposés, nous nous baladons autour de la chambre d'hôtes et trouvons la plage où l'eau est super chaude. Nous profitons du coucher de soleil les pieds dans l'eau.

5

Sur une proposition de notre hôte nous partons découvrir la lagune de negombo.

Après un démarrage "timide" de notre bateau dans le canal très pollué fabriqué par les hollandais nous rejoignons le port de pêche.

Marché aux poissons

Puis la lagune pour faire une petite halte au bord de la mangrove et déguster quelques fruits frais. Les restes du repas ne seront pas perdus pour tout le monde

En plus des singes de très nombreux oiseaux peuplent la lagune.

Au retour le moteur a montré quelques signes de fatigue avant de déclarer forfait. Première panne de journée.

De retour à notre hôtel nous apprenons qu'il y a une panne d'électricité dans le quartier, finalement la panne concerne tout le pays. Plus de 6h de panne, l'électricité reviendra vers 18h le temps pour nous de réserver la suite du voyage.

1h plus tard la panne revient. Nous partirons dîner à la frontale dans un restaurant "éclairé" à la bougie. On n'était pas loin du dîner à l'aveugle.

La spécialité Sri lankaise du jour : le camion du boulanger qui passe dans les rues sur la musique de la lettre à Elise.

6

Notre prochaine étape est Anuradhapura, située un peu au nord, dans le centre du pays, dans une zone appelée le triangle culturel. Cette ville fut la capitale de Ceylan entre entre le IVe siècle av. JC et le Xe siècle.

A notre arrivée, nous avons été chaleureusement accueilli par 4 noix de coco du jardin avec des pailles. Nous avons pu nous désaltérer tranquillement.

Une fois installés, nous avons discuté avec notre nouvel hôte qui nous a conseillé d'aller voir le fameux Bodhi Tree le soir pour voir les gens offrir des fleurs et chanter autour de cet arbre.

L'histoire raconte qu'une princesse sri lankaise a fait, en Inde, une bouture du figuier sous lequel Bouddha a atteint l'illumination et l'a ramené à Anuradhapura faisant de cette ville une ville sacrée remplie de temples et de stupas.

En chemin, nous avons longé des rizières habitées par des paons qui ont refusé de se laisser photographier de près. On en aperçoit un sur la photo avec son reflet dans l'eau de la rizière.

L'arbre Bodhi est très protégé, entouré de grilles dorées et adossé à un temple. Les fidèles se recueillent autour. Sur la photo suivante, l'arbre Bodhi est celui qui parait le plus haut derrière le temple.

Les fidèles sont reconnaissables car ils portent tous du blanc.

7

Après l'arbre Bodhi, nous nous sommes rendus à Mihintale, à 13 km d'Anuradhapura, pour visiter le berceau du bouddhisme sri lankais.

A cet endroit, le roi de Ceylan a rencontré un disciple du bouddhisme conseillé par son ami, le roi d'Inde. Cette rencontre fut décisive et le bouddhisme devint la première religion du pays.

Ensuite, Mihintale est devenu un grand centre spirituel, avec toute une organisation autour du monastère central.

De nos jours, il reste plusieurs monuments spirituels importants dont une statue de Bouddha et un grand stupa mais de nombreux bâtiments annexes sont en ruines.

Pour visiter cet endroit, il faut être pieds nus ou en chaussettes et grimper plusieurs hauteurs à même le rocher parfois à peine taillé. Les enfants sri lankais y sont très à l'aise, nous un peu moins !

8

La ville d'Anuradhapura comporte une partie payante avec les plus beaux temples et une partie où seuls quelques temples sont payants.

Nous avons opté pour la partie gratuite, d'autant que nous souhaitons ensuite visiter Polonnaruwa comportant de nombreux temples elle-aussi.

Ce matin, nous avons donc visité le temple Isurumuniya et le jardin royal, un peu boueux par endroit (une tong est même restée momentanément dans la boue).

Quelques photos prises sur le chemin : une vache accompagnée de son copain l'oiseau, un tracteur labourant une rizière pleine d'eau et d'oiseau, un beau bus et un jeune crocodile.

9

Ce sera la pensée du jour (Arthur).

On ne peut accéder aux temples bouddhistes et aux sites sacrés que pieds-nus ou en chaussettes.

Le sol de ces sites est souvent recouvert de sable, mais parfois avec quelques cailloux. Et surtout, il y a des marches en pierre qui sont frappées par le soleil. Pour nos pieds fragiles d'européens ça devient vite douloureux.

Même remettre ses chaussures devient compliqué.

10

Nous passons l'après-midi avec notre chauffeur de Tuktuk qui nous emmène voir le rocher du lion au coucher du soleil.


En route nous faisons une visite express d'un jardin ayurvédique. Le principe : utiliser les plantes pour leurs bienfaits en matière de santé.

Puis nous rencontrons nos premiers éléphants


Pour finir notre périple par l'ascension du rocher pirudangala qui nous donnera un joli panorama de la région et du célèbre rocher du lion.

La première partie essentiellement faite de marches est assez fatiguante, mais la deuxième partie où l'on doit se faufiler entre les rochers pour monter au sommet nous fatiguera encore plus. Heureusement arrivés au sommet la vue est magnifique et nous prenons tout notre temps pour en profiter.


Pour la descente sans lumière avec la nuit qui tombait, nous nous sommes pressés un peu plus. D'autant que notre chauffeur avait peur de croiser des éléphants sauvages sur ces chemins de terre à la nuit tombée.

11

Ce fut l'une des anciennes capitales du Sri Lanka.

Nous n'avons visité que la partie historique.

Après 1h30 de bus nous avons loué 4 vélos pour quelques heures de visites au milieu de ces ruines.

La visite a été agrémentée de quelques rencontres. Outres les singes que nous croisons partout, nous avons vu quelques varans et 5 daims qui ont traversé la route juste devant nous.

Au retour ceux qui n'ont pas dormi dans le bus ont pu apercevoir 2 elephants sauvages sur le bord de la route.


12

Le principal temple de Dambulla est le temple d'or situé à 800m de notre guesthouse. Nous y allons à pied le long des routes, parfois accompagnés des singes alentour à la recherche de nourriture.

Une fois arrivés au temple, le temps de trouver les pancartes, nous nous faisons agresser par deux singes montés sur un manguier qui nous jettent des mangues dessus.

Le temple d'or est un temple troglodytique caché en haut de la montagne derrière un musée du bouddhisme très clinquant (mais fermé).

Le temps de se faire "accompagner" par des vendeurs officiels de Dambulla, nous pouvons commencer la visite de la partie enchâssée dans le rocher.

Notre visite a été interrompue un petit quart d'heure par une cérémonie à huis clos. Mais cela ne nous a pas empêché de profiter du grand nombre de statues et des plafonds décorés juste après.

13

Nous avons profité d'une proposition de notre chauffeur de Tuktuk pour faire un safari dans cette région du Sri Lanka. Cela ne faisait pas partie de nos plans initiaux. Mais c'est un des endroits ou nous avions le plus de chance de pouvoir en voir à l'état sauvage.

Et le moins que l'on puisse dire c'est que nous n'avons pas été déçus.

20 minutes après notre notre entrée dans le Hurulu Eco Park, nous avons croisé notre premier groupe d'éléphant. Nous étions dans la jeep a une dizaine de mettre de ce groupe comprenant 5 ou 6 éléphants.

Et tout au long de la visite c'est une grosse vingtaine de ces éléphants que nous avons eu la chance de croiser. souvent des femelles avec leur petit. Elles se positionnaient entre le petit et nous afin de le protéger.

Nous avons également rencontré un troupeaux de buffles, quelques varans, des paons, des genres de calaos (en haut de l'arbre, mais il faut zoomer 😀) et mêmes quelques cervidés.

Et une fois sorti du parc, l'expérience n'était pas terminée, nous avons croisé d'autres éléphants sur le bord de la route, dont un, que la présence de plusieurs 4x4 arrêtés devant lui a du irriter....

il a finit par charger !

heureusement sans conséquences.


Une journée vraiment exceptionnelle !

14

Kandy est une grande ville et s'organise autour d'un lac entouré de monts verdoyants. Avec les villes du triangle culturel, nous avions oublié la vie trépidante des centre ville.

Mais Kandy a deux facettes, le calme du lac avec ses poissons nourris au pop corn

et les rues remplies de tuk tuk et de marchands en tout genre

sans oublier les marchés bien achalandés

marché aux fruits et légumes puis marché aux épices avec des gousses de vanille locales 
15

Kandy abrite un grand temple en son centre qui accueille de nombreux fidèles chaque jour. Et pour une raison simple, il abrite la relique d'une de dent de bouddha bien à l'abri des regards mais pas de la dévotions des bouddhistes, habillés de blanc, qui apportent des fleurs et de la nourriture chaque jour.

Nous suivons les différentes files pour apercevoir quelques secondes un bouddha en or ou les coffrets d'or protégeant la dent.

16

Après la grande ville de Kandy, nous nous dirigeons plus avant dans la montagne en prenant l'un des plus beaux trajets de train du monde au milieu des champs de thé.

Comme le trajet initial de Kandy à Ella dure plus de 7h, nous nous arrêtons pour une nuit à peu près au milieu à Nuwara Eliya.

Ce trajet devait durer 4h mais le train a commencé avec au moins 1/2h de retard et ne l'a pas vraiment rattrapé. Et pendant tout ce temps, nous n'avons parcouru que 40 km !! Le train serpente entre les montagnes très lentement nous laissant facilement le temps de voir les champs de thé, les cascades et les vendeurs ambulants de snacks et boissons.

Mais la tranquillité n'est que dans le paysage car le train est très bruyant et klaxonne très très régulièrement.

Une fois arrivés à Nuwara Eliya, nous avons bien senti la différence d'altitude :

  • d'une part parce qu'un de nous a dû descendre du tuk tuk pour parvenir à grimper un bout de route
  • d'autre part à cause du climat beaucoup plus froid et même pluvieux

Nous avons donc ressorti les polaires et vêtements de pluie bien rangés au fond du sac depuis notre arrivée.

Comme notre hébergement était près d'une grande cascade, nous sommes partis à sa recherche au milieu des champs maraichers et des champs de thé. D'ailleurs, nous avons appris que le poireau se cultivait très bien sous cette altitude et que leurs semis viennent de France.

La dernière photo est prise de notre hébergement, situé à 1 900 m d'altitude et vous pouvez voir le sommet le plus haut du Sri Lanka, le Pidurutalagala à 2 524 m dont on a gravi un petit bout pour rejoindre la cascade.

17

Pour la suite du trajet en train vers Ella, notre train était à l'heure ou presque mais il ne datait pas d'hier. Déjà, nous avons compris pourquoi il ne restait que des 1ère classe sur ce trajet : le train ne comportait que 5 wagons et la première classe avait bien du cachet mais était moins bien que la 2nd classe de la veille.

Donc, le train était à l'heure, au départ, mais les différents arrêts dans les gares se sont prolongés, notre train n'avait visiblement pas la priorité sur les autres et il est arrivé que nous attendions 20mn que le train qui arrivait en sens inverse soit passé pour repartir.

Nous avons donc continué notre lent voyage parmi les montagnes et les champs de thé.

Une fois arrivés à Ella, la température s'est améliorée, mais nous avons gardé nos vêtements de pluie.

Et nous avons été voir le fameux pont à 9 arches nommé aussi le pont Instagram. Ce pont ferroviaire est toujours en service et des trains y passent régulièrement, mais cela n'empêche pas de se promener dessus, au milieu des rails et même dans le tunnel juste avant.

Notre étape à Ella nous a aussi permis de visiter une fabrique de thé mais aucune photo n'était permise et les explications dans un anglais rapide et avec accent nous ont un peu perdu.

Les difficultés électriques se poursuivent. Cette fois-ci la coupure était locale, due à la pluie et au vent mais a durée plus de 24h.

18

Ella est entouré de plusieurs petits sommets dont le Ella Rock et le Little Adam's Peak. Ce dernier étant plus accessible que l'autre nous l'attaquons avec entrain. Le début est assez facile, puis viennent de nombreuses marches assez régulières et enfin quelques passages moins simples mais très faisables en comparaison du rocher de Pidurangala.

En haut, nous trouvons un Bouddha, quelques touristes et une belle vue.

Nous avons croisé aussi un écureuil (nous en voyons beaucoup ici) et un lézard des forêts (le plus grand lézard connu).

Et quelques belles plantes

19

Cette fois, nous sommes dans la plus grande réserve naturelle du Sri Lanka, au Sud Est : Yala.

Contrairement au précédent safari, nous pouvons espérer voir des léopards si la chance est avec nous.

Nous nous levons à 4h du matin pour être prêt à l'ouverture du parc, à 6h. Notre chauffeur est un habitué et nous sommes les 1er à attendre devant l'entrée du parc. Nous patientons tranquillement, feux éteins dans notre grosse jeep. Avant d'entrer, il laisse passer une voiture plus classique comportant certainement des pisteurs du parc.

Une fois entrés, à 5h58, c'est une course poursuite qui nous attend : la voiture des pisteurs part devant, elle est plus rapide. Les chemins sont parfois assez défoncés mais notre chauffeur file à tout allure et empêche même les suivants de nous doubler. Son téléphone sonne sans arrêt...

Et nous retrouvons au milieu d'un chemin, la voiture des pisteurs arrêtée en travers. Nous nous arrêtons à côté, en travers aussi et coupons le moteur : deux léopards marchent sur le bord du chemin, une femelle et son petit. Nous sommes assez loin mais ils avancent vers nous. Nous prenons quelques photos, un peu trop loin, un peu trop floues puis les léopards rentrent dans la forêt.

Ça fait une demi-heure que nous sommes dans le parc et notre safari est déjà une réussite. Plus tard, quand nous raconterons ça, nous serons systématiquement traités de chanceux.

Après ça, la conduite est plus calme, le chauffeur évite même les trop gros trous de la piste.

Nous voyons de nombreux oiseaux, des crocodiles, des paons, des daims, des buffles avec leurs aigrettes sur le dos, parfois même nageant avec elle et des varans. Nous avons même pris notre petit-déjeuner près d'une étendue d'eau et d'une petite cascade attirant beaucoup d'animaux.

Une fois toute la faune "classique" observée, notre chauffeur s'intéresse aux autres animaux représentatifs du Sri Lanka : les éléphants.

Notre première grande rencontre est un éléphant traversant une étendue d'eau peu profonde. Plusieurs jeeps sont arrêtées près de l'eau pour l'observer. Celui-ci se dirige tranquillement vers la piste et notre chauffeur démarre rapidement pour se coller juste à côté d'une autre jeep au milieu de la piste pour être juste devant la trajectoire que prend l'éléphant pour traverser. L'éléphant s'arrête le temps que les moteurs s'éteignent et continue à avancer pour passer devant nous à 1 m de la jeep !

Notre seconde grande rencontre a lieu en deux temps. Tout d'abord, nous les apercevons dans les fourrés mais ils restent cachés derrières les arbres dont ils mangent les feuilles. Puis d'un coup, notre chauffeur démarre comme une trombe après un coup de fil et s'arrête un peu plus loin où nous avons la chance d'apercevoir notre 3ème léopard. Nous n'avons pas de photo malheureusement. C'était un beau mâle qui est parti rapidement.

Une fois l'adrénaline retombée, nous revenons vers les éléphants, toujours cachés. Notre chauffeur fait alors le tour des fourrés et se gare dans un endroit bien dégagé en espérant qu'ils sortiront bientôt.

Après au moins 1h d'attente où nous piquons un petit somme dans des positions plus ou moins confortables, nous sommes récompensés : la famille au grand complet sort et nous voyons même un éléphanteau de 2 mois environ, bien protégé par sa mère. Le premier éléphant sorti des fourré viendra même nous renifler et nous serons un 2m de lui : il allongeait la trompe et nous allongions le bras, nous nous touchions. Un moment magique !

20

Nous sommes maintenant au sud du Sri Lanka et nous profitons des plages. L'eau est chaude mais il y a beaucoup de courant. Donc nous profitons des vagues quand le soleil ne tape pas trop fort et attendrons un autre point de chute pour espérer voir des poissons.

21

Après notre pause à Tangalle, nous avons choisi de passer Noël à Polhena dont la plage est protégée par une barre de rochers et de coraux. Les tortues marines y ont trouvé domicile.

Nous avons essayé plusieurs fois de les voir en snorkeling mais soit le courant était un peu trop fort, soit la visibilité était trop basse, soit elles avaient décidé de nager plus loin, nous ne les avons pas vu avec nos masques et nos tubas. Mais l'honneur est sauf car nous avons aperçu une famille nager près du bord parmi les rochers lors d'une balade.

Et le 24 décembre, en guise de cadeau de Noël nous avons voulu marquer le coup en allant voir les baleines au large. Le tour aura duré toute la matinée et en chemin nous avons croisé une bande de dauphins qui suivaient les bateaux.

Une fois au large, impossible de trouver une baleine, mais nous tombons sur un beau spécimen au retour. Elle est remontée à la surface plusieurs fois, et est même passée sous le bateau en nous montrant des blancs limite fluorescents.

Mais la balade est un peu gâchée par la trop grande proximité des bateaux qui se pressent autour d'elle et accélèrent pour éviter de la perdre.

22

En revenant de notre périple en mer, nous avons longé le petit port de pêche de Mirissa avec ses bateaux traditionnels très colorés.

23

Comme à Tangalle, nous avons pris le temps de profiter de la plage pour nous reposer avant le prochain pays.

Et contrairement à ce que vous pensez peut-être, nous vivons dangereusement car voici ce que nous avions au-dessus de nos tête pendant les repas :

24

Pour notre dernier hébergement au Sri Lanka, nous sommes un peu excentrés par rapport à Galle, mais le long de la plage chez une famille adorable.

Il y a encore beaucoup de courant ici et nous sommes bercés par les vagues qui s'écrasent lourdement sur le sable.

25

Notre visite du fort de Galle nous a beaucoup surpris car nous y avons retrouvé nos repères : des fortifications dignes de Vauban, des églises et des musées dans d'anciens baraquements militaires hollandais, des boutiques de souvenirs pour touristes, des petits restaurants, des glaciers...

Déjà lors de notre arrivée en bus quelques jours avant, nous avions trouvé que la ville était plus construite et comportait plus de magasins que dans les autres villes traversées, même les villes touristiques.

Dans son histoire, elle a vu les portugais puis les hollandais qui construisirent toutes ces fortifications, ses rues à angle droit et des canaux. Elle était un des grands ports exportant de nombreux épices au XVII dont la cannelle, les clous de girofle ou la noix de muscade.

La colonisation anglaise l'a privée de sa puissance en la remplaçant par Colombo.

Malgré cet environnement surprenant, nous avons profité de la belle couleur de l'eau d'ici.

Un des sports préférés des sri lankais est le cricket et Galle possède visiblement un bon centre d'entrainement.

Et pour conclure cet article, voici un des panneaux que nous trouvons le plus sympa : Interdit aux trompettes !!

26

La pêche est très importante sur l'île mais jusqu'à présent, nous avions vu les bateaux de pêche traditionnels et les marchés aux poissons mais nous n'avions pas pu voir ces fameux pêcheurs sur échasse emblématiques du Sri Lanka.

Et bien, c'est chose faite. Ceux que nous avons vu pêchaient surtout de petits poissons mais leurs échasses étaient installées dans une eau très poissonneuse.

27

Les tortues sont protégées ici aussi et elles sont malheureusement touchées par de nombreux maux : victimes de la pêche, des hélices des bateaux, des plastiques qu'elles confondent avec des méduses et du braconnage (œufs de tortue et carapace).

Sur l'île, plusieurs sanctuaires existent pour leur venir en aide et nous en avons visité un.

Certaines de ces tortues seront relâchées dès la fin de leur convalescence mais d'autres, trop mal en point, finiront leurs jours ici.

28

Avant de conclure ce carnet de voyage sur le Sri Lanka, nous voulons vous parler des routes et des moyens de transport au Sri Lanka.

Nous avons utilisé entre autre des bus :

  • bus classiques très colorés à l'intérieur, avec musique ou télé ou les deux très forts, le klaxon omniprésent. Ces bus considèrent que la route est à eux et que tout le monde doit se pousser sur la gauche pour leur laisser le passage au milieu de la route. Donc ils klaxonnent tout le temps. Il faut aussi noter que dans les montagnes, il vaut mieux se munir d'un sac plastique. Le temps de trajet peut être variable car soit ils s'arrêtent tout le temps soit ils arrivent en avance s'il n'y a personne sur le bord de la route. Par contre, les tarifs y sont réglementés et ce n'est pas cher.
  • les mini-vans blancs climatisés et calmes. Le trajet est plus direct car il y a moins d'arrêt, les sièges sont plus confortables, sauf si on se retrouve sur les strapontins au milieu de l'allée. Ils essayent par tous les moyens de ne pas partir à vide quitte à retarder le départ. En revanche, les prix sont plus élevés et peuvent être variables. Nous ne sommes pas à l'abri des arnaques pour touristes.
  • les grands bus climatisés VIP. Nous en avons utilisé un pour repartir à l'aéroport. Ces bus sont réservables et assez directs. Ils sont aussi très calmes et confortables mais assez chers.

Nous avons aussi utilisé le taxi une seule fois. Le tarif est assez cher mais c'est confortable et assez pratique quand on prend les chemins de traverse. Notre chauffeur nous a fait profité des stands de bananes sur le bord de la route et s'est arrêté pour nous permettre de visiter un temple hindouiste.

Le train est un moyen de transport très pratique car le réseau ferré est assez développé dans certaines parties du pays. Les tarifs peuvent être assez bon marché en troisième classe non réservable et monter sérieusement en 1ère classe. En revanche, les horaires sont loin d'être respectés. Les trains peuvent partir avec beaucoup de retard et continuer à en accumuler tout au long du trajet. Nous avons vécu des pauses de 20mn sans chauffeur sans aucun problème... Certains trains sont assez vieillissants et doivent provenir de la colonisation britannique ! Notre expérience se limite à une portion très touristique dans les montagnes parmi les champs de thé, sur des petites portions de 50 km, soit 4 ou 5 heures 😀 Cela laisse largement le temps d'admirer le paysage.

Et le plus facile et pratique reste le tuk tuk. Il faut bien sûr négocier avant de monter mais il se faufile partout et il y en a vraiment tout le temps. Nous arrivions même à nous tasser suffisamment pour rentrer tous les 4 ainsi que nos 4 gros sacs. Cela dit, le moteur peut être un peu poussif dans la montagne et il faut parfois en descendre pour le laisser monter une côte particulièrement pentue ou longue.

Nous avons donc beaucoup usé du tuk tuk une fois sur place et des bus entre les villes.

Concernant les routes :

  • les usagers doivent éviter les chiens errants qui se posent n'importe où, mais sur le bitume, et de préférence au milieu des virages en montagne
  • ils doivent aussi éviter les vaches sur le bord de la route, ou couchées au milieu en troupeau, la nuit, créant de belles chicanes
  • Ils doivent faire attention aux éléphants sauvages quand la nuit tombe car ils peuvent charger s'ils se sentent en danger ou juste traverser tranquillement
  • il y a visiblement des priorités sur la route : l'ambulance puis le bus fou, puis les gros camions, puis tout le reste (voiture, moto, tuk tuk, vélo...), seule règle : klaxonner en doublant !
  • le nombre de voies n'est absolument pas respecté. 4 véhicules de front passent facilement sur deux voies.
  • Les lignes blanches ne servent pas vraiment
  • Le téléphone au volant est très pratiqué même en tuk tuk
  • La ceinture de sécurité existe mais en décoration uniquement
  • La vitesse est régulièrement limitée à 40 en ville, 70 dans les routes classiques et 100 sur les autoroutes. Mais le 40 ou le 70 sont rarement tenus à cause de la circulation complexe qui nécessite de ralentir souvent.
  • de nombreux vendeurs sont installés sur le bord des routes vendant surtout des fruits
  • Et peut-être à cause de tout ça, les sri lankais font souvent une prière sur le volant avant de démarrer

Nous avons expérimenté tout ça, même dans le véhicule d'un policier (un de nos hôtes) dont le compteur ne marchait même pas.

29

Accueil et sourires

Nous sommes unanimes sur la gentillesse des sri lankais. Ils sont souriants, serviables, aident volontiers quand ils nous voient perdus. Ils viennent nous parler spontanément pour savoir d'où nous venons. Ils nous expliquent volontiers ce qu'ils font ou nous renseignent s'ils le peuvent.

Un de nos hôtes nous a montrer comment faire du lait de coco, nous a expliqué de nombreuses choses sur l'histoire du Sri Lanka, les fruits, les plats, les aromates et nous a même réservé l'hébergement suivant en négociant le prix sacrément à la baisse.

Et notre dernier hôte a même pris le temps de nous emmener visiter plusieurs endroits pendant toute une matinée. Il a géré les rendez-vous pour les tests PCR, nous y a accompagné pour nous servir de traducteur et est même venu, pendant son travail, nous apporter les résultats que nous n'avions pas reçu par mail. Il en a profité pour nous aider à poster un colis pour la France et nous faire prendre le bon bus pour l'aéroport.

Faune et flore

La nature est ultra présente. Les arbres sont partout, même en ville, peuplés de singes et/ou d'écureuils. Ils cultivent beaucoup le riz et les fruits, un peu les légumes dans certaines parties du pays.

Le gouvernement a conçu plusieurs programmes de protection de la faune et le Sri Lanka comporte plusieurs parcs nationaux où les animaux sauvages sont protégés. Les tortues marines font aussi l'objet de cette protection lors de leur ponte et de par les hôpitaux conçus pour elles.

Mais cette protection de la faune sauvage s'accompagne d'une utilisation touristique parfois très respectueuse du bien être de ces animaux, parfois beaucoup moins. Il faut se renseigner sur les pratiques avant de choisir une activité.

Nous avons délibérément choisi de ne voir que des éléphants sauvages mais il existe dans le pays des sanctuaires d'éléphants que nous avons ignoré de par les informations contradictoires sur le bien être de ces animaux.

De la même manière, nous restons mitigés sur notre expérience d'observation des baleines car les bateaux étaient très proches et avec le moteur toujours en marche.

Nos coups de coeur

  • la famille éléphant juste devant nous et l'éléphant à portée de trompe
  • l'amabilité des gens
  • voir des tortues
  • la plage paradisiaque avec de grosses vagues
  • notre dernier hôte

La suite de notre aventure dans le carnet de voyage sur la Thaïlande.