Japon

Pas de photos pour l'instant, mais beaucoup de listes à préparer et à vérifier :

• Vêtements
• Pharmacie / trousse de toilette
• Loisirs pour l'avion et le train
• Papiers d'identité et billets
• Lieux à visiter à chaque étape
• Contenu des sacs à dos pour les jours sans valises

Nous sommes bien arrivés. Le petit tour en voiture jusqu'à l'hôtel a duré plus longtemps que prévu à cause d'un bel embouteillage.

La journée n'est pour autant pas terminée. Après un long briefing d'une personne de l'agence de voyage sur les trajets que nous aurons à faire et les hôtels où nous descendrons, Sébastien est parti récupérer nos titres de transport dans la gare la plus proche. La personne de l'agence ne connaissant pas bien le quartier de l'hôtel, ils ont demandé à une personne dans la rue où se trouvait la bouche de métro la plus proche. Et là, Sébastien a fait l'expérience de l'amabilité légendaire des japonais car celui-ci ne s'est pas contenté de leur indiquer la direction, il a fait un détour exprès jusqu'au métro, est descendu avec eux jusqu'à être bien sûr qu'ils savaient insérer le ticket avant de repartir à ses occupations.

Ensuite nous irons dîner et dormir.

Ce matin, nous rencontrons Sébastien, de l'agence de voyage locale, accompagné de Yumi, une japonaise en formation pour devenir accompagnatrice. Ils ne peuvent pas être nommés "guide" car ils n'ont pas les qualifications requises dans ce pays.

Tout au long de la matinée, ils nous ont aidé à nous familiariser avec les coutumes culturelles et spirituelles d'ici, tout en nous expliquant de manière très opérationnelle comment prendre le métro, le bus ou se prémunir de la pluie.

Ici, le parapluie est de mise. Ils ne sont pas chers et s'achètent dans n'importe quelle supérette. Ceci explique que nous croisons régulièrement des parapluies esseulés, oubliés et il n'est pas rare qu'une personne, en ayant subitement besoin, en attrape un dont il n'est pas le propriétaire.

D'ailleurs, nous sommes en règle général les seuls à porter des blousons. Les japonais de Tokyo sont en chemise, veste, pull, avec un parapluie éventuellement, mais pas de blouson.

Pour commencer notre visite de Tokyo en leur compagnie, Sébastien nous emmène voir le temple bouddhiste de Ueno. Ueno est comme une bulle de calme au milieu de la ville, un jardin, un lac, un temple, tout respire la tranquillité.

A la belle saison les amoureux et les futurs mariés viennent se faire prendre en photo tandis que ces familles naviguent sur le lac sur des pédalos.

Puis, pour nous expliquer les différences entre un temple bouddhiste et un sanctuaire shintoïste, nous partons pour le sanctuaire de Nezu-Jinja. Celui-ci est situé dans un quartier calme mais très résidentiel et dès qu'on passe le Torii, nous avons l'impression de changer de ville tellement tout est vert.

Le quartier de Yanaka étant un quartier populaire, on y trouve de nombreuses petites maisons, dont certaines vieilles maisons en bois.

Les ruelles sont étroites et surmontées de nombreuses lignes électriques. Et à chaque coin de rue, un petit temple/sanctuaire peut nous surprendre.

Après toutes ces émotions, nous avons voulu voir le plus vieux temple bouddhiste de Tokyo : Senso-Ji.

Nous nous attendions à avoir plus de monde par rapport au quartier calme de Yanaka, mais on ne s'attendait pas à tomber sur le festival Kikukuyo-e, vieux de 120 ans.

Et pour terminer notre première journée de visite, petit détour par les US avec une réplique de sa statue de la liberté et par les animés japonais avec la statue Gundam RX-78-2 qui représente un robot géant à taille réelle de près de 20 mètres de haut.

Nous en profitons aussi pour faire une petite partie de Mario Kart, un petit tour chez Uniqlo et acheter un magnifique T-Shirt des futurs JO 2020.

Après le musée Ghibli, nous avons trouvé un petit restaurant qui ne paye pas de mine, sans table ni chaise, juste un comptoir où on mange debout. Après quelques hésitations dans la commande, le cuisinier, qui cuisine devant nous, nous a conseillé et nous nous sommes régalés de sushis.

Et pour terminer cette longue journée, nous nous sommes perdus au milieu des jeux d'arcade.

Nous avons notamment assisté à l'étrange ballet de 4 jeunes qui participaient à une sorte de concours et qui jouaient au même jeu en même temps, en faisant exactement les mêmes gestes, ensemble ou à tour de rôle. C'était très impressionnant.

Ce soir, nous avons regardé Google map pour trouver un restaurant pas loin de l'hôtel. Mais on n'a pas senti beaucoup d'enthousiasme du patron en arrivant : "vous ne restez pas plus de 2h !"

Malgré cet accueil un peu particulier, le repas de viande grillée cuite sur un barbecue situé au centre de la table, au milieu des habitués des lieux, était très bon.

Ce carrefour est une des icônes de Tokyo. Pour laisser les piétons passer toutes les voitures sont au rouge en même temps.

Et là, le flot se déverse sur la chaussée. Les japonais étant très respectueux des consignes, aucune voiture ne s'aventure à l'orange et aucun piéton ne tente une traversée au petit bonhomme rouge. C'est ainsi partout à Tokyo, et j'imagine, partout au Japon.

En prime, nous avons vu la statue du chien qui est revenu attendre son maître à la gare tous les jours même après sa mort pendant 10 ans.

Après la visite du sanctuaire shinto, nous avons trouvé un restaurant servant des plats que nous n'avions pas encore testés à base de nouilles au sarrasin. J'avoue ne pas avoir été très emballée cette fois-ci.

Après-demain, nous devions passer la journée auprès du Mont Fuji et la nuit dans un Ryokan, mais le typhon a rebondit sur les montagnes et les alentours du Mont Fuji sont très touchés.

Nous resterons donc 1 journée de plus à Tokyo à la place de Hakone.

De la patience, il en faut même pour déjeuner.

Première attraction, 45mn d'attente écourtée par la fermeture de l'attraction après une queue de 20mn

Seconde attraction moins fun mais 15mn prévues alors on y va. Devant les tapis volants, en fait ce sera 25mn d'attente.

Avant d'entamer une queue de 2h10, on va se trouver à manger.

Donc 15mn de queue pour des pizzas bizarres et du coca à emporter.

Retour à l'attraction prévue et là bonne surprise, ce ne sera que 2h d'attente.

Pour nous aider à patienter, nous regardons les visiteurs dont une grande partie arbore un serre tête, un sac ou même un déguisement complet de Disney.

Aujourd'hui, Arthur n'est pas en forme, un coup de froid sur la digestion hier soir certainement.

La deuxième tentative de sortie en fin d'après-midi fût la bonne.

Nous sommes retournés à Shinjuku, le quartier spécialisé dans l'électronique.

Et après une photo avec la coupe du monde de rugby, nous finissons la journée avec quelques parties de jeux vidéo.

Regardez bien sous le rapace, un petit peu à gauche : LE MONT FUJI !

Il a accepté de se montrer aujourd'hui.

A Kyoto, nous logeons dans une maison japonaise, avec des tatamis pour les enfants et des cloisons en feuilles de riz. Même si celui-ci est très petit, nous avons un petit jardin de quelques mètres carrés qui donne un peu de lumière au salon. Et même si nous avons une petite cuisine, nous ne comptons pas forcément l'utiliser, sauf pour le petit-déjeuner.

Aujourd'hui, nous partons voir le côté traditionnel et spirituel de Kyoto. Et nous commençons par le Pavillon d'Argent.

Il est assez réputé, mais comme la pluie a décidé de passer la journée avec nous, les photos ne rendent pas vraiment bien.

Et pour couronner le tout, ce temple bouddhiste est sur la liste des lieux pédagogiques à visiter par les écoles/collèges. Nous nous sommes donc mêlés aux classes avec leurs parapluies.

Après une petite pause thé chaud salé pour nous réchauffer, nous nous dirigeons vers le nord ouest de Kyoto vers le Pavillon d'or, point d'orgue de cette journée spirituelle.

Après des bus et un petit trajet au pas de course pour arriver avant la fermeture, nous arrivons enfin à destination, en même temps que le soleil qui daigne enfin nous gratifier de quelques rayons.

En se frayant un chemin parmi les visiteurs, nous parvenons enfin à admirer l'un des édifices les plus connus de Kyoto.

Au menu de cette matinée, départ de très bonne heure pour Arashiyama (1/4 h de kyoto en train) pour visiter une belle bambouseraie.

Et comme cela devient une habitude dans nos promenades, nous avons profité de deux beaux jardins avec un arrêt dégustation de thé matcha (qui n'a pas fait l'unanimité d'ailleurs).

Enfin... local de chez nous 😀

Ce soir, de nombreux restaurants étaient fermés ou un peu trop chers, alors nous avons opté pour une crêperie comme chez nous mais tenue par un japonais.

Au hasard des rencontres, nous avons discuté avec une famille française expatriée à Séoul qui était en vacances au Japon.

Nous avons continué la journée par Nara, capitale du Japon pendant 70 ans au VIIIe siècle, juste avant Kyoto.

Cette ville est réputée pour son grand bouddha de 16m et pour ses daims en liberté dans une partie de la ville. Les enfants ont adoré leur donner à manger.

Ils sont aussi passés dans un trou d'un des poteaux du temple ce qui leur assure d'atteindre l'Eveil.

Et encore une fois, nous avons adoré nous promené dans différents jardins de Nara.

Aujourd'hui, nous partons pour Hiroshima. De Kyoto, nous devons prendre 2 Shinkensen, c'est à dire 2 TGV : le premier de Kyoto à Shin-Kobe pour 30mn et le second vers Hiroshima pour 1h10.

Nous avons bien 4 places réservées pour le premier mais pour le second, les wagons contenant les places réservées étaient complets, nous devons donc nous rabattre sur les 3 wagons sans réservation.

Et comme il y avait du monde, nous avons fait une partie du trajet debout dans l'allée centrale jusqu'au premier arrêt où des gens assis sont descendus et nous ont donc laissé leurs places.

Surprenant !

Comment visiter Hiroshima sans commencer par le célèbre mémorial de la paix d'Hiroshima (Dôme de Genbaku), le seul bâtiment à rester debout au centre ville d'Hiroshima après l'explosion de la première bombe nucléaire, le 6 août 1945, à environ 580 mètres au-dessus de la ville).

Il est resté tel quel avec ses barres tordues et ses murs éventrés.

Puis nous nous sommes promenés dans le Parc du Mémorial de la Paix où nous avons croisé de nombreux jeunes japonais avec leurs classes. Et certains avaient pour travail d'interviewer tous les visiteurs, étrangers compris, en leur posant des questions sur la paix.

Ce que nous avons compris de l'état d'esprit des japonais sur cette période peut se résumer à "Plus jamais ça". Ils n'ont pas de haine ou de colère, ne vivent pas dans le passé. Mais ils expriment la volonté, le besoin d'apprendre du passé pour ne pas compromettre l'avenir. Ils sont résolument tournés vers un avenir en paix.

Ils expriment ceci par les monuments du parc :

• la cloche de la paix que chacun peut faire résonner
• les portes de la paix
• la flamme de la paix, allumée en 1964 et qui brûlera jusqu'à ce que toute « forme d'arme nucléaire soit éradiquée »
• le monument de la paix des enfants qui commémore Sadako Sasaki et tous les enfants morts de la bombe et de ses conséquences

Sadako Sasaki est une petite fille qui avait 2 ans en 1945 et qui se trouvait à 2 km du lieu de la bombe. Elle a survécu sans être blessée alors que tout le monde était mort autour d'elle. Mais en 1954, elle commença a montrer des symptômes d'une leucémie, dit aussi "le mal de la bombe atomique". Et pour se donner le plus de chances de guérir, elle s'est inspirée d'une vieille légende disant que quiconque ferait mille grues en origami verrait un vœu exaucé. Elle en réalisa 644 et malheureusement mourut à l'âge de 12 ans.

Depuis, tous les enfants de toutes les écoles du Japon fabriquent chaque année des grues en papier et les envoient à Hiroshima pour qu'elles soient déposées au pied du mémorial des enfants ou de la statue de Sadako. Nous avons bien entendu déposé nos grues nous aussi.

Dans ce parc, se trouve aussi musée du Mémorial de la Paix, réputé pour avoir des images assez dures. Nous avons donc préféré nous séparer et seul Sébastien est allé le visiter.

Aujourd'hui, nous partons d'Hiroshima pour visiter le Mont Koya, seconde montagne sacrée du Japon apres le Mont Fuji.

Pour y arriver, nous avons pris 1 Shinkensen (TGV), 1 métro, 1 train local, 1 funiculaire et enfin 1 bus.

Notre hébergement pour la nuit est l'un des nombreux temples du site qui accueille des voyageurs.

Nous avons deux chambres avec chacune 1 table basse, des coussins et des futons repliés en attendant la nuit.

Après une visite au pas de course agrémentée de quelques règles à suivre, nous déposons nos sacs à dos et partons visiter quelques temples emblématiques avant leur fermeture (16h30 environ).

A 17h30, nous cherchons la salle à manger partout pour un dîner végétarien.

Ensuite, direction la douche et le bain brûlant, non mixtes, collectifs et nus. Heureusement, nous étions tôt et donc les seuls côté homme et côté femme.

Enfin, la nuit sur les futons avec de grosses couettes et des couvertures.

Après le petit-déjeuner, nous profitons du temps qu'il nous reste avant le départ du train pour visiter un grand cimetière au milieu des résineux jusqu'à un grand mausolée.

Quelques erreurs se sont glissées dans nos photos, les trouverez-vous ?

Et pour bien ressentir l'ambivalence du Japon, nous passons la soirée dans le quartier le plus animé d'Osaka, connu pour ses enseignes démesurées se reflétant sur la canal.

Mais nous avons oublié que c'était Halloween et nous avons donc ouvert grand nos yeux tout en restant bien accrochés pour résister au flot des badauds.

Pour ce dernier jour au Japon, un bon whisky japonais et des sushis, nous finissons en beauté 😀