Debout depuis 5h du matin (les restes du décalage horaire), je descends dans le restaurant de l’hôtel et prends mon fameux bol de soupe chinoise. Boulette de viande, nouilles de riz et aromates diverses me permettent de faire un bond de 3 ans dans le passé. Mon petit dej cambodgien journalier.
Une fois le bol terminé je contact mon chauffeur de Tuk Tuk attitré pour qu'il m’emmène au Psar Damko, le marché qui sert de gare des taxis qui vont en direction de Kampot. Les amis, J'arrive !
Un ancien chauffeur de Tuk Tuk se promène dans le coin mais je ne l'avais pas vu. Il s'arrête auprès de moi et me dit "Hey my friend !". Ce gars, que je n'ai pas vu depuis 3 ans et qui ne fait que de rencontrer des touristes à longueur de journée, m'a reconnu. J'ai discuté 30 minutes avec lui, grâce à un Khmer approximatif (2 ans sans pratiquer..).
Je décide finalement de monter dans un taxi et me prépare pour 3h de route. Ici, l’accélérateur et le klaxonne sont les deux seules choses qu'il y a à utiliser lorsque l'on conduit. Le chauffeur est assis sur le frein à main, un passager est assis à sa place de conducteur, deux sont assis sur le siège passager avant, et nous sommes 4 à l'arrière ! Rentabilité totale pour le Taxi !
Me voila arrivé à Kampot. A peine le temps de me balader dans les rues, qu'une jeune fille accompagnée de ses deux frère crie "Flansso Flansso Flansso". J'aurais jamais cru qu'on puisse me reconnaître après tout ce temps. Je décide donc de rendre visite à mes anciens collègues. Et reprends les anciennes habitudes telles que lire les lignes de la main...
J'ai repris les choses comme si elles ne s'étaient jamais arrêtées. Balade au marché, achat de Bananes fris, cours de musique d'anglais et de français. Kakada, la secrétaire m'invite à manger ce soir pour me présenter sa fille qui est née l'année précédente.