Acheter un billet aller-retour pour Athènes, réserver une nuit dans le Pirée et partir à l'aventure... Pour plus de photos -> insta : lalydsgn
Du 28 juin au 12 juillet 2018
15 jours
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Première leçon : réfléchir à ce voyage à l'avance...

Ne faites pas la même erreur que nous et pensez à acheter vos billets d'avion à l'avance. Mais avant d'acheter les billets, renseignez-vous sur quand vous aurez vos vacances et aussi combien de temps vous désirez partir.

La Grèce est bondée en juillet et aout, préférez la en mai ou septembre. En mai, il n'y aura pas beaucoup de gens mais en septembre l'eau sera plus chaude. Si vous ne pouvez partir que pendant les vacances scolaires, privilégiez un départ en juin (ou fin juin). Dans notre cas, nous sommes partis le 28 juin.

Ensuite, établissez le temps que vous désirez partir. Pensez que vous pourrez visiter une île, en moyenne, en trois ou quatre jours. Définissez aussi quel genre de vacances vous voulez. Se reposer ? Faire la fête ? Dans notre cas, nous partions en couple, donc nous préférions nous reposer. Nous avons donc choisi un séjour de deux semaines.

Pour revenir sur le billet d'avion, l'acheter en janvier serait plus judicieux. C'est à ce moment que vous trouverez les prix les plus avantageux. Ne prenez donc pas exemple sur nous qui l'avons réservé en... avril ou mai ? Je ne sais plus mais c'était beaucoup trop tard et les prix s'étaient déjà envolés. Nous avons choisi Aegean Airlines.

Récapitulatif :

  1. Quand partir ?
  2. Combien de temps ?
  3. Acheter le billet d'avion.
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Deuxième leçon : regarder les horaires de bateau pour votre première île

Après trois heures de vol et un repas dans l'avion, nous avons atterri à Athènes. Nous atterrissions vers 20h (heure grecque). En sortant de l'avion, nous avons attrapé notre seul sac en soute (nous avions choisi l'option sacs à dos) et sommes partis à la recherche d'un bus jusqu'au port du Pirée. Ce fut très facile : les navettes depuis l'aéroport se trouvent juste à la sortie. Un trajet coute 6 euros par personne et il faut acheter le billet au kiosque qui se trouve à côté de l'arrêt. Les bus circulent 24/7 et le trajet jusqu'au port prend une grosse heure.

Nous nous sommes rendus au Pirée où nous avions réservé une nuit car notre bateau pour la première île partait à 6h45 le lendemain matin. Ensuite, nous avons passé la soirée (ou le début de nuit) à arpenter le port à la recherche du kiosque pour acheter nos tickets de bateau (oui, ça non plus, on ne l'avait pas fait à l'avance et les sites grecs ne donnent pas beaucoup de renseignements au sujet des horaires d'ouverture, etc ; mais ça ajoutait encore un peu de piments à cette aventure). Finalement, nous avons trouvé le bureau, qui ouvrait à 6h le lendemain matin.

Nous avons dormi à l'hôtel Atlantis. Si nous devions recommander cet hôtel, nous ne le ferions pas. Les chambres sont petites, elles manquent de finitions, elles n'ont aucune insonorisation, la literie est mauvaise et la réception n'a pas su répondre à nos questions. Seuls points positifs : il se trouve sur le port et n'est pas cher du tout. Il rentrait totalement dans notre budget étudiant.

Après une nuit très courte et un croissant mangé sur le chemin, nous nous sommes rendus à 6h du matin au bureau pour acheter nos premiers tickets et monter dans notre Ferry (de la compagnie Blue Star Ferry).

C'est là que l'aventure a réellement commencé...

Récapitulatif :

  1. Regarder les horaires des bateaux pour l'île choisie,
  2. Acheter les tickets,
  3. Attraper le bateau.
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Troisième leçon : toujours avoir à manger et à boire avec soi

Après un peu moins de 5h de traversée (comptez 36 euros par personne pour le ticket), nous sommes descendus sur la petite île de Donousa.

Deux-trois informations sur cette île : Donousa appartient à l'archipel des petites Cyclades, a une superficie de 13 km² et n'est pas autosuffisante en eau.

La carte de l'île

En descendant, nous avons suivi une bande de personnes munies de tentes et de matériel de camping. Sur le port, nous avons demandé à des gens si un camping été présent sur l'île, ils nous ont indiqué un bus qui y allait. En réalité, il n'y a qu'un bus qui fait le tour de l'île toute la journée et tous les jours.

Horaires de bus 

Dans le bus, une personne nous a expliqué que deux campings étaient présents. Nous avons décidé de nous rendre au deuxième et sommes descendus à Mersini.

Au bout d'une demi-heure de marche à flanc de montagnes et en plein soleil, nous avons découvert une plage de sable blanc à l'eau cristalline (plage Livadi). Et là qu'elle ne fut pas notre surprise quand nous avons compris qu'il s'agissait en réalité d'un camping sauvage (j'arrête tous les préjugés, tout était extrêmement propre, aucun déchet ne traînait). Nous avions juste une tente, mais nous n'avions rien à manger ni à boire. Nous sommes donc remontés et avons mangé dans une taverne qui se trouvait à côté de l'arrêt de bus. C'était délicieux! Il ne s'agissait pas de la première taverne, mais de la seconde qui est un peu plus loin et qui ressemble plus à une table d'hôte. En redescendant, nous nous sommes arrêtés à une source.

La source Pighi se trouve dans un endroit ravissant et est à l'ombre d'un grand arbre. L'eau y est délicieuse, sans doute la meilleure eau que j'ai bue. Nous nous y sommes lavés aussi et c'était merveilleux, même si c'était un peu froid.

À gauche : Mersini et à droite : la source Pighi  

La plage Livadi est magnifique mais on ne voulait pas y rester plus longtemps. Nous avons donc pris le bus et nous sommes rendus au port où nous avons passé notre deuxième journée (samedi 30 juillet). La petite ville est magnifique et il est possible de manger pour quelques euros (un slouvaki coûte 2,50 approximativement). La plage du port est belle et l'eau y est transparente aussi.

Le port vu au coucher de soleil

Nous nous sommes rendus à Kedros à pieds. La plage est magnifique aussi et une taverne se trouve directement à côté. La nourriture y est très bonne et l'ambiance y est très conviviale. Nous y sommes restés jusqu'au lundi 2 juillet (au départ, nous voulions partir le dimanche mais à Donousa le dimanche il n'y a pas de bateau!).

La plage Kedros

Cette île est magnifique, calme et propre. Nous y avons fait de supers rencontres.

Une chose importante : toujours acheter des bouteilles d'eau (les prix varient entre 22 cents et 1 euro pour 1,5L) car l'eau n'est pas potable aux robinets dans les îles grecques.

Autre chose importante : les plages sont remplies de...nudistes.

Récapitulatif:

  1. Toujours avoir à boire et à manger avec soi,
  2. Avoir de bonnes chaussures de marche,
  3. Donousa est parfaite pour ceux qui recherchent du calme et de la tranquillité dans des paysages somptueux.
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Quatrième leçon: nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité

Lundi 2 juillet nous avons quitté Donousa pour nous rendre sur Amorgos. Le ticket nous a coûté 6 euros.

Quelques mots sur Amorgos: Cette île fait 121 km² et est connue pour avoir participé aux tournages du Grand Bleu de Luc Besson. Elle a deux ports : Aegiali et Katapola.

Nous sommes arrivés à Aegiali et nous sommes rendus au camping municipal. Nous avons été bien accueilli et le camping est très bien. Il y a des douches (propres), une cuisine avec tout ce qu'il faut pour cuisiner les plats de base, un lavoir, des toilettes, un restaurant et tous les emplacements sont à l'ombre. Nous y avons passé trois nuits en tout (15 euros/nuit pour deux personnes et une tente). Le camping est plutôt bien placé.

Les douches du camping

La plage d'Aegiali est touristique mais superbe pour regarder le coucher du soleil. Sa digue est bordée d'arbres et de petits restaurants. L'eau n'y est pas vraiment transparente malheureusement. Aegiali représente parfaitement la petite ville des Cyclades : bâtiments blancs à l'ambiance chaleureuse. Les restaurants sur le port sont bons et pas très chers! Les gens y sont sympas aussi.

À gauche : le port au coucher du soleil ; à droite : la plage d'Aegiali au coucher du soleil

Pour nous, le camping était une première. Nous ne savions pas si nous pouvions laisser nos affaires dans la tente. Cependant ni sur Donoussa, ni sur Amorgos nous ne nous sommes sentis en insécurité et nous avons toujours pu laisser nos affaires à l'intérieur de la tente. Tout le monde laisse sa tente ouverte et toutes ses affaires éparpillées partout. Je ne me suis jamais sentie en danger en me promenant seule, même si je ne l'étais pas souvent.

Récapitulatif :

  1. Aegiali est très jolie,
  2. Les slouvaki ne coûtent pas très chers,
  3. On se sent en sécurité.
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Cinquième leçon : les grecs sont très gentils et toujours prêts à aider

Le 3 juillet, nous avons pris le bus (je crois qu'on a payé 3 euros par personne) jusqu'à la petite ville de Chora, très connue pour avoir apparu à de nombreuses reprises dans le Grand Bleu.

Tout est blanc et on l'a trouvé un peu en manque de vie. Est-ce parce qu'on y était au matin ? Nous l'avons trouvée très jolie, mais ça n'a pas été notre coup de cœur. Nous y avons passé la matinée, puis nous avons décidé de descendre au monastère (cela s'appelle Monastiraki, si mes souvenirs sont bons). Nous avions appris qu'un chemin pédestre y menait, nous l'avons cherché, mais jamais trouvé. Nous sommes donc descendus par la route (après avoir demandé à plusieurs personnes, qui nous indiquaient toutes des directions différentes). Après 45 minutes de marche en plein soleil à midi, nous y sommes arrivés.

Chora

C'est très impressionnant à voir. Le monastère a été construit dans la roche sur le flanc d'une montagne. On ne peut pas le louper : une tâche blanche dans la roche brune. La mer vient frapper la falaise en contrebas. C'est très impressionnant. Nous avons commencé à monter pour aller le visiter quand un homme nous a accosté pour nous informer qu'il était fermé (il ouvrait à 17h, malheureusement) et que ça ne servait à rien de monter par cette chaleur. Nous sommes donc redescendus. Nous avions chaud, soif et étions pas mal fatigués. Nous avons donc tenté le tout pour le tout et demandé à l'homme (qui venait de rentrer dans sa voiture) où il allait pour savoir s'il pouvait au moins nous remonter à l'arrêt de bus. Il s'est avéré qu'il remontait à Chora et a proposé de nous y reconduire. On a tout de suite accepté.

Monastiraki

Nous aurions aimé nous rendre à la plage qui se trouve à côté et qui d'après les habitants vaut vraiment le détour mais nous étions trop fatigués et avions trop faim. Nous avons donc attendu le bus à Chora pour retourner à Aegiali.

Ensuite, nous avons juste profité sur la plage le reste de la journée et nous avons mangé dans le port.

Récapitulatif :

  1. Chora est très jolie, mais ce n'est pas le plus beau village d'Amorgos,
  2. Toujours se renseigner sur les horaires de ce que vous voulez visiter,
  3. Ne pas hésiter à aller à la rencontre des habitants pour leurs demander de petits services ou renseignements.
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Sixième leçon : même les touristes sont sympas en Grèce

Le 4 juillet, nous avons décidé de nous rendre à Tholaria. C'est un petit village qui se trouve sur les hauteurs d'Aegiali et qui est accessible via un chemin.

Photo prise de la route en face du camping ; Tholaria est la petite tache blanc au creux de la montagne.  

Au bout de 30 minutes de marche (en plein soleil, encore), nous avons vu la fin du chemin. La vue tout au long du parcours était magnifique. Pensez à bien prendre de l'eau et une casquette! Le chemin se trouve un peu après le camping municipal.

La vue du haut de Tholaria (on peut voir le port d'Aegiali en contrebas)

A Tholaria, nous avons pris un verre avec un couple qui venait d'arriver aussi puis nous nous sommes promenés. Les ruelles sont magnifiques, la vue est magnifique, l'église est magnifique, ... enfin tout est magnifique!

Tholaria 

Après une jolie promenade dans cette petite ville, nous sommes redescendus vers la plage qui est visible depuis le port d'Aegiali (malheureusement, nous ne connaissons pas son nom). Elle est seulement accessible à pied. Nous avons mangé dans un restaurant qui se trouve sur le côté de la plage puis nous avons passé le reste de l'après-midi à l'ombre des arbres en sirotant un café glacé grec et une famille française nous a gentiment offert une part de pastèque.

La plage 

Nous avons quitté la plage en début de soirée et sommes rentrés via un petit chemin sur le flanc de falaise. La vue y était imprenable de nouveau.

C'était notre dernière journée.

Récapitulatif :

  1. Tholaria est très jolie,
  2. Marcher sous le soleil peut amener à de belles surprises,
  3. En Grèce, même les touristes sont sympas.
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Septième leçon (personnelle) : le camping n'est pas fait pour moi

Comme nous devions prendre le bateau du port de Katapola tôt le lendemain matin, nous avons décidé de dormir dans le camping municipal de Katapola. Grosse erreur...

Tout d'abord, le camping d'Aegiali nous a gentiment conduit jusque Katapola avec leur petit bus.

Quand nous sommes arrivés au camping de Katapola, nous avons été accueilli par un jeune, même si accueilli est un grand mot, qui nous a simplement dit qu'il allait fermer et rouvrirait en début de soirée... Seulement deux-trois tentes étaient installées. Nous avons monté la nôtre puis sommes allés inspecter les sanitaires... Après avoir passé trois nuits dans un super camping, nous avons vite déchanté en découvrant celui-ci.. Des toilettes à la turque, des douches insalubres, des prises qui n'annoncent rien de bon... Et tout ça pour seulement 3 euros de moins que l'autre camping... Vous comprenez donc que nous le déconseillons totalement! Le seul point positif est sa localisation. (Nous n'avons pas fait de photos malheureusement)

Cependant, le port de Katapola est très mignon. Nous avons marché le long de la côte jusqu'à une petite plage, malheureusement je n'ai pas son nom. Comme un malheur n'arrive jamais seul, en voulant me mettre en maillot, nous avons découvert que mon dos était rempli de petites bulles dues à un coup de soleil quelques jours auparavant. (La crème 50 est nécessaire en juillet-aout en Grèce). J'ai donc couru jusqu'au port à la recherche d'une pharmacie... Après 20 minutes à tourner dans le port, je suis allée demander à une commerçante.. Celle-ci m'a répondu que le seul centre médical ainsi que la seule pharmacie de l'île se trouvait à Chora (à une demi heure de voiture)... Nous avons mangé dans un restaurant de poissons au bout du port (après l'endroit où les Ferrys s'arrêtent). Le restaurant ne paye pas de mine mais la nourriture y est excellente, l'ambiance est sympa et la vue est superbe sur le coucher du soleil.

Le lendemain, à 7h du matin, nous avons embarqué pour Koufonisi. Le trajet nous a coûté 7 euros par personne.

Voilà Amorgos c'est fini...

Petite note personnelle : c'était la première fois que je faisais du camping de ma vie, nous n'avions qu'une tente (pas d'autre matériel) et ça n'a pas été très concluant...

Récapitulatif (sur les villes et infrastructures) :

  1. Nous avons préféré le port d'Aegiali,
  2. Éviter le camping municipal de Katapola,
  3. Le camping d'Aegiali est super,
  4. Tholaria est très jolie,
  5. Chora est bien, mais ce n'est pas la meilleure visite qu'on ait faite,
  6. Katapola est plus festif qu'Aegiali le soir,
  7. Louer un véhicule permet de visiter le côté plus sauvage de l'île (malheureusement nous n'en avons pas eu l'occasion),
  8. Le centre médical et la pharmacie de l'île se trouve à Chora,
  9. Oser sortir des chemins battus et touristiques!
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Huitième leçon : oublier vos montres

À peine arrivés sur Koufinisi (Koufonisia), nous sommes tombés sous le charme.

Deux mots sur Koufonissia (on trouve un peu toutes les orthographes) : c'est un ensemble de deux îles, au sud-est de Naxos et comme Donousa, elle n'est pas autosuffisante en eau.

Tout d'abord, une chose était sûre, le camping c'était fini pour nous. Nous nous sommes fixés comme budget 50 euros par nuit (nous n'avions pas encore beaucoup dépensé et nous n'y passions que deux nuits). La première mission était donc de trouver un logement (confortable avec une salle de bain privée et la climatisation). Nous sommes rentrés dans un premier hôtel après avoir déjeuné dans la boulangerie de l'île, ils nous ont proposé une chambre à 50 euros mais nous voulions voir d'autres hôtels avant de nous décider car celui-là ne nous attirait pas plus que ça. En nous promenant, nous sommes tombés sur un superbe hôtel tout neuf avec une piscine qui surplombait le port. Nous ne nous faisions pas d'idée mais nous avons tout de même décidé d'aller demander. Après discussion, nous avons eu une chambre de ce magnifique hôtel pour 50 euros. La dame était très gentille, elle nous a expliqué tout ce qu'il fallait faire et tout ce qu'il ne fallait pas faire sur l'île (par exemple où aller faire ses courses, où manger, ne pas boire l'eau autre qu'en bouteilles, etc). (Hôtel : Atlantida)

Nous avons passé le reste de la journée sur une plage un peu plus loin sur la côte et nous avons soupé dans un restaurant sur la rue principale. Nous y avons rencontré un grec et avons passé la soirée à discuter avec lui. Le port n'est pas très grand, il n'y a que deux supérettes, quelques restaurants et une pharmacie!

Le deuxième jour sur l'île, nous avons décidé de visiter la côte à pied en s'arrêtant sur toutes les plages qu'on voulait. Toutes les plages y sont différentes. Il y en a de sable, de galets, des familiales, des plus intimes, des accessibles, d'autres moins. Mais elles ont toutes un point commun : elles sont magnifiques. Il faut une journée pour faire toute la côte de ce côté là. Nous avons pu sauter dans la mer directement de rochers, voir des poissons de toutes les couleurs, etc. C'était magique. Et de nouveau, même les touristes sont sympas. Là où nous avons sauté, tout le monde s'aidait pour remonter, s'encourageait à sauter, etc. L'ambiance y était vraiment chaleureuse! Nous avons fini la journée à la piscine de l'hôtel, puis sommes allés nous promener dans le port et manger.

Ne vous fixez pas de points, sortez des chemins battus, sautez dans l'eau pour atteindre des criques privées, parlez avec les gens autour de vous et surtout, ne regardez pas votre montre.

Le troisième jour, nous avons décidé d'aller voir de l'autre côté du port mais il n'y avait pas grand chose, donc nous nous sommes promenés dans le port puis nous sommes allés à la piscine. Avant de partir reprendre le bateau, nous avons passé une demi heure à discuter avec la dame de l'hôtel. Ils étaient tous si gentils.

Koufonisi restera notre coup de cœur et nous y retournerons. Tout simplement parce que nous n'avons fait qu'une seule des deux îles!

Récapitulatif :

  1. Pour faire court, nous y avons vu les plus belles plages et passé les meilleurs moments.
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Neuvième leçon : oser changer les plans

Dans notre itinéraire initial, nous avions prévu d'aller à Paros (si nous avions le temps), mais après avoir consulté les horaires de bateaux, nous avons décidé d'aller sur Naxos.

Informations sur Naxos : plus grande île des Cyclades, Chora est la capitale et Naxos (ville) est le port.

Comme nous arrivions à 22h sur l'île (prix de la traversé : 8 euros), nous avions demandé à ma maman de nous réserver un petit hôtel. Notre hôte nous attendait au port et nous a conduit en petit bus jusqu'à son hôtel (Maroulis). C'est un tout petit hôtel (seulement une dizaine de chambres), mais il y a tout ce qu'il faut. Il y a même une terrasse avec une cuisine pour tous les clients. De plus, chaque chambre dispose de son propre balcon.

 La terrasse de l'hôtel

Le lendemain, comme nous n'avions qu'une seule journée sur place, nous avons décidé de ne pas trop nous éloigner. Nous avons donc arpenté la ville de Naxos ainsi que le temps d'Apollon. Après avoir passé près de deux semaines en dehors de la vie urbaine, nous avons apprécié passer du temps dans cette ville très vivante! Nous y avons même retrouvé le couple que nous avions rencontré à Tholaria (Amorgos)! La ville de Naxos regorge de petites ruelles avec des magasins. Si vous cherchez une ville vivante mais à l'architecture grec (sans vouloir aller à Mykonos ou Santorin), Naxos fera bien l'affaire! Nous y avons passé une bonne journée et avons apprécié nous promener sur les quais du port au coucher du soleil et à la tombée de la nuit.

Méli-mélo de photos de la ville de Naxos et du temple d'Apollon 

Le lendemain matin, le propriétaire de l'hôtel nous a ramené au port pour retourner sur Athènes. Notre voyage en sacs à dos dans les Cyclades s'arrêtait là après deux magnifiques semaines.

Récapitulatif : Nous sommes repartis avec des images plein la tête. Lire cet article ne vous a donné qu'un aperçu minuscule de tout ce que nous avons vécu, mais il n'y a qu'une seule manière de comprendre la magie qui nous a transporté tout au long du périple : prenez un billet d'avion, faites un sac et partez à l'aventure.

Coucher du soleil sur le port de Naxos

"If you never go, you will never know"

(Notre voyage ne s'est pas vraiment terminé là ; nous avons encore passé deux jours à Athènes où nous avions réservé un airbnb. Pour Athènes, pas grand chose à dire. Nous avons adoré la ville, son ambiance, ses monuments - bon à savoir : l'entré est gratuite pour les étudiants européens).

Nous sommes rentrés le 12 juillet.

Quelques clichés pris à Athènes