En route à la découverte de ce pays aux multiples facettes... au programme Java - Sumatra - Bali et plus encore...
Novembre 2017
10 semaines
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Why to travel ?


Nothing to flee, no special quest...


I just want to trend new lands, to meet each other, to color my own life wtih the world shades, to eye landscapes intently...


So... Here we go !!!


Paris, France.


Mon point de départ, très banal... Paris CDG un Jeudi. Alors déjà, tu pars avec la patate, tout excitée par les perspectives de ce voyage tant attendu... mais en plus si tu veux partir en mode "j'hallucine, qu'est-ce-qu'ils ont mis dans mon p'tit déj??". Et bien voyage avec "Eva Air" en direction de Jakarta !! Tu auras droit à une ambiance totale "Hello Kitty ", de la Déco extérieure de l'avion, au coussin, écran, touilleurs en passant par la petite musique d'ambiance. :D


Bref, le vol s'est super bien passé, confort. Et arrivée le vendredi en Indonésie, à Jakarta.


Jakarta.... La Capitale


En route pour l'hôtel via un taxi, du moins un chauffeur... . Ce qui frappe en premier, hors mis le fait que la conduite soit à gauche, c'est certes la circulation, mais surtout la conduite. Chacun et tout le monde double par la droite, la gauche, ça passe de très près, ça klaxonne et force le passage à tout va... mais sans aucun énervement (apparent du moins), tout ça est super naturel et normal. Je comprends qu'il va falloir faire confiance au chauffeur sinon ça va être stress pendant tout le voyage (et je n'étais pas au bout du compte, je comprendrai plus tard).


Bref, arrivée au Shakti hôtel dans l'après-midi. J'avais prévu d'y rester jusqu'au lundi matin (soit 3 nuits), finalement je partirai le Dimanche matin. Le speed, le brouaha, la pollution, ajouté à cela une chambre très confortable de l'espace à la salle de bain géniale et au lit king size (vraiment), mais assez sombre avec une fenêtre opaque qui ne s'ouvre pas. Mais attention, cela ne m'a pas empêchée de pleinement profiter du samedi. Je suis debout vers les 8h30 (même pas subi le décalage horaire), le temps d'aller faire un bon pt'it déj', de prendre mes repères sur "maps" et me voilà partie pour affronter Jakarta l'immense Capitale à pieds, direction le parc du monument national. Après environ 100m, me voilà à devoir traverser une 1ère avenue, autrement dit un fleuve de voitures. Après être restée plantée 35" sur le trottoir, je fais comme les locaux et je force le passage à coup de signe de la main (genre: "tout doux bijou !"). J'avoue, j'ai eu un semblant de palpitant, mais à la 3ème fois, j'y ai presque pris goût, et de toute façon pas le choix (et j'allais en avoir encore des traversées fantastiques).


Sur le trajet, se mêlent cette odeur de ville sale (oui, cette puanteur) à celle de la terre, de la jungle. En effet, ce qui est frappant, en plus d'une flore très bien entretenue, c'est de voir à pas mal d'endroits, la nature (en occurrence la végétation) tenter de reprendre ses droits entre immeubles abandonnées, ceux vétustes, ceux en construction et les modernes.


Jungle Urbaine

A New-York, tu hèles les taxis, à Jakarta, ce sont eux qui t'interpellent sans cesse en ralentissant près de toi, mais jamais de façon agressive. D'ailleurs sur cette journée et les jours qui suivirent, pas un vendeur, un chauffeur ou quelque personne que ce soit ne se sont montrés désagréables ou cherchant à te vendre quelque chose absolument. La mendicité est très rare (je m'en aperçois sur le reste du pays). J'arrive enfin à ce fameux parc et son monument. Pour re-situer : Le "Monas" (Monument Nasional chez les indonésiens) est une tour qui se dresse sur la place "Merdeka" (on ne rigole pas, un peu de respect, c'est quand même la 2ème plus grande place du monde). Cette tour est haute d'un peu plus de 130m et symbolise l'indépendance de ce pays. Et oui, ce fut une colonie hollandaise jusqu'en 1945. cette Des nombreux groupes sont présents, mais le parc est tellement grand qu'on a vraiment pas l'impression de se marcher dessus, sauf pour la visite du monument lui-même. La file d'attente est immense, du coup je n'irai pas. Je flâne et profite du parc, vraiment très agréable. le ciel est assez nuageux, mais le soleil reste présent (même si ça ne se voit pas avec l'appareil que j'ai utilisé ce jour là), et il fait bien chaud. D'ailleurs malgré la température, je trouve tout le monde "sur-habillé" même les enfants!!?


En 2018, le pays accueille les jeux Asiatiques et ça se voit un peu partout.

Monas mais pas que...



Mon AM sera consacrée à la découverte de la vieille ville ou "Kota Tua". Toujours à pieds, je déambule entre les étals, les boutiques, les centres commerciaux. Un immeuble attire mon attention, quelque chose comme un moulin "Holland Bakery ", pouvant être traduit littéralement comme "boulangerie hollandaise". C'est en fait, une chaîne de magasin présent un peu partout sur le territoire et proposant des spécialités comme de la viennoiserie, certains sandwiches ressemblant à des burgers et "Halal" !! Et oui, la religion musulmane est très représentée dans le pays. La partie la plus sympa de l'après-midi, sera la découverte de la place "Fatahillah". Cet espace conserve les trace de l'ancien berceau de la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales. Les immeubles et vestiges témoignent de cette architecture datant de la colonisation (bureau de poste, l'hôtel de ville devenu musée et le café Batavia). Très fréquentée, l'une des attractions est la location de vélo coloré ainsi que des chapeaux pour faire le tour de la place. ça avait l'air de beaucoup amusé les gens. Les rues adjacentes peuvent faire penser aux "Ramblas" de Barcelone (à une petite échelle). Des artistes vous proposent de faire votre portrait, de graver des bijoux, de vous prendre en photos avec eux... . Sur la place elle-même avait lieu une représentation "comique" menée par des adultes et des enfants. Je n'ai rien compris, mais le rire étant communicatif, j'ai aussi ri. Vous avez la possibilités de vous balader en calèche, pas superbement décorée et tractés par des chevaux amaigris et bavant... vous aurez compris qu'il n'y aura pas de photo de cette torture animale 😦


Fatahillal Square

Plus haut, j'ai cité le café Batavia. C'est le lieu ultra fréquenté par les touristes, venté par tous les guides touristiques. Je m'y aventure donc. L'ambiance à l'intérieur tranche avec le brouhaha extérieur. Sur deux étages, on s'imagine tout à fait les scènes s'y déroulant au temps de la colonisation. Les serveurs sont vraiment très agréables, les tarifs affichés ne sont pas les plus bas, mais pour ma part j'ai testé les jus de fruit... généreux sur la quantité et vraiment excellent !

A savoir: dans les cafés et restaurant les prix sont hors taxes, rajouter 10% à 20% pour le service (10% sur les chaines de supermarché comme Carrefour). Cela ne s'applique pas pour les petits commerces type étals ou dans les villages.


Batavia cafe


Voilà... à la tombée de la nuit, je m'en retourne à l'hôtel pour une petite vingtaine de minutes de marche... et c'est en arrivant que je décide de prendre un nouveau billet d'avion... en vol direction Sumatra, et le territoire Minangkabau....


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Situation:Sumatra la 3ème île d'Indonésie et la 5ème au niveau mondial en ce qui concerne la taille. Sumatra Barat marque l'entrée sur le territoire des Minangkabau (Minang = victorieux et kabau = buffle selon la légende). Cette partie du territoire dévoile une flore luxuriante, des parcs nationaux riches en faune endémiques, ses majestueux volcans, ses lacs, ses maisons traditionnelles aux toitures évoquant les cornes de buffles. Ici c'est la foi musulmane qui domine tout en laissant une place prépondérante à la femme.

Après un retard monstrueux du vol Jakarta-Padang, je n'arrive qu'en toute fin de journée sur Sumatra. A l'aéroport, les propositions de taxi fusent. J'arrive à négocier un trajet pour 50 000rp (contre 200 000 au départ). Je passe la nuit dans une guesthouse, un peu en dehors de Padang . Très bien accueillie, très bonne connexion internet. Par contre petit déj' pas terrible. Le lendemain matin, dès la 1ère heure, je me lance pour essayer d'atteindre Bukittinggi à environ 3h au nord de Padang.

La veille, j'avais un accord avec un chauffeur qui devait passer me prendre. Le mec arrive dans une espèce de mini bus en piteux état. On ne fera pas 200m que ça batterie (soit dit en passant, placée derrière le siège conducteur) le lâche). Un de ses collègue passe, je change de véhicule comme on passe un paquet. Au bout de 2 minutes, il me semble que nous prenons la direction opposée. Je lui redemande donc s'il a bien compris. Résultat, il s'arrête et me refourgue à un autre collègue. Cette fois-ci, se sera la bonne et pour un prix modique (20 000rp). Bon, le seul hic, c'est que la navette n'est partie que lorsqu'au moins elle était à moitié pleine (soit 4personnes), et ensuite, le chauffeur a roulé au ralenti pour essayer de récupérer d'autres clients sur la route. Au bout d'environ 45mn, nous atteignons la vitesse de croisière qui plutôt très rapide à présent. Le chauffeur roule vraiment comme un cowboy. Mise à part ça, le voyage et très plaisant. Avez-vous déjà vu ces chanteurs dans le métro, et bien nous aussi, sur quelques km nous aurons notre artiste chanteur.La route devient un canyon végétal, la rivière y serpente, nous passerons même devant une cascade. Sur la fin du parcours, sur une petite route, nous croiserons même un singe qui traversera tranquillement.

Enfin, arrivée à Bukittinggi, la ville sur la colline cernée par 3 volcans (gunung Marapi, le gunung Agam et le gunung Singgalang).

Je dois quand même demander si je suis arrivée à destination... je saute du bus, oui je n'ai pas suivi le mouvement assez vite, et en plus, le chauffeur a redémarré alors que mon sac à dos était encore dans le coffre arrière... j'ai dû courir et gueuler une 15aine de mètres (véridique, le pire c'est que moi autant que les gens autour étions mort de rire pendant toute l'action !! Si bien qu'un passant est tout de suite venu me demander ma direction...)

Je passerai une nuit au "Musa B&B". Chambre individuelle avec salle de bain dans un petit batiment. La famille vie sur une partie du RDC. Tout est spacieux est très propre. D'ailleurs, nous devons ôter nos chaussure devent la porte d'entrée. PDJ inclus. Bien situé à 10mn à pieds du centre ville.

Point négatif, il ne m'a pas laissé d'accès à internet, et plus gênant encore, pour sortir de l'hôtel, il faut appeler le propriétaire à chaque fois car il ferme la porte principale à clé.

Je ne parlerai que très peu des tarifs sachant que le mieux est de négocier sur place. Attention, si vous passer par booking, sur les petits établissements ce n'est pas forcément avantageux. Les établissements que je fréquenterai seront entre 50m Rp et 200m RP. Les moins chers sont en général, les dortoirs type auberge.

La première chose à savoir et qui m'a surpris, ce sont les appels à la prière 5 fois par jour. Ces appels sont publics et se propagent par delà les rizières. Sinon, l'ambiance dans les rues est très agréables, peu de touristes à cette époque. Les points de visites principaux sont: le "Pasar Raya", marché centrale avec au centre une place et sa tour à l'horloge qui est illuminée de différentes couleurs la nuit venue.

Je passerai donc la journée jusqu'au soir à me balader et à sillonner les rues. C'est une ville très vivante, encore beaucoup de jeunes. Les échanges en anglais sont souvent encore difficiles pour les locaux. En revanche, les quelques jeunes qui parlent anglais, se précipitent et sont ravis de converser. Et la réponse à la première question est toujours "non, je ne suis pas Australienne"... suivie de "non, je ne suis pas indienne" . Mais ça fait toujours plaisir de pouvoir échanger. Il y a un parc, au dessus de la place principale, qui est le point culminant de Buki, mais je suis arrivée trop tard, il était fermé... je pense que la vue vaut le détour.

Dans les rues de Bukittinggi 


En partant de la place de l'horloge, dans l'une des rues adjacentes, vous pouvez faire du change (euros et dollars ) dans la bijouterie à un taux honnête. Vous trouverez également De nombreux DAB pour retrait par carte.

Dès le lendemain matin, direction la gare routière et le lac Maninjau à 2h de là.

De Padang à Maninjau
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Mardi 21 novembre:

Depuis la gare routière, tout à l'ouest de Bukittinggi, il est facile de trouver des navettes pour le lac. Comptez 20 000rp. La 2ème partie de la route comporte 43 lacets, signalés chacun par un panneau. Le panorama en vaut vraiment le coup.

Le lac (Danau) est en fait un lac de cratère profond. Il ne faut croire, mais il "remue" souvent, parfois même des vagues sont présentes en fonction de la météo. De même vous assisterez à ses changements de couleurs. Il est fréquent d'entendre et de voir les singes dans les arbres et sur les cocotiers.

J'ai failli tenter la baignade, mais la présence d'un serpent à proximité m'en a dissuader. Ekka m'a fait découvrir une petite cascade au bout d'une courte balade dans la jungle. L'eau était vraiment excellente. C'est la saison des pluies, (rappel nous sommes en Novembre), j'ai donc connu des épisodes pluvieux mais ça ne dure jamais sur la journée et j'ai largement le temps de bouger. Et quand bien même, nous séchons extrêmement vite 😉

J'aurai aussi l'occasion de me balader dans les alentours et d'aller à la rencontre des gens. C'est ainsi, que je me retrouve invitée à prendre un thé dans une maison plantée au milieu de rizières. Ce sont 3 soeurs, de Jakarta qui viennent en vacances mais aussi pour le travail pour l'une d'elle qui travaille avec l'école locale. C'est elle qui m'a fait signe lorsque j'ai pris leur maison en photo. Elle s'exprime dans un anglais parfait (ça fait du bien, car pas toujours facile de communiquer car tous les indonésiens ne maitrise pas la langue de Shakespeare). C'était la maison de leur grand mère. Beaucoup de touriste prennent cette maison en photo, mais rare sont ceux qui y sont rentrés !!

"Gran'ma house" 

Je poserai mes sacs au Muaro Bengalow beach. Situé non loin du croisement lorsque l'on vient ou que l'on va sur Bukittinggi, coté lac. Le propriétaire (Eka), qui a quasi tout refait de ses mains est super disponible. Les bungalows sont très sympas, et je trouve très beaux (en bois de coco bien sûr). Et pour ne rien gâcher, la connexion internet et très performante. Pas de télé, mais franchement qui en aurait besoin dans un environnement pareil! Pas d'eau chaude. Il y a un petit restaurant avec toujours vue sur le lac.


Eka peut aussi organiser des excursions pour vous même autour du Bukittinggi.

Adresse : Maninjau, Tanjung Raya, Agam Regency, Sumatra occidental

Téléphone : (0752) 61189

Vous pouvez réserver par booking, B'N'B, mais vous pouvez aussi appeler !!

Mon nid sur le lac

Il n'y a pas 100 balades à faire aux alentours. Le tour du lac fait 70km environ. Possibilité de louer une moto, un canoë. C'est plutôt un lieu propice au farniente

La magie du Danau Maninjau 
Souvenir du Danau Maninjau
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Vendredi 24 Novembre

Il est temps de quitter mon lac cratère de Maninjau.


La veille on me propose d’aller du coté de Harau vallée au dessus de bukittinggi, balade et cascade au programme.


Nous partons sur les coups de 10h, nous devrons nous arrêter à Buki, tout d’abord retour à l’hôtel où j’avais passé la nuit car j’avais oublié ma veste. On s’arretera également dans un bar restaurant pour faire la pose café. Parlons en du café : un peu comme à la Turc avec le marc au fond. Si vous commander un café au lait vous aurez ce fameux café, avec du lait concentré sucré. Dans le meilleur des cas dans un verre à part, sinon carément mélangé, mais avec le marc, cela donne une structure un peu bizarre…


J’en profiterai aussi pour faire la connaissance d’Elisabeth, une femme espagnole qui voyage seule aussi.


Nous reprenons enfin la route. Pour faire court, nous n’arriverons jamais à destination : stopper près de 2h sur la route pour laisser passer une course cycliste, juste avant de redémarrer on s’aperçoit qu’il y a une fuite du liquide de refroidissement… bref, le temps de réparer il est trop tard (Eka, le chauffeur devait faire l’aller-retour dans la journée car d’autres clients arrivent le lendemain matin) et devons rebrousser chemin. Sur le chemin, je demande au chauffeur si la montagne que je vois est bien le gunung Marapi (volcan actif). En effet, il s’agit bien de ce volcan, le chauffeur organisera à ma demande son ascension le lendemain (voir article volcans indonésie)


Je passerai finalement la nuit (et celle qui suivra) au « cock café » qui fait bar-restaurant et auberge (dortoir). … et hasard des choses, ma voisine de lit se trouve être Elisabeth rencontrée dans la journée. On éclate de rire en se voyant (avec le recul je ne sais pas vraiment pourquoi J ). L’ambiance du « Cock » est plutôt sympa et jeune. Nuit à 75mrp pour une nuit en dortoir ( 5 lits et pièce séparée en 3 par de grands rideaux coulissants, salle d’eau en commun).

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Samedi 25 Novembre

Aujourd’hui au programme, l’ascension du volcan Marapi qui culmine à 2900m et qui est toujours actif. Actif, ne veut pas forcément dire lave en fusion au programme. Mais que pour celui-ci, les cratères dégagent en permanence de grosse colonne de vapeur blanche à l’odeur de souffre.

Gunung Marapi

Culmine à 2891m

Chaine: Bukit Barisan


Temps de marche : aller : environ 2h30 à 3h00 à un rythme tranquille avec des poses régulières. Possibilité de le faire de nuit.


Village au pied du volcan: Kotabaore. Possibilité de se rapprocher encore en voiture.

Dernière éruption: 2004


Particularités: actif. Nous pouvons évoluer autour de 3 cratères. Le plus large et le plus impressionnant étant le cratère principal. Impressionnant par son diamètre, par les colonnes de vapeurs qui s’en dégagent

Résumé en vidéo à la fin de l'article.

Je suis partie avec un guide, mais très honnêtement, ça n’était pas indispensable, le sentier est plutôt évident et les commentaires assez peu nombreux. Il m’expliquera qu’il avait déjà fait cette ascension l’avant-veille, donc l’aller a été assez rude pour lui à mon grand désarroi. Je ferai d’ailleurs la dernière partie en tête, il me rejoindra un peu après. J'aurais voulu faire la randonnée de nuit pour arriver pour le lever du soleil mais les conditions météo, ne le permettaient pas.

La journée a été fabuleuse, mais je parle du coté désagréable dès le début pour ne pas rester sur une note négative à la fin. Le gros point noir de cette randonnée, c’est l’accumulation de déchets en tout genre tout du long. Seule exception sur la dernière partie de l’ascension et autour des cratères. On trouve des emballages en tout genre, des chaussures, des sacs abandonnés et même un vieux thermos. Nous en discuterons avec un randonneur polonais rencontré au niveau des cratères, nous sommes incrédules devant ce manque de respect sur un site aussi exceptionnel. Aucun avertissement n’existe, même pas à l’entrée du sentier au niveau de la maison des gardes forestiers ! Ilham, nous expliquera que des élèves d’une université et travaillant sur la protection de l’environnement, étaient venus 2 mois auparavant et avait « nettoyé » la montagne. Mais pour le coup c’était à refaire.

Voilà, venons-en au vif du sujet.

Le départ de la randonnée se fait depuis la « maison » des gardes forestier. Il y a un parking, et un petit bar restaurant qui propose de quoi manger, des bouteilles d’eau, mais aussi la possibilité de dormir sur place. Vous pouvez d’ailleurs louer tout le matériel de camping si vous souhaitez faire du bivouac sur les hauteurs.

Il faut se signaler aux gardes en remplissant un cahier (nom, prénom, nationalité…).



Les premiers pas

La montée jusqu’à la caldeira est assez sportive car le sentier ne serpente que très peu et la montée est assez frontale. De grandes jambes sont pratiques car la plupart du temps, nous empruntons des sortes de hautes marches naturelles formées par les rochers et les racines.

Nous passons par plusieurs espaces sur lesquelles il est possible de poser sa tente et même un stand où il est possible d’acheter de l’eau et de la petite épicerie. Et tout ceci dans un cadre de forêt tropicale. Sur la première partie nous entendons des chants d’oiseaux, presque comme une mélodie (cela m’a fait pensé à Hunger Games, si si sérieux). Puis d’autres oiseaux et surtout les cris de gibons. Nous en apercevrons quelques uns de loin. Ilham se joue de moi lors d’une pose. Il me demande de toucher les boutons d’une plante. Celle-ci explose littéralement en laissant échapper quelque chose (voir photo). Bien sûr, je sursaute ce qui fait beaucoup rire Ilham. Il m’expliquera qu’il s’agit d’un mécanisme de défense et de pollinisation. J’ai également trouvé ce que je pensais être des framboises. Bien sûr ,avant de les porter à la bouche, je demande au guide. Il me confirme que ‘s’en est bien… miam miam, ce fut ma pose préférée J.

Nous avons de la chance jusqu’à présent car le temps est avec nous, même si le sommet semble se couvrir… on verra.

A environ 1km du sommet, la végétation disparait presque totalement. Il faut redoubler de vigilance car nous marchons sur un pierrier (fait bien sûr de pierres volcaniques et poreuse poreuses). Au bout de l’ascension, se laisse découvrir un paysage lunaire : un plateau comme un désert de pierres, caressé par les vapeurs des cratères (que je ne vois pas tout de suite à cause de ce rideau blanc), où flottent quelques nuages… une ambiance venant tout droit de quelque chose comme donjons et dragons. Je trace tout droit jusqu’à commencer à descendre sur l’autre versant où des rochers légèrement rosés surgissent. Je suis au dessus d’une couverture nuageuse et je devine la vallée grâce à des trouées dans cette couverture. C’est presque hallucinant ces visions et toutes ces sensations qui surgissent. Je me retourne et je m’aperçois que j’ai pas mal dévallé et qu’il faut songer à remonter d’autant plus que je n’ai toujours pas vu les cratères. Après quelques efforts, et un brouillard qui s’est épaissit, j’avoue que j’ai un peu perdu mes repères. Heureusement, j’aperçois un groupe plus loin sur ma droite en haut d’une bute, dans la foulée j’entends mon nom venant de la même direction. C’est le guide !. Je rejoins ce petit monde, et me retrouve donc au point culminant. Juste avant d’y arriver, je pose ma main au pour me rendre compte de la chaleur qui s’en dégage. Et puis presque soudainement, cet espèce de brouillard se dissipe et révèle en contre bas les cratères : 1er whaou !. Je vois un homme qui est déjà tout prêt du cratère principal. Je descends donc empressée. Je m’avance jusqu’au bord du 1er cratère : 2ème Whaaaouuu… encore une fois les sensations sont difficilement descriptibles et les photos ne peuvent rendre compte ni de ce que l’on voit vraiment, ni de ce que l’on ressent à ce moment. Simplement, mon cœur s’est emballé, un mélange d’excitation et de légère appréhension (tu t’approches toujours plus mais tu réalises que la glissades est interdites !!!). Il me faudra un moment avant d’avoir le réflexe d’essayer de prendre des photos du cratère principal.

Bientôt la récompense...

L’homme qui était avant nous est polonais, et il fait le tour de certains volcans d’Indonésie (et il en a fait pas mal à travers le monde d’ailleurs). Il me confirme que celui-ci vaut bien le détour. Nous nous amusons à lancer (à plusieurs reprise) une grosse pierre dans le cratère pour évaluer la profondeur (impossible de voir le fond). A chaque fois que la pierre rencontre un rebord, le bruit provoqué par l’impact est impressionnant. Le dernier impact fait le bruit d’une petit explosion tant il résonne. Il s’écoule plus de 6 secondes entre le moment où l’on lâche la pierre et le dernier impact !!!

Instants magiques 

Nous sommes chanceux, les nuages ont disparu pour laisser place seulement aux colonnes de vapeurs et aux émanations venues du sol. Ilham, le polonais et moi, ne cessons de croiser nos regards pleins de sourires et d’admiration.

Par la suite, nous contournerons le cratère principal et secondaire. Les autres sont, du coup, moins impressionnants : plus étroit et le fond est visible et peu profond, même si des vapeurs s’en échappent.

Après avoir fait le tour, nous redescendons sur le « camps » qui se situe juste avant l’ascension finale, où Ilham avait laissé le déjeuner. Malheureusement, arrivé sur place, le repas tant attendu avait disparu. Le guide est désolé, il m’explique qu’il a toujours fait comme ça et que c’était la 1ère fois que cela arrivait. Lui, avait mangé sont repas lors de l’une des poses précédentes car il n’avait pas eu le temps de déjeuner le matin.. Bref, il me restait des bananes dans mon sac et de l’eau. Je m’en contenterai. Ceci étant avalé, et à 30 min de l’arrivée, une grosse averse s’abat sur nous. Heureusement, nous étions équipés (je m’apercevrai d’ailleurs plus tard en enlevant mes chaussures qu’elles résistent à l’eau, donc pieds secs, bonne surprise). A part le risque de glissade accrue (ce qui est déjà pas mal), la pluie ne dérange pas plus que ça. De plus, depuis le début de journée, cette espèce de brume donne même une dimension mystique à cette escapade… j’ai adoré !!!!

Retour dans la brume sans les gorilles 

Retour en taxi. Nouvelle nuit au cock café. Le lendemain en route pour l’île de Nias plus au nord ouest.

Petit résumé de la journée 
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Dimanche 26 Novembre

Trajet: Butikkindi- Padang (Maningkabau airport)- aéroport de Gunungsitoli.

Le gérant du Cock café s'est chargé de me réserver une navette pour l'aéroport depuis Bukittinggi. Départ 7h00. Le chauffeur est à l'heure. Il y a déjà un passager à bord puis nous nous arrêterons 2 fois pour compléter le véhicule. Tout est sur "RDV", du coup pas de perte de temps, tout le monde est à l'heure. Du coup le voyage est très agréable, sans encombre n'y attente pour 50 000Rp.

De même, tout passe comme une lettre à la poste au niveau du Minangkabau airport. Un peu plus de 2h de trajets et nous voilà sur l'île de Nias. Les guides touristiques présentent ses attraits à travers ces villages traditionnels ancestraux. En effet, les insulaires respectent toujours les rites et traditions, ainsi qu'une architecture typique.

L'île de Nias, à l'ouest de Sumatra 

Le seul aéroport de Nias, Binaka airport, se situe à environ 1H au sud de Gungsitoli, la ville principale.

C'est la que je passerai la nuit et la journée qui suivra.

Lundi 27: Gunungsitoli

La mer borde la ville, mais ne vous attendez pas à de grandes plages ensablées.

Pour cette journée, ce n'est pas grand soleil: j'ai fait un petit tour de ville à pieds, avec notamment son marché assez coloré et animé. J'ai surtout visité son musée traditionnel.

Vue depuis les abords de l'hôtel 

Le "musée traditionnel" est conçu comme un petit village comprenant: le musée lui-même, des maisons traditionnelles avec la possibilité d’y séjourner, accès à la mer, coin restaurant et coin spectacle, des tables abritées. Le musée en lui-même se trouve dans un Grand bâtiment. L’exposition donne un bon aperçu des traditions passées de l’île et peuvent aiguiller sur certaines curiosités que vous verrez sur l’île. Personnellement, le point négatif est le petit zoo. Déjà pas favorable à ces espaces, là les animaux y sont enfermés dans des cages minuscules.

Maison traditionelle dans le parc du musée traditionnel 
Le parc du musée donnant sur la mer
Parc du musée
Maquette d'une maison de chef traditionnelle (King House), quelques villages en comptent toujours une
Parc du musée 
Bâtiment renfermant le musée lui-même

Direction Teluk Dalam tout au sud de l’île. Mardi 28/11 au vendredi 9/12

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Sur cette partie du voyage je visiterai: Sorake beach, Buhtelino Sorake , Hiliamaetaniha, Bawomatoluo, un village abandonné...

Mardi 28/11 au vendredi 9/12

Direction Telukdalam, qui est le centre nerveux de cette province: vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin, et c'est la seule ville avec un guichet de retrait à des km à la ronde.

Mais c'est à Sorake beach que je me rends exactement: à environ 12km après Teluk Dalam quand vous venez de Gunungsitoli. Vraiment une place très agréable, alors certes il n’y a pas que du sable (qui recule comme à beaucoup d’endroit), mais vraiment l’ambiance y est paisible (au moment où j’y suis). Il y a plus de récif que de plage de sable. Il en est ainsi depuis le tsunami de 2004. Ce dernier n’avait pas fait de victimes mais a ravagé bâtiment et plage. Tout le paysage en a été profondément modifié. Le break n’est plus le même non plus.

Je m'y rend donc avec un chauffeur envoyé par le "Losmen" où je devais loger (400 000rp !!!!!, mais là les transports en commun c'est pire qu'ailleurs, ce sont des heures d'attentes en perspectives.)

Sorake

Arrivée au Yohannes Losmen : là je ne rentre pas dans les détails, de l'extérieur avec terrasse en bois et vue sur la mer parait top, mais à l'intérieur au secours !! Je pose donc mon sac et pars tout de suite en prospection pour loger ailleurs dès le lendemain, je n'y passerai qu'une soirée.

Moment zen pour tout le monde

Mercredi 29/11

Dès le lendemain matin, je pose mes affaires au « Michelle Losmen ». J’ai trouvé mon petit coin de Paradis. Logement simple mais très correct, avec terrasse au-dessus de la plage, hamac... pas de wifi (mais pas dramatique). Possibilité de se faire préparer de petits plats. Ahan, le proprio trèèèès sympa, au top, pas sans cesse à essayer de vous vendre quelque chose. Tarif entre 50 000 et 100 000 Rp mais attention, nous sommes en Novembre.

Les Losmen désignent ces petits lodges (constitués d’une chambre et d’une salle de bain à l’Indonésienne, avec une terrasse donnant sur la plage et parfois un hamac).

Sinon, l'accroche des locaux (adultes ou enfants) envers les touristes et toujours la même, comme dans tout le pays : where are you from, what’s your name… nice to meet you… my name is…, à la limite, on vous glisse un petit mot de français, et ensuite on essaie de vous vendre quelque chose ou un service…. CMais c'est le jeu ma pauvr’Lucette!! Il est vrai que c'est parfois un peu lourd, mais cela n'empêche pas de découvrir des gens d'une rare gentillesse.

Mon fil rouge pendant ces quelques jour, sera mon initiation surf.

A cette période de l’année, Sorake est un bon spot pour les débutants malgré le fait que nous soyons sur du récif, donc gare aux égratignures et au matériel. Les confirmés vont plutôt s’ennuyer au-delà d’une journée. Ils iront plutôt sur l’une des plages voisines où les vagues sont plus à leur niveau (Lagundri ou encore plus loin)

Sowinto (frère de Ahan, le proprio) me dégotte une planche sympa (mini malibu) et se propose de me prodiguer les 1er conseils. Bon au niveau pédagogie, à revoir lol. 1ère séance : il me file la board, et de but en blanc on prend la direction de la mer, le break est sur les récifs donc je porte mes chaussons de plongée pour éviter de me couper, et ça me permet aussi de suivre Suwinto qui avance étonnement vite. Le temps de fixer la leash et nous voilà à l’eau, sans plus d’explication… pendant 1 heure j’entendrai « paddle », « hold the board », « ready ? ». Quand, il me lance dans la 1ère vague, bien sûr je reste allongée, mais c’est déjà top… tellement que je ne réalise pas que j’arrive sur le bord, donc ma planche passe bruyamment sur le récif, résultat je perds un aileron… . La 3ème séance, après avoir bénéficié de quelques conseils d’autres surfers, je pars en solo, et je réussirai à me redresser. A la séance suivante, je réussi quasi à tous les coups, mais je ne contrôle pas encore la suite, et les vagues que j’arrive à prendre sont assez puissantes… on verra la suite à Bali 😉

Revenons à Sorake. L’eau est toujours très bonne voire chaude, voire très chaudes (dans certains trous d’eau. Sur les premiers 100m depuis votre Losmen, vous avez donc du récif qui est recouvert lors de la marée haute. En fin de marée, en vous plaçant assis stratégiquement, avec la différence de niveau entre certaines parties, vous pouvez bénéficier de massage grâce aux courants d’eau créé (en face du Lisa Losmen en particulier). Si vous souhaitez faire un peu de snorkeling, prenez votre matériel je vous le conseille. Ensuite demandez simplement autour de vous on vous conseillera sur le moment et les endroits les plus opportuns. Il y a de la vie partout au sol, nous hésitons parfois avant de poser le pied par peur d’écraser un de ces coquillages vivants. Il y a aussi les amphibiens qui courent sur l’eau ou montent sur les rochers. Mon séjour se passe au gré des marais, en contemplation balancée sur mon hamac, au fil des pages de quelques romans, de surf et de balades.

Petit coin de paradis 
Chaque lever du soleil différent 
Quelques averses...

Sur Sorake beach vous serez souvent solliciter par les petits vendeurs de beignets, de gâteaux coco (faits maison bien sûr), bananes et avocats, sans oublier de coco (ils l’ouvrent devant vous, vous laisse boire son contenu, puis finissent de vous l’ouvrir à la machette. Je suis toujours impressionné de voir Bryan , 11 ans, se balader avec son sac de noix de coco et sa machette prêt à vous en préparer une 😀

Voici les différents villages typiques que je visite:

Buhtelino Sorake

ce petit village est accessible à pieds depuis la route qui mène à Sorake beach. Il faut tourner au seul embranchement de cette route (tourner à gauche quand on prend la direction de Teluk Dalam,. Si vous arrivez au pont, vous l’avez dépassé depuis un moment. ) La route monte pas mal et sur votre droite vous ne pouvez pas manquer l’église. Il faut savoir que, contrairement au reste du pays, sur Nias 95% de la population est « chrétienne ». Enfin, au bout de la montée prenez encore à gauche, le village se trouve à moins d’un km. L’entrée de chaque village traditionel a son cimetière, reconnaissable par ses croix et ses têtes de dragons.

Sur Nias, environ 95% des insulaires sont de confession chrétienne.


Empreintes de tradition


Hiliamaetaniha

(à ne pas confondre avec Hillisimaetano)

De Sorake beach je m’y rends à pieds en suivant d’abord la plage, puis le confluent avec une rivière m’oblige à reprendre la route, toujours direction Teluk Dalam. Dès que possible je reprends par la plage, après le pont la 1ère à droite. Je passe devant 2 bâtiments plutôt fréquentés. J’apprendrais qu’il s’agit d’un bâtiment administratif et d’un petit hôpital, qui donnent donc accès sur la plage!!

Sur cette plage, se trouve également une école gratuite d'anglais ouverte aux enfants et aux étudiants. Hermann, très sympathique, m'explique que ce sont en général des touristes qui viennent consacrer quelques heures aux jeunes locaux pour des cours d'anglais. Il dispose de quelques manuels de leçons et d'exercices. Il me présente le fait que l'endroit fait aussi restaurant afin de financer l'école. Et bien sûr pour finir, il est aussi soit disant guide et qu'il se fera une joie de m'organiser quelques sorties découvertes... Arrive un jeune anglais, Lauri (avec qui on se retrouvera sur une cession surf), qui vient déjeuner avant de donner son cours ... (J'y retournerai le lendemain pour voir l'école en action. Bon disons le, c'était un joyeux bordel avec des niveaux et des âges différents. Laurie était tout seul mais super patient, et les quelques élèves autour de lui paraissaient motivés.)

Après y avoir passé environ 45mn, je reprends mon chemin et longe de nouveau la plage, jusqu’à arriver au niveau d’un autre pont (situé sur la route). Je reprends la route à ce niveau, et quelques mètres plus loin, la route pour Hiliamaetaniha bifurque sur la gauche et monte. C’est à ce moment-là, qu’une averse carabinée s’abat sur moi. La température ne baisse pas vraiment pour autant donc entre le kway et la montée je crève de chaud, je ruisselle de transpiration. La montée se solde par le passage devant des tombes et par un escalier avec beaucoup de marches (je ne les ai pas comptées). Je fais une 1ère traversée sous les regards incrédules des villageois. Il y aura même une dame qui me dira quelque chose que je n’ai pas compris, mais surtout qui pointera le ciel, me pointera du doigt et agitera sa main près de sa tête pour m’expliquer que je suis folle… alors je la regarde en riant, je secoue ma main aussi et confirme que je suis tarée… un éclatement de rire général se propage sur le seuil des maisons. La pluie finit par s’arrêter. Le village suit la tradition architecturale de Nias même s’il n’y a pas la « king house », une maison plus grosse que les autres appartenant autrefois au roi: le cimetière, puis un long escalier menant à une large rue principale pavée sur laquelle est dresse la traditionnelle colonne de pierre et toutes les maisons de part et d'autre. Au bout de cette rue, une autre escalier redescendant vers une grande église, puis en bas de la colline. Malheureusement pas de photos, cartes effacée par accident ! 😦

L'une des traditions est celle de la fahombö: les hommes s'élancent les pieds en avant pour exécuter un saut par dessus la colonne de pierre haute de quelques mètre. Le succès lors de ce rituel faisait que le jeune homme était considéré comme adulte et pouvait donc se marier et combattre. Aujourd’hui, les démonstrations ont lieu lors de différentes fêtes ou pouir amuser le touriste moyennant quelques roupies. (Je vous le vends comme les locaux me l'ont expliqué 😀. ) Vous trouverez donc dans les villages traditionnels de Nias ce muré dans la grande rue.

Bawömatoluo

Situé à environ 15km au nord-ouest de Telukdalam quand vous venez de Gunungsitoli, Bawömataluo a été construit il y a plus d'un siècle pour se protéger de l'envahisseur hollandais.

Pour me rendre dans ce village, je profiterai du fait que Sowinto m’emmène à Teluk Dalam en moto, pour y bifurquer au retour. Encore une fois la route monte bien et , par moment, je me demande si je ne vais pas descendre de la moto pour la pousser. Nous finirons par y arriver. Une partie du village plus récente s’est développée autour et en dessous de la partie traditionnelle du village. Le tourisme a encouragé pas mal de locaux à se rapprocher. Mon chauffeur continue son ascension, tant qu’à moi, je préfère emprunter l'escalier ( 480 marches à se qu'il parait) qui mène jusqu’au vieux village. Arrivée en haut, la vue est top, donnant sur la mer d’un coté et sur la grand rue du village de l’autre. A Bawömatoluo, vous découvrirez et pourrez visiter une « king house », qui était la demeure du roi, du chef de village. Je rencontrerai d’ailleurs un descendant (5ème génération). C’est dans ce même village que l’on essaiera à plusieurs reprises de me vendre des objets. Il faut dire, encore une fois, qu’à cette période les touristes se font rare. J’aurais aimé assister aux traditionnels sauts au dessus … On me proposera de faire venir quelqu’un pour sauter pour moi moyennant quelques roupies. Mais je refuse, c’est le coté traditionnel qui m’intéressait et non le coté cirque ;). Les sauts marquaient pour les jeunes gens le passage à l’âge adulte. En cas de succès, ils pouvaient combattre et se marier par exemple. Aujourd’hui, les démonstrations ont lieu lors de différentes fêtes.

Bawomatoluo

Il y a 2 grandes rues qui se coupent en angle droit. Dans le villages, vous pourrez admirer bon nombres de statues et de mégalithes (très présents dans les villages de Nias en général). Je pourrais visiter la fameuse demeure de chef (vous laissez ce que vous voulez dans le tronc à la fin de la visite). L'homme qui fait la visite essaiera de vous vendre des bracelets en bois de coco 2 à 4 fois plus cher que les vendeurs à l'extérieur, donc attention !! L'intérieur est vaste, même si toute l'immense charpente pour une immense toiture occupe une place énorme.

Sowinto qui m'accompagne à des amis dans le village, me voilà donc invitée dans l'une de ses maisons du village à déguster un thé en charmante compagnie. Encore un très bon moment.

Maison de chef, entrée, trophées, chaise du Roi 
Chaise de la Reine, Mégalithe, maisons traditionnelles et statues

Un village abandonné

N’hésitez pas à longer à pieds la côte même après le dernier Losmen (Yohanes Losmen). Vous marcherez la forêt et le récif. Le spectacle des vagues s’écrasant un peu plus loin est impressionnant. Vous pourrez aussi pourquoi pas ramasser des cocos tombées ou croiser des personnes qui remplissent des sacs de sable. Ils se servent de ce sable pour la construction. En effet, un peu partout sur l’île ça rénove et sa construit, se modernise. Le hic, c’est que les plages de sable reculent ici aussi. Et les habitants y vont à la pelle pour défaire des parcelles de leur végétation, pour creuser et extraire du sable. Et sur cette partie, le recul est flagrant, et pas seulement dû à l’avancée de l’océan. Là encore, nous trouvons encore pas mal de déchets (surtout des bouteilles en plastique).

Un peu avant vous tomberez sur ancien resort de Losmen qui a fermé (trop cher à entretenir) et qui est (presque) à l’abandon (d'avant le tsunami apparemment), même si certains locaux "squatent" certains logements (déduction après avoir vu de vieilles clim tourner), y ramassent des noix de coco ou font sécher du riz. Les bâtiments bien que défraîchis sont debout. Le bâtiment principal où se trouvait la réception est énorme. Je suis montée et ai traversé ce bâtiment. J’ai emprunté la petite route encore goudronnée. De part et d’autres des losmen et même un terrain de tennis abandonné. Je comprends que ce passage est aussi un raccourci pour aller au village de Sorake, que les locaux empruntent régulièrement. Je redescends par cette même route jusqu’au portail qui est entre ouvert et je me retrouve sur la petite route située derrière les Losmen qui longent la plage où je loge.

Rencontre hasardeuse 
Le bâtiment de l'ancienne réception, la piscine... 
Vue depuis le bâtiment central et riz à sécher


Toujours debout sans doute grâce aux locaux...


... 

Vendredi 8 Décembre, il est temps de quitter la quiétude de Sorake, direction Médan pour 1 nuit, mais surtout Yogyakarta.

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Pas toujours ambiance Zen  à Borobudur

Samedi 09 Décembre:

Venant de Medan, j'atterris en début de soirée. Je passerai la soirée sur Yogya, trop court pour en donner une description et un avis précis. Cela m'a semblé une ville dynamique et accueillante. Les moyens de transport sont plutôt bien organisés avec notamment un service de bus de "ville" au top. Comptez 2500 IDR pour un trajet avec toutes les correspondances incluses. Les tickets s'achètent aux arrêts (surélevés) auprès d'hôtes ou d'hôtesses, soit directement dans le bus selon les arrêts...

Pour rejoindre le temple de Borobudur par les transports en commun: prendre le réseau de bus de ville jusqu'au terminal "Jombor" = 2500 IDR.

Depuis le Terminal, emprunter la bus correspondant (facile à trouver, et les rabateurs vous l'indique). Ensuite, environ 1h15 de Trajet = 30 000 IDR.

Arriver à la gare routière de Jombor: traverser les étals, warungs pour reprendre la route en partant sur la gauche. L'entrée du parc (le temple se trouve au coeur du parc) se trouve à environ 10mn de marche. Vous aurez aussi le choix de prendre un "tuk-tuk", comme d'habitude, négociez votre trajet !!! Certains vous proposerons aussi d'acheter le ticket pour vous pour moins cher, en passant par l'agence du coin, cela peut être un bon plan... comme un mauvais.

Le prix de l'entrée pour le complexe et le temple est différents pour les étrangers et les indonésiens. Comptez pas loin de 300 000 IDR. !!!

Dimanche 10 décembre:

C'est ainsi que dès le lendemain, je pars à la poursuite du ou des transports pour le temple Borobudur. Les locaux sont très disponibles et prennent le temps de m'expliquer même quand leur anglais est très limité. Bref, il me faudra donc emprunter 2 lignes de bus de ville pour atteindre le "Terminal Jombor" et prendre un mini-bus qui me conduira jusqu'au village de "Borobudur". Entre 2 arrêts, j'en profite pour prendre un plat à emporter et quelques fruits pour la journée sur un warung pour vraiment pas cher.

Les abords du complexe de Borobudur sont déjà trèèès fréquentés. il y a d'abord un immense parking où s'enchevêtrent bus, voitures et motos. Et puis, un grand marché où se succèdent warung et étals en tout genre. Vous serez sollicités par les vendeurs de souvenirs à l'extérieur comme à l'intérieur.

Une fois votre billet d'entrée récupéré à l'accueil, il vous sera offert une bouteille d'eau ou thé ou café, plutôt sympa. J'en profite aussi pour faire ma pause repas car il est déjà plus de midi...1ère chose, il fait très chaud, la 2ème je réalise que nous sommes Dimanche car il y a énormément de monde. Si vous pouvez éviter tout ce qui est visite le WE, faites -le !!! Même en Décembre 😉

Le parc est très grand et très propre. Vous y trouverez de quoi vous restaurer, des toilettes, des masseurs et même un service de bagagerie !!

Je file en direction du temple lui-même. J'éviterai l'escalier central qui est pris d'assaut. Je prends mon temps pour bien faire le tour et éviter un maximum la foule. Mais impossible d'y échapper une fois tout en haut.

Borobudur... en long
Borobudur... en large
et en détails 

Sur le retour, plus loin dans le parc, des enfants en habilles traditionnels exécuteront différentes danses.

Pour sortir, on est obligé de traverser le marché. Malgré le monde, et les interrogatoires des différents groupes d'élèves en anglais, j'ai vraiment aimé cette visite. Je retourne à la gare routière, qui me semble plus loin, un peu de fatigue sans doute... un bus pour Yogya est justement en partance.. voilà qui tombe très bien. A l'arrivée, je prends une ligne qui me conduit à la gare ferroviaire où je réserve mon billet de train pour Probolingo, ville de transition quand on veut grimper le volcan Bromo... . Le train part à 7h00, heureusement mon hôtel est à 10 min à pieds...

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Mardi 12 Décembre 2017: 21ème jour.

Au 1er plan le volcan Batok, à gauche le "Bromo"  qui fume (très actif) 


En rentrant de Borobudur, la veille, je me suis arrêtée à la gare de "Lempuyangan" à Yogyakarta pour acheter mon billet de train pour Probolinggo. C'est de là, que vous pourrez rejoindre le village de Cemoro Lawang, situé à l'entrée du parc naturel du Bromo.

Le trajet est plutôt long avec peu de place pour étendre ses jambes, et bruyant. C'est quand même l'occasion de discuter avec d'autres voyageurs. Au niveau paysage, sur la ligne Yogyakarta à Banyuwanggi, ce n'est pas la partie de la ligne la plus spectaculaire. On découvre tout de même des rizières et quelques hautes montagnes.

A votre arrivée 2 possibilités s'offrent à vous: soit vous cédez à un rabatteur qui travaille pour une agence et qui vous proposera de vous emmener directement à Cemoro (négociez le prix !), et vous avez une chance sur 2 d'effectivement partir vite... ou pas. La 2ème possibilité: faites vous conduire à la gare de bus public par un Bemo de couleur jaune (négociez sévère, mais il y a environ 7km), où de la des mini-bus font régulièrement le trajet. Je connaitrai une mésaventure, en compagnie d'une autre voyageuse, nous avons accepté de partir avec un rabatteur en ayant négocié le prix, mais nous avons fini par une attente interminable dans une agence, puis avons été abandonnées à la gare routière après le dernier bus ... on finira par trouver une solution mais qui nous coûtera 4 fois le prix normal et 3 km de marche... bref !!

Train de Yogyakarta à Probolinggo = gare des trains de Lempuyangan (attention il y a 2 gares de train). Prix 100 000 Rp (soit un peu plus de 6€). Mieux vaut réserver la veille si vous pasez par le guichet. Départ 7h, certains jours, il y a un départ à 9h?. Temps de trajet entre 8 et 9h.

Pour le tarif du trajet des mini-bus entre Probolinggo et Cemoro Lawang (presqu'au pied du Bromo), cela dépend en fait du nombre de passager. Les chauffeurs ne démarrent pas à moins de 500 000Rp, vous divisez donc ce prix par le nombre de passagers. Par exemple: si vous n'êtes que 5, à vous de voir si vous voulez partir sur le champs et payer 100 000 Rp/pers ou patienter encore pour voir arriver d'autres passagers et faire baisser le prix par personne.

Sur la route vous devrez payer un "droit de passage" de 10 000Rp, on y échappe pas à moins d'être parti avec un tour organisé, auquel cas vous aurez déjà payé.

Nous arriverons au village sur les coups de 21h. Au homestay, je rencontre un trio d'amis francophones, nous échangeons et somme sur la même longueur d'ondes car nous avons trouvé notre itinéraire sur le même blog.

La question qui revient c'est accès payant ou non ?? Si vous aussi, vous voulez faire cette excursion gratos et dans les meilleurs dispo, retrouvez les infos pratique ici.

Nous décidons donc que nous ferions l'ascension ensemble avec un départ à 2h30 !!

Nous monterons d'abord sur le Mont Penanjakan sur l'un de ses belvédères en face du Bromo pour assister au lever du soleil. Le réveil pique un peu, mais nous nous mettons en marche dans la joie et la bonne humeur ! A la lampe torche et après environ 2 heures de marche, nous arrivons et réussissons à trouver un point de vue avec personne devant pour nous gâcher la vue (car il y avait déjà quelques personnes venues par la route en 4X4). Et là, j'ai été trèèèès heureuse d'enfiler ma veste chaude !!

Voici un petit plan qui permet de comprendre ce que l'on voit depuis Penanjakan

Source de l'image ci-dessus: "Climbers's and Hikers's Guide to the World's Mountains & Volcanoes 4th Ed., June, 2001 ; Publication by Michael R. Kelsey", trouvé sur le blog alain.lave.be

En effet, on parle du Bromo parce que c'est l'un des plus actif en Indonésie, mais cette balade permet d'admirer en fait plusieurs volcans...

Même si le soleil se lève bien plus à gauche du Bromo et de ces voisins les autres volcans, le spectacle est assuré et de toute beauté !!

Mer de nuage sur le désert de sable noir

Après en avoir pris plein les yeux, fait le plein de photos et des fous rire à n'en plus finir, nous décidons de redescendre pour rejoindre le volcan lui-même. Nous sommes alors interpelé par un jeune homme qui nous propose de redescendre par la route et en moto... pas du tout prévu, mais nous nous laissons tenter. Nous remontons donc et rejoignons la route, et nous n'allons pas le regretter...

Petites haltes avant et sur le désert... en admiration devant le mont Batok

A l'approche du Bromo, nous rendons compte que nous n'allons pas être les seuls... l'escalier menant sur les bords du cratère ne désemplit pas... il faudra marcher quelques centaines de mètre sur ses bords pour retrouver le silence....

The BROMO 

... nous redescendons par le même escalier, nos chauffeurs nous attendent... retour au homestay... il est environ 9h00. Nous sommes ravis, nous avons passés un moment extra ordinaire... l'un de mes meilleurs à ce moment de l'aventure.

Mes compagnons de route vont se coucher, quand à moi, je prends une bonne douche, plie mes affaires et direction la gare des bus. Là, quelques autres backpackers attendent déjà... il faudra moins de 30 min pour avoir 8 voyageurs... le chauffeur nous demande 60 000 IDR pour démarrer... l'affaire et conclue...

Arrivés sur Probolinggo, nous sommes 3 à nous diriger vers la gare routière, en éconduisant des rabatteurs qui veulent nous orienter vers des mini-bus... nous optons pour les "grands" bus officiels... pour 100 000 IDR, direction Baniuwangi, extrême sud...

Prochaine étape: le volcan Ijen et son lac acide !!

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Mercredi 13 Décembre...

Snorkeling  (poisson pierre) & Trekking (Ijen et son lac acide ) au Sud de Java 

Départ de Probolinggo en bus jusque Banyuwangi pour 100 000 IDR.

Attention, à la gare routière de Probolinggo, achetez le billet auprès du chauffeur, dans le bus directement !! Quelque soit votre destination,il y a une espèce d'agence dans cette gare, n'y allez pas pas, ne suivez personne qui vous y emmène. En effet, le billet sera vendu plus cher, commission oblige. Ne vous laisser pas faire 😉

Nous démarrons vers 13h et sommes censés arriver sur les coups de 17h00. Il sera en fait près de 20h00 !!

Pendant le trajet, je suis au fond du bus et je fais la connaissance de "Abi", un jeune Indonésien de Saluwesie. De fil en aiguille, en arrivant à la gare routière, je me retrouve embarquée par Abi et son amie Mput, qu'il venait visiter, sur le lieu de travail de cette dernière (un bar restaurant branché des environs). Résultat, je dormirai chez elle pendant 3 nuits et 2 jours en compagnie de sa fille et d'Abi. 3 jours incroyables, durant lesquels je rencontrerai leurs amis, et j'apprendrai que tous les 2 sont engagés sur la protection de l'environnement et en particuliers de la mer... et pas que!! Mput a créé une organisation "Bwi action squad". Ce sera aussi l'occasion le jeudi, de découvrir les alentours: la springwater ou beaucoup de personnes viennent faire le plein d'eau potable, la plage Bangsring pour une après-midi snorkeling..... Au large de cette plage, vous pouvez aussi pratiquer ld'autres activités nautiques dont la plongée y compris dans des grottes marines.

Récif près de la surface... mais en danger. Site de réimplantation du corail
Poisson pierre... très dangereux !!

Mput m'arrangera aussi mon ascension sur l'Ijeng pour le Vendredi 15 Décembre soir. C'est l'un de ses amis qui me conduira en moto à l'entrée du parc. Nous partons sur les coups de 22h00. Entre la nuit (route non éclairée par endroit), les lacets serrés et le brouillard, nous mettrons presque 2h. Sur place, j'avale un plat chaud (car il fait vraiment froid), prends quelques réserves pour la route. Vous trouverez des vendeurs qui proposent chaussettes, bonnets, gants... Il y a la possibilité de poser une tente, si vous arriviez tôt par exemple). A 1h00 du matin, l'accès est ouvert (droit d'accès 100 000 IDR). Sur le début, je profite de l'éclairage des 1ers marcheurs. Je monte alors au coté de l'un des mineurs, nous échangeons quelques mots mais l'homme est mal à l'aise, ne parant pas bien l'anglais, je n'insiste donc pas. Forcément ça monte bien, mieux vaut donc suivre son rythme et ne pas chercher l'essoufflement. En environ 1h00 et des brouettes, j'arrive en haut du cratère et attaque sa descente à travers les rochers. J'ai de la chance, il n'y a encore pas grand monde... les fumées sont impressionnantes. Quand tout le monde éteint sa lampe, nous assistons au ballet des flammes bleue. Un point qui m'a aussi marqué, c'est le fait qu'en fait les fumées sortent de tuyaux et non pas directement de la terre.

Sinon: prenez des vêtements chauds, au moins pour l'arrivée en haut. N'oubliez une lampe torche ou frontale et le MASQUE A GAZ !!!!!

L'ascension se fait de nuit pour pouvoir admirer les fameuses flammes bleues ! Ouverture du sentier entre 1h00 et 2h00 du matin selon les périodes.

Entrée: l'accès au sentier coûte 100 000 IDR

Durée: l'ascension entre 1h30 et 2h00 en y allant tranquille. Comptez 2h30 à 3h00 entre l'ascension, la descente dans le cratère et sa remontée, s'éloigner un peu pour admirer le lever de soleil. 45min à 1h30 pour la descente selon votre rythme. ça monte fort et donc ça descend fort 😉, mais le chemin est très praticable et large.

Des hommes poussant leurs carrioles "taxi" vous proposeront de vous redescendre. Visuellement c'est étrange...

Pour en savoir plus sur ce site extraordinaire, voyez ce reportage de "arte", intitulé "Ijen, du souffre au selfie"



Bloc de souffre et sortie de fumerolles 

En bas, des mineurs collectent la substance contenue dans les flaques sous la sortie des fumées. Ils se placent ensuite au-dessus de tonneaux remplis d'eau et y font couler la substance en place leur main sous l'eau. Au contacte de l'eau, la substance se durci. Les mineurs en font des sculptures qu'ils essaient de vous revendre.

Mineur sculptant "le souffre"

De plus en plus de monde arrive, c'est le moment pour moi de remonter pour prendre de la distance et de la hauteur pour admirer les alentours et le lac (qui de près est transparent, on sent sa chaleur, et on peut voir qu'il ne s'agit pas que d'eau !!)

Prenez la peine de continuer un peu après le cratère... 


Végétation en souffrance
Il est temps de redescendre... 

J'arrive de nouveau sur la base vers 7h00, mon petit chauffeur est là... retour sur Banyuwangi et beaucoup plus rapidement que l'aller. Mput me prépare gentillement un petit déjeuner. Je dors ensuite 2 petites heures. Toujours adorable, mon hôtesse appelle un de ses contacts pour arranger mon voyage jusqu'à Bali, Sanur ma prochaine destination. Le déjeuner pris ensemble (poisson grillé...trop bon !!). Elle m'accompagne pour 14h00 en face du port, où je grimpe dans un bus à son passage... le temps des au revoir!! En moins de 3 jours, que d'échanges et que d'émotion... Incroyables !!

En route pour Bali, prochaine étape....

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Arrivée Vendredi 15 Décembre

 De Sanur à Nusa Penida 

Départ de Probolinggo. En face du port, je prends donc un bus, le même jusqu'à Sanur, via le ferry.

PRATIQUE:

Probolinggo à Denpasar: ticket bus 80 000 IDR. Vous prenez le ferry dans le bus, pendant le trajet (env. 30 à 45 min) vous avez le choix de rester dans le bus ou de profiter du ferry. Dans le ferry: des places assises ou vous pouvez aller sur le pont, vente de boisson et snack.

En fin de trajet vous regagner le bus. Ensuite nous avons mis environ 4h pour rejoindre l'une des gares routière de Denpasar.

Dans le ferry, j'en profiterai pour prendre une petite douceur. En fond de bateau, il y avait un stand où l'on propose de composer votre salade de fruits qui sera recouverte d'une sauce caramélisée aux cacahuètes. Un délice !! Le bus est correcte, toujours de la musique trop forte, mais sa passe!! La gare d'arrêt pour moi a été "Ubung Bus Terminale". De là un ami est venu me chercher en scooter.

Cette étape est un peu particulière, car en effet je rejoins des amis qui vont me permettre de découvrir Sanur et surtout la plongée !! Mon séjour dans ce coin sera divisé en 2 parties de 8 et 14 jours.

Je ne vais pas faire une description jour par jour, mais partager les découvertes les plus sympa à mes yeux. Et pour la découverte en toute liberté, mieux vaut louer un scooter, et plus vous louerez longtemps mais vous paierez cher (entre 40 000 et 60 000 IDR par jour).

Ainsi donc, en Janvier, je suis allée à la découverte de quelques cascades, toutes faciles à trouver avec notre meilleur amie l'application "MAPS.ME".

TUKAD CEPUNG WATERFALL: 38km depuis Sanur. Accès: 10 000 IDR. C'est une cascade cachée dans une "presque" grotte. Accès facile et peu de marche (env 10min). Pas de bassin pour nager, de l'eau jusqu'au genou. Chemin agréable au bord d'un petit canal, vous passerez devant des écluses. Vous pourrez vous aventurer dans la rivière juste à droite du bas des escaliers s'il n'y pas trop d'eau

LEKE LEKE WATERFALL: 46km depuis Sanur. Accès: 10 000 IDR. Une caisse à l'entrée, puis un contrôle à 200m de la cascade. Chemin facile, très agréable et ombragé. Comptez un petit 15mn pour accéder à la cascade. Au plus près de la cascade, vous aurez de l'eau jusqu'à la taille.

Nung Nung Waterfall: 46 km depuis Sanur. Accès 3 000 IDR. Pas mal de marches (escaliers) au départ. 20 à 25 mn pour y accéder. Chemin agréable, ombragé. Attention, après les toutes dernières marches avant la cascade le sol est très glissant !! De l'eau jusqu'à la poitrine.

BANYUMALA TWIN WATERFALL: 71 km de Sanur. Accès: 10 000 IDR (plus très suûre). A savoir qu'à seulement quelques petits km à la ronde vous avez encore d'autres cascades (Banyumala, Bertingkat, Jembong...etc). La route est bordé de paysages magnifiques et qui varient au fil des km. En arrivant au village de Candikuning, vous longerez le Lac Bratan. Vous passerez par un petit col (oui ça monte un peu, il y a quelques lacets qui demandent de conduire avec prudence) et là on sent bien la température qui descend. Sur le bord de la route, vous verrez de nombreux singes, encore une fois attirés par la nourriture des touristes. A la sortie du col, vous prenez le virage serré à gauche, prenez le temps de vous arrêter pour admirer le Lac Buyan. Après avoir fait les cascade, continuez cette même route et vous aurez une vue sur le Lac Buyan et le lac Tamblingan en même temps. Je les ai moi à peine aperçu car les temps était trèèès nuageux et brumeux.

Avant d'arriver à l'entrée du chemin vers les cascades, vous allez descendre une petite route, un peu chaotique trèèès pentu (vous êtes à environ 2 km du début du chemin). Si vous allez jusqu'au bout, en plus du ticket d'entrée vous aurez 5000 IDR de parking pour les voitures et 2000 pour les motos. J'ai laissé mon scooter un peu plus haut, cela ma évitée de payer le parking. Ensuite le chemin est juste magnifique. Avant même d'arrivée aux fameuses cascades, en bas de l'un des escalier tournez tout de suite à droite pour découvrir une autre cascade voir (ci-dessous). Reprenez ensuite le chemin initial. L'eau semble ruisselé de toute part.

Escalier en bois (condamné) et les cascades bonus

A mon arrivée, le ciel s'éclaircit un peu... le temps pour moi de découvrir le site (suivez les chemin à coté et derrière la cabane) et toute ses cascades (il y en a tout autour). Parfait pour la baignade. Si je devais en choisir une sur celles visitées, ce serait sans doute celle-ci.

Mon Baptême de plongée et Open Water

Mes amis étant en train de passer leur Dive Master, j'en ai profité pour faire mon baptême de plongée avec "Bali Breizh", tenue par des français à Sanur.

J'aurais droit à 2 plongées avec bouteille + une session de snorkeling dans la même journée. LE PIED.

Cela m'a tellement plu, que je reviendrai 15 jours après pour y passer mon Open Water sur 3 jours.

Les sites de plongées: Nusa Penida et Amed avec Manta point et l'épave du bateau américain entre autres.


Plage de NYANGNYANG: toujours en scooter, je suis partie à la découverte de cette assez secrète plage tout au sud de Bali. Accès gratuit. ça descend beaucoup, donc une bonne remontée pour le retour. Mais ça vaut le coup.

Vraiment une belle découverte tranchant avec la masse de touriste et le bruit ambiant de la plupart des plages de Bali Sud (Sanur, Kuta..etc).

Rouler jusuq'à arriver devant le portail d'un hôtel en face de vous, vous laisserez votre véhicule sur le parking, à gauche (pas sûre que ce soit gratuit toute l'année.). Vous repassez ensuite devant le portail, et continuez pour contourner par la droite le bâtiment. Là un petit chemin de terre sur quelques mètres, puis quelques marches. Suivez les marques blanches. Vous vous enfoncez dans la jungle, une bonne petite descente d'une vingtaine de minutes. Vous débouchez enfin sur une sorte de prés avec la mer en face... Magique.

Face à la mer, si vous prenez à gauche en longeant la plage, cachés derrières la végétation se cachent des chambres bulles (voir photos ci-dessous)... encore plus loin, après les rochers se trouve un hôtel.... après l'hôtel, impossible de continuer vous serez arrêté par la mer.

Face à la mer, si vous prenez à droite, vous vous dirigerez vers 2 épaves de navires customisés par des artistes... vous serez aussi arrêtés par la mer un peu après la 2ème épave.

Vous trouverez aussi des singes, des varans, et quelques vendeurs de boissons.

Logement sur cette plage préservée... 


L'art à la plage 
Presque personne 

Vraiment une belle découverte tranchant avec la masse de touriste et le bruit ambiant de la plupart des plages de Bali Sud (Sanur, Kuta..etc)

Attention, quand vous êtes en véhicule (y compris scooter donc) et que vous allez dans le sud de Bali, vous passerez par un péage. Préparez bien l'appoint car normalement le passage est réservé au porteur de carte, mais on s'arrange avec l'agent qui se trouve à la barrière ou avec un local juste derrière vous, qui passera la carte pour vous. C'est aussi là, que vous êtes le plus susceptible de vous faire contrôler. N'oubliez pas votre permis de conduire international.

C'est un peu après mon Open water que je reprendrai l'avion pour d'autres aventures.

Entre mes deux visites sur Bali, j'irai sur Gili Meno, puis faire Le trek de 3 jour sur Lombok du volcan Rinjani, ainsi que sur Gili Air... à voir sur les étapes suivantes.

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Du 22 au 26 Décembre 2017

Sable fin et fonds marins à découvrir 

Des 3 îles, situées au nord-ouest de Lombok, Gili Meno est la plus petite et la plus "tranquille". En environ 1H, vous en aurez fait le tour à pieds. Réputée pour la présence de ses tortues, d'ailleurs j'en ai en vue simplement avec masque et tuba, ... ses plages se prêtent au farniente ... Un lac (très) salé entouré de mangrove y est présent, et en réhabilitation au moment de ma visite, mais il était quand même possible de se balader à ses abords... . A la période ou j'y suis, on ne se marche pas sur les pieds... Ce sera quand même l'occasion de passer un peu de temps avec une famille française, de profiter des massage face à la mer (Merci Maria !!). Malgré sa "petitesse", l'île ne manque pas de bar, restaurant et hôtels.

En ce qui concerne, le transport en bateau, il y a 2 possibilités: la bateau "dit public" et les speeds boat 5 fois plus cher et supposés plus rapides. Il est vrai que c'est un peu au petit bonheur la chance, car pour les bateaux publics vous pouvez devoir patienter 15mn comme 2h car ils partent seulement quand ils sont pleins...

Depuis Bali, j'ai pris un billet qui comprenait le taxi depuis mon hôtel + le bateau jusqu'à Gili Trawanga. Puis, on a dû reprendre un petit bateau pour atteindre Gili Meno.

Très bon séjour, malgré quelques averses, le temps a été plutôt clément et toujours chaud

Lac salé (4 ha) et sa Mangrove



Mangrove

... En route pour Lombok...

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Après Gili Meno, une envie d'action.... certains m'avaient annoncé que l'ascension du volcan n'était pas possible à cause de conditions météo instables... finalement, à la sortie du bateau, je trouve une agence qui organise le trek, sachant qu'à partir de Janvier et pour 3 mois la zone est fermée (conditions météos et pour laisser l'environnement se régénérer).

Je fais donc passer la nuit à Sengiggi, pour repartir le lendemain à 6 heures pour le nord...

Sengiggi: station Balnéaire où se collent les uns aux autres hôtels, resort, restaurant et bar...

Sunset qui a valu le détour 😉

27,28 et 29 Décembre 2017.

The Rinjani

Sommet à 3726m. Trekking 3 jours pas dans les conditions les plus faciles vus les dénivelés et la saison... mais une des plus belles expérience de ma vie (oui ça commence à faire :) )

Environ 40km de marche pour environ 2500mde dénivelé positif le 1er jour. Les paysages valent les efforts. Plusieurs bases, plus ou moins aménagées jalonnent le chemin et ponctue des pauses plus longues en cas de besoin. Notre marche a démarré sur les coups de 10h. Une pause déjeuner vers 11h30. ça monte rude, mais comment se plaindre quand nos porteurs subissent le même trajet, mais chargés de preque 40 kilos pour certains et chaussés de simples claquettes. Malgré ces conditions, ils vont parfois plus vite que certains marcheurs... simplement incroyable, et ça sera comme ça sur les 3 jours... phénoménaux.

Je partage l'excursion avec un couple de hollandais et un londonien... je vous le dis, l'effort rapproche les gens !!!

La récompense avant de monter les tentes

2ème jour on attaque à 3h du matin pour 1000 m de dénivelé, il fait nuit, il fait froid. En fin d'ascension, le brouillard s'abat sur nous, et un vent impitoyable s'acharne... la dernière partie, on s'enfonce dans ce sable volcanique comme si on marchait dans la neige... mais enfin la récompense. Au-delà des cratères, on devine les Gilis

Arrivée ultime au lever du jour (mais pas du soleil) au 3726 m d'Altitude

C'est reparti pour la descente, retour au camps, petit déj' et on rattaque une descente de 700 m de dénivelé, nous prenons la direction du lac....

Jour 2, descente vers le lac  d'altitude et l'autre cratère le Gunung Baru Jati (toujours actif)

Nouvelle pause déjeuner préparé par nos porteurs, après une bifurcation sur la source d'eau chaude. Nous aurons du mal à y entrer, les eaux sont à plus de 45°C... au bout de 10mn, seuls mes pieds seront immergés. Comme lors de l'arrivée de la veille, bon nombres de singes tournent autour de la nourriture et des poubelles, malheureux spectale et je me sens un peu complice de cela 😦.

puis 600 m de remonter en face. Enfin le 3ème matin plus que 2000m de descente.... heureusement, je n'avais pas tout lu !!! Même si physique et longue, cette partie reste ludique avec des passage à la Indiana Jones ou à la Koh Lanta.

Nous arrivons au dernier camps sous une petite pluie... fatigués mais heureux !!!

Fin de la journée 2... vers un repos bien mérité, y compris pour notre guide et les porteurs.

Sur les coups de 7h00, le lendemain, en route pour la dernière partie tout en descente....

Jour 3... descente... que de la descente
et voilà, sortie du parc national... 

Nous partagerons un dernier déjeuner avec nos accompagnateurs. Le moment aussi de leur laisser un pourboire bien mérité !!.

dernière 20mn pour rejoindre le point de rdv et récupérer nos affaires. Mes compagnons de trekking vont prendre l'avion. Pour moi, retour au port pour Gili Air cette fois pour rejoindre des amis et fêter cette fin d'année 😉

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30 Décembre 2017 au 2 Janvier 2018

Redescendu de la montagne et du Rinjani, retour sur les îles. Ce sera Gili Air cette fois-ci, l'île aux couchers de soleil extraordinaire...

Nous poserons nos sacs à l'hôtel "Azazil": au top, chambres confortable, piscine très agréable et petits déj' excellents... bon par contre, même si abordable, je dépasse mon budget moyen... mais c'est aussi bon de profiter non?

Nous passerons donc 3 jours à faire du snorkeling, bien manger et boire. Beaucoup plus de mon que sur Gili Meno, mais nous sommes loin de la cohue... l'atmosphère et l'ambiance sont plus qu'agréables.

Les festivités pour le jour de l'an sont modestes, malgré les petits feux d'artifices qui exploseront un peu partout, y compris depuis les bateaux... pour la sécurité on repassera 😀... l'ambiance est très bonne enfant.


Petit aperçu
Sunset...