Dernier jour, nous décidons de faire une dernière visite le matin, avant de reprendre la longue route vers Paris... Nous nous rendons ainsi à Peyrusse-le-Roc, un site moins touristique, mais qui n'a pas à rougir dans la catégorie "je construis sur un site escarpé" 😀
Après quelques minutes dans le centre du village, pour le moins charmant, on descend une ruelle qui nous mène tout droit vers le clou du spectacle de notre voyage : le Roc del Talhuc à 150 mètres de haut, et ses deux tours magistrales.
Il est possible pour les plus intrépides de monter sur ce roc pour accéder aux deux tours et profiter d'une vue imprenable sur la vallée. D'ici on découvre l'autre particularité de Peyrusse-le-Roc : un village médiéval en ruine, en contre-bas des tours, datant du XIème siècle.
Il faut s'imaginer à l'époque une ville de plus de 3000 habitants, véritable place fortifiée et chef-lieu d'une large circonscription. En témoigne les restes de l'impressionnante église Notre-Dame de Laval, au pied du Roc, dont on pourrait penser que les deux tours sont ses flèches.
Plus en contre-bas, on découvre l'imposant "Hôpital des Anglais", haut de trois étages, avec une immense cheminée. Il prit feu et ne fut pas reconstruit, mais il donne un bon aperçu de l'importance de Peyrusse à l'époque. La ville perdit de son influence progressivement à partir du XVIè siècle, du fait de son éloignement des grandes routes, et de la concurrence des bastides comme Villefranche-de-Rouergue, plus faciles à vivre que ce site escarpé.
D'autres bâtiments jalonnent la visite, dont une synagogue et un beffroi. Notre visite se termine par une petite randonnée le long de la rivière en bas du roc, où nous trouvons le vieux pont du Parayre qui nous ramène ensuite au village.