Avec plus de 13M d'habitants, ce qui frappe rapidement c'est la densité urbaine, et la capacité de la ville à s'étendre aussi en hauteur. Il ne s'agit pas là seulement d'habitation : il est très fréquent d'avoir des restaurants au 10e ou 15e étage d'une tour de 30. Rapidement il faut intégrer cette dimension quand on cherche une adresse !
Symbole de la concentration urbaine, mais aussi de la place accordée au piéton, le carrefour de Shibuya est une expérience en soi. Au milieu de grandes tours couvertes de publicité façon Times Square, les feux des avenues arrivant sur le carrefour passent tous ensemble au rouge, pour laisser les piétons traverser dans n'importe quel sens. Aux heures de pointe, c'est assez amusant de voir la place se remplir et se vider.
Dans un autre style, Tokyo mêle beaux parcs, palais traditionnels, temples historiques et gratte-ciel plus hauts les uns que les autres. Le quartier d'Asakusa est l'un d'eux, avec le temple Senso-ji et de nombreux commerces autour de la cuisine et artisanat d'art, idéal pour les cadeaux souvenirs ! À Chiyoda, le palais impérial de Tokyo et le parc de Kitanomaru offrent une belle oasis au milieu des grands buildings.
L'autre façon de réaliser à quel point cette ville est grande et fortement peuplée, c'est de monter en haut de la Tokyo Tower. On pourrait penser à première vue qu'il s'agit d'une simple réplique de la tour Eiffel, mais elle culmine en fait à 333m, soit 7m de plus que notre emblème national.
Cette tour offre une vue imprenable sur tout le port de Tokyo, et donne le vertige tant la ville s'étend à perte de vue dans toutes les directions. Par beau temps il est possible d'apercevoir le mont Fuji qui se trouve pourtant à 100km.
Notre dernière soirée à Tokyo commencera par un apéritif au Park Hyatt. À 235m de haut, au 52e étage, le bar du Park Hyatt surplombe les autres gratte-ciel. L'ambiance qui se dégage du bar fut immortalisée dans le film Lost In Translation de Sofia Coppola, avec Bill Murray et Scarlett Johansson.
N'ayant pas vu le film, j'ai profité des 11h d'avion au retour pour le regarder, et on se reconnait facilement dans les anecdotes du film, tant cette ville ne ressemble à aucune autre !