Carnet de voyage

Nouvel an à Grande Canarie

15 étapes
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Repos sous le soleil canarien pour terminer l'année 2021 et démarrer 2022 en découvrant Grande Canarie, son histoire et ses magnifiques paysages.
Du 27 décembre 2021 au 10 janvier 2022
15 jours
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27
déc

Nous profitons de la nouvelle liaison Lille – Grande Canarie pour nous envoler vers le soleil. Nous quittons notre ciel gris pluvieux et les 9,5°C (un temps doux pour la saison), pour le changement d'année.

Nous arrivons à l'aéroport avec une bonne avance, comme préconisé par l'agence de voyage, nous patientons sur les rares fauteuils mis à disposition (surtout quand un sac a été abandonné sur un siège et qu'il faut évacuer la zone). Deux heures avant le vol, nous pouvons enregistrer nos bagages après vérification du pass sanitaire et des passeports, et passer aux rayons « X ». Il n'y a pas beaucoup de vols aujourd'hui, certains arrivent avec un peu de retard, ce n'est pas notre cas, et même les passagers sont à l'heure, ce qui permet au commandant de bord de décoller avec une petite avance.

Nous volons au dessus des nuages. Par le hublot, nous apercevons les rayons rougeâtres du soleil derrière l'aile de l'avion, puis le ciel nous offre une palette de couleurs incroyables du rouge incandescent à l'orange, puis au jaune et enfin un dégradé de bleus. Nous profitons du vol, pour lire quelques informations sur l'île de Grande Canarie.

Un apéritif nous est servi, en deux fois, un rang sur deux en raison du Covid, nous l'apprécions comme il se doit !

Quand nous arrivons à l'aéroport, il fait nuit noire. Nos montres se sont calées sur le nouveau fuseau horaire, soit une heure de moins qu'en France. Nous passons le contrôle sanitaire très rapidement car nous avons rempli le formulaire SpTH en ligne. Les bagages sont déjà là et en moins de vingt minutes, nous sommes à bord du bus de transfert pour l'hôtel.

Devant le Maspalomas Princess une allée de palmiers illuminés nous invite à entrer dans l'hôtel, où un gigantesque sapin de Noël nous accueille. Nous nous enregistrons à l’accueil, et l'hôtesse nous invite à laisser nos bagages à la réception, pour aller dîner au restaurant avant la fermeture. Nous dînons ainsi avec cinq autres personnes venues comme nous depuis Lille passer quelques jours de vacances au soleil. Les buffets sont à l'image de l'hôtel, très grands et bien garnis.

Nous ne traînons pas, car nous sommes attendus pour faire un petit tour de l'hôtel, ou plutôt des hôtels, car il y en a deux qui communiquent, le Maspalomas et le Tabaiba. C'est immense, et il nous faudra certainement plusieurs jours pour nous y retrouver. Nous arrivons néanmoins à trouver notre chambre du premier coup !

28
déc

Après le petit déjeuner en terrasse, nous avons rendez-vous avec Mélanie pour les informations sur les excursions organisées par Ô voyages pour découvrir l'île. Nous en réservons quelques unes pour cette première semaine, notamment une croisière et celles que nous ne pourrons pas faire seuls, en raison d'absence de route ou de difficulté pour s'y rendre. Pour ce qui est de la location de voiture, contrairement à ce que nous avait dit l'agence, il n'y en a plus en cette période très prisée. Nous en aurons une pour la seconde semaine, ce qui nous convient parfaitement.

L'archipel des Canaries est composé de sept ou huit îles, c'est selon, car la huitième est l'île fantôme Isla de San Brandan (île de Saint Brendan), aperçue par un moine irlandais au VI°s. Cette île entourée d'un brouillard mystique apparaît sur les cartes jusqu'au temps de Christophe Colomb. Gran Canaria est la deuxième île la plus peuplée de l'archipel, après Tenerife et la troisième de par sa taille. Elles est souvent surnommée « le continent miniature », car ses paysages sont très diversifiés. Au Sud, le soleil est plus présent et le sol plus aride. C'est là que nous trouvons les dunes de Maspalomas (non loin de notre hôtel). Alors qu'au Nord, les Alizés soufflent les nuages chargés d'humidité vers les montagnes profitant à la végétation. Il peut y avoir jusqu'à une dizaine de degrés d'écart entre le Nord et le Sud. Quant au centre, nous y trouvons le massif montagneux de la Caldera de Bandama d'origine volcanique, probablement inactif depuis au moins 3000 ans.

Pour ce qui est de son histoire, les Canaries étaient connues du monde occidental dès l'Antiquité. On trouve d'ailleurs des allusions dans les récits d'Homère, et de l'historien romain Pline l'Ancien (I°s). L'île était alors peuplée par les Guanches (depuis 3000 avt JC) qui élevaient des chiens de grande taille, d'où le nom « Canaria ». A la fin du XIII°s vint la période des expéditions et des colonisations portugaises, espagnoles mais aussi françaises. Les Guanches disparurent, décimés par ces invasions brutales, mais surtout par les maladies du continent. L'histoire est longue jusqu'à aujourd'hui, où les Canaries sont une région autonome espagnole.

Après ce moment de planification, nous faisons le tour du complexe, en plein soleil cette fois-ci. Il apparaît toujours aussi vaste, mais nous commençons à nous repérer.

Pour le déjeuner, nous allons dans un snack pratiquement les pieds dans l'eau. C'est agréable et bien ventilé par un petit vent. Nous avons toute l'après-midi pour découvrir Maspalomas à 2km de l'hôtel. Nous longeons un canal à sec sur un sentier réservé aux piétons.

Au bout du canal, un petit point d'eau avec des hérons et cormorans, au pied des fameuses dunes de Maspalomas. Maspalomas est très connue car c'est l'une des stations balnéaires les plus en vue de la côte Sud de Gran Canaria. Mais en plus de toutes ses boutiques et restaurants, il y a le parc naturel des dunes de Maspalomas. Pour le préserver, nous ne pouvons pas y pénétrer, seulement pouvons nous monter sur les premières dunes accessibles depuis la plage, pour nous donner une petite idée. Certaines dunes font plus de 10 m de haut.

Après cette petite escalade dans le sable, nous redescendons vers le phare, mis en service en février 1890.

Nous flânons au milieu des touristes aux accents internationaux, il fait très beau (22° à l'ombre, 27° au soleil). Les boutiques sont très nombreuses et attractives du fait de la détaxe.

Sur le chemin du retour, nous apercevons une grande église, nous décidons de nous y rendre, tant elle est impressionnante. Mais il s'agit d'un hôtel de luxe. Un peu déçus, nous retournons sur nos pas et passons sous la statue de Christophe Colomb, en mémoire de son départ pour les Amériques depuis Grande Canarie.

Cette promenade d'une douzaine de kilomètres nous a bien fatigués. Mais nous avons de quoi reprendre des forces, car nous arrivons juste à l'heure pour une bonne gaufre chantilly au snack.

Ce soir, c'est soirée flamenco suivi par un dîner au restaurant italien.

29
déc

Ce matin, c'est une grande première ! Nous nous sommes offerts un baptême de plongée. A 9 heures, le van de Margullar (« plonger » en canarien) vient nous prendre devant l'hôtel pour nous emmener plus au Nord, sur la côte Est, à Arinaga. Ce matin, c'est un baptême francophone, nous sommes huit Français a oser l'aventure.

Nous commençons par un questionnaire de santé, un essayage de combinaison et de chaussons et une trentaine de minutes de formation théorique. Nous sommes tous très attentifs car ces informations seront très importantes une fois sous l'eau. Nous allons ensuite tester notre respiration avec le détendeur dans la petite piscine. Pour ma part, il a fallu un petit moment pour ralentir mes inspirations – expirations. Mais ce n'est pas grave, le temps en piscine est adapté à chacun et permet de se rassurer pour la suite.

Vient enfin le grand moment, nous partons tous à pied, vêtus de nos combinaisons noires, dans la petite rue qui descend à la mer, tous un peu tendus, essayant de nous rassurer mutuellement. Le van est arrivé avant nous avec tout l'équipement, les gilets avec bouteilles d'air, masques et palmes. Nous sommes les premiers volontaires pour la plongée. Deux moniteurs (un moniteur pour une ou deux personnes) plongent avec nous. Nous nous laissons guider et entrons dans l'Océan Atlantique pour visiter les profondeurs !

Nous descendons petit à petit et nageons au milieu des poissons de toutes formes et couleurs. Nous réveillons un poulpe ici, une seiche par là, traversons un banc de poissons un peu plus loin, faisons connaissance avec une araignée très élégante avec ses fines pattes, …. Nous n'avons pas assez de nos deux yeux pour tout voir. C'est bien mieux qu'au cinéma et très facile, car c'est le moniteur qui nous guide (nous pousse, nous retient, nous maintient..), nous n'avons qu'à profiter de l'instant. Nous descendons jusqu'à 7-8 mètres de profondeur.

Nous remontons au bout de 40mn, sortons de l'eau avec un peu de difficulté car non seulement nous sommes fatigués et les vagues nous déséquilibrent, mais notre équipement pèse 35 kg. Les quelques marches pour monter jusqu'au van paraissent très loin, heureusement qu'il y a une rampe ! Nous laissons maintenant la place aux plongeurs suivants avec un sentiment de joie d'avoir pu vivre ce moment, passé toutefois un petit moment d’appréhension à l'entrée dans l'eau.

Nous nous séchons un peu au soleil, assis face à la mer. Puis nous allons nous changer le temps que tous puissent profiter de ce baptême très encadré et que nous aimerions bien renouveler. Comme nous sommes passés les premiers, nous avons le temps de nous promener sur la jetée tout en buvant une boisson fraîche offerte par le club de plongée. Nous avons hâte de revoir les images et les photos prises pendant la plongée par nos moniteurs.

Il est un peu mois de 15h quand nous sommes de retour à l'hôtel, la matinée a été bien remplie. Nous allons déjeuner dans un snack près des piscines où un animateur donne un cours de yoga sur des matelas sur l'eau.

Pour cette après-midi, ce sera farniente de récupération ! Et pour clore cette journée, nous assistons au théâtre à une comédie musicale présentée par l'équipe d'animation « The grand circus ».

30
déc
Tour Las Palmas 

Il fait encore nuit quand nous nous réveillons. Nous avons rendez-vous à 8h15 aux « 4 colonnes » à l'entrée de l'hôtel pour un tour en car qui va nous faire visiter la capitale, un cratère, des maisons troglodytes et Agüimes, un village d'artisanat. C'est un tour exclusivement pour des touristes français de trois hôtels.

Le tour commence par la capitale, Las Palmas, plus au Nord. Nous longeons la côte et empruntons une partie d'autoroute nous faisant passer devant l'aéroport de Las Palmas (à 16km de la ville), le seul aéroport de l'île. Nous apercevons de nombreuses éoliennes dans la mer et dans les zones commerciales le long de la voie rapide. Il n'y a pas de champ de panneaux solaires, les Canaries se sont tournées vers l'éolien.

 éoliennes
Las Palmas 
 usine de désalinisation
Las Palmas et plateformes en cours de réparation 

Cette partie de l'île est plus urbanisée, et n'a rien à voir avec la partie sud formatée pour les touristes. Las Palmas est la capitale de Gran Canaria, et de la province à laquelle elle donne son nom, et qui comprend aussi les îles de Fuerteventura et de Lanzarote. C'est la plus grande ville des Canaries. Fondée en 1478, dès le début de la Conquête, par le conquistador Juan Rejo, elle doit son nom aux nombreux palmiers qui poussaient alors à la pointe nord-est de Gran Canaria.

Sergio, notre chauffeur de bus pour la journée, nous dépose près de la rue commerçante de Triana. A ce moment, le groupe se divise, une partie part directement vers les boutiques profiter des prix attractifs puisqu'à une tva à taux réduit de 7%, l'autre partie suit la guide vers la maison de Colon et la cathédrale dans le quartier historique de la Végueta.

Théâtre Pérez Galdos 

Végueta est le quartier médiéval de La Palmas. C'est ici que les colons espagnols ont fondé la ville en 1478. Les maisons sont construites avec la pierre volcanique sombre et recouvertes d'un enduit de couleur. Les balcons sont en pin canarien, bois très précieux car protégé. Dans les grandes maisons, la porte d'entrée est ouverte et laisse notre regard se poser sur un patio, signe de richesse du propriétaire.

quartier de la Végueta 

Nous nous arrêtons devant la casa de Colon. En réalité, ce n'est pas la maison de Christophe Colomb, mais une des quatre maisons où il a logé quand il est venu à Gran Canaria préparer son voyage vers le Nouveau Monde en 1492. Aujourd'hui, cette maison est un musée consacré aux grandes découvertes, présentant notamment une collection de tableaux espagnols du XVIIe au XIXe siècle et des maquettes de bateaux du XVe siècle, ainsi qu’une réplique de la Niña.

 la Casa de Colon

Juste à côté de cette maison, se trouve la cathédrale Santa Ana.

Devant la cathédrale, sur le parvis de l'hôtel de ville, huit chiens montent la garde, représentant les huit îles des Canaries.

 Hôtel de ville de Las Palmas


Patio avec une crèche 
perruche dans un palmier

Une chapelle a été construite sur l'emplacement probable d'une plus ancienne, à l'endroit où a prié Christophe Colomb avant de s'embarquer.

trois palmiers canariens en souvenir de la forêt de palmier à l'origine de Las Palmas

La visite de la Végueta s'achève ici, nous avons une heure de temps libre. Ce n'est pas suffisant pour retourner à la cathédrale et flâner dans les ruelles pour admirer les façades et les balcons. Nous préférons revenir la semaine prochaine. Nous passons par la halle avant d'aller faire du lèche vitrine à Triana, où plutôt marcher le nez en l'air pour apprécier l'architecture des bâtiments.

 la Halle
crèche dans la Halle
 Triana

Nous reprenons le bus pour nous rendre dans un cratère de volcan, heureusement éteint depuis 2000 ans. Nous quittons Las Palmas, passons quelques tunnels et arrivons dans un paysage beaucoup plus verdoyant. Ici, la végétation profite d'avantage de la rosée et de l'humidité des nuages.

 sortie de Las Palmas
vers le cratère de Bandama 

Le cratère de Bandama (ou caldera de Bandama) est circulaire, de 1 km de diamètre et de plus de 200 m de profondeur. Il s'est formé suite à une explosion violente survenue lors d'une éruption « hydro magmatique », mettant en contact la lave et l'eau d'un lac, d'une rivière ou d'une nappe phréatique. Le Bus nous emmène au-dessus du cratère, à 600m d'altitude sur le Pic de Bandama, par une route sinueuse assez large pour un bus, mais la route est à double-sens ! Depuis la plateforme aménagée, nous apercevons le fond du cratère, et des bâtiments isolés d'une ferme, encore en activité. Non loin du cratère nous voyons les belles pelouses vertes d'un terrain de golf réputé.

cratère de Bandama 
 panorama depuis le pico de Bandama

Nous reprenons la petite route pour nous rendre jusqu'au ravin de Guayadeque. Il s'étend sur environ 15km entre les communes d'Ingenio et d'Agüimes, où la culture guanche et aborigène de l'île est assez profondément enracinée. Une trentaine de familles habitent encore aujourd'hui dans des maisons creusées dans la roche. On aperçoit dans la montagne d'autres cavités, certainement utilisées par les Guanches pour inhumer les morts les plus riches. Nous déjeunons dans un restaurant, au menu : tapas espagnoles en quantité avec trois musiciens pour animer le repas.

 entre Badama et le ravin de Guayadeque
streetart 
 le ravin de Guayadeque
 les maisons troglodytes
cavités anciennes 
la chapelle 
les musiciens et le restaurant 

Après cette pause déjeuner, nous sommes invités à monter dans les ruelles visiter les habitations.

Nous repartons du site en empruntant une route un peu plus large cette fois, pour rejoindre le village des artisans d'Agüimes. Nous marchons tranquillement dans les ruelles piétonnes du centre ville, où nous trouvons de jolies sculptures (il y en a environ 200 dans la commune !). Au sol, des symboles Guanches, tout comme en décoration sur les maisons, comme pour rappeler les origines de Grande Canarie

 église de San Sebastián
symboles guanches 
 Poèmes
sculptures et peintures 
les rues d'Agüimes 
 l'artisanat d'Agüimes

Voilà, le tour est terminé. Sergio nous ramène à nos hôtels respectifs pour l'heure du goûter. Il est 17 heures, la journée a été très chaude, plus que la normale (selon notre guide). Il fait encore 28° à l'ombre et 33 au soleil ! Nous allons prendre une boisson fraîche près de la piscine et nous reposer de cette belle ballade où nous avons quand même déambulé une dizaine de kilomètres à pied.

Ce soir, l 'équipe d'animation nous propose un spectacle de cabaret en avance sur la saint Sylvestre.

31
déc

Dernier jour de l'année, rien de planifié, mise à part la soirée du réveillon ! Nous choisissons de prendre le temps et de profiter du moment. Un bon petit déjeuner en terrasse pour commencer la journée du bon pied. A notre retour dans la chambre, le ménage était fait et un petit cadeau déposé sur le buffet : des chocolats et une carte de vœux !

La réserve naturelle des dunes de Maspalomas n'est autorisée qu'aux personnes autorisées, hormis une petite partie. Protégé par le gouvernement des Canaries comme réserve naturelle spéciale, cet espace de 400 ha comprend une longue plage de sable, un champ de dunes de sable organique, un bois de palmiers et un lac saumâtre. Nous allons nous y promener à dos de chameau. Le safari débute à un peu plus d'un kilomètre de l'hôtel, et le « safari » dure une quarantaine de minutes, nous permettant de passer du désert à l'oasis et inversement. Notre chameau se prénomme Mariano, suivi de très près par Raoul qui pause pour les photos.

Mariano et Raoul 
 Les dunes de Maspalomas
Les oasis 

Il fait si chaud, que nous nous arrêtons à une petite supérette pour acheter de l'eau, nous ne sommes pas des chameaux, il faut nous hydrater plus souvent ! Nous allons ensuite déjeuner au restaurant où de nombreuses tables sont déjà dressées pour ce soir.

En prévision du réveillon, cette après-midi sera centrée sur le repos. Rien de tel, qu'un repos bien mérité sur les lits Bali dans le coin réservé aux adultes, près d'une piscine avec jets d'eau, nage à contre courant, … sans jeu de ballon dans le bassin, un bar à proximité pour un bon café sans oublier un bon livre.

A 18h, les piscines et transats sont désertés, chacun part se préparer pour la soirée tandis que le soleil ne va pas tarder à aller se coucher.

La soirée commence par un peu de piano pour patienter jusqu'au dîner de gala. Le menu est le même quelque soit le restaurant : Bisque de homard avec corail à l'encre de seiche et crevettes sautées au plancton ; tartare de saumon fumé avec ses œufs, avocat et mangue ; sorbet à la téquila et à la fraise ; entrecôte avec sauce au porto, couronne de carottes, purée de panais et copeaux de foie gras ; feuille de chocolat au lait et orange sur sauce vanille.

Après le repas, nous assistons au spectacle « Dancing shoes ». Il y a plus de monde au théâtre ce soir. Mais pour la soirée DJ, il est interdit de danser.

Alors que nous retournons à notre chambre, les feux d'artifice explosent un peu partout autour de l'hôtel. Nous en apercevons quatre depuis notre balcon. L'année 2021 est terminée, 2022 commence. Bonne Année !

1
janv

Pour ce premier jour de l'année, nous nous octroyons une grasse matinée suivie d'un bon petit déjeuner en terrasse. A 10h, le soleil brille déjà bien fort et quand nous partons pour une petite randonnée dans les hauteurs de Maspalomas, il fait déjà une trentaine de degrés.

Nous commençons par passer le ravin pour nous rendre aux miradors donnant sur la mer, les dunes, le golf, et les innombrables hôtels.

 Les ronds-points
 les palmiers, nichoirs pour tourterelles
Miradors 

Pour rejoindre les dunes de Maspalomas, nous passons dans l'allée de l'hôtel Riu.

Hôtel Riu, accès aux dunes 

Ici, les touristes se retrouvent pour grimper sur les dunes et prendre de nombreuses photos. Ce sont des dunes de sable face à la mer, les dunes où la végétation est préservée se trouvent un peu plus loin.

Nous sommes arrivés à destination, nous pourrions bien entendu continuer à longer la côte, où nous trouverions d'autres belvédères, mais il faut également penser au retour. Munis de notre bouteille d'eau, nous entrons dans le désert de Maspalomas pour rejoindre le ravin qui nous mènera à l'hôtel. Le temps indiqué pour le trajet est de 45 minutes, ce n'est pas très long, mais c'est la partie la plus difficile à cause à la fois de la chaleur, du sable et du dénivelé. Mais c'est une promenade qui vaut le coup d’œil.

Nous croisons une caravane de chameaux, signe que nous approchons du ravin !

Le temps de se rafraîchir un peu et de se changer, car la chaleur nous a rosi quelque peu le teint et les tee-shirts sont trempés, et nous nous rendons au restaurant pour reprendre un peu de force. Nous avons marché une bonne dizaine de kilomètres ce matin.

Cet après-midi, nous profitons de la piscine et des palmiers, vive les vacances !

Et pour le dîner, ce sera le restaurant asiatique ce soir, avant le spectacle « Spiral show ».

 Kokoro
2
janv

Au programme de la journée : une excursion en jeep hors des sentiers battus pour découvrir l'île autrement. A 8h30, Tintin vient nous chercher à la porte de l'hôtel. Il a déjà ramassé en chemin deux Italiens et deux Lyonnaises avec qui nous allons bien nous amuser.

 Carte de l'archipel des Canaries sur la façade d'une maison

Nous quittons la ville et les mille hôtels tout en nous dirigeant vers le Centre de l'île. Au fur et à mesure que nous roulons, les routes deviennent plus sinueuses, et nous prenons de l'altitude. Nous apercevons quelques habitations éparses dans les montagnes.

Tintin s'arrête devant une entrée dans la montagne, qui ressemble à une maison troglodyte abandonnée. Il s'agit d'un accès aux galeries de récupération de l'eau. Elles ont été construites en 1980, et il y en aurait 900km ! L'alimentation en eau de l'archipel provient à près de 88% des réserves souterraines naturelles, 75% pour Gran Canaria. Les nappes d'eau sont emmagasinées par les roches imperméables

Nous faisons un premier arrêt photo au-dessus d'une vallée où une cinquantaine d'âmes vivent à l'année.

 plantes

Tout au long de cette journée, nous allons voir des plantations de bananes, d'oranges, d'Aloe Vera. La banane a été importée par les Portugais au VI°s. Aujourd'hui, c'est la deuxième production canarienne avec plus de 400 millions de kg par an, exportés principalement vers la péninsule espagnole. Les bananes sont souvent sous serres pour les protéger des grands vents.

plantations 

Nous repartons vers les forêts de pins canariens avec leurs aiguilles groupées par trois qui peuvent atteindre une vingtaine de centimètres. C'est par les aiguilles que l'arbre récupère l'eau et non par ses racines. Son écorce est tellement épaisse qu'elle le protège des incendies comme en 2007 et 2019.

 photos prises tout en roulant sur la piste
 La piste
 Les pins canariens
entrée de galerie souterraine d'eau, canalisations et bassin de rétention d'eau pour les cultures 

Deuxième arrêt donc, dans la forêt de Pins canariens du Parc naturel de Pilancones. Au loin nous apercevons le volcan El Teide de Tenerife.

 El Teide de Tenerife
Roque Nublo 

Étape suivante : un lac de rétention d'eau où nagent quelques canards. Cette eau est très importante pour les cultures.

 Lac de retenue d'eau
fossiles de plantes 
orgues résultant de l'éruption volcanique 

Nous faisons un petit break dans un bar restaurant pour une pause « technique », le temps de passer aux toilettes et de prendre un café, et nous repartons sur les routes.

Nous repartons, cette fois, direction le cratère du volcan de Morros Del Pinar et la ville de San Bartolomé de Tirajana (à 54 kilomètres de la capitale, Las Palmas). Il s’agit de la plus grande commune de l'île. Le centre du volcan se situe à la pointe blanche de la montagne, là où la pierre est la plus dure.

Nous nous arrêtons un moment dans le chef-lieu de la commune, “Tunte”, toponyme tirant son origine d'un peuple aborigène du même nom et ville où se sont installés, après la conquête, différents peuples d'origine hispanique. Tunte se situe donc au pied des Morros del Pinar et tout près du lit du ravin de Tirajana, à 890 mètres d'altitude. Sa position privilégiée en plein centre de la Caldera de Tirajana lui a valu d'être le nœud des communications entre le nord et le sud de Gran Canaria. Nous y trouvons plusieurs styles architecturaux, autant de témoignages de son histoire.

 Tunte

L'heure du déjeuner approchant, Tintin nous emmène jusqu'à un petit restaurant où les sept autres jeeps sont déjà arrivées, au cœur de la montagne et des palmiers. Nous sommes donc une cinquantaine de touristes à investir les lieux. C'est un menu unique, très bon et copieux qui nous est servi.

Après avoir bien mangé, nous sommes invités à nous instruire sur les bienfaits de l'Aloé Véra, aux multiples vertus. l’Aloe Vera constitue un parfait antioxydant pour lutter contre le vieillissement cutané. Ses feuilles contiennent les principes actifs dont les propriétés sont reconnues en application locale dans le cas de démangeaisons, de piqûres d’insectes, de brûlures d’eczéma. Cette plante est nocive si on l'ingère, par contre l'huile qui en est extraite est très bonne contre le cholestérol entre autres.

Plus qu'un arrêt au Mirador de la Degollada de Las Yegas pour admirer la vue sur les dunes de Maspalomas au loin et les montagnes arides.

Et voilà, nous sommes de retour à l'hôtel. Il est 15 heures, nous allons nous rafraîchir à la piscine. L'après-midi passe vite sous le soleil (31°).

Ce soir, ce sera un spectacle musical interactif proposé par l'équipe d'animation : « Où est l'amour ? ».

3
janv

Aujourd'hui, nous avons rendez-vous avec les dauphins au large de Puerto Rico. Autrefois, Puerto Rico était un petit port de pêche. Aujourd'hui, c'est un port de plaisance en très grande majorité, les maisons de pêcheurs ont laissé la place aux grands hôtels construits sur les flancs des montagnes. C'est l’une des stations familiales les plus populaires de la Grande Canarie.

Pour profiter de la navigation en toute sérénité, nous avons opté pour un catamaran avec une capacité réduite. Pour cette sortie, nous sommes 15 passagers et 3 membres d'équipage. C'est bien plus agréable que la bateau avec 80 passagers, voire plus.

Exclusive boat 

Il fait très beau aujourd'hui encore, la mer est belle. Tout est au mieux. Nous pouvons partir au large. Il ne nous faut pas longtemps pour apercevoir des dauphins. Ils s'amusent entre les bateaux, narguant les touristes qui tentent désespérément de les prendre en photo.

Dauphins dans la baie de Puerto Rico 
 Baie de Puerto Rico

Au loin, nous apercevons Ténérife et le volcan El Teide dans la brume.

Ténérife 

Après ce moment d'émerveillement face aux dauphins, le catamaran revient vers la côte, pour la longer tout en mettant le cap vers Mogan.

Passés le port de Mogan, nous nous arrêtons dans une petite crique pour une pause baignade. L'équipage doit bien rire sous cape en regardant ces touristes plonger dans l'eau froide (environ 21°), eux n'y mettent même pas un orteil ! Enfin bref, nous plongeons, mais il y a très peu de poisson et pas de végétation du tout. C'est aussi aride sous l'eau que hors de l'eau.

Après ce bain revigorant, nous pouvons nous mettre à table, l'équipage ayant entre temps préparé le repas. Au menu : salade composée, pâtes, petites pommes de terre salées et poulet au mojo rojo. Très bon !

Nous nous réchauffons au soleil, tandis que nous faisons demi-tour. La mer est un peu plus agitée, nous passons par quelques creux, mais pas de quoi être malade.

De retour au port, nous reprenons le minibus pour le transfert à l'hôtel. Tout est bien organisé. Nous déposons nos sacs, et allons prendre une petite collation près de la piscine.

En fin d'après-midi, nous repartons en direction du phare de Maspalomas pour assister au coucher du soleil sur la mer. L'horaire prévu est à 18h20. La luminosité baisse au fur et à mesure que nous approchons des dunes et de la plage.

Nous sommes à l'heure au rendez-vous avec le soleil. Nous assistons à son coucher derrière quelques nuages.

La vie nocturne va débuter près du phare. Les commerces sont encore ouverts et les restaurants commencent à se remplir, sans compter les promeneurs du soir comme nous.

Le spectacle solaire et crépusculaire est terminé, nous pouvons rentrer à l'hôtel en reprenant le sentier piétonnier du ravin.

Ce soir, nous dînons au restaurant italien de l'hôtel.

4
janv

Aujourd'hui, nous partons pour le « Grand Tour » du Sud au Nord de Gran Canaria. Nous retrouvons Sergio, le chauffeur et Daniela, la guide pour cette dernière journée d'excursion organisée.

La première étape un peu ennuyeuse consiste au ramassage des autres touristes français dans les hôtels de la côte Sud jusqu'à San Antonin. Ensuite, commencent les choses sérieuses.

Premier arrêt : l'Aloe Vera. Nous y sommes déjà passés avec les jeeps, mais cette fois-ci les explications sont données en français et nous pouvons déguster le drink, très bon pour le diabète, le cholestérol, les problèmes digestifs...

Nous traversons la vallée des milles palmiers, la route est très étroite et se déroule en d'innombrables lacets. Les « Oh », « Ouh », « Eh », etc... se succèdent dans le bus, surtout quand nous croisons des voitures ou des camions. Grâce à la dextérité de Sergio, nous ne craignons rien.

Nous arrivons dans la pinède. La température se rafraîchit à mesure que nous prenons de l'altitude. A 8h30, il faisait à peine 15° à Maspalomas. Le temps de faire la tournée des hôtels, nous étions arrivés à 21°, mais maintenant, nous repassons à 17°. Et ça va continuer car nous allons monter jusqu'à 1850m d'altitude. Le point le plus haut culmine à 1950m et est occupé par les militaires. Nous traversons vite fait le petit village de Tunte et le bus s'arrête au Mirador de Tunte un peu plus haut. Il s'agit officiellement d'un point de vue et d'une possibilité d'aller aux toilettes avec en prime le passage par le bar pour un jus de fruit local (figue de barbarie, papaye, mangue) ou un café. Il y a également une boutique de produits à base d'Aloe Vera, une autre pour des bijoux et encore une autre pour les produits locaux.

Pins canariens 
Mirador de Tunte

Nous roulons dans le cratère éteint depuis plus de 10 millions d'années, dans la commune de San Bartolomé de Tirajana qui s'étend jusqu'à Maspalomas. Les montagnes autour de nous sont en fait les parois du volcan.

La route traverse la paroi et nous voici en dehors du cratère. Rien n'a vraiment changé. Il n'y a pas beaucoup de végétation, plus toutefois que sur la côte aride. Les maisons sont traditionnellement blanches, quelques unes ont osé la couleur. Les amandiers sont en fleur avec quelques amandes restantes de l'année dernière. Au fur et à mesure que nous prenons de la hauteur, les pins remplacent les palmiers. Les châtaigniers sont nus car c'est l'hiver bien que pour nous ce temps ressemble à l'été. Les réservoirs sont en manque d'eau de pluie, car il n'a pas plus depuis cet automne. La pluie est très attendue pour les cultures car après mars, c'est sûr, il faudra attendre la fin de l'été.

Nous faisons une nouvelle pause photo de cinq minutes pour observer le paysage vers le Roque Nublo. Au loin, nous apercevons Ténérife et la Gomera. Ce qui est rarement le cas, car à 1800m, à la lisière des forêts de pins, il y a souvent des nuages. D'ailleurs, de l'autre côté de la rue, il y a un marchands de gilets et ponchos.

Petite anecdote de notre guide : il est très rare d'avoir de la neige à Gran Canaria. Mais quand çà arrive, tous les Canariens se retrouvent sur les sommets pour organiser des batailles de boules de neige. Et chose plus amusante, ils fabriquent des bonhommes de neige sur le toit de leur voiture, et descendent jusqu'à la côte pour montrer aux touristes restés au soleil sur leurs transats, qu'il peut aussi neiger à Gran Canaria. Le plus ironique, c'est que ces touristes sont généralement Suédois, et donc la neige ils connaissent, donc ça ne les surprend pas plus que ça !

 Roque Nublo

Les photos prises, nous remontons dans le bus . Direction : le marché artisanal de Cruz de Tejeda. Nous apercevons furtivement la fameuse croix, nous sommes attendus à un étal avec de nombreux produits que nous pouvons déguster sans obligation d'en acheter (Je pense que tout les passagers du bus ont acheté quelque chose !).

vallée de Fataga 
 marché de Cruz de Tejeda

Nous avons bien picoré. Nous repartons cette fois pour un repas complet au restaurant Balcon de Zamora, dans la Vallée Sèche. La Valleseco n'est pas sèche du tout, c'est l'endroit où le taux de précipitation est le plus élevé. C'est ici que des habitants de Lanzarote sont venus s'installer, chassés par l'éruption du volcan en 1824.

restaurant Balcon de Zamora 
 panorama sur la vallée

Étape suivante : la ville de Teror. C'est ici que le 8 septembre 1481, la vierge serait apparue au sommet d'un pin. La ville est déclarée ville mariale à la fin du XVI°s. Depuis, la Virgen del Pino est fêtée tous les ans. C'est le jour le plus important de l'année. Tous les Canariens se retrouvent à Teror, le pèlerinage démarre à Las Palmas et dure environ 3 heures.

 maisons typiques avec le balcon en pin canarien
 Basilique de Ntra. Sra. Del Pino
emplacement de l'apparition de la Vierge du Pin 
 Monasterio del Cister

Étape suivante : la ville de Firgas, un peu plus au Nord.

 vue sur Arucas et Las Palmas

A Firgas, il y a une source d'eau naturelle et une usine de mise en bouteille. Mais on la visite surtout pour sa cascade artificielle, ses bancs représentant les communes de Grande Canarie et les fresques des sept îles habitées.

 Firgas

Voilà, c'était la dernière pause, maintenant nous prenons la direction de l'autoroute pour rentrer en passant à côté d'Arucas et de sa cathédrale de basalte.

Arucas

La journée a été bien remplie. Nous sommes allés jusqu'au Nord de l'île de forme circulaire d'une cinquantaine de km de diamètre avec les anciens volcans au centre.

Grande Canarie 

Ce soir, c'est le flamenco show furia.

 flamenco show furia
5
janv

Ce matin, nous récupérons une voiture de location. Le loueur vient nous la déposer à l'hôtel, c'est une KIA Stonic. Il nous prie de ne pas nous tromper de carburant comme les clients précédents. Nous, nous prions pour que cet incident ne nous mette pas en panne, bien qu'elle ait été révisée. Elle va nous permettre de nous promener à notre guise sur l'île.

Nous prenons l'autoroute pour nous rendre tout au nord, sur la plage Playa de las Canteras à côté de Las Palmas de Gran Canaria. A mesure que nous arrivons dans le nord, les nuages apparaissent dans le ciel bleu et deviennent de plus en plus nombreux. Nous allons même essuyer quelques gouttes. Vite une photo, puisque la pluie est si rare ici. Il faut être rapide, car ça n'a duré que quelques secondes !

Arrivés près de la plage Playa de las Canteras, nous allons nous garer dans un parking souterrain, car il faut avoir énormément de chance pour trouver une place le long du trottoir. Nous marchons sur la promenade à la recherche des fameuses sculptures de la nativité. Un marché de Noël propose les derniers cadeaux à offrir demain pour la fête de l'épiphanie. Fête plus importante encore que Noël, d'ailleurs, tout sera fermé ou presque demain.

 Playa de las Canteras
 la promenade
château de sable 
 sculptures sur sable de la Nativité
église 

Nous entrons sur le bord de la presqu'île La Isleta de Las Palmas. Il s'agit du port industriel. Il y a foule de camions, le trafic est à l'arrêt. Nous y voyons le château de la Lumière, Castillo de la Luz. Il fut construit en 1494 sur les fondations d’un fort existant depuis l’époque de la conquête par les Castillans. Il avait un rôle de défense du port de Las Palmas. Mais il fut gravement endommagé pendant l'invasion des pirates hollandais en 1599, et fut plus ou moins brûlé. En 1941, le Castillo de la Luz fut déclaré monument historique national et fut restauré pour abriter aujourd'hui un centre culturel et d’exposition qui accueille des événements nationaux et internationaux.

Castillo de la Luz 
 Parc du Castillo de la Luz
 Port de la Isleta

Nous rejoignons la communauté des voitures voulant sortir de la capitale et prises dans les bouchons. Mais ça ne dure pas très longtemps avant que ne récupérions l'autoroute pour partir vers le Nord-Ouest, à Gáldar.

La Isleta de Las Palmas 
vers Gáldar 

Gáldar, ce nom vient d’Agaldar, qui signifie la « Ville Royale », autrefois le centre de la civilisation guanche. Ce qui explique que la ville soit riche en sites archéologiques et les nombreux noms de rues guanches. Après la conquête, les Espagnols ont fondé Gáldar en 1484, qui fut aussi la capitale de l’île avant Las Palmas de Gran Canaria.

Nous faisons le tour du centre ville. Pour le musée archéologique : El Museo y Parque Arquelógico Cueva Pintada (Musée de la Grotte Peinte et Parc archéologique), il nous faudra revenir car il est fermé aujourd'hui, veille de l'épiphanie. Par contre, nous avons la chance de pouvoir voir une très belle crèche au bureau de l'Office du tourisme.

Gáldar 
 crêche
la Plaza de Santiago 
 Iglesia de Santiago de los Caballeros (commencée en 1778, achevée mi XIX°s)

L'après-midi est déjà bien entamée quand nous nous installons à la terrasse d'un café-restaurant pour le déjeuner. Le temps s'est bien rafraîchi et un bon repas est le bienvenu.

Nous quittons cette jolie ville, où il est toutefois difficile de se garer. Nous avons trouvé une place dans un petit parking municipal à 1€ les 5 heures, mais il n'y a pas beaucoup de places. Nous prenons la direction de Guía de Gran Canaria.

Guía était à l'origine (au XV°s) un quartier de Gáldar, connu sous le nom de Santa Maria de Guía, pour accueillir les colonisateurs. C'est depuis une jolie petite ville, connue pour ses couteaux et ses fromages de brebis « media flor » en raison du jus de chardon pour les aromatiser et les conserver frais.

 Guía

Dernière étape : le phare de Sardina, Faro de Sardina sur l’extrémité Nord ouest de l'île.

Une fois réussi de sortir de Guía, ce qui n'est pas chose facile, vu les nombreuses rues en sens uniques, les rues très étroites ou très pentues, et les sens interdits provisoires (Waze en perdait son latin !), nous voyons au loin un arc en ciel complet sous la lumière rase du soleil. Nous n'avons pas réussi à l'immortaliser en photo, car nous arrivons dans l'aire des serres de bananiers. Le champ de vision est trop réduit pour avoir un bon angle de vue.

En arrivant sur la côte, au phare, l'arc en ciel est toujours là, à croire qu'il nous attendait. On a l'impression qu'il sort de la mer ! Le temps se détériore, le vent souffle et un crachin termine de nous refroidir. Mais nous tenons bon, nous voulons assister au coucher du soleil.

Voilà, le soleil est couché, nous pouvons rentrer. Pour le GPS, il faut attendre un peu de retrouver du réseau, mieux vaut se fier à son sens de l'orientation.

De retour à l'hôtel, nous nous préparons pour le dîner au restaurant asiatique, ce qui clôturera cette belle journée.

6
janv

Aujourd'hui, nous allons passer la journée au Palmitos Park, à une douzaine de kilomètres de l'hôtel.

 route vers Palmitos Park

Palmitos Park est un jardin botanique et parc zoologique dans la vallée de Barranco de los Palmitos (« Ravin des petits palmiers »). Il réunit plus de 200 espèces d'arbres et de plantes ainsi que quelque 500 animaux. Trois spectacles sont proposés, les rapaces, les dauphins et les oiseaux exotiques. Une restauration est possible sur place.

Nous arrivons au parc dès l'ouverture, bien avant l'arrivée des bus de ramassage. Nous entrons dans une végétation luxuriante puis dans un désert de cactus. Nous rencontrons des lézards géants, de petits papillons, entrons dans une volière pour observer les oiseaux plus librement, traversons un aquarium avec des poissons aux couleurs magnifiques,... Tout cela en prenant garde de ne pas oublier l'horaire des spectacles. Le parc est plus petit que celui de Fuerteventura, mais il est très plaisant de s'y promener.

Palmitos Park 
Suricates 
 « Lézards »
 Caïmans
 grande volière
 Singes
 Volières des rapaces
Oiseaux exotiques 
 Tortues
 Cygnes
Pélicans et cigognes 
Papillons 
 Aquarium
 Fleurs
Orchidées 
 Cactus
spectacle des rapaces 
 spectacle des dauphins
 spectacle des oiseaux exotiques
restauration 
 autruches
 Kangourou Albinos
 reptiles

La visite du parc prend fin. L'appareil photo n'a pas chômé avec plus de mille photos aujourd'hui ! Avant de rentrer à l'hôtel, nous faisons un petit détour vers Ayagaures (« entre deux montagnes »), un hameau caché entre les ravins. Ses habitants vivent dans des maisons traditionnelles, construites avec des pierres de la vallée au milieu d'un paysage aride mais parsemé de végétation autochtone. Nous nous garons près du barrage, c'est un des barrages les plus importants de la Grande Canarie.

 Ayagaures

Nous rentrons par la seule route possible le long du ravin d'Ayagaures, avant que le soleil ne se couche.

Ce soir, ce sera restau Food Market et soirée musicale « Radio Gaga ».

7
janv

Ce matin, il fait beau soleil comme toujours. Nous décidons de retourner à la capitale Las palmas de Gran Canaria pour visiter la cathédrale, puis d'aller dans quelques villages sur la côte Nord.

Quand nous arrivons à la Vegueta, les nuages gris couvrent le ciel, et le pull est nécessaire. Pour visiter la cathédrale Santa Ana, il faut acheter un ticket musée + cathédrale au prix de 3€, et une explication en français gratuite via le smartphone. Sinon, il y a aussi la possibilité de monter dans la tour de la cathédrale pour avoir une vue panoramique. Nous choisissons l'option musée + cathédrale. Peu d'églises sont ouvertes à cause de la pandémie.

 La Vegueta

La cathédrale Santa Ana est la première église des Canaries. Elle fut construite sur ordre de Los Reyes Catlolicos, la reine isabella Ire de Castille et du roi Ferdinand II d'Aragon, après que la Grande Canarie fut conquise par les espagnols en 1478. Sa construction a débuté en 1500 mais ne fut terminée que quatre siècles plus tard, ce qui explique les différents styles architecturaux : gothique, renaissance et néoclassique.

 Cathédrale Santa Ana
Musée de la cathédrale 
 Les chiens devant la cathédrale
 église de San Francisco de Borja y Seminario Conciliar
Saint augustin 

Nous prenons ensuite la direction d'Arucas à une douzaine de kilomètres. Les nuages sont de plus en plus bas, la température baisse et une petite pluie tombe par intermittence.

vers Arucas 

Arucas a été entièrement reconstruite après l'incendie de 1478 lors de la conquête par les Espagnols. Outre son essor par la culture de la cochenille, puis de la banane, elle est connue pour sa distillerie de rhum depuis le XIX°s, Arehucas (origine guanche).

L'église Paroissiale de San Juan Bautista est entièrement sculptée en pierre d'Arucas par les maîtres tailleurs de pierre de la localité.

église Paroissiale de San Juan Bautista (1909) 
 Arucas
Déjeuner sur la place de la Constitution 
 Parc municipal d'Arucas

Nous montons (en voiture) sur les hauteurs d'Arucas, sur la montagne d'Arucas. On a une vue panoramique incroyable, elle le serait davantage s'il n'y avait pas cette nappe nuageuse. Il ne fait plus que 15° avec un crachin très rafraîchissant, temps tout à fait de saison.

 Vue panoramique depuis la montagne d'Arucas
Distillerie de rhum Arehucas 

Nous quittons Arucas en empruntant nombre de rues étroites très pentues et en épingle à cheveu, guidés par le GPS, car les quartiers reprennent les quartiers créés à l'origine par les Guanches. Direction : Firgas, nous y sommes déjà passés lors d'une excursion organisée, mais nous voulions revenir tranquillement sans être pressés par le temps et sans trop de monde non plus. Mais aujourd'hui, il fait beaucoup moins beau ! Toutefois, l'église Saint Roque est ouverte, car l'office ne va pas tarder ; nous en profitons pour y faire un tour.

Mirador Barranco Las Madres 
Firgas 
 église Saint Roque
Moulin de Gofio 

Pour nous rendre à Moya, nous devons emprunter une route de montagne assez large pour deux petites voitures, qui serpente tellement que nous ne voyons pas les voitures arriver et en plus c'est une route interdite par temps de pluie. Nous redoublons donc de vigilance.

vers Moya 
Moya 
église de Moya 

La température est maintenant de 12°, nous prenons le chemin du retour. Notre dernier arrêt sera pour Telde alors que le jour tombe, mais nous sommes remontés à 18°, ce qui est bien plus agréable pour se promener dans les rues encore toutes décorées pour Noël. Le plus difficile est de trouver une place pour la voiture. Il n'y a pas de parking, et dans les rues, soit il n'y a plus de place le long du trottoir, soit le stationnement est interdit. Nous trouvons finalement une place dans un semblant de parking, non loin des rues piétonnes.

Telde 
église de Telde 
crèche 

Voilà, nous sommes de retour, juste à l'heure pour le dîner suivi du spectacle Las Vegas.

8
janv

Aujourd'hui, nous repartons à Gáldar, sur les traces des indigènes, les Guanches, peuple entièrement disparu à cause de la colonisation espagnole. C'est à Gáldar, que se trouve le musée et parc archéologique « Cueva Pintada », c'est l'un des espaces archéologiques les plus importants de Gran Canaria. Dans la partie musée, nous retrouvons des objets trouvés lors des fouilles et dans la partie « parc » protégée des intempéries, nous marchons sur des passerelles au milieu du village. Des vidéos permettent de comprendre le mode de vie des Guanches. Nous avons la chance de pouvoir entrer dans la grotte avec une exceptionnelle peinture murale protégée derrière des vitres,et admirer l'expression artistique et symbolique des anciens Canariens. Bien que la découverte de cette cavité artificielle décorée remonte à 1862, ce sont les fouilles archéologiques menées depuis 1987 qui ont permis de mettre en lumière un village de plus de cinquante maisons et grottes artificielles qui faisaient partie de l'ancien Agáldar préhispanique. Sa visite offre un voyage dans le passé de Gran Canaria avec la technologie 3D ainsi qu'un itinéraire au cœur des vestiges archéologiques de l'ancien village.

 Cueva Pintada
 Musée de Cueva Pintada

Les premiers groupes humains arrivèrent à Gran Canaria il y a environ 2000 ans, peut-être d'Afrique. Ils s'installèrent et y resteront pratiquement isolés jusqu'à ce que les navires des premières expéditions du bas Moyen Âge apparaissent. Dans ce village d'une cinquantaine de maisons, nous trouvons des maisons avec une pièce principale et une ou deux chambres. Les reconstitutions d'habitat nous permettent de mieux comprendre ce que les fouilles ont mis au jour. Les maisons étaient construites autour d'une place, et plus le village s'étendait, plus les maisons se dispersaient avec davantage d'espace entre elles. Elles étaient circulaires, en pierre, avec un toit de terre, végétaux et pierres sur une structure de bois. Les murs intérieurs étaient peints. Le toit-terrasse servait pour faire sécher les récoltes. Certains bâtiments servaient pour le stockage, d'autres pour la préparation des repas, d'autres pour les cérémonies religieuses...

Parc archéologique de Cueva Pintada 
 Dessins géométriques dans la Cave peinte

Cette visite était très intéressante, et la compréhension du site favorisée par la brochure et l'application téléchargeables sur smartphone, ainsi que les vidéos. Nous quittons Gáldar pour la nécropole de la Guancha que nous avons repérée sur la carte. Elle se situe non loin de Gáldar près de la côte.

 Atalaya

Le GPS nous emmène vers la côte entre les bananeraies. Il y a des bananes à profusion ici, elles se sont même appropriées les routes. La montagne est habillée de voiles (les serres des bananes). Nous arrivons ainsi à la Playa de Roque Prieto. La mer est très agitée, il y tellement d'écume que l'on dirait une mer de lait ! Le drapeau est rouge (enfin ce qu'il en reste), la baignade est interdite, de toute façon nous n'avions pas envie de tenter de nous baigner, ni même d'y mettre un pied.

bananeraies jusqu'au bord des falaises 
 Playa de Roque Prieto

Après ce grand bol d'air, nous reprenons la route. Nous ne trouvons pas la nécropole, peut-être a-t-elle aussi disparue sous les serres ! Nous prenons la direction des grottes de Las Cruces, à la sortie de Gáldar. A croire que toutes les routes mènent à Gáldar ! Certaines grottes sont utilisées comme lieu de stockage, d'autres comme refuge par les chèvres.

 Cueva de Las Cruces

L'heure avançant plus vite que nous, nous décidons d'aller déjeuner à Agaete. Nous nous garons au parking municipal gratuit, à côté du Jardin des Fleurs et non loin de l'église de La Concepción.

Agaete 

Nous trouvons un petit restaurant qui sert des tapas à des prix très raisonnables.

 église de La Concepción
Le Huerto de las Flores (Jardin des Fleurs) 
Décorations de Noël 

Dernière étape sur la côte ouest : le village d'Aldea de San Nicolas. Pour cela, il faut emprunter la route côtière montagneuse et donc très sinueuse. Après 256 virages et épingles à cheveu, nous avons arrêté de compter ! Non, je plaisante, nous n'avons pas compté, et il y a en avait certainement beaucoup plus que cela ! La vigilance est de mise car la route est très étroite. Elle est d'ailleurs interdite par temps de pluie.

route vers Aldea de San Nicolas 
 vue sur Puerto de Las Nieves
Mirador de Roque Guayedra 

Le soleil se couche alors que nous arrivons à Aldea de San Nicolas. Il y a encore beaucoup de décorations de Noël, notamment des sapins de Noël très originaux décorés par les associations du village. Il y a de nombreux musées pour ceux qui ont le temps, ce qui n'est malheureusement pas notre cas.

Aldea de San Nicolas 

Il est 20 heures quand nous sommes de retour. Nous avons parcouru toute la route côtière de l'île aujourd'hui.

9
janv

Pour ce dernier jour à Gran Canaria, nous allons nous promener sur la côte Sud. Nous commençons par la saline de Tenefé à une vingtaine de kilomètres de Maspalomas. Les salinas de Tenefé (autrefois connus sous le nom de « Salinas de los Tres Molinos ») se trouvent en bord de mer. Pendant les grandes marées, l'eau de mer entre dans un canal et alimente un grand bassin, qui lui-même alimentera, par pompage de trois moulins à vent, la saline pour que l'eau de mer s'évaporant, le sel puisse être récolté. La récolte se fait de mars à octobre. Mais ce site n'est plus fonctionnel aujourd'hui. Ces marais salants existent depuis la fin du XVIII° siècle.

 canal pour alimenter le grand bassin
 grand bassin
Les salinas de Tenefé 

Nous rencontrons quelques marcheurs avec leur chien sur le sentier qui longe les salines et la mer. La mer est bien agitée, ce qui ravit les surfeurs !

Après les salines, nous arrivons à la nécropole de Pozo Izquierdo comprenant onze tombes et datant du XII°s.

nécropole de Pozo Izquierdo 

Nous quittons Santa Lucia pour nous rendre dans le village d'Ingenio. Nous nous garons au pied de l'église Notre-Dame de Candelaria dans le quartier historique qui débute à la Plaza de la Candelaria. Les parcs sont tous fermés.

Ingenio 
église Notre-Dame de Candelaria (1900 à 1908) 

De nombreuses sculptures parsèment les villes et villages, faisant souvent référence à l’héritage artistique et aux traditions. « Las Lavanderas » représente deux dames lavant leurs vêtements dans les canaux servant à la distribution de l'eau dans la commune. Ici aussi, de nombreux musées retracent l'histoire et les traditions de la région.

 Las Lavanderas

Nous allons maintenant à Aguimes de l'autre côté du ravin, le « Barranco de Guayadeque », pour y déjeuner.

Nous nous installons en terrasse au restaurant Villa Rosa pour des tapas.

restaurant Villa Rosa 

A la sortie d'Aguimes, une très belle crèche est installée dans un virage.

Nous partons maintenant de l'autre côté de Maspalomas, au Port Mogan, « Puerto de Mogán », parfois appelée la « Venise des Canaries ». C'est la station balnéaire la plus pittoresque de l’île de Gran Canaria, avec des immeubles d’appartements de deux étages construits autour d’un port de plaisance. Elle a été construite dans les années 1980. Dans le port, 217 postes d'amarrage accueillent des yachts luxueux et des bateaux de pêche.

 La Playa de Mogan

A une centaine de mètres de la plage, se trouve un site archéologique indigène. On y trouve des fondations d'habitations à flanc de montagne et une peu plus haut une nécropole.

 Canada de Los Gatos
 vestiges d'habitations réutilisées sur plusieurs périodes
 falaise avec des grottes naturelles
vue panoramique sur Port Mogan 
nécropole à l'écart du village 

La sortie du site archéologique se fait par un restaurant quatre étoiles ou plutôt un hôtel – village. Il nous faut trouver la sortie entre les bâtiments, la chapelle, la piscine...

chapelle San Lotario de l'hôtel 

Une fois sortis de ce labyrinthe, nous nous promenons dans Port Mogan, mais le plus joli se trouve à mon avis au port de plaisance. Les bâtiments sont blancs avec chacun une touche de couleur différente, et tous très fleuris.

Port de plaisance de port Mogan 

Voilà, les visites sur l'île de Gran Canaria sont terminées. Demain, nous rentrons au bercail. Il nous faut maintenant retourner à l’hôtel préparer nos valises.

10
janv

Il est 7 heures, le réveil sonne. Les valises sont prêtes et patientent à la réception, le temps que nous allions prendre un dernier petit déjeuner au Food Market.

Il est 8 heures, l'autocar arrive. Nous faisons un dernier tour des hôtels de Maspalomas et San Augustin pour récupérer tous les touristes pour qui ce lundi 10 janvier 2022 signe la fin des vacances sous le soleil de Gran Canaria.

Il est 9 heures, nous voici à l'aéroport où Mélanie nous accueille et nous souhaite un bon vol vers Lille. Contrôles des passeports, des pass sanitaires, des bagages à main, … et il ne nous reste plus qu'à attendre l'embarquement. Sur la piste, les avions Binter de modèles différents se succèdent.

Il est 10 heures, nous embarquons. L'avion est à moitié vide.

Il est 10h55, nous décollons. L'avion passe très rapidement au-dessus de la couche épaisse des nuages, nous offrant un peu moins de quatre heures de vol dans un ciel bleu lumineux sur une couche d'un blanc immaculé.

Il est 16 heures, nous voici à Lille. Nous récupérons très vite nos valises et en route vers la maison. Les vacances sont terminées, jusqu'aux prochaines, peut-être dans une autre île de l'archipel !

Cette étape n'est pas la plus intéressante, mais il faut bien conclure notre voyage à la Grande Canarie. Nous avons beaucoup marché, beaucoup roulé et beaucoup aimé tout ce que nous avons vécu ces quinze jours. Cette île ne ressemble pas à ses voisines. Nous avons découvert d'autres paysages, très variés et avec chacun son propre charme. Bien sûr, nous n'avons pas tout vu, bien que nous ayons parcouru tout le contour et le centre de l'île. Mais c'est un bel aperçu, nous y reviendrons peut-être !

¡Adiós y hasta pronto, canarias!