Deux semaines sur la "Perle de l'Océan Indien" entre sorties en mer et promenades culturelles.
Du 13 au 29 septembre 2022
17 jours
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13
sept

Les vacances de septembre sont enfin arrivées. Destination : la "Perle de l'Océan Indien", l'Île Maurice.

Vol direct pour l'Île Maurice depuis l'aéroport de Bruxelles – Zaventem en profitant du parking "Interparking Discount 1" et de la navette gratuite jusqu'à l'aéroport.

Vol de 11 heures. Dîner un peu avant minuit.

Comme nous n'arriverons que demain en fin de matinée, nous essayons de dormir bien que la position ne soit pas très confortable, mais nous avons la chance que les enfants se soient endormis.

14
sept

A 8h, heure de Paris, soit 10 h, heure de Maurice, les hôtesses nous servent le petit déjeuner. Le soleil brille très fort derrière les volets des hublots.

Vers 11h, nous apercevons la côte mauricienne, Port-Louis, la capitale et très vite les pistes d'atterrissage.

Le temps de passer les contrôles de passeport et sanitaires, nos valises sont déjà arrivées. Nous nous rendons au comptoir d'exotismes-Kreola, l'agence locale sur Maurice.

La voiture nous attend à la porte de sortie de l'aéroport pour le transfert vers Veranda Pointe aux Biches au Nord-Ouest de l'île. Ici, c'est conduite à gauche, à l'anglaise, mais les indications des vitesses sont en kilomètres heure, à la Française, souvenirs des occupations française et anglaise. Le chauffeur nous donne quelques explications sur l'île et sur ce qui est à voir. Pour nous, pas de problème, notre séjour étant déjà planifié.

Arrivés à l'hôtel Veranda Pointe aux biches, nous sommes accueillis par un verre de Bienvenue le temps des formalités. Puis nous visitons le resort et allons déjeuner au self juste avant la fermeture (15h).

Notre chambre se trouve du côté Sandy Lane avec vue mer et jardin.

tour du resort 



 Promenade sur la plage, roches volcaniques noires
Coucher du soleil 18h 
 Restaurant
15
sept

Le sommeil fut réparateur. La première chose que nous voyons en ouvrant les yeux, c'est la mer scintillant sous le soleil mauricien. Pour le dépaysement, c'est pas mal !

Nous prenons le petit déjeuner à la terrasse du self pour profiter encore plus de la vue sur l'océan indien. Ensuite, Nadine, la correspondante de l'agence locale Kreola, nous rejoint pour faire un point sur nos excursions prévues pendant notre séjour.

A dix heures, un taxi vient nous chercher pour nous conduire jusqu'à la Base de Triolet, pas très loin de l'hôtel. Nous allons faire notre baptême d'hélicoptère en survolant toute la côte ouest de l'île Maurice. Quelques indications sur la sécurité et les bonnes pratiques et nous pouvons monter à bord, avec un petit peu d'appréhension quand même, pour le « Tour Magique ».

Présentation de l'Île Maurice : autrefois appelée Cirné par les Portugais (1500-1513, du nom du navire du capitaine de l'expédition Diogo Fernandes Pereira), puis Mauritius par les Hollandais (1598-1712, en l’honneur de leur gouverneur Maurice de Nassau), puis l'Isle de France par les Français (1717-1814), puis de nouveau Mauritius par les Britanniques (occupation anglaise jusqu'en 1968),et enfin Moris en créole mauricien. C'est l'île principale de la république de Maurice, avec environ 1 300 000 habitants. On y parle l'anglais, le français et le créole. Les principales religions sont : indou (52 %), catholique (28 %), musulman (17 %). Carrefour géographique et stratégique dans l'océan Indien, successivement investie de peuples venus d'Europe, d'Afrique et d'Asie, Maurice est riche de son métissage.

Drapeau de l'Île Maurice :

  • le rouge représente la lutte pour la liberté et l'indépendance
  • le bleu représente l'océan Indien
  • le jaune représente le soleil et les plages
  • le vert représente l'agriculture de Maurice

Nous nous envolons dans les airs au-dessus des champs de canne à sucre. Quelques gouttes commencent à tomber, mais rien de bien méchant, juste un peu d'eau pour nettoyer l'hélico. De petites turbulences, un virage et nous pouvons apprécier le paysage commenté par le pilote.

 chaîne volcanique

Nous passons au-dessus de Port-Louis, port principal de commerce et capitale de l'île, fondé par Mahé de la Bourdonnais, gouverneur de l'île sous la domination française. Nous visiterons Port-Louis lors d'une de nos excursions.

Port-Louis 

Nous longeons le long lagon de Port-Louis. Des groupes de bateaux attirent notre attention. Ils observent des baleines et des dauphins.

 région de la Rivière Noire

Les lacs sont des lacs artificiels de récupération d'eau, il n'y a pas de source sur l'île.

La canne à sucre : La canne à sucre a été introduite à Maurice par les Hollandais au XVIIe siècle. La production s'est poursuivie sous l'occupation française au XVIIIe siècle (maintenue par environ 60 000 esclaves), puis sous l'ère britannique au XIXe siècle (avec des "travailleurs engagés" venus d’Inde, l'esclavage étant officiellement aboli).

Aujourd’hui, le pays produit en moyenne 300 000 tonnes de sucre par an. La canne à sucre est présente sur toute l’île, du Nord au Sud, d’Est en Ouest. Aujourd'hui, le nombre d'usines de sucre a diminué, mais l'industrie sucrière ne consiste plus seulement à cultiver la canne à sucre pour produire du sucre, elle intègre maintenant une autre industrie qui consiste en la production d'énergie pour les besoins en électricité.

champs de canne à sucre 

L'île des Bénitiers : cette petite île de deux kilomètres de long sur 500 mètres de large, à quelques encablures de la côte, à 500m en face de la Gaulette, doit son nom à ce beau et gros coquillage converti par les missionnaires en bénitier. Il appartient à un propriétaire d'une sucrerie sur l'île, mais l'estran, le bandeau de sable qui en fait le tour est encore public. Le lagon aux eaux translucides et peu profond se surnomme l' « aquarium ».

 L'île des Bénitiers

La cascade sous-marine : A la pointe sud-ouest de l’île Maurice, les eaux donnent l’impression d’une gigantesque cascade sous-marine. C’est en réalité une fosse marine dans lequel le sable s’engouffre, poussé par les courants marins, ce qui donne ce dégradé de couleurs. Vue du ciel, ce phénomène ressemble à une immense cascade située sous la surface de l’eau.

 la cascade sous-marine

Le Morne Brabant : montagne de plus de 550m d'altitude au Sud-Ouest de l’île Maurice, classée patrimoine mondial par l’UNESCO. Elle abrite l’un des sites historiques les plus importants de l’île Maurice. En 1639, les premiers esclaves débarquèrent à l’île Maurice sous la Compagnie néerlandaise des Indes orientales en provenance de Madagascar, afin de travailler dans les plantations de canne à sucre et de tabac, et de contribuer à l’abattage des ébéniers. Plus tard, lorsque le commerce a été ouvert aux Français en 1769, un grand nombre d’esclaves ont été amenés d’autres pays d’Afrique et d’Inde. Le Morne Brabant servait de refuge et d’abri pour les esclaves évadés au XVIII° et au début du XIX°, appelés « Marrons ». Beaucoup d’entre eux y ont demeuré jusqu’à l’abolition de l’esclavage le 1er février 1835, au moment où devait commencer l’introduction de travailleurs sous contrat, principalement en provenance de l’Inde. On dit que le jour où l’esclavage a été aboli, des soldats britanniques ont commencé à gravir le Morne Brabant avec l’intention de dire aux esclaves qu’ils étaient libres. Malheureusement, les esclaves ont pensé que les soldats étaient venus dans le but de les capturer. Et dans un acte désespéré, ils ont décidé de se jeter du haut de la montagne, choisissant la mort à l’esclavage.

Le Morne Brabant 

Les Terres des 7 couleurs de Chamarel : dunes de sable multicolores dans un parc de 8,5 hectares dans le district de Rivière Noire, dévoilant une formation géologique de 600 millions d’années. Les couleurs ont évolué à travers la conversion de la lave basaltique en minéraux argileux.

 Les Terres des sept couleurs de Chamarel

Les cascades de Chamarel : Ce sont les cascades les plus célèbres et les plus reconnues de l'île Maurice. La plus haute chute d'eau de l'île Maurice plonge sur plus de 100 mètres entre forêts luxuriantes et montagnes.

 Cascades de Chamarel

Le Pouce : troisième sommet le plus haut de l’Ile Maurice. Formée il y a plus de 10 millions d’années déjà, la montagne culmine à 812 mètres, elle fait partie de la chaîne de Moka.

 Le Pouce

Peter Both : du nom du gouverneur général des Indes néerlandaises. Le sommet de cette montagne, la plus emblématique de l'île Maurice et la deuxième plus haute montagne après le Piton de la Petite Rivière Noire, culminant à 820 mètres d'altitude, m'a fait penser au Petit Prince de Saint Exupéry quand nous sommes passés juste à côté. Selon de vieilles histoires , le rocher qui semble tenir comme par miracle serait une sorcière transformée en pierre ou un marchand de lait que le sort jeté par un groupe de fées a réduit à l’état de roche. Une légende d’esclaves à Maurice déclarait même aussi que les Anglais quitteraient l'île Maurice le jour où l’énorme bloc rocher suspendu tomberait. Les Anglais sont rentrés en Grande-Bretagne depuis fort longtemps alors que le rocher fait toujours fi des lois de l’apesanteur.

Peter Both 

Le coin de Mire (Gunner's Quoin en anglais) : à environ 4,5 km au large du village de Cap Malheureux à l'extrémité nord de l'île Maurice. Il y a des restes d'une plantation de sucre mise en place par les colons hollandais. Le Coin de Mire est l'îlot le plus à l'ouest et au sud d'un groupe d'îlots situé au nord de l'île Maurice, connus sous le nom des îlots du Nord.

 Le coin de Mire

Retour à la base du Triolet.

De retour à l'hôtel, un rafraîchissement est apprécié avant le déjeuner.


 Déjeuner au self.

Après-midi promenade en longeant l'océan jusqu'à Trou aux Biches (trois quarts d'heure de marche aller par la plage)

 De Pointe aux biches à Trou aux Biches
Plage de Trou aux Biches 

De retour à l'hôtel, piscine très fraîche.

Pose transat. Nous assistons à une cérémonie de mariage sur la plage avant le coucher du soleil.

Restaurant.

16
sept
Île aux Cerfs 

Comme le restaurant n'ouvre ses portes qu'à 7h et que nous partons en excursion à cette heure-là, un petit déjeuner nous attend à la réception. Nous le prenons en attendant notre transfert vers le port de Grand-Port. Le trajet dure une heure pour une soixantaine de kilomètres.

Le catamaran nous attend au large, car à cause de la marée, il n'y a pas assez de fond pour qu'il puisse s'approcher. Il est vrai que nous voyons le fond.

Nous montons donc dans un bateau pour embarquer sur le catamaran « Croisière Turquoise ». Nous avons la chance de ne pas être nombreux, nous ne sommes que seize passagers, le capitaine et deux membres d'équipage, qui nous accueillent avec le verre de l'amitié (soft, café, thé, le rhum arrivera bien vite lors de la navigation pour un café mauricien = coca + rhum). Le temps est mitigé, les nuages sont nombreux, mais ils passent vite et le soleil va pouvoir nous accompagner durant notre croisière vers un lagon pour une baignade – snorkeling, puis l'île aux Cerfs.

Nous quittons Grand-Port en passant à côté d'ilots.

Nous longeons la chaîne montagneuse.

Nous passons à côté d'un élevage de poisson.

Puis, alors que nous sommes à quelques kilomètres du rivage, l'eau prend la teinte vert claire. Nous sommes arrivés dans un lagon. La profondeur n'est que d'1m30 environ ! Nous y faisons une pause. Equipés de masques et palmes, nous partons à la rencontre des très nombreux poissons qui vivent dans les coraux.

L'eau fraîche nous a fait du bien. Nous repartons vers les côtes, le capitaine navigue à la voile. Il s'arrête à l'embouchure de la rivière. Nous montons dans un petit bateau pour remonter la rivière jusqu'à la cascade de Grande Rivière Sud-Est. La végétation est très dense et le bateau avance prudemment entre les roches noires qui émergent de l'eau peu profonde. Nous apercevons un singe qui regarde les touristes se succéder pour aller regarder de l'eau tomber ! Alors que les chauve-souris dorment d'un sommeil profond sur les hauteurs. La cascade n'est pas très haute mais le débit est important.

cascade de Grande Rivière Sud-Est 

Nous mettons maintenant le cap vers l'île aux cerfs. Mais avant d'y arriver, nous faisons la pause déjeuner. Au menu : poisson et poulet grillé au barbecue à l'arrière du catamaran, salades de riz et pomme de terre, crudités et une mousse de poisson. Le repas est convivial et nous nous régalons tous.

Nous abordons l'île aux Cerfs par la mangrove. Le capitaine nous laisse une heure pour découvrir les plages de l'île, pas question de se lancer dans le tour de l'île, nous n'en avons pas le temps. Nous choisissons donc de nous promener pour découvrir une petite partie de l'île, de hauts arbres fleuris qui abritent des oiseaux tout aussi colorés, le bord de la mangrove, mais surtout des plages magnifiques.

L'Île aux Cerfs : L'île aux Cerfs, connue en anglais sous le nom de "deer island", autrefois peuplée de quelques cerfs importés pour la chasse de Java, est célèbre pour ses plages de sable, son magnifique lagon et sa grande variété d'activités et d'installations. Cet îlot inhabité, dans le lagon de Trou d'Eau Douce sur la côte Est de l'île Maurice, est l'un des plus beaux sites de l'île. Cette petite île de 100 ha nous invite à nous relaxer sur ses plages magnifiques de sable blanc, à l'ombre des palmiers, les yeux dans les eaux turquoises de l'océan, dont la transparence incite à la plongée.

Le programme de la journée est terminé, mais c'est sans compter un anniversaire surprise quand nous remontons à bord. C'est en effet l'anniversaire d'un passager et sa compagne lui a préparé un gâteau d'anniversaire que nous partageons dans la bonne humeur.

Voilà, nous remettons les voiles vers Grand-Port tout en écoutant les chansons françaises des années 80, reprises à pleine voix par les Français.

Lors du transfert vers nos hôtels respectifs, nous essayons de ne pas nous endormir, la fatigue commence à se faire sentir. Nous sommes de retour juste avant le coucher du soleil et à l'heure pour l'apéritif sur la plage.

17
sept

Ce matin, nous partons visiter la capitale de l'Île Maurice, Port-Louis, un peu plus au sud. Notre guide passe nous chercher à l'hôtel à 8h10. Ce matin, la circulation est très fluide. La plupart des Mauriciens sont en week-end, hormis ceux qui travaillent dans le secteur du tourisme, ce qui représente 33% de la population active. Car après 18 mois d'arrêt à cause de la pandémie, le retour des touristes est bien accueilli, et les touristes se promènent même le week-end !

Le trajet jusqu'à Port-Louis est donc rapide. Nous entrons par le quartier chinois, avec ses magasins et restaurants caractéristiques.

Chinatown de Port-Louis : Nous entrons dans le quartier chinois, au nord de la ville, par une porte. Les maisons et magasins semblent être d'un autre temps. Centre névralgique de l'immigration chinoise à Port Louis au XVIIIe siècle, l'endroit abrite des pagodes, des restaurants traditionnels, des maisons de Mah-Jong, des boutiques en place depuis des décennies.

quartier chinois de Port-Louis 

En sortant du quartier chinois, nous passons à côté de la Grande Mosquée de Port-Louis, puis d'une cathédrale et d'un temple chinois. Ici, les différentes religions se côtoient amicalement. A l'Île Maurice, il y a la religion Hindoue, Tamoul, chrétienne, musulmane.

mosquée de Port-Louis 

La cathédrale Saint-Louis : la plus vieille cathédrale de l'Ile Maurice. La paroisse Saint-Louis a débuté avec l'arrivée des premiers colons français par une cabane de planches et de palissades, recouverte de feuilles de palmiers. L’actuelle Cathédrale Saint-Louis inaugurée en 1933 se trouve être le quatrième sanctuaire à surgir sur le même emplacement, qui remonte à une vieille concession de 1774 du gouvernement royal de Louis XV.

 Cathédrale Saint Louis de Port-Louis
 Pagode Thien Thane

Nous passons à côté du champ de mars. Il date de 1812, afin que les Colons Français parviennent à collaborer avec les nouveaux arrivants, les Anglais en les faisant se rencontrer amicalement aux courses de chevaux.

Le Champ de Mars : Le Champ de Mars est un lieu historique pour la nation mauricienne. C’est là que le drapeau quadricolore avait été hissé pour la première fois le 12 mars 1968, lorsque Maurice passait de colonie britannique à une île indépendante. Chaque année, la population se donne rendez-vous au Champ de Mars pour célébrer la fête de l’indépendance le 12 mars. Connu pour être le deuxième plus vieux dans l'hémisphère sud, mais aussi le plus vieux champ de courses de l'Océan Indien, l'hippodrome de Port-Louis est plein à craquer chaque samedi, quand les Mauriciens viennent assister aux courses hippiques entre amis ou en famille.

 Champ de Mars de Port-Louis au pied de la montagne

Nous montons jusqu'à la Citadelle, ou Fort Adélaïde, commencée par les Français et agrandie par les Anglais. Elle est construite en pierre de lave jointoyées à la chaux. De là- haut, nous avons une vue panoramique sur la ville et le port. A l'origine, lors de l'occupation par les Pays-Bas, le port se trouvait sur la côte Est de l'île. Mais ce côté de l'île est mouvementé, alors qu'ici, à l'ouest, les montagnes protège les terres du vent. Un nouveau port a donc été créé à Port-Louis (d'où le nom de la ville). On remarque entre les immeubles, des bâtiments anciens datant de l'occupation anglaise à la fin du XIX°s.

Citadelle de Port-Louis, ou Fort Adélaïde 
Vue panoramique sur Port-Louis depuis la Citadelle 

En redescendant vers la ville, nous passons à côté de l'Hôtel de ville et du Parlement (en vacances pour trois semaines selon notre guide!).

Nous guide nous dépose à la porte du marché local. On y trouve de tout, fruits, légumes, viande, poisson, épices, vêtements.... Il y a quantités de produits, mais un grand nombre est importé (ce qui a un coût), car tout n'est pas produit sur l'île, comme les pommes, poires, raisin, fromage, blé...

marché local de Port-Louis 

Non loin du marché local, se trouve le grand centre commercial de Le Caudan - Waterfront bâti sur des « terres » dont une grande partie a été gagnée sur la mer lors de la création du Port. Nous passons à côté de l'ancienne gare en pierre volcanique. Aujourd'hui, il n'y a plus de train, mais depuis deux-trois ans, un tram dessert Port-Louis et les villes importantes.

ancienne gare de Port-Louis 

Le Caudan Waterfront : Centre commercial ouvert depuis 1996 face au port de commerce. Son nom vient d’un saunier français, Jean Dominique Michel de Caudan qui créa, non loin du site, une importante saline

Nous parcourons l'artère principale du centre commercial, puis le chemin du Port et arrivons sur d'anciens bâtiments, comme un moulin, la poste. En revenant sur nos pas, nous passons à côté d'un observatoire et du musée de Blue Penny.

 Le Caudan Waterfront

Notre prochain arrêt, non loin du Caudan : un temple tamoul, très coloré.

Temple Tamoul de Port-Louis 

En quittant Port-Louis, nous passons à côté de la Poste qui était à l'origine un hôpital pour contrôle médical des ouvriers (pour ne pas dire esclaves) indiens. Les malades étaient mis en quarantaine avant de rejoindre leurs compatriotes dans le bâtiment voisin, le Apravasi Ghat.

L'ancienne Poste de Port-Louis 

Nous arrivons au Jardin de Pamplemousses, aujourd'hui rebaptisé en Sir Seewoosagur Ramgoolam Botanic Garden, en mémoire du Père de la Nation. Notre guide nous emmène dans les allées du jardin immense. Il commente les différentes espèces de plantes, et arbres.

Le Jardin de Pamplemousses (du nom de la ville où il se trouve) : En 1770, Pierre Poivre, intendant de l'Isle de France, achète la propriété Mon Plaisir de La Bourdonnais, où il crée l'actuel jardin de Pamplemousses, en y introduisant des espèces végétales du monde entier. Au muscadier et giroflier, il va ajouter le camphrier, le laurier, des arbres et épices des Antilles, d'Inde, d'Afrique, de Chine… enrichissant sans cesse ses collections, développant de plus en plus le jardin. Celui-ci, racheté par le roi de France, continuera à s'embellir grâce à d'autres botanistes qui poursuivront l'œuvre de Pierre Poivre, faisant du site un endroit réputé. Sont venus s'ajouter au fil des ans, fleurs, fougères, araucarias, orchidées, bougainvilliers, et surtout de nombreuses espèces de palmiers, l'ensemble faisant du jardin un véritable paradis multicolore. Le Jardin de Pamplemousses, connu du monde entier, est visité par les gens les plus illustres, dont certains ont laissé leur trace en y plantant leur arbre, comme François Mitterrand, Nelson Mandela ou encore Indira Gandhi… Ces personnalités logent le plus souvent au « château », comme on appelle la demeure reconstruite sur l'ancienne résidence de Mon Plaisir.

 le Jardin de Pamplemousses
"le château" du Jardin de Pamplemousses 
 Monument funéraire du premier Premier Ministre.
 Plantes offertes par des chefs d'état.  
 lézard : Gecko diurne à poussière d'or
 lotus
 Calliandra surinamensis
 "queue de chat"
 nénuphar géant Victoria amazonica
arbre qui saigne 
 chauve-souris
 biches
 tortues géantes

Nous sommes de retour vers 13h30. Ce fut une belle excursion. Cet après-midi, nous allons profiter de la plage et du soleil. Bien que nous soyons à la fin de l'hiver, il fait quand même 27° !

déjeuner au self 
farniente sur la plage de Veranda Pointe aux biches 
 dîner au restaurant
 bonne nuit !
18
sept

Dimanche, jour de repos. Nous avons été prévenus que tout est fermé le dimanche et qu'il valait mieux profiter de l'hôtel. C'est donc ce que nous allons faire aujourd'hui.

La journée commence par une petite pluie, très courte et bénéfique pour la végétation. Le ciel a changé de tenue ce matin, il a opté pour une tenue moins ensoleillée avec un dégradé de gris. A Maurice, il pleut tous les jours, mais le soleil revient très vite.

La plage est vide. Les touristes ont déserté de peur peut-être de se prendre le ciel sur la tête !

Comme le soleil ne nous quitte jamais très longtemps, nous allons profiter de la piscine et prendre un bain de soleil (avec modération) tout en lisant les contes et légendes de l'Île Maurice.

 Piscine calme et ensoleillée

Après le déjeuner, le temps est plus mitigé encore, la pluie menace et décide de ne plus nous quitter en fin de journée (soit vers 17h).

Ce soir, le restaurant est fermé pour sa pause dominicale. Nous allons dîner au self. Il y a foule, ça change de cette journée, où nous n'avons pas croisé grand monde. Des musiciens accompagnent notre repas à la guitare et au saxo.

19
sept

Ce matin, il ne pleut pas, mais le ciel se perd toujours dans la monotonie de ses nuances de gris. Ce qui ne présage rien de bon pour notre sortie en mer. Mais comme on nous a dit que comme Maurice est une île tropicale, il peut y avoir toutes les saisons dans un même journée, nous verrons...

A 7h30, notre chauffeur passe nous chercher. Il nous faudra deux heures pour descendre tout au sud-ouest de l'île pour embarquer à bord d'un catamaran pour rejoindre l'île aux Bénitiers. Alors qu'il a plu tout du long de la route, la pluie cesse au moment de monter à bord. Et au fur et à mesure de la journée, le ciel va s'éclaircir et le soleil nous ravira de ses rayons chaleureux (l'indice 50 est indispensable).

A la sortie du « port », le capitaine d'O'plézir s'arrête dans la baie de Tamarin. Un groupe de dauphins s'amusent entre les bateaux, tantôt à droite, tantôt à gauche, …. Nous scrutons toutes les crêtes des vagues pour réussir à les voir avant qu'ils ne replongent.

Alors que nous repartons plus au large, c'est une baleine qui a été aperçue dans le coin. En fait, il y en a trois ! Mais il faut être très rapide, car à peine les entend-on souffler qu'elles sont de nouveau sous l'eau. Leur taille est impressionnante, d'autant plus qu'elles évoluent non loin de nous.

Cette fois-ci, c'est la bonne, nous pouvons naviguer vers l'île déserte des Bénitiers. Le ciel est tout à fait éclairci. Les couleurs sont magnifiques. C'est le lieu idéal pour une séance de snorkeling dans l'eau turquoise.

C'est l'heure du déjeuner : un barbecue préparé à l'arrière du catamaran et des crudités. Et en dessert une banane flambée au rhum !

Puis nous embarquons dans un petit bateau à moteur, le Ti'plézir, en deux groupes, pour rejoindre l'Île aux Bénitiers au pied de la montagne du Morne Brabant. Nous contournons le l'Île Diamant, ou rocher cristal. L'eau est d'une couleur magnifique (il y a moins d'un mètre de profondeur). Nous comprenons pourquoi ce rocher figure sur nombre de cartes postales de l'Île Maurice. C'est est une imposante roche volcanique émergée au-dessus des eaux couleur bleu turquoise du lagon juste en face de l’île aux Bénitiers et du Morne Brabant.

Débarqués sur l'île, nous avons une bonne demi-heure pour nous y promener, ce qui n'est bien sûr pas suffisant pour en faire le tour. Nous marchons sur le sable blanc dans un décor splendide.

De retour au catamaran, nous prenons place pour le voyage du retour, tout en dégustant un cocktail sans alcool.

De retour au port, après une journée finalement très ensoleillée (et propice aux coups de soleil), et accompagnés par un petit groupe de dauphins, nous retrouvons le taxi pour retourner à l'hôtel.

Nous clôturons cette belle journée au restaurant avec une surprise : un gâteau d'anniversaire en musique !

20
sept

Le soleil s'est caché entre le petit déjeuner et l'heure de rendez-vous avec notre chauffeur. La pluie en a profité pour prendre sa place et nous mouiller au passage. Mais les pluies sont toujours de courte durée ici. Quand nous montons en voiture, il fait de nouveau un temps magnifique. Tant mieux, car aujourd'hui, nous partons sur l'île des deux Cocos au Sud de l'île Maurice.

L'île des 2 cocos se trouve juste en face du ponton où nous attend Basile, notre capitaine du jour pour nous faire la traversée en moins de cinq minutes.

l'Île des 2 cocos 

Nous sommes accueillis comme des princes sur cette île privée. Un verre de bienvenue pour nous expliquer que nous pouvons faire le tour de l'île qui n'est pas très grande (15 mn pour en faire le tour). Il n'y a qu'un seule villa sur l'île et nous pouvons la visiter si nous le désirons. La baignade est bien entendue autorisée mais grandement déconseillée dans le couloir entre les 2 îles, car le courant y est très fort, même pour un bon nageur, il pourrait nous emmener directement à Madagascar ! Nous allons pouvoir faire du snorkeling, un bateau nous emmènera sur la zone poissonneuse et sécurisée ou juste profiter du bateau à fond de verre pour voir les poissons sans effort. Ensuite, un repas sera servi sous forme de buffet, et les boissons sont à volonté. Un bateau viendra en fin d'après-midi nous rechercher pour clôturer cette excursion sur l'île aux 2 cocos. Beau programme !

Nous nous délaissons de nos sacs sur un transat et partons faire la visite de la villa et le tour de l'île.

 La villa des 2 cocos

Quand nous revenons au ponton, c'est déjà l'heure du snorkeling, à mi-chemin avec l'île. Nous plongeons dans l'eau turquoise où les poissons semblent nous attendre pour nous présenter un ballet. Nous nageons avec eux pendant une heure en faisant toutefois bien attention à ne pas dévier vers la zone du courant.

zone de snorkeling face à l'île des 2 cocos 
depuis le bateau à fond de verre 

Cette séance nous a quelque peu fatigués, nous allons pouvoir reprendre des forces avec le festin qui nous a été préparé. Nous nous installons à notre table sous une tonnelle pour nous protéger du soleil mais aussi de la pluie qui arrive à toute vitesse sur nous. A peine, sentons nous quelque gouttes sur notre peau, que le vent se lève et que la pluie s'intensifie. La température baisse d'un coup, nous revêtons tous un gilet, le temps que ça passe. Mais ça ne nous empêche pas d'apprécier les mets dans nos assiettes.

Après le repas, nous avons encore plus d'une heure avant de reprendre le petit bateau pour rentrer. Nous refaisons un tour de l'île et profitons des transats et des cocktails (sans alcool pour nous). C'est aussi le moment de la dégustation des différents rhums artisanaux.

Nous quittons l'île aux 2 cocos alors que le ciel s'obscurcit annonçant le retour imminent de la pluie (les serviettes de bain nous protègent pendant la traversée).

L'après-midi s'achève ainsi, nous retrouvons notre chauffeur de l'autre côté de l'eau et rentrons à l'hôtel juste à l'heure pour le « tea-time ». Nous pouvons ainsi découvrir le thé mauricien accompagné d'une crêpe au chocolat !

 Tea-Time
21
sept

Départ 8h30 avec un autre couple français pour la route de Thé et les maisons coloniales.

Les maisons coloniales : En général, ce sont des habitations qui appartenaient aux anciens planteurs. Elles sont situées géographiquement sur les hauteurs de l’île, au centre de jardins magnifiques. Elles sont dotées de varangues ; galerie qui parcourt tout le long de la façade et sous laquelle les habitants de la maisonnée se rafraichissaient. Les modèles architecturaux introduits par les colons hollandais, britanniques et français à partir du 17e siècle, vont subir un métissage avec le style architectural issu de l’Inde et de l’Afrique de L’Est. Une différence entre maison coloniale française et anglaise : la française a une terrasse ouverte, l'anglaise a une terrasse fermée. Aujourd'hui, elles se sont transformées en musée, permettant ainsi de subvenir aux frais de restauration. Il n'y a plus de bois sur l'île. Il faut l'importer et ça coûte cher.

Nous commençons cette excursion par une maison coloniale à Curepipe, convertie en boutique pour subvenir aux frais trop importants pour la conservation et restauration de la maison construite entièrement en bois. Notre hôtesse nous présente les travaux de tissage, ponchos et écharpes en cachemire, en soie, tapis …

Pour la petite anecdote, le nom Curepipe vient du fait que, durant la période napoléonienne, les soldats de l'Empereur y avaient installé une garnison : leur occupation principale consistait à fumer la pipe et à la curer lorsqu'elle était bouchée.

Nous poursuivons jusqu'au Domaine des Aubineaux, une superbe bâtisse coloniale bâtie en 1872 et transformée en musée. Nous passons de pièce en pièce, découvrant des meubles d'époque, des tableaux et photographies anciennes datant de la Compagnie des Indes orientales. Autour, un magnifique parc arboré, la maison des essences et une pépinière.

Maison coloniale du Domaine des Aubineaux 
 Domaine des Aubineaux
 Jardin du Domaine des Aubineaux
la Maison des essences 

p

la Pépinière 

Nous repartons pour nous rendre à la plantation de thé de Bois Cheri, encore plus au Sud de l'île. Nous passons à côté d'immenses statues, la déesse hindoue Shiva de 80 m de haut près du Lac sacré de Grand Bassin. Nous y reviendrons lors d'une autre excursion.

Petite histoire du Thé à Maurice : Il faut remonter à 1760 pour retrouver le fil de l’histoire du thé à l’Île Maurice. Connu sous le nom de Camellia Sinensis, le théier a été amené par le père Galloys, un prêtre français. Le botaniste Pierre Poivre, lui, en a étendu la culture pour son musée. Mais c'est pourtant grâce à l'arrivée des Britanniques au XIXe siècle que l'essor du thé implantera cette tradition chez les Mauriciens. Les plantations privées et les usines de thé ont alors fleuri en suivant la vogue ainsi lancée. En quelques années, de l'introduction à partir du Sri Lanka (ex Ceylan) en 1872 à 1919, le thé à la vanille est devenu la boisson préférée des Mauriciens, passion qui perdure jusqu'à aujourd'hui. Les marques bien connues Bois Cheri, Chartreuse, et Corson, sont actuellement les trois piliers du marché du thé à l’île Maurice.

 Plantation de thé

Nous nous arrêtons à l'entreprise de Bois Cheri sur la route du Thé. Nous visitons, avec notre chauffeur-guide, l'entreprise et toute la chaîne de production du thé.

Plantation de Bois Cheri : Entreprise Bois Chéri fut le nom donné à la première grande plantation de l'île Maurice, établie à la fin du 19e siècle par MM. Bour et Le Breton. Aujourd'hui, les 250 hectares de terre produisent jusqu'à 700 tonnes de thé chaque année, dont 25 % est réservé aux exportations.

 Usine de Bois Cheri
arrivée du thé à l'usine 
broyage des feuilles de thé 
séchage 
 séparation des brindilles par électricité statique
trieuse des qualités de thé
 mise en sac
empaquetage 
ensachetage 
 musée du thé de Bois Cheri
Histoire du thé 

Nous reprenons la voiture pour nous rendre sur les hauteurs, non loin de l'usine, près d'un lac dans un ancien cratère volcanique entouré d'arbres et arbustes centenaires, où domine un grand espace de dégustation. Des biches et cerfs en liberté se reposent près du parking. Un sanglier court avec son petit dans les sous-bois. Nous nous installons en terrasse où nous allons pouvoir déguster une dizaine de thés produits ici-même avant de passer à la boutique. Coco, vanille, fruits exotiques, menthe, citronnelle, bergamote, cardamone....

Plantation de thé Bois Cheri sur les bords du cratère 

Etape suivante, le Parc Vanille à la Rivière des Anguilles : on peut y découvrir la faune et la flore endémique de Maurice et des îles avoisinantes sur un parc de 3,5 hectares, mais aussi : crocodile du Nil, tenrec, anguille, iguane ou encore tortues de Madagascar et des Seychelles.

plus vieille tortue de 112 ans. Crocodiles et alligators, ….Insectarium

Vanille Nature Park 

Le site abrite 2 000 crocodiles du Nil.

 crocodiles du Nil

Nous nous arrêtons un instant devant la plus importante colonie de tortues en captivité au monde, avec 1 000 individus, dont Domino, le doyen de la réserve et l’une des plus grosses tortues au monde.

Tortues des Seychelles
 Nursery des Tortues 
 animaux endémiques aujourd'hui disparus

Histoire du Dodo mauricien : Le dodo était un oiseau de la taille d'un dindon, pesant environ 20 kg et mesurant à peu près 1 mètre. Court sur pattes avec un bec recourbé, il vivait autrefois sur l'île Maurice, dans l'archipel des Mascareignes. Du fait de l'absence de prédateurs, il avait perdu son aptitude au vol. Incroyablement maladroit dans ses mouvements, c'est d'ailleurs pour cette raison que les Mauriciens l'ont surnommé Dodo. Il construisait son nid en pyramide à même le sol, grâce aux feuilles du palmier. Il pondait un seul œuf dans le nid qui était à tour de rôle couvé par les parents car le petit prenait du temps à se développer. La durée de vie, était, au minimum de 30 ans. Malheureusement, comme le nid était construit à même le sol, les petits du dodo bénéficiaient de peu de protection contre l'introduction des prédateurs tels que les chiens et les cochons sauvages. L'œuf du dodo était souvent piétiné et mangé par ces animaux. Le Portugais Afonso de Albuquerque et ses hommes découvrirent l'île Maurice et le dodo, en 1598. De par l'isolement de l'île et l'absence d'êtres humains, le dodo accueillit les nouveaux visiteurs avec naïveté, mais a été vite dupé par les hommes. Il était une proie facile et fut exterminé sans pitié. Le dernier dodo est mort en 1681. La reconstitution de cet animal disparu peut-être admirée au musée d'Histoire Naturelle à Port-Louis grâce à un naturaliste qui en 1865 découvrît un squelette complet du dodo près de Plaisance.

Dodo 
   Iguanes
Lémuriens 
 macaque crabier ou macaque à longue queue
chauve-souris 

Le parc est largement connu à travers l’île pour son insectarium où est entreposé le travail de Jacques Siedlecki ; une collection de 23 000 espèces de scarabées, papillons et autres insectes pour une multitude de formes et de couleurs.

 Insectarium
 aquarium

Nous remontons en voiture pour un court trajet, pour le déjeuner au Domaine de Saint Aubin. Avant de nous attabler, nous visitons les lieux : Usine de rhum moderne, vanille (film + boutique), repas dans la maison coloniale. Dégustation de rhum

Domaine de Saint Aubin 
 la Maison de la vanille
 Jardin du Domaine de Saint Aubin
Domaine Saint Aubin 
Pause déjeuner vanillé dans la maison coloniale 

Dégustation du rhum dans la distillerie toute proche.

Maison du Rhum de Saint Aubin 

Voilà, cette fois nous repartons pour retourner à Pointe aux Biches.

De retour à l'hôtel, nous passons prendre un thé mauricien sur la terrasse avant une visio avec les enfants grâce au Wi-Fi disponible sur tout le site.

22
sept

Petit déjeuner tardif ce matin, car pas d'excursion aujourd'hui. Suivi d'une promenade sur la plage et d'un retour au self. C'est fou ce que l'on mange quand on est en vacances !

Pour ce qui est du programme de l'après-midi : nous profitons de la plage, de lecture sur le transat sous le soleil, de baignade dans la mer avec des poissons qui font des bonds hors de l'eau.

En fin d'après-midi, nous allons nous promener jusqu'à Trou aux Biches jusqu'au coucher du soleil. Dit comme cela, cela paraît être une longue promenade. En fait nous nous sommes mis en route vers 16h pour rentrer un peu après 18 heures, juste avant que la luminosité ne baisse trop.

Pointe aux Biches 
 Trou aux Biches
coucher de soleil sur Trou aux Biches 


23
sept

L'excursion du jour est intitulée "Contrastes et nuances de l'île Maurice". Nous allons découvrir des paysages verdoyants du sud de l'île, visiter une fabrique de maquettes de bateau et une distillerie de rhum.

Nous commençons par Trou aux Cerfs, ancien cratère qui surplombe la ville résidentielle de Curepipe. Il y a environ huit millions d’années, la terre brûlante déversait toute sa lave dans l’Océan Indien, jusqu’à donner naissance à l'île Maurice. Aujourd’hui il n'y a plus d’activité volcanique. Toutefois, son paysage porte les traces de son histoire géologique. Avec ses 350 mètres de diamètre et ses 100 mètres de profondeur, le cratère de Trou-aux-Cerfs est la preuve vivante que l’île Maurice est une île volcanique. Trou aux Cerfs possède une végétation luxuriante qui entoure un petit lac. en offrant un panorama à 360° sur l'Ile Maurice, sur la ville de Curepipe, la montagne du Rempart, aussi appelée « Trois mamelles », à l'ouest, et la montagne Saint-Pierre, au nord-ouest.

 Trou aux Cerfs
 Panorama de Trou aux Cerfs

Notre mini-bus nous arrête ensuite à Floréal, dans une fabrique de maquettes de bateaux, une tradition à l'île Maurice depuis 1968. L'île Maurice est même devenue numéro 1 sur la fabrication et l'exportation des maquettes de bateaux en modèle réduit. Nous y faisons une visite commentée, du travail des petites pièces jusqu'à l'assemblage. Les bateaux sont construits entièrement à la main, à partir de bois massif. Chaque artisan est spécialisé dans une partie du bateau : coque, pont, mats, assemblage, vernis, petites décorations, etc ...

fabrique de maquettes de bateaux à Floréal 

Après un peu de shopping dans le magasin attenant à la fabrique de maquettes de bateaux, nous repartons pour Grand Bassin. Le ciel devient sombre, les nuages sont menaçants. Tout ceci s'explique par la région montagneuse de cette retenue d'eau naturelle qui remplit le cratère d'un ancien volcan à un peu moins de 600m au-dessus de la mer.

Grand Bassin (Ganga Talao) : Au 19ème siècle, l'île Maurice comptait déjà une population de travailleurs indiens à qui il manquait un lieu de culte leur rappelant la rivière sacrée, le Gange, lieu de purification de l'âme. En 1897, un prêtre hindou, Shri Jhummon Giri Gosagne eut une vision où il vit que les eaux de Grand Bassin s'écoulaient de la rivière Gange. Depuis, les Hindous Mauriciens ont ainsi élu Grand Bassin lieu le plus sacré de Maurice et en ont fait un lieu de pèlerinage. Tous les ans (en février ou mars), près de la moitié de la population de l'île se rend en procession à Grand Bassin pour honorer Shiva lors de la fête de Maha Shivaratree (qui signifie la nuit du seigneur Shiva). Une gigantesque statue de "Shiva" y est maintenant érigée.

Shiva
Durga Maa Bhavani 

Des singes observent les touristes insouciants pour tenter de leur dérober leur sac dans l'espoir d'y trouver de la nourriture.

Pour nous rendre aux temples du lac sacré à quelques centaines de mètres des immenses statues, nous remontons dans le minibus. Notre guide nous explique chacune des statues et nous invite à entrer dans le premier temple, le seul autorisé aux touristes.

Nous reprenons la route pour le prochain arrêt photo au Parc national des Gorges de Rivière Noire qui est le refuge des espèces endémiques de la faune et de la flore mauricienne.

Gorges de Rivière Noire 
Phaethon ou paille-en-queues

Pour la pause déjeuner, nous allons dans un restaurant avec un panorama sur les Gorges de Rivière Noire.

Cet après-midi, nous allons dans la région de Chamarel, tout d'abord à la rhumerie de Chamarel pour une visite guidée. Nous y découvrons le processus de fermentation et la distillation des rhums agricoles de l'Île Maurice. La visite se conclut par une dégustation. La rhumerie est entourée d'un magnifique jardin.

jardin de la rhumerie de Chamarel 
rhumerie de  Chamarel
Processus du rhum 

Non loin de la rhumerie, nous arrivons à la cascade de Chamarel au milieu d'une végétation touffue. C'est la plus haute de Maurice avec ses 100 mètres de chute. Elle est alimentée par les rivières de Saint Denis et Viande Salée.

Le chauffeur nous dépose près du premier panorama de la cascade. Le panorama vaut bien une photo. Mais le second point de vue (accessible soit par la rambarde, soit par les escaliers) est encore plus beau.

 Cascade Chamarel

La "Terre des Sept Couleurs" de Chamarel se trouvent à deux pas. Difficile de trouver une place sur le parking, tellement ce site est renommé. Arrivés sur le site, de nombreux touristes sont déçus. C'est plus petit que ce à quoi on s'attend d'après les brochures et la terre semble noire. Il ne faut pas s'arrêter à cela et poursuivre jusqu'au point de vue en face du café (nous sommes arrivés sur le site l'après-midi). Le soleil illumine alors la terre du bon côté, sans contre-jour, et nous pouvons bien voir les différences de nuances sur les ondulations de terrain, allant du fauve à l'orange, en passant par l'ocre. De plus, le site fait quand même 7500m² !

La Terre des Sept Couleurs de Chamarel 

Sur le chemin, un enclos avec des tortues de terre d'Aldabra.

 tortues d'Aldabra

Voilà, l'excursion "Contrastes et nuances de l'île Maurice" est terminée. La journée fut bien remplie.

24
sept

5h45, le réveil sonne ! Nous devons sortir du lit aux aurores car nous avons rendez-vous avec les dauphins. Et pour mieux les apercevoir, mieux vaut être « tôt ».

6h18, nous sommes dans le minibus avec 7 autres Français qui se sont également levés très tôt ce matin. Le chauffeur passe par Port-Louis. Nous avons la chance d'être samedi matin, il n'y a pas d'encombrement. Nous arrivons ainsi à 7h15 sur la plage d'Albion. Les capitaines préparent leurs hors-bords, sans oublier la boisson et le repas du midi que nous dégusterons sur l'île des bénitiers.

7h30, nous montons à bord, rangeons les sacs dans le compartiment à l'avant du bateau, exceptés le matériel de snorkeling. Peu de temps après, nous apercevons d'autres petits bateaux, et des dauphins qui nagent entre eux. A notre tour de nous préparer. Nico, notre capitaine nous amène non loin d'eux et Adrien, son second va plonger avec nous pour nous guider. Nous avons l'impression que les dauphins nous attendent, nagent devant nous, puis remontent à la surface, nous attendent et repartent en sens inverse, sans s'éloigner donc des embarcations. Bien sûr, il ne faut pas entrer en contact avec les dauphins pour ne pas leur transmettre une quelconque maladie. Nous sommes chez eux, à nous de les respecter. C'est une grande joie d'évoluer dans l'eau avec eux.

Nous remontons à bord avec la banane. Nous avons tous passé un merveilleux moment. Nous repartons tranquillement pour un autre lieu de snorkeling non loin de la barrière de corail. Attention à ne pas s'en approcher, car c'est très dangereux. Ne voulant pas nous érafler le corps, nous respectons les consignes de sécurité et nageons dans la zone sécurisée. Il y a de nombreux poissons, notamment des bancs de poissons jaunes à rayures. C'est impressionnant de les voir nager en banc en faisant des figures « artistiques ».

 Barrière de corail

Le capitaine sort les cannes à pêche pour le barbecue de ce midi. Malheureusement (ou heureusement pour les poissons), pas un poisson n'a mordu à l'hameçon, à part un petit poisson vite remis à l'eau. Ce n'est pas grave, l'équipage a prévu un autre menu au cas où : du poulet grillé, des saucisses, des crudités, du pain grillé et du poisson !

Hadrien 

Nous accostons sur l'île des Bénitiers pour déjeuner. Le temps que Nico et Hadrien nous préparent le repas, nous marchons le long de la plage. Nous n'avons pas le temps d'en faire le tour, ni de partir en exploration à l'intérieur.

Nous nous régalons tous autour d'une table, sur la plage.

Le ciel s'assombrit, quelques gouttes se mettent à tomber, mais ça ne dure même pas 5 minutes et le soleil revient de plus belle ; C'est une belle journée. Nous pouvons repartir, mais cette fois-ci Nico met les gaz !

Un peu avant d'arriver à Albion, nous recroisons les dauphins. Ils sont beaucoup plus actifs que ce matin. Ils nous font leur numéro, ils sautent, font des saltos, et nous tournent autour. Merci les dauphins de clôturer cette belle journée.

Nous retrouvons notre chauffeur sur la plage et en route vers le Nord.

A l'heure pour le "Tea-Time" !

 Tea-Time


25
sept

Cap Malheureux : Le petit village de Cap Malheureux doit son nom à tous les naufrages qui ont eu lieu sur ses côtes. C'est aussi à cet endroit que les anglais, en 1810, débarquèrent pour prendre possession définitivement de l’Isle de France.

Cap Malheureux 

A 7h30, nous quittons l'hôtel pour nous rendre à l'église Notre Dame de l'Auxiliatrice de Cap Malheureux. Nous prenons une navette qui nous dépose devant l'église en passant par Mont Choisi et Grand Baie. C'est une autre façon de découvrir la région.

Comme nous sommes à l'avance pour la messe de 9h30, nous en profitons pour nous promener sur le petit port. Le panorama avec ses couleurs éclatantes, du rouge de l'église au bleu lagon de l'eau, est tout simplement magnifique. L'île de Coin de Mire est juste en face, c'est une réserve naturelle protégée abritant de nombreux oiseaux.

Cap Malheureux 
 Île de Coin de Mire

L'église Notre Dame de l'Auxiliatrice est d'ailleurs la plus photographiée de l'île. L'intérieur est sobre, sans fioriture, mais elle est très particulière (du moins pour nous) avec ses volets ouverts et la vue sur l'extérieur.

 église Notre Dame de l'Auxiliatrice

La messe est célébrée en Français avec des chants en créole mauricien, très enjoués. L'église est remplie, des personnes se sont installées à l'extérieur.

Après l'office, nous poursuivons notre balade au bord de l'eau.

Puis vient l'heure de rentrer à l'hôtel pour le déjeuner. Nous allons jusqu'à un arrêt de bus, en supposant qu'il soit dans le bon sens. Mais il n'y a aucune indication sur l'arrêt, ni les numéros de bus, ni les destinations. Ce qui fait qu'il a fallu monter dans une dizaine de bus pour demander s'ils passaient à Pointe aux Biches avant de tomber sur le bon. Le prix du trajet dépend de la distance à parcourir (nombre d'arrêts), mais le prix est très raisonnable : 41 roupies par personne (soit 1€) pour les 12 km. Par contre, la conduite est assez sportive et c'est très bruyant (impossible de tenir une conversation avec son voisin).

 Retour en Bus

Nous allons déjeuner au self et nous poser un peu avant de repartir, cette fois-ci à pied pour le temple hindou de Triolet.

Le temple se trouve à 3,4km de l'hôtel. Ce qui nous fera une petite promenade dans les rues de Trou aux Biches et Triolet.

Tisserin gendarme 

Temple Maheswarnath Mandir : également connu sous le nom de "Grand Shivala Triolet". Temple hindou pour la divinité Maheshwarnath (Seigneur Shiva), fondé en 1888 par Pandit Shri Sajeebunlall Ramsoondur, originaire de Calcutta. Le temple est célèbre pour son association avec le premier pèlerinage au Ganga Talao, le lac sacré au centre de l'île Maurice. Le temple est le plus grand et l'un des plus anciens de son genre sur l'île.

Pour le visiter, il faut retirer les chaussures et se laver les mains. La chanson « Aum Namaha Shivaya » retentit tout le temps de notre visite.

Temple Maheswarnath Mandir 

Pour le retour, nous empruntons la route qui rejoint la plage de Trou aux Biches. Il y a foule en ce dimanche après-midi. Nous sommes de retour juste avant le coucher du soleil que nous regardons depuis les transats de la plage.

Ce soir, nous déjeunons au self. Il est difficile de se trouver une place.

26
sept

Ce matin, nous profitons de la plage de l'hôtel. Nous apercevons quelques poissons, un poulpe, une anguille et des sortes de serpents ou algues très ressemblantes. La baignade a le mérite de nous rafraîchir un peu.

Nico, le capitaine de l'étape du 24 septembre à l'Île au Bénitiers, nous a conseillés d'aller nager avec les tortues de mer depuis la plage de Trou aux Biches. Le spot est à 200 ou 300 mètres de la plage et les bateaux y sont nombreux et donc faciles à trouver. C'est très tentant, mais malheureusement c'est aussi interdit : la loi du 25 janvier 2022 interdit de nager avec les tortues de mer, de les nourrir et de les harceler sous quelque forme que ce soit dans les eaux mauriciennes. Ceci s'explique par le fait que les deux seules espèces de tortues marines (la tortue verte et la tortue imbriquée) qui fréquentent les eaux mauriciennes sont inscrites sur la Convention du commerce international des espèces menacées d'extinction. Les tortues sont menacées par l'exploitation touristique. En effet des opérateurs nourrissent les tortues de mer pour les attirer, perturbant ainsi leur mode vie et leur tranquillité, des nageurs les pourchassent pour tenter de les toucher ou simplement de les prendre en photos. Nous avons donc choisi de les laisser tranquilles et de nager dans les eaux de Pointe aux Biches.

 Pointe aux Biches

Après le déjeuner, nous prenons le bus (une heure d'attente) pour Grand Baie, afin de visiter le temple Tamoul, non loin de la mosquée et de l'église.

Bus pour Grand Baie 

Grand Baie : Autrefois village de pêcheurs authentique, Grand Baie fait désormais partie des stations balnéaires les plus huppées de l'île Maurice, autant appréciée par les touristes que par les Mauriciens pour ses belles plages et le climat agréable une majeure partie de l'année.

Arrêt au Temple Tamoul Surya Oudaya Sangam.

 Temple Tamoul Surya Oudaya Sangam

Nous marchons vers le centre-ville, en longeant les magnifiques plages de Grand Baie.

Plages de Grand Baie 

Nous passons à côté de l'église des Saints-Anges-Gardiens et la Mosquée Sunnee Ronaq-Ul-Islam inaugurée en 1957.

 église des Saints-Anges-Gardiens
 mosquée Sunnee Ronaq-Ul-Islam

Puis nous nous promenons dans le centre de commerces et en profitons pour faire quelques achats de souvenirs, car notre retour approche.

Par contre, pour le marché aux poissons de l'après-midi, nous arrivons trop tard. Le dernier pêcheur est en train de ranger son étal.

Pour le retour, nous pensions reprendre le bus, mais un taxi nous a proposé la course à un tarif raisonnable négocié que nous avons accepté. Cela nous a permis de ne pas attendre trop longtemps à l'arrêt de bus (uniquement indiqué par une petite pancarte noire sur un poteau « Bus Stop ») et d'arriver à l'heure pour le cocktail auquel nous sommes conviés pour donner notre avis et nos commentaires sur notre séjour à Veranda Pointe Aux Biches.

Pour le dîner au restaurant, c'est plus laborieux. Le chef cuisinier n'arrive pas à suivre. Nous attendons tous impatiemment nos plats malgré les relances des serveurs.

27
sept

Aujourd'hui, nous décidons d'aller voir un incontournable de l'Île Maurice : le Domaine de Labourdonnais. Pour cela, nous réservons un taxi à la réception de l'hôtel. Le chauffeur viendra nous chercher quand nous serons prêts et nous ramènera à l'heure que nous déciderons ensemble.

Domaine de Labourdonnais : Dans le Domaine de Labourdonnais, un des fleurons du patrimoine mauricien, on découvre l'art de vivre du XIXe siècle à travers la visite d'une demeure de style néo-classique mise en scène ; on flâne dans des vergers anciens ; on goûte à la production locale – rhums et douceurs (son exploitation agricole est toujours active). L'ancienne cheminée d'usine est la seule de l'île qui puisse se visiter.

Nous sommes invités à entrer dans le Château en empruntant une grande allée arborée d’Intendances. L'Intendance est un arbre originaire d'Inde et introduit à Maurice au XVIII°s. La magnifique maison coloniale que nous découvrons sous les feuillages fut construite en 1856 par Christian William Wiehe et habitée par une famille mauricienne pendant plus de 150 ans.

 Allée du Château de Labourdonnais
  Château de Labourdonnais

Tout autour de la maison, une varangue (véranda ombragée) protège de la chaleur. Toutes les portes-fenêtres ouvrent sur les varangues permettant une bonne aération de la maison.

 Varangue
Salle à manger 
L'Office
 Vaisselle
 Le Salon
Le Bureau 

A l'étage, un musée retrace l'histoire de la maison et de la famille Wiehe. Les photos sont interdites hormis dans la chambre à coucher.

la chambre à coucher 
 La cheminée de la sucrerie
 L’Espace Ernest Wiehe, ancienne cuisine du château
jardin du Château 

Dans les vergers jouxtant au château, on parcours les jardins et les vergers tout en découvrant, outre des plantes endémiques, une cinquantaine de variétés de manguiers centenaires, des arbres à épices ainsi que de nombreux arbres fruitiers exotiques.

 Verger du Château
Parc à tortues 

Etape suivante : La dégustation de rhums élaborés à la Distillerie de Labourdonnais et de pâtes de fruit de l’usine Les Vergers de Labourdonnais. Attention aux Boulbouls (ou oiseaux Condé), ils adorent les pâtes de fruits. Quand ils ne se servent pas directement à la source sur le bar de dégustation, ils font montre d'ingéniosité pour nous les dérober (même entre les doigts !).

 Dégustation de rhums et pâtes de fruits de Labourdonnais
 Boulboul (ou Oiseau Condé)

La visite du Château de Labourdonnais se termine au restaurant gastronomique La Table du Château pour le déjeuner. Ici, c'est un Cardinal de Madagascar qui guette les miettes providentielles.

 La Table du Château

Nous ne résistons pas à faire un tour à la boutique avant de retrouver notre taxi pour retourner à Pointe aux biches. Il est 15h30, c'est l'heure de pointe : l'heure de la sortie de classes et les files de voitures des parents venus chercher leurs enfants soit à l'école française, soit à l'école anglaise de l'autre côté de la rue.

Nous retrouvons les moineaux au Tea-Time. Les oiseaux sont très gourmands, nous les retrouvons à chaque fois que nous nous attablons.

Pour la fin d'après-midi, assez courte en fait, nous allons profiter des transats de la plage, avec une petite séance de snorkeling.

Nous retrouvons les sortes de cordes avec de petites tentacules que nous avions déjà rencontré. Après une recherche sur le web, nous apprenons qu'il s'agit de Synapta maculata, ou concombre-serpent à l'Île Maurice, ou cordon mauresque à la Réunion. C'est une espèce de concombre de mer très allongée qui peut atteindre 3m de long et qui vit dans des eaux peu profondes. Elle est inoffensive mais mieux vaut ne pas la toucher car ses spicules peuvent se planter dans la peau et il est très difficile de s'en détacher.

Synapta maculata 

La visibilité n'est pas très bonne puisque le soleil ne nous attend pas pour se coucher. Mais nous voyons quand même de très beaux oursins. Entre les concombres-serpents et les oursins, mieux vaut voir où l'on met les pieds et être bien chaussés !

 oursins


28
sept

6h sonne, le soleil commence sa journée. Nous restons encore un moment dans nos rêves mauriciens. Car une fois levés, nous entamerons notre dernière journée à Maurice. Cependant, comme notre vol est annoncé pour 21h, nous avons encore la possibilité de profiter de la plage le matin et la piscine l'après-midi. Seul bémol : il nous faut faire nos valises pour libérer la chambre pour 10 heures. Nous les retrouverons à la réception tout à l'heure.

Une demi-heure avant l'arrivée de la navette de transfert pour l'aéroport, nous avons la possibilité de prendre une douche bien appréciable, mais aussi de troquer nos maillots de bain pour le jean.

Le voyage du retour commence par le ramassage d'autres touristes Français et Belges sur le retour comme nous. Nous arrivons à l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam avec suffisamment d'avance. Nous enregistrons nos valises et passons les contrôles sans précipitation. Nous pouvons nous installer dans de confortables fauteuils pour attendre l'embarquement.

La nuit est tombée quand nous nous installons dans l'avion. Le commandant nous annonce un retard de 40 minutes avant le décollage. Nous quittons finalement Maurice un peu avant 22 heures. Le dîner est servi dans la foulée, avant d'essayer de dormir...

 Vol Maurice - Bruxelles
29
sept

Le commandant a rattrapé les 40 minutes de retard. Nous arrivons à l'heure prévue de 6 heures à l'aéroport de Bruxelles.

vol Maurice - Bruxelles
  arrivée à Bruxelles

Nous récupérons rapidement nos bagages après le contrôle des passeports. Puis nous prenons la navette pour le parking. Bien que la chauffeur de bus ne veuille pas nous saluer et encore moins nous indiquer l'arrêt où descendre, nous trouvons facilement le parking et la voiture. Maintenant, à 7h30, l'autoroute est un peu encombrée, mais passée l'agglomération de Bruxelles, nous roulons tranquillement jusqu'à la maison. Nous sommes contents de retrouver les enfants pour leur raconter notre formidable séjour sur l'Île Maurice.

Nos visites à l'Île Maurice 

Merci à tous ceux qui ont permis la réalisation de ce beau voyage, Virginie de l'agence aquatour de Lille, exotismes pour ces propositions d'excursions, le personnel de l'hôtel Veranda , Nadine de l'agence Kreola, les différents guides qui nous ont promené et conté l'histoire et la vie de Maurice, les équipages de bateaux des journées de mer et particulièrement Hadrien qui a filmé les dauphins avec notre go-pro tandis que nous nagions avec eux.

Ce fut un fabuleux voyage !