Découverte de la Baie de somme en 4 jours
Du 14 au 17 juillet 2022
4 jours
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14
juil

Durant ces quatre jours que nous offre le pont du 14 juillet, nous allons découvrir la Baie de Somme, à à peine 2 heures de route de chez nous par la départementale. Nous avons fait une petite sélection, car nombreux sont les sites et charmants villages à découvrir.

Le Crotoy

Quelques évènements historiques ayant marqué la vie des Crotellois :

* la guerre de Cent Ans, débutée en 1337, durant laquelle la commune fut alternativement sous domination anglaise et française. Edouard III d’Angleterre séjourna au Crotoy et y fit construire une importante forteresse en 1346 où fut d’ailleurs interné le Duc d’Alençon Jean II. Jeanne d’Arc, prisonnière des Anglais, y fut incarcérée du 21 novembre au 20 décembre 1430. Elle franchit alors la baie de Somme pour se rendre via Saint-Valery-sur-Somme et Eu à Rouen où l’attend le sort que l’on connaît. En 1674, le château fut détruit sur ordre du roi de France Louis XIV, conformément au Traité d’Aix-la-Chapelle de 1668.

* Au milieu du XIXème siècle, le parfumeur Pierre Guerlain, natif d’Abbeville et très épris du Crotoy et de la baie de Somme, ouvrit son hôtel en 1860, destiné à la venue de l’Impératrice Eugénie qui ne lui rendit jamais visite. Il y invita ses amis parisiens, Le Crotoy devint alors une destination privilégiée pour les vacances. A la mort de Guerlain en 1864, l’hôtel fut agrandi et devint le « Grand hôtel » tenu par Delant, cuisinier renommé.

* La création des écluses, sous Napoléon III en 1865, pour palier à l’ensablement de la baie de Somme. A marée haute, les vannes se referment pour emprisonner l’eau engouffrée dans les bassins, et cinq heures après l’heure de la pleine mer, elles se rouvrent pour libérer cette eau à très fort courant. Cela provoque un effet de chasse qui donne sa dénomination à l’ouvrage, « bassin de chasse », le but étant de déplacer des sédiments accumulés.

* Le Crotoy a été témoin de l’aviation naissante. En 1907, les deux jeunes frères René et Gaston Caudron sont fascinés par « les plus lourds que l’air ». C’est en 1910 qu’ils créeront au Crotoy une école de pilotage de renommée internationale d’où sortiront parmi les plus prestigieux des aviateurs de la guerre 14 – 18.

* Les visiteurs célèbres : Jules Verne, Colette, de nombreux peintres parmi lesquels Toulouse-Lautrec.

Notre visite en suivant une grande partie du circuit du patrimoine :

n°1 Place Jeanne d'Arc : Autrefois appelée la place du port, on y trouvait les chantiers navals. On y retrouve de nombreux commerces et la statue de Jeanne d'Arc inaugurée en 1881. Encore aujourd'hui la place accueille le marché de la ville.

 Place Jeanne d'Arc

n°2 Les commerces : En 1912, pas moins de 200 commerces de tout type étaient présents sur la ville comme de l'alimentaire, bazar, coiffeurs, cordonniers et bijoutiers.

n°3 Pierre Devismes : Figure locale, sa maison se situe face au panneau (façade de couleur rouge). Pêcheur à l'origine du chalut sélectif utilisé pour la pêche dans le monde entier.

n°4 Le Château : Emplacement du premier château de la commune. Il fut édifié par le Comte Jean de Ponthieu. Désormais, demeure sur les ruines de la Maison Millevoye construite en 1815.

 Le château (1150)

n°5 Guerlain et le Grand Hôtel : Originaire d'Abbeville, Pierre-François Guerlain parfumeur veut développer le tourisme au sein de la ville du Crotoy. Avec les 2 terrains qu'il acquit, son projet de Grand Hôtel voit le jour en 1850.

n°6 Eglise St Pierre : Classé monument historique depuis 2019, elle s'appelait autrefois Notre Dame. Elle s'appellera Saint Pierre suite à la destruction de l'église du même nom se trouvant rue Saint Pierre. Vendue à la Révolution, elle est acquise par l'abbé Delahaye qui en fera don à la Paroisse

Eglise Saint Pierre XIII° - XIX°s 

n°7 Les maisons de pêcheurs : On retrouve de nombreuses habitations symboliques de l'architecture des maisons de pêcheurs. Au XIXe siècle, environ 600 familles, (la moitié de la population locale) vivent de la mer.

n°8 La butte du Moulin : La butte du Moulin est le point le plus haut du Crotoy, ainsi le moulin se trouvant à cet emplacement était le plus venteux et un point d'observation stratégique pour les entrées et sorties sur la Somme.

n°9 Les marées : Le phénomène naturel des marées, est dû à l'attraction de la lune et du soleil sur les étendues marines de la Terre. Les marées en Baie de Somme sont parmi les plus grandes de la planète.

n°10 Les casinos : Avec le développement du tourisme sur le Crotoy, le casino et les établissements de bains symbolisent les activités majeures des touristes.

n°11 l'architecture balnéaire : Avec le développement de la Balnéothérapie sur l'ensemble du littoral, (de Boulogne jusqu'à Dieppe) le Crotoy ne fait pas exception.

n°12 Femmes pilotes : le Crotoy est un des berceaux de l'aviation. la commune y a vu se former plusieurs aviatrices dont vous retrouvez les informations sur le panneau.

n°13 L'école Caudron : Sur la plage du Crotoy, l'école d'aviation des Caudron est l'une des premières dans le monde. Elle se trouvait dans le quartier actuel de l'aviation, et fut créée par Gaston et René Caudron.

n°14 Le cimetière : Le cimetière du Crotoy où reposent des personnalités qui ont marqué la ville.

n°15 Michel Macquet : Une personnalité du sport français est mise à l'honneur ici : Michel Macquet capitaine de l'équipe de France de 1957 à 1964 et porte drapeau aux Jeux Olympiques de 1964 à Tokyo.

n°16 L'usine à gaz : À la fin du XIX• siècle, une usine à gaz de houille prit place dans la ville du Crotoy. Son objectif était d'éclairer la ville et quelques maisons bourgeoises.

l'usine à gaz 

n°17 Les Frères Caudron : Gaston (1882-1915) et René (1884-1959) sont nés à Faviéres. Les deux frères se passionnent pour le sport mécanique et notamment l'aviation.

Les frères Caudron 

n°18 Le chemin de fer de la Baie de Somme : L'essor touristique de la ville est lié à l'apparition en 1887 de la ligne ferroviaire. Au départ de Noyelles-sur-Mer qui crée la liaison entre la ligne Calais-Paris et les villes de Saint-Valery-sur-Somme, Cayeux-sur-Mer et donc le Crotoy.

Le chemin de fer de la Baie de Somme 

n°19 La cité Mercier : Proche du port, un entrepreneur, ferrailleur, sourcier, du nom de Pierre Mercier était propriétaire de cette cité où l'on trouvait des maisons d'ouvriers et de pêcheurs devenues aujourd'hui des résidences.

n°20 Ensablement : Phénomène naturel amplifié par l'homme, l'ensablement de la Baie de Somme s'est intensifié par des travaux effectués par l'Homme depuis le Moyen-Âge (endiguements, canalisation de la Somme).

n°21 Bassin de chasse : L'ensablement s'intensifie sur la Baie de Somme, des solutions doivent être trouvées pour compenser la perte de flux de la Somme vers le Crotoy. Florentin Lefils mènera une action importante afin de faire aboutir le projet du Bassin de Chasse. les travaux débuteront en 1861 pour s'achever en 1865

bassin de chasse 

n°22 Les produits et métiers de la baie : La Baie de Somme est un espace naturel immense où la faune et la flore sont extrêmement riches. Coquillages, crustacés, poissons, et végétaux marins (la salicorne et l'aster maritime ou oreille de cochon) sont omniprésents et ont permis le développement de la pêche.

n° 23 Le port : le port du Crotoy était très actif jusque dans les années 1980. Cependant l'ensablement de la Baie a rendu difficile l'accès au port pour les embarcations qui ne pouvaient arriver au port qu'en cas de marées de vives eaux les plus importantes. Et à ce jour l'ensemble des équipages est basé au Tréport en Seine-Maritime.

Le Port du Crotoy 

n°24 Jules Verne et la Solitude : Cette demeure fût celle que Jules Verne prit en location durant 6 années. (1865-1871) Il appréciait le Crotoy pour son climat, mais surtout parce que l'air de la Baie de Somme était bénéfique pour son enfant Michel. C'est notamment dans son bateau qu'il écrira en partie le roman Vingt mille lieues sous les mers.

Pause déjeuner

Nous quittons Le Crotoy pour le Parc du Marquenterre.

Le Parc du Marquenterre : Le refuge des oiseaux

Avec ses 200 hectares de dunes, forêts et marais au cœur de la réserve naturelle de la baie de Somme, le parc du Marquenterre est depuis 40 ans un haut lieu de l’ornithologie en Europe et sert de refuge à des milliers d’oiseaux migrateurs.

En toute saison, nous pouvons observer sans les déranger plus de 300 espèces, soit des milliers d’oiseaux (échassiers, limicoles, oiseaux d’eau, passereaux et rapaces).

Le long des 3 parcours, dans les 12 postes d’observation, les guides naturalistes nous attendent pour nous expliquer le mode de vie de leurs hôtes et nous aider à décrypter la vie sauvage de ces oiseaux qui ont fait du Marquenterre une escale privilégiée entre Scandinavie et Mauritanie.

Pour la petite histoire :

Au cours des années 1950, afin d’agrandir son domaine agricole, Michel Jeanson fait appel au savoir-faire des hollandais pour la construction d’un polder (terre gagnée sur la mer) de 200 ha. Après 10 ans d’effort, les premières cultures de tulipes et jacinthes voient le jour. Mais face à la concurrence des Pays-Bas, cette activité n’est plus rentable dès les années 1970. Michel Jeanson cherche alors une alternative possible et se tourne vers les parcs et réserves d’Europe (Parc du Zwin en Belgique, Slimbridge en Grande-Bretagne…). Ayant remarqué que les oiseaux étaient nombreux sur ces plans d’eau, il décide de convertir l’espace agricole en terre dédiée à l’accueil des oiseaux. Le Parc du Marquenterre ouvre pour la première fois ses portes au public en juillet 1973. En 1986, les 200 ha du polder sont cédés au Conservatoire du littoral afin d’assurer une gestion pérenne de ce patrimoine naturel exceptionnel. La création d’une Réserve Naturelle d’État, en 1994, complète le dispositif de protection du site. La gestion du Parc est confiée en 2003 au Syndicat Mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard. Bien que le terrain soit d’origine artificielle, les techniques de génie écologique ont permis à une flore et une faune remarquables d’investir les lieux.

Point 1 

Un cygne possède jusqu'à 25 000 plumes ! Il faut sans cesse les entretenir pour qu'elles gardent toutes leurs qualités ! Les oiseaux passent ainsi beaucoup de temps à les ranger, les lisser et les imperméabiliser ! Le bec est l'outil qui leur sert de peigne !

Point 2 
 La dune grise
Anax Imperator mâle 
Orthétrum réticulé 
 crocothemis écarlate
 Foulque macroule
Cygne tuberculé 
 Poule d'eau
héron garde-bœuf 

Les canards ont la particularité de perdre presque toutes les plumes des ailes en même temps. Ils ne peuvent donc plus voler pendant quelques semaines. Cette mue a lieu de l'été au début de l'automne ; les mâles perdent alors leurs couleurs chatoyantes pour acquérir un plumage quasi identique à celui des femelles, leur donnant un aspect mimétique, pour être plus discrets pendant cette période sensible.

héron cendré 
 échasse blanche
bécassier des marais 

Les plongées du cormoran durent habituellement 20 à 45 secondes, mais il peut rester sous l'eau 70 secondes et atteindre une profondeur de 40 mètres. Le Grand Cormoran consomme 300 grammes de poisson, alors qu'il ne pèse qu'entre 2,5 et 3 kg.

grand cormoran  pêchant l'anguille

L'œil vert du Grand Cormoran possède trois paupières dont une, la membrane nictitante, se referme latéralement. Fine et translucide, elle nettoie, protège et humidifie l'œil. Chez certains oiseaux plongeurs elle possède une zone plus épaisse et transparente qui sert de lentille correctrice afin de pouvoir mieux voir sous l'eau.

cormoran 

Contrairement aux autres oiseaux d'eau, le cormoran a un plumage particulièrement perméable, ce qui est un avantage en plongée. Mais cela induit une déperdition de chaleur plus importante. Il doit alors digérer plus vite pour compenser cette perte d'énergie. Dans sa posture ailes déployées, des micro contractions des muscles alaires génèrent de la chaleur qui transmise à l'estomac accélère la digestion du poisson.

vanneau huppé 
 mouette rieuse
 Avocette élégante
Aigrette garzette 
grande aigrette 
spatules 
bécasseau variable
grèbe huppé 
ouette d'Egypte 

Le Henson, ou cheval de la Baie de Somme, est une race chevaline française dont l’idée émerge au début des années 1970. Issue de croisements entre des chevaux de race Selle français et Anglo-arabe, entre autres, et des chevaux Fjord d’origine norvégienne, elle est créée afin d’obtenir une monture adaptée au tourisme équestre, alors en plein essor dans la Baie de Somme.

Henson, cheval de la Baie de Somme 

La vache écossaise « Highland Cattle » est largement plébiscitée dans les espaces naturels pour une gestion douce d’écopastoralisme. Elle contribue ainsi à maintenir une diversité de la flore, diminuer les coûts de gestion, et nous surprendre par ses allures de Bison d’Europe, qui lui, s’est éteint en 1927.

Highland cattle 

Un gros arbre mort est souvent un site idéal et convoité pour construire un nid. La cigogne craquète (ou claquète) du bec pour attirer un potentiel partenaire sur ce futur site. Elle ne sait pas chanter, elle n'en est pas moins bruyante en claquant du bec, émettant un bruit de castagnettes (audible jusqu'à 500 mètres de distance) qui a de multiples significations en fonction du rythme et de l'intensité.

cigogne blanche 

Nous avons choisi le parcours complet de 6 km, que nous avons parcouru en un peu plus de 3 heures, en prenant le temps d'observer les oiseaux et lire les pancartes d'information.

Mons-Boubert

Pour notre séjour en Baie de Somme, nous avons chois une chambre au château de Mons-Boubert.

Corinne, la châtelaine nous accueille sur la terrasse et nous conte l'histoire du château. Il fut construit en 1860 par le sous-préfet Manessier. Un Comte le racheta puis il arriva dans la famille de Corinne. Quant à Mons-Boubert, c'est un village typique picard récompensé par les "4 fleurs" et avec 60 charreteries en bon état.

Château de Mons Boubert 

Saint Blimont

Saint Blimont 

Ault

Le bourg d'Ault (ch'bourqu'éd'Eut, en picard) possède une situation géographique exceptionnelle. C'est à Onival, avec sa plage de sable à marée basse que commence, avec la Côte d'opale, le Hâble d'Ault et, en vérité, l'ancienne Baie de Somme.

Quelques chiffres :

  • 80 mètres de haut
  • 65 millions d'années

Le phare d'Ault, également dénommé phare d'Onival, est situé sur les hauteurs de la falaise d'Onival. Il a été construit en 1951, remplaçant une station de signalisation datant de 1885 qui fut dynamitée en juin 1940. Automatisé depuis 2001, le phare d'Ault est haut de 28 m et surplombe le niveau de la mer d'un peu plus de 100m. Sa portée est de 17 milles nautiques, soit 31 km.

Phare d'Ault 
 Plage d'Onival

Bémol sur la soirée : pas de restaurant ouvert, seulement deux friteries qui ne méritent pas leur nom.

15
juil

Quesnoy-le-Montant

Arrêt dans l'excellente boulangerie de Quesnoy-le-Montant. Spécialité picarde : le gâteau battu, déjà connu au XVII°s.

 Quesnoy-le-Montant

Mers-les-Bains

Les villas du quartier balnéaire témoignent du charme de la Belle Epoque, avec leurs balcons ouvragés, bow-windows, loggias, céramiques, mosaïques et façades colorées…

Avec la découverte des bains de mer, lancés en Angleterre dès 1860, et de leurs bienfaits thérapeutiques, Mers, alors simple petit port de pêcheurs, connaît un développement spectaculaire. A la fin du XIXème siècle, le chemin de fer amène vers ces côtes les premiers vacanciers appelés « baigneurs », issus du milieu de l’industrie, de l’aristocratie, de la riche bourgeoisie Parisienne, Amiénoise, du Nord…, Ils se font construire les premières résidences secondaires de notre monde moderne.

Le style de ces villas (Anglo-normand, Flamand, Picard, Mauresque, Renaissance, Louis XIII, Napoléon III, années 30…), leurs couleurs, les balcons ouvragés, bow-windows et loggias, ferronneries, auvents, baies, frontons, consoles… sont riches et variés. Les décors sont légion, qu’ils soient faits de briques émaillées à dominante bleu-vert, de carreaux de grès émaillés, de céramiques, de faïences, de mosaïques, de frises, de clous, de cabochons, de mascarons, de rosaces, de cartouches ou encore de médaillons.

L'église Saint Martin :

En près de cinquante ans, de 1867 à 1920, la ville de Mers connut un essor démographique considérable qui fit passer sa population de 432 à 2 508 habitants. Dans le même temps, elle développa sa station balnéaire, assidûment fréquentée par des baigneurs estivants que le train amenait sur la côte. Ainsi, la modeste église de village parut vite petite et la nécessité d’un bâtiment plus grand se fit chaque jour davantage ressentir.

C’est grâce à une forte mobilisation locale que l’église Saint Martin, de style romano-byzantin, a été construite en 1928 (sur l’emplacement de celle édifiée au XVIème siècle).

église Saint Martin 
vue sur les toits de Mers-les-Bains 
Les falaises de craie de Mers-les-Bains 
 vue sur Mers-les-Bains et le Tréport depuis les falaises
sentier du littoral 
statue de Notre Dame de la Falaise 
les falaises vues d'en haut 
 pause déjeuner

Le Tréport

Petit port de pêche et de commerce aux portes de la baie de Somme, le Tréport se traduit en latin par « Ulterior Portus », qui veut dire soit le «port avancé» de l’antique Augusta dont Eu était le port fluvial, soit le « port au-delà ». Le Tréport étant le dernier port de la Normandie.

Le Tréport est aussi une station balnéaire classée depuis 1960, qui offre à ses habitants et aux touristes des animations toute l'année. Très appréciée des Parisiens, qui viennent pratiquement en voisins - c'est la ville côtière la plus proche de la capitale -, la cité a vu ses premières villas de front de mer apparaître dès le milieu du XIXe siècle. De cette Belle Epoque, il ne reste que quelques villas, mais ses falaises et son funiculaire sont demeurés là pour offrir un spectacle grandiose à ses visiteurs. Avec son quartier des pêcheurs et sa plage, le lieu mérite un séjour estival.

Célébrités :

Le Tréport a inspiré de nombreux peintres et écrivains. Ainsi Victor Hugo y séjourna plusieurs fois dans les années 1835 et 1837. Flaubert et Maupassant, écrivains normands traduisent les charmes de ces havres dans différentes nouvelles

Le funiculaire :

Le funiculaire du Tréport a ouvert ses portes pour la première fois en 1908. Il permettait alors aux clients de Grand Hôtel Trianon de gagner aisément la plage en traversant la falaise à bord de wagons de bois. La seconde guerre mondiale a eu raison du funiculaire qui a ensuite été relancé durant quelques saisons pendant les années 60. C’est la ville qui, en 2006, a remis en service le funiculaire. Les voûtes creusées par la main de l’homme un siècle plus tôt sont restées intactes. Doté de quatre cabines, le funiculaire permet de relier gratuitement la ville haute à la ville basse en moins de trois minutes.

remarque : il est possible de prendre les escaliers pour monter sur les terrasses, 378 marches !

le funiculaire du Tréport 

En haut des falaises, le panorama s’étend sur les « trois villes sœurs » que sont Le Tréport, Eu et Mers-les-Bains.

Panorama depuis les Terrasses 

Les Terrasses :

En 1880, un consortium parisien acquit les terrains sur les falaises du Tréport pour y établir un immense complexe touristique. Avec deux Hôtels, le Golf-Hôtel et Trianon Hôtel, des villas et des jeux, terrain de Golf 18 trous, tennis et terrain de Hockey. Inauguré en juillet 1914, l’hôtel connaîtra d’abord son utilisation comme hôpital militaire pour sa première saison, avec la déclaration de guerre le 2 août 1914. Il assurera l’hébergement et les soins des officiers anglais jusqu’en 1919. Le front de la Somme était tout proche, en témoignent les 2797 tombes du Commonwealth dans les deux cimetières anglais. après la guerre, le domaine est abandonné. Et en 1942, l'armée allemande le dynamita sous prétexte de point de repère pour l'aviation alliée. Seuls subsistent les vestiges du perron de la première terrasse.

Le calvaires des Terrasses : construit en 1860.

Le Calvaire des Terrasses 
Mémorial des Forces aériennes françaises libres 

La Croix de Pierre :

Cette jolie croix domine la rue de ses 3,60 m de hauteur. Elle fut taillée en 1618 et servit d’ex-voto au moment de l’épidémie de peste. En 1843, Louis-Philippe, qui lançait la station, décida de la restaurer et d’en faire un emblème de la maison de France : elle porte depuis le L royal et la fleur de lys.

La croix de Pierre 

La rue Vinchereux :

L'église Saint Jacques :

Bâtie en 1362, elle subit de nombreux dégâts pendant la guerre de Cent Ans. Restaurée en 1699, elle bénéficie d’un emplacement privilégié sur lequel ses dimensions imposantes (longueur : 43 mètres, largeur : 15 mètres et hauteur : 15 mètres) la rende incontournables. Avec sa façade typique en damier (pierre de Caen et silex), sa tour gothique, son portail renaissance au tympan finement orné, ses superbes clés de voûte pendantes (hauteur de la plus grande 3,80 mètres), l’Eglise Saint-Jacques est un monument incontournable à visiter au Tréport.

La Rampe Napoléon :

Bois de Cise

Le Bois de Cise est un petit bois naturel, à l’origine sauvage et désert, lieu de chasse à courre au Moyen-Age, qui est devenu une station balnéaire de renommée fin XIX°, à la Belle Époque. Un écrin de verdure au cœur des falaises classé à l'inventaire des sites pittoresques depuis 1959. Aujourd'hui, c'est un lieu de villégiature et de promenade charmant à découvrir de préférence à pied au gré des petits chemins et escaliers en bois qui parcourent le site. De très jolies villas témoignent des années fastes d'avant la première guerre mondiale.

villas du Bois de Cise 
sur les pas de Victor Hugo 
Bois de Cise 
sentier du littoral 
 plage du Bois de Cise

La pointe du Hourdel

Le Hourdel, porte de la Baie de Somme pour les bateaux souhaitant regagner l'estuaire de la baie de Somme. A cause de l'ensablement du port, les bateaux de pêche ne peuvent y accéder que lors d'un court laps de temps ou lors des marées dont le coefficient est élevé. A marée basse, la mer se retire à plus de 14 km du fond de la baie de Somme (Noyelles-sur-Mer) et découvre alors 7 200 hectares d'estran (partie du littoral située entre les limites extrêmes des plus hautes et des plus basses marées). Le Hourdel offre ainsi un panorama d'exception sur une des plus belle baies du monde.

Dîner à le Pointe du Hourdel 

Deux espèces de phoques ont élu domicile depuis plusieurs siècles sur les bancs de sable situés au large du Hourdel. Ce sont près de 300 phoques Veaux-Marins, et 50 phoques gris qui séjournent l'été en baie de Somme. A marée basse, les phoques se regroupent sur les bancs de sable découverts.

   Phoques de la pointe du Hourdel
16
juil

Réserve ornithologique de Grand-Laviers

Suite à la démolition de la sucrerie d'Abbeville en 2008 (sucrerie construite en 1872 & râperies de betterave, bombardée pendant la seconde guerre mondiale, reconstruite et fermée en 2008), les bassins de décantation de Grand-Laviers ont été réhabilités à partir de 2010, en Réserve ornithologique. Actuellement ce ne sont pas moins de 194 espèces d'oiseaux qui ont été recensées sur ce site, parmi lesquelles le Busard des roseaux, l'Avocette élégante, le Grèbe à cou noir, la Grande Aigrette, le Canard souchet, le Râle d'eau, la Gorgebleue à miroir...

Actuellement, 3 lacs d'une superficie totale de 40 hectares ont été réhabilités et sont accessibles au grand public. 13 observatoires permettant une observation optimale ont été aménagés sur les 4 kilomètres de chemin. Une nouvelle zone humide (ancienne pâture) est actuellement en aménagement afin d'accueillir des chevaux, l'objectif est de maintenir le milieu ouvert grâce au pâturage et permettre aux oiseaux limicoles et grands échassiers de venir se nourrir sur cette prairie humide.

Quelques chiffres :

  • 195 espèces d'oiseaux
  • 165 espèces floristiques
  • 3 parcours
  • 13 observatoires
cygne tuberculé 
échasse blanche 
 foulque macroule
barge à queue noire 
vanneau huppé 
tardone de belon 
 canard
avocette élégante 
papillons 
La vache écossaise « Highland Cattle » 

Saint-Valery-sur-Somme

Sa position stratégique sur un promontoire calcaire face à la Baie de Somme, a valu à Saint-Valery-sur-Somme une histoire riche et mouvementée. Guillaume le Conquérant et Jeanne d’Arc sont passés par la cité médiévale.

La commune, protégée par la loi Littoral, se divise en plusieurs quartiers : la vieille ville d’aspect médiéval avec ses rues étroites, les portes fortifiées Guillaume et Nevers, les remparts, l’église Saint-Martin et le Courtgain (quartier des marins) ; la ville basse où la Ferté s’est développée le long du port ; et enfin le quartier de l’abbaye, prolongement de la vieille ville avec ses anciennes petites fermettes dominées par la Chapelle des marins.

Un peu d'histoire :

A l’origine, le site de St Valery-sur-Somme était une île, assez escarpée en raison de la présence de falaises mortes occupée dès la préhistoire. On y trouve les traces des Grecs au VII° avt JC, Saint-Valery s'appelait alors LEUCONAUS « vaisseau blanc ». Puis ce sont les Gaulois au V° avt JC et les Romains en -52. Au Vème siècle, ce sont les grandes invasions venues du nord.

En 627, Saint Blimont (sauvé miraculeusement par Valery) demande au roi Clotaire II la construction d'une abbaye pour abriter les reliques de Saint Valery (né en Auvergne vers 565, mort le 12 décembre 622 au cap Hornu). Les reliques du saint attirent de nombreux pèlerins. Au cours du VIIIe et IXe siècle, l'abbaye est pillée, dévastée à plusieurs reprises par les vikings. Les reliques du saint sont vendues, l'abbaye tombe peu à peu dans l'indigence. Hugues Capet, en 981, passa le gué de Blanquetaque pour s’emparer des reliques de Valery de Leuconay. La ville médiévale s'est constituée vers cette époque autour du sanctuaire de Saint-Valery.

En 1066, l'importante flotte de Guillaume II, duc de Normandie attend des vents favorables à Saint-Valery pour le débarquement en Angleterre. Une grande procession avec les reliques du saint traverse la ville. Finalement, Guillaume s'embarque sur « La Mora » et met le cap sur l'Angleterre où il bat Harold à Hasting. A Noël, Guillaume est couronné roi d'Angleterre. .

Au XVème siècle, le port s’active, grâce au commerce des vins. Des denrées extraordinaires (comme des étoffes de Crézeau, des lingots de plomb, des plantes tinctoriales pour la teinture, des bois de Norvège… etc…) sont débarquées à St Valery. Au XVIIIème siècle, la vie maritime est en plein essor. Le commerce refleurit, le nombre de navires qui fréquentent le havre de la Ferté s’accroît chaque jour, les rues de la ville voient mille trafics, échanges, courtages et commissions. St Valery possède, avec Calais le monopole de la réception des draps anglais. Entre 1739 et 1785, 106 navires sur 200 attachés au port de St Valery sont construits par les deux chantiers navals de la ville. Le sel arrive en abondance en 1736 : l’Entrepôt des sels est construit. A deux reprises Napoléon vient à Saint-Valery, afin d'inspecter les travaux d'exécution du canal, qui sera achevé en 1821

Les fêtes médiévales :

Chaque année, Saint-Valery-sur-Somme renoue avec son passé et redevient la cité médiévale d'où partit Guillaume le Conquérant pour la conquête du trône d'Angleterre...

Pendant deux jours à Saint Valery sur Somme, nous pouvons découvrir la vie quotidienne d'un village médiéval de la période normande (IX° - XII°) au travers d'un campement et assister notamment au travail du cuir, de l'os, de la corne, du bois mais aussi des métaux, fonderie, forge, tissage ou encore de la préparation de la cuisine.

Un marché médiéval, installé à la périphérie du campement, regroupe des commerçants et artisans offrant des produits sélectionnés de qualité « artisanale » .

fêtes de Guillaume 
camp médiéval 
 défilé médiéval
 scénettes sur Guillaume II 

Eglise Saint-Martin :

L’église Saint-Martin de Saint-Valery-sur-Somme date du XIIe siècle. En 1475 l'église est entièrement incendiée sous l'ordre du roi Louis XI afin que la ville ne soit pas livrée aux Anglais. L’église actuelle date quant à elle du 23 novembre 1500 (date de sa consécration).

 église Saint Martin de Saint Valery

Les remparts et la Porte Guillaume :

Appelée « Porte de Haut » ou « Porte Jeanne d’Arc » en souvenir de son passage en décembre 1430, c’est un des vestiges les plus anciens de la Ville. Les tours, datées du XIème , existent déjà lors de l’escale forcée de la flotte de Guillaume de Normandie en 1066. L’ensemble était constitué de deux tours rondes massives, avec consoles et mâchicoulis, deux corps de bâtiments avec un étage et des souterrains qui servaient de corps de garde et de prisons, un pont levis disparu en 1614, et des ouvrages de défense avancés aujourd’hui disparus. L’arcade ogivale a été édifiée en 1785 et un pan de courtine subsiste encore. Sur les murs pousse en été un œillet rose appelé « l’œillet des croisades ».

les remparts 


L'Herbarium des remparts :

Il s'agit de l'ancien jardin des religieuses de l'hôpital au creux des remparts où poussent plantes médicinales, tinctoriales, médiévales.... Ceint de murs de silex et galets, il offre une promenade bucolique et colorée. Certains chefs de la région aiment venir s'y approvisionner en fleurs et plantes comestibles pour une cuisine originale et insolite.

Les rues fleuries :

Les rues de la ville sont fleuries de valérianes, roses trémières, lys, onagres, menthes sauvages et pois de senteur…

les rues fleuries de Saint Valery 

Le chemin de fer de la Baie de Somme :

D’authentiques voitures de la Belle Epoque tractées par de vaillantes locomotives à vapeur circulent entre le Crotoy, Noyelles-sur-Mer, Saint-Valery-sur-Somme et Cayeux-sur-Mer… sur l’ancien réseau des bains de mer, reconnu depuis 1887.

 chemin de fer de la Baie de Somme

Port de Plaisance :

Le port de plaisance comporte 250 places d’amarrage et accueille les bateaux visiteurs tout au long de l’année.

canal 
 phoque remontant le canal

Entrepôt des sels :

Un entrepôt qui connut son heure de gloire autrefois. Edifié en 1736, il fut en effet l'un des seuls du royaume de France à pouvoir contenir jusqu'à 20 000 tonnes de sel, en provenance de Guérande, Brouage, Marennes et La Rochelle. Ce sel était ensuite réparti dans les greniers de Picardie, de Champagne et de Bourgogne. On y stocka plus tard du charbon. Sa toiture fut démontée en 1905. Depuis début 2020, un projet de rénovation a permis d'accueillir l'office de tourisme, une salle de spectacle, un espace de réception et bientôt un restaurant avec vue panoramique sur la baie.

entrepôt des sels 


Boulangerie Watterlot : Classée meilleure boulangerie dans la région Hauts-de-France et 2ème de France en 2018 

La chapelle Saint Pierre :

Elevée en 1723 par les marins de la Ferté et avec l’accord du Pape, afin de créer leur propre Paroisse vis-à-vis de la Ville Haute, cette chapelle est ornée d’un clocher qui est la réplique miniature de l’ancien clocher de l’église Saint-Martin disparu en 1786 lors d’une tempête. Les matériaux traditionnels y ont été utilisés avec une alternance de silex, de briques et de calcaire taillés. Actuellement, on peut la visiter lors d'expositions ou de concerts.

chapelle Saint Pierre 

Cayeux-sur-Mer

Le nom de Cayeux-sur-Mer vient de la Gaule ( Cayeu ou Cailleux) et signifie caillou, rien d'étonnant quand on voit l'immense plage de galets !

La station balnéaire de Cayeux-sur-Mer c'est aussi :

  • 14 km de littoral aux paysages variés
  • Le plus long chemin de planches d'Europe bordé de plus de 400 cabines
  • Une réserve ornithologique accessible gratuitement : le Hâble d'Ault
  • Le bois des pins balisé de promenades pour toute la famille
  • La route blanche et ses 3 km de sentiers interdits aux voitures au milieu des dunes
  • La pointe du Hourdel et la plus grande colonie de phoques veau-marin en France
  • Le plus beau spot de kitesurf du nord de la France !
dîner en bord de plage 
  Les cabines de plage de Cayeux-sur-mer 
coucher de soleil sur la plage de Cayeux-sur-Mer 

Le feu d’artifice n’a pas eu lieu le 14 juillet, la municipalité a été obligée de changer de date, en raison de la proximité avec les gravelots. Les gravelots sont des oiseaux aquatiques qui bâtissent leurs nids à même le sol. Peu nombreux à Cayeux-sur-Mer, leurs nids sont très vulnérables, c’est pourquoi il faut veiller à ne pas trop souvent les déranger.

17
juil

Petit-Port

Le canal maritime suit son cours jusque Saint-Valery-sur-Somme. Parfaitement roulant et aménagé, l'itinéraire permet de nombreux arrêts possibles pour une pause ou un pique-nique.

 Pause petit-déjeuner à Petit-Port

Cimetière chinois de Nolette à Noyelles-sur-Mer

Le cimetière chinois de Nolette est situé le territoire de la commune française de Noyelles-sur-Mer où sont inhumés les ouvriers du Corps de travailleurs chinois venus principalement apporter un soutien logistique auprès de l'armée britannique en 1917. Le cimetière fut construit en 1921 par la Commonwealth War Graves Commission (CWGC) qui continue à l'entretenir aujourd'hui.. Avec plus de 800 tombes, il s'agit du plus grand cimetière chinois de France et d'Europe.


Saint-Riquier

Saint-Riquier, autrefois appelé « Centule » (la ville aux cent tours) est une ancienne cité monastique qui s’est développée autour du monastère fondé en 625 par Riquier de Centule (saint Riquier), propriétaire terrien converti au catholicisme qui évangélisa le Nord de la France. L’abbaye connut son apogée à l’époque de Charlemagne et comptait, en l’an 800, plus de 300 moines et une école réputée. La ville fortifiée aurait abrité jusqu’à 15 000 habitants ; elle fut capitale du Ponthieu aux Xe et XIe siècles, avant d’être supplantée par Abbeville (Abbatis Villa ou domaine des Abbés) où un port avait été créé. Au Moyen Âge, Centule prit le nom de Saint-Riquier en raison de la ferveur des pèlerinages aux reliques du saint, mais les habitants conservèrent le nom de Centulois.

L’Abbaye Royale :

L’abbaye fut fondée vers 625 par saint Riquier. Entre la fin du VIIIe et la fin du IXe siècle, elle fut un grand centre religieux, culturel et intellectuel, notamment après sa reconstruction à l’initiative de l’abbé Angilbert, un proche de Charlemagne qui vint fêter Pâques à Saint-Riquier en 800. L’abbaye connut plusieurs incendies à chaque fois suivis par des phases de reconstruction. Vendue comme bien national pendant la Révolution, en 1791, elle échappa à une destruction totale car l’église abbatiale devint l’église paroissiale de Saint-Riquier. Finalement rachetée par le diocèse d’Amiens, l’abbaye fut restaurée au cours du XIXe siècle et accueillit un petit séminaire de 1828 à 1906, puis de 1926 à 1952. Elle servit d’hôpital militaire pendant les deux guerres mondiales. Devenue propriété du Conseil départemental de la Somme en 1972, l’abbaye accueille le festival de Saint-Riquier, chaque été depuis 1985.

Le Beffroi :

Symbole des libertés communales acquises en 1126, ce beffroi est une tour carrée de pierre et grés ayant conservé sa base médiévale. Elévation datant du XVIe, clocher du XVIIIe. L'aménagement intérieur se compose d'une prison et de 4 salles superposées qui témoignent d'une riche histoire communale. Inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco, il abrite le Bureau d'Information Touristique.

Le cimetière militaire du Commonwealth :

L’Hôtel Dieu et sa chapelle :

L'Hôtel-Dieu de Saint-Riquier a été fondé en 1199 par Adam La Broye, prêtre de Saint-Riquier, et administré par des religieux et des religieuses, à la gloire de Dieu et au salut des plus déshérités. À la fin du XVIIe siècle, la salle des malades comptait 18 lits et 24 religieuses assuraient les soins ; en sachant qu'à l'époque, on pouvait compter jusqu'à 6 malades par lit. À la Révolution française, l’Hôtel-Dieu devint un hospice civil. Cependant jusque 1963, ce furent les sœurs augustines qui assurèrent les soins aux vieillards. Les bâtiments actuels ont été construits de 1688 à 1704, la chapelle Saint-Nicolas de 1717 à 1719.

La chapelle :

Le cloître :

 le cloître de l'Hôtel Dieu


La Maison dite de « Napoléon » ou Maison Napoléon :

Curieuse Maison dont le pignon rappelle le Chapeau de l’Empereur Napoléon 1er. Il faut y voir l’hommage rendu en 1840, à sa mémoire par l’un de ses grognards, le sergent Louis-Joseph Petit blessé à l’ultime bataille de Waterloo.

La maison Pfaffenhoffen :

Cette haute maison de pierre blanche du XVIIIème siècle, propriété privée, fut la demeure entre 1750 et 1783 de Simon Pfaff de Pfaffenhoffen, baron autrichien exilé en France après un double homicide (à la suite d'un duel mortel à la Cour de Vienne avec un de ses camarades élève officier, il tue l'officier chargé de sa conduite), Sculpteur figuriste, il a décoré l’église et la sacristie de l’Abbaye de Valloires.

La maison Pfaffenhoffen 

Jardins du château de Regnière-Ecluse

Le château de Regnière-Écluse ouvre gratuitement les portes de son jardin, ou plutôt un grand parc de plus de 800 hectares, une réserve de chasse et une ferme-modèle. Ce Domaine du comte d'Hinnisdal a plus d’un millénaire d’histoire.

 le château de Regnière-Ecluse
le jardin du château de Regnière-Ecluse 
Domaine de Regnière-Ecluse 

FIN

Voilà, c'est fini pour ce premier séjour dans la Baie de Somme. À une prochaine fois ...