ce voyage authentique » Prainha, 2018-05-22, NJ
Du 13 au 24 mai 2018
12 jours
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Rdv pris le samedi soir pour une dernière vérification de la check list, l'organisation de l'unique sac - nommé Bébé sac et l'impression des documents nécessaires au voyage - il n'est jamais trop tard! Quelques frayeurs passées, l'heure de dîner est arrivée. Au menu: poisson et riz, mes parents nous mettent déjà dans le bain Cap Verdien. 22h30, au lit. La nuit sera courte: nous mettons le réveil à 2h30. Ce réveil aux aurores n’est pas humain, mais il nous donne le sourire! Mon père nous accompagne direction Orly Ouest.


Décollage très tôt direction la capitale du Cap Vert sur l’île de Santiago avec une courte escale à Lisbonne.

La descente sur Lisbonne avant l’atterrissage a comme un air de déjà vu.... souviens toi Septembre 2016! 

Nous reprenons un avion "non identifié" pour 5h de vol. A t il fait la guerre froide? Rien de rassurant ...

Le repas très correct et le survol des Canaries nous font oublier ces petit tracas. 

Les heures d'avion s’enchaînent plus (pour moi )ou moins (pour Ju) facilement. Nous atterissons à l’aéroport de Praia, la capitale du Cap Vert. Nous prenons un taxi en direction du quartier du Plateau et faisons étape dans un petit troquet pour y déguster notre première bière locale: la Strella. Pour se restaurer, un carpaccio de thon accompagné de fruits et quelques croquettes de poisson donnent le ton de ce séjour.

Praia  

Retour vers l'aéroport, pour la dernière étape du Jour. Nous reprenons l’avion, à hélices cette fois, pour nous envoler vers l’île de Sao Vicente au Nord du Cap Vert.

Nous avons les places 1D et 1E: cela signifie que nous serons assis dans le sens inverse du vol, une grande première! 
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La piste de l’aéroport Cesaria Evora, à San Pedro impressionne car elle est juste en bout de plage.

Nous sommes attendus à notre descente de l'avion par un chauffeur qui nous conduit jusqu'à notre logement. Arrivés au chef lieu, Mindelo, la pension Arla est correcte, la vue est imprenable sur la baie, le centre ville et son port.

vue sur la baie et le coin cosy de la pension 

Nous mangeons sur le roof top d’un restaurant relativement banal. Un groupe y joue de la musique locale mais le niveau sonore est assommant. C’est l’occasion de voir que certains touristes Français mangent « local »: pizza, frites et Grimbergen! Heureusement nous choisissons des mets un peu plus locaux. C’est déjà bien pour cette première journée nous sommes levés depuis 22h... il est grand temps d’aller se coucher.

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Réveil matinal pour Ju (qui a hérité du tout petit lit) qui me réveille pour notre 1er petit déjeuner local à la pension: café, papaye, fromage de chèvre et beignets de bananes. (photos Nico??)

Départ vers le centre ville déjà très animé. Nous passons par les deux marchés de la ville, dont les stands débordants de poissons exotiques, crustacés variés et d'identité encore inconnus sont tenus par les femmes.

Les conditions d entreposage du poisson sont déroutantes: l'arrosage à l eau de mer semble suffire. 

Après avoir arpenté les rues Est de la ville , nous partons vers l'Ouest et passons devant le port maritime.

Les rues sont pavées, les façades très colorées, le style est colonial. 

Pause déjeuner sur la première plage de sable blanc du séjour, avec une vue magnifique sur Santo Antao.

Le kalimba beach est élu lieu de pause pour l après midi. 

Retour à la pension avant le dîner dans un restaurant décrit comme une institution: chez Loucia.

Plats typiques: pousse pieds et poissons

Nous redescendons ensuite vers la pension Arla et finissons notre digestion avec un mojito, en contemplant la vue sur la baie.

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2ème réveil à la pension Arla. Après le petit déjeuner, nous partons à la recherche (non sans mal) d'un loueur de voiture. NB: Ju a Bébé Sac sur le dos...le seul loueur indiqué dans le guide est à l'autre bout de la ville. Coût de chance, nous tombons par hasard sur un loueur caché sur la place centrale.

Nous louons une voiture afin d’aller explorer l’île pour cette nouvelle journée. Avant le départ à bord du Bébé Christophe Colomb (comprendre la Fiat Panda), nous nous arrêtons au port maritime acheter nos billets: départ pour Sao Nicolau demain après midi! Néanmoins, après 3 visites à différentes compagnies: grosse frayeur. Les ferrys rapides pour Sao Nicolau, annoncés deux fois par semaine dans le guide, ne passeront pas cette semaine! "Peut être mardi prochain". Une traversée de nuit aura lieu sur un autre bateau, 7h de traversée au lieu de 4. Pas le choix, nous achèterons nos billets ce soir!

Fin des émotions, nous partons vers l’Est par la route Nord. Premier objectif de notre Panda: gravir la plus haute route de l’île. Avec cette météo idéale, ciel bleu, beau soleil et 27° la vue est à couper le souffle.

l'ascension 



La vue depuis le Monte Verde, point culminant de l'île 

Nous reprenons la route vers l’Est

Descente du Mont, direction l'est de l'île  

Sur la route, il se fait soif. Petit arrêt dans un village de pêcheur pour y siroter une Strella.

Direction la plage au sud, qui est juste à côté de l’aéroport. Après avoir longé la côte, nous faisons un petit détour par un bourg de pêcheurs (comprendre: 10 maisons non finies et quelques barques), puis traversons plusieurs villages et cultures très vertes. Le paysage est totalement différent du Nord pierreux et nous évoque des oasis.


Traversée de Mindelo obligatoire pour retrouver le village souhaité, nous nous égarons dans les quartiers populaires.

Enfin arrivés sur la plage de San Pedro, nous y dégustons des bières et du thon, légumes et du riz, en regardant les locaux dans leur vie quotidienne.


Enfin arrivés sur la plage de San Pedro, nous y dégustons des bières et du thon, en observant les locaux. 
Nous l'attendions ... Ju l'a vu et a couru immortalisé ce moment: l’atterrissage d’un avion sur la piste derrière la plage. 

Il est l'heure de repartir, Ju stresse pour les billets de bateau. Enfin en poche, nous ne sommes pas loin de notre petit havre de paie...

... Petit verre au Kalimba Beach 

Retour au centre de Mindelo, où nous rendons notre voiture. Nous mangeons ensuite au Nautilus des brochettes verticales de poissons qui n’ont rien de formidables. Petit café au casa milla sur cette petite place où les jeunes de Mindelo se retrouvent pour danser avant notre départ de 23h. Les propiétaires tiennent à ce que l’ont prennent un taxi pour aller au port.... petite angoisse pour ma part.

Arrivés dans la gare maritime, nous sommes les seuls touristes. Nous embarquons sur le bateau, il fait sombre, mais celui ci semble vieux et en mauvais état. Nous constatons rapidement que les normes de sécurité (électricité, gilets de sauvetage et consignes) sont inexistantes ou d’un autre temps...Vous l'avez bien compris, je n'ai qu'une envie: redescendre de ce bateau! Nous sommes une cinquantaine sans compter les chiens, les pigeons et autres animaux restants inconnus. Les locaux boivent beaucoup: bières et groug au programme. L'ambiance est très animée pour cette nuit si particulière. Nous arrivons à dormir quelques heures malgré la houle, les passagers qui vomissent, les cris des enfants et des « joyeux », etc.

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Réveil peu avant 6h pour Julie, qui sort sur le pont. La vue est magnifique: l aube créée des reflets sur la mer avec São Nicolau en ligne de mire.

Redescendue prendre les affaires, nous remontons finir la traversée sur le pont. 

Il est 7h, nous descendons du bateau et allons prendre un café dans le seul lieu ouvert de la ville. Juste à côté du port, celui ci est le repère des pêcheurs et des marins. Durant cette petite pause nous pouvons observer l'effervescence qui suit l'arrivée de notre coquille de noix.

Ce petit (*2) café made in Cap Vert fait un bien fou!! Ne serait ce ce voisin qui a décidé de détruire son bougainvillier pour nous souhaiter la bienvenue, nous serions presque au paradis (la douche est plus qu'attendue, un sommier tout autant!).

8h30, direction la pension Alice donnant sur la plage et le port. La première chambre ne restera pas la notre bien longtemps mais nous ne perdons pas au change.... la chambre 14 possède la plus belle vue de l hôtel et nous faisons de son balcon notre lieu de repos après cette nuit agitée. La vue sur les îles, l activité maritime et les petites barques de pêcheurs est authentique à souhait.

Alors que je me suis déjà attribué ma place dans le lit, Ju a un moment de motivation. Nous partons pour une petite balade dans la ville et ses plages environnantes, avant d aller déjeuner au musée maritime encore en rénovation.

Strella, bruschetta et poulpe sont très frais et excellents. Le tout dégusté dans un décor plus qu'agréable. Authentique dirais je 😉

Retour à la pension pour une sieste bien méritée avant de partir (à pied et fatigués!) à la découverte de l autre coté de la ville.

Nous remontons à notre chambre admirer le coucher de soleil. 

Le dîner sera servi dans la salle à manger de la pension, avec cette sensation étrange d être chez nos hôtes. Poisson grillé légumes et riz sont encore une fois au menu. Le sommeil se faisant sentir nous montons regarder le spectacle des bateaux sur l'eau. Notre coquille de noix semble être sur le départ, après une journée à décharger puis recharger les cales.

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Mais pourquoi dort elle si peu?! Ju est réveillée à 5h50, tandis que j'essaye de profiter encore un peu des bras de Morphée.

La ville se réveille doucement. Nous descendons prendre café et jus d’orange au bistrot du coin avec vue imprenable sur le marché aux poissons, le port et la plage de Tarrafal.

Nous prenons un aluguer et montons dans la benne de ce vieux pick up en direction de la capitale de l’île: Ribeira Brava. Notre nouvel ami le chauffeur fait plusieurs stops pour nous laisser admirer les lieux: vue sur Tarrafal, Cachaço et sur la côte Nord.

Entre temps passage par Faja et découverte des rares dragonniers encore présents en milieu naturel.

Arrivés à la capitale de l’île nous prenons place à Bella Sombra. Nous partons à la découverte de cette ville, puis nous arrêtons en terrasse: bières, poisson et vin de Fogo ainsi que panini au fromage de chèvre constituent notre en cas.

L’après-midi, nous poursuivons la balade pédestre aux alentour. La marche nous amène dans le lit de la rivière asséchée donnant son nom à Ribeira Brava. Retour chez "coupain" (ils furent nombreux à hériter de ce doux surrnom), Cuba libre pour moi, découverte de la caipi pour Ju le tout bien servi et répété au gré des variantes du serveur.


Le soir nous dînons chez mamie qui nous a préparé sa spécialité: le modje. Mamie est une célébrité: sa recette a été publié! Pour le dessert, une spécialité là aussi: la papaye confite accompagnée de fromage de chèvre. Il est l'heure d'aller au lit!

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1er réveil à Ribeira Brava... Ju a encore mal dormi. Petit passage par chez Mamie pour un café (même si elle a du mal avec le fait que nous ne prenions qu'un café, et nous force à prendre des bananes et du pain pour la route). Nous allons au marché couvert, chez le seul loueur de voitures de la ville. Il n'a que quelques voitures... mais toutes déjà louées. Qu'à cela ne tienne, il nous propose son vieux pick up Toyota (20 ans, 224000km au compteur et tous les bruits et anomalies qui vont avec).

Caution? No necessita! "Vous n'êtes pas des petits jeunes de 18 ans".


Direction la vallée très verte et cultivée de Faja, puis Tarrafal, et le Nord Ouest de Sao Nicolau. 

Nous laissons rapidement les routes goudronnées pour des routes pavées, un petit arrêt sur la plage des Français et un petit caprice de Ju: monter dans "la benne du camion".

Nous reprenons des pistes de sables. Notre direction: Carbeirinho

N’ayant pas les pneus adaptés, nous commençons à nous ensabler. Après plusieurs frayeurs car pas vu de personnes depuis plusieurs kilomètres pour nous aider, sachant le village le plus proche très éloigné et le peu de voitures de ce côté, nous finissons donc à pied.

Pour aller en bord de mer admirer les magnifiques falaises très découpées de Carbeirhino.

Cet endroit est magique!!

Mais il faut remonter...

Nous reprenons la route sinueuse jusqu’au dernier village en traversant des zones arides. Les paysages y sont magnifiques. Sur le retour vers Tarrafal nous prenons un jeune en stop.

Petite pause déjeuner en arrivant à Tarrafal. Nous allons manger à Goldfinho qui n’a aucun intérêt!

Retour vers Ribeiro Brava avec un arrêt à Cachaço, petite marche jusqu’à l’église, puis aux alentours où nous pouvons admirer l’ancienne route très pentue, serpentant entre les montagnes qui relie Cachaço à Ribeira Brava.

Le Monte Gordo est toujours sous les nuages, son ascension n’est toujours pas panifiable. Nous passons l'aéroport et filons vers le Sud de l'île. Direction Preguica: un petit port de pêche et ce qu'il reste de son fort. J'arrête Ju in extremis...elle allait kidnapper un enfant sous le regard noir de sa maman. Pour lui changer les idées, je teste les limites du Christophe Colomb pour descendre (et remonter?) l'unique rue pavée et très pentue menant au port.

Quitte à tester les limites de Christophe Colomb, poursuivons! Nous bifurquons sur le chemin du retour et traversons Cabeçalinho. Le demi tour semble s'imposer...mais nous préférons découvrir une route non mentionnée sur notre guide. Après une pente à 10% (pas plus...ceux sont les seuls panneaux routiers du Cap!), nous arrivons finalement sur Ribeira Brava et notre petit bar avec terrasse.

L'heure de la réhydratation a sonné...Caipi party!

Retour à notre petit bar avec terrasse et vue sur les monts environnants pour boire quelques caipirina. Attendus par mamie pour le dîner au Bella Sombra nous testons la cachuppa: le ragoût traditionnel cap verdien au thon et porc. Celui ne me réussi pas vraiment...

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Première nuit où Ju a bien dormi. Comprendre: elle a pris toute la place dans le lit (duquel j'ai été quelques peu absent...cf Cachuppa) ! Nous partons avec un pique nique préparé par mamie: sandwich thon mayonnaise par cette chaleur, quelle bonne idée!

Direction Morro Bras, sur la côte Nord. En chemin pour Juncalinho, nous apercevons une dame au bord de la route. J'hésite, mais Ju est implacable: "de l'authentique", "que veux tu qu'elle nous fasse". J'abdique, nous aidons cette femme à charger son bazar et la prenons en stop.

Nous la déposons devant chez elle et nous apprêtons à repartir, mais elle tient absolument à balayer la benne. Chose faite (et avec les saluts du village, direction le bord de mer.

Belle découverte: des piscines naturelles, havre de paix où nous sommes seuls au monde!

Ju profite de l’eau plus chaude et surtout calme, mais je guette: attention aux oursins 

Le périple continue par la piste menant à Carriçal. Cette piste très sinueuse, pentue, et à flan de montagne, alternant sable, pierres, et pavés nous donne quelques sueurs froides! Nous nous arrêtons après 1h30 de piste et avançons à pied à travers une terre devenue rouge.

Nous quittons la piste et tombons sur un panorama à couper le souffle sommet, non visible depuis la piste.  

Il est l’heure de redescendre pour pique niquer dans un lieu moins venteux, un virage au milieu de la piste.

Ce pique nique dans la benne d’un pick up, avec une vue aussi surprenante quel régal! 

Retour vers Ribeira Brava par ce même chemin, il ne pouvait en être autrement.

Nous changeons de maison pour cette nuit, la pension Jardim nous offre un magnifique panorama sur la capitale. Au menu du soir: poisson perroquet et ses petits légumes, gâteau au fromage blanc le tout accompagné de vino verde bien évidemment.

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Départ de la pension Jardim pour le fond de la vallée: Agua das patas. La route pavée grimpe fortement. Nous visitons une distillerie de Grog très locale. Explications des étapes de la distillation, dégustation de canne à sucre et bien sûr de Grog... à la coupelle s’il vous plaît! Les ensations étranges de picotements/gonflements des muqueuses?! Un trait de nos esprits !

Nous ne manquons pas d’en acheter un litre clandestin dans une bouteille d’eau! Ju est aux anges: il y a un magnifique cheval. 

Nous reprenons la route pour la fête nationale religieuse à Cachaço. Sur le trajet, tout le monde est endimanché. Nous prenons un couple en stop. Puis un peu plus loin deux jeunes montent également dans notre pick up devenu aluguer. Nous terminerons le trajet à neuf dans notre 4x4.

On en met du monde dans une benne. Toujours sans ceinture bien évidemment! 
Nous assistons à la messe puis repartons vers Tarrafal. 

Nous mangeons au musée maritime... encore une fois nous ne sommes pas déçus!

Magnifique surprise que Ju prend pour une de mes visions... une baleine!! 

L'après midi se passe doucement, nous profitons de la plage de sable noir. Ju se baigne dans une eau à l'odeur de gasoil, je préfère bronzer! Le soir, après avoir fait quelques courses chez le chinois nous faisons un apéro dînatoire sur le balcon devant le coucher de soleil de Tarrafal.

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Julie prend la plume... jour de ses 30 ans elle en a le droit.

Après un café sur la terrasse de chez Alice, nous repartons vers Ribeira Brava. Cette route nous est familière, mais nous y découvrons toujours de nouvelles choses... comme à son habitude le Monte Gorde est sous les nuages, pas de regret.

Arrivés à la capitale, après une dernière visite déjeuner à notre brasserie habituelle il est l’heure de rendre notre aluguer, de remercier et payer mamie pour ses bons repas. Le loueur nous dépose à l’aéroport, la conduite locale est vraiment particulière! On double sur les lignes blanches, téléphone à l’oreille, sans clignotant et toujours sans ceinture! Nous sommes à l'heure mais il semble y avoir un problème de liaison aérienne. Nous n’en saurons pas plus et mon énervement monte quelque peu. Le vol est assez dur... mais Nico relativise et ses explications rationnelles ont un peu d effet. Atterrissage, les taches sont distribuées : je file au guichet de Binter, Nico gère les bagages (Bébé sac qu’il mettra pour la premier fois sur son dos).

Grosse déception: nous ne verrons pas Maio et ses plages de sable blanc. Ai je pleuré? Oui! Nico a t il eu très peur de la fin de journée? Oui!

Solution B (trouvée en 10 min...aucun de nous deux n'avait étudié Santiago!) : direction le nord de Praia. Après une traversée de vallée et de villages loin de notre vision de Santiago, nous tombons sur un petit hôtel (2 chambres). Arrivés là bas à l’aide d’un taxi, la vue est surprenante: un sable zébré et une adorable crique dans laquelle attendent 3 barques de pêcheurs.


Notre hôte est adorable, la chambre jolie, les caïpi excellentes... et au final les aléas font partie des voyages donc autant profiter de ce petit havre coupé du monde. Cerise sur le gâteau (mais non, pas de gâteau...l'expression!) ... un repas d anniversaire à base de langoustes excellentes , de tarte au citron et de rhum arrangé venu du village voisin. La douche demain sera dure, puisque froide, mais cette soirée bien que non conforme au plan de bataille, fut très agréable. Nico s 'impatiente... il reprend la plume.


En tout cas le pari fut relevé ... sur la terrasse de la Fabrik le 21/05//17 une promesse: ne pas me laisser seule le jour de mes 30 ans. Un challenge : je ne serais pas en France! La suite ... ici.

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Et encore un réveil matinal! Nous descendons sur la terrasse (Ju veut aider le proprio à installer le mobilier), et lézardons au calme en profitant de la vue sur la baie de Praia Baixo et sa plage de sable marbré blanc et noir.

Le prioritaire de la pension nous raccompagne à Praia. Il ne manque pas de nous faire passer par quelques quartiers sympathiques: le grand marché, le plateau, Santo Antonio... et nous demande de faire attention pour notre sécurité dans d’autres coins. Il fini par nous déposer dans le quartier très chic des ambassades et grands hôtels sur le bord de mer de Prahina. Nous faisons une pause dans un bar de plage et en profitons pour nous restaurer.

L’après-midi, nous prenons nos marques à l’hôtel **** Perola. Très belle chambre, balcon avec vue sur mer, piscine en terrasse, sauna et jacuzzi, tout y est pour une après-midi détente.




Après quelques caipi, Ju souhaite aller au jacuzzi. Le personnel aux petits soins s’affairent à le préparer jusqu’à ce que l'un d'eux tombe dedans en costard... Sa patience légendaire frappant après 10mn d'attente, Ju va tester! Trouvant l’eau trop fraîche, elle eu la bonne idée d’appuyer sur "heat"...et déclencha un geyser digne de la baleine vue à Sao Nicolau. Les envie de Jacuzzi? Calmées! Je n'en dirais pas autant du fou rire de Ju à l'approche des serveurs..

Après un peu de repos, nous mangeons dans le très bon restaurant de l’hôtel. Je suis heureux d’y manger de la carne di vaca, je commençais l’overdose de poissons...Nous finissons cette journée par un Grog vieillit (et puissant), au calme sur notre balcon.

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Dernier "jambies" de Ju... réveillée à 6h pour voir le dernier lever de soleil. Personnellement, je dors!

Le petit déjeuner sur notre balcon avec cette vue ne peut être qu’agréable même si le départ approche... nous profitons ensuite de la terrasse et de la piscine, le soleil tape déjà fort.




Nous allons nous promener jusqu’au phare de Prahina, puis allons déjeuner sur la plage: Buzio pour Ju, hamburger pour ma part. Après midi sieste à l’hôtel et bronzage en bord de piscine.

Aujourd’hui Miss Catastrophe n’a pas fait de geyser avec le jacuzzi, quel progrès! Par contre renverser le gros cendrier de l’hôtel et son jus de pomme (oui oui jus de pomme) près de la piscine reste dans ses points à améliorer.

L’imminence du départ se fait sentir sur notre moral. Dernier repas: tournedos aux trois poivres et vin rouge de Santiago, que nous trouvons trop acide.

Départ de l’hôtel à 21h30, le taxi nous emmène à l’aéroport international de Praia. Décollage à minuit, direction Lisbonne!

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Atterrissage à 6h sur l’aéroport de Lisbonne. Le vol a été mouvementé, Ju n’a pas fermé l’œil... inquiétude ou curiosité sur le métier d’hôtesse de l’air. Elle n’a pas fumé depuis hier soir (comprendre: une humeur identique à son niveau de nicotine: proche de zéro). Nous profitons d’un café muffin et jus d’orange cookie, avant que Ju ne fasse une petite sieste dans l'aéroport, puis embarquons en direction de Paris.


Fin du voyage!

En résumé: Sao Nicolau est une île extra lorsque l'on cherche de l'authentique: des locaux très accueillants, des paysages magnifiques et des imprévus marquants.

Maio restera un regret...mais qui sait, un pari peut être relancé!

Enfin, même si nous avons peu vu Praïa, l’hôtel Perola est une parfaite halte pour une fin de séjour en mode cocooning!