Nous l'avons atteint hier soir .... le semonkong lodge ..... arrivée tardive et éprouvante dans un pays inconnu. Des paysages d'une beauté insolite et traversés à la nuit tombante , dommage. Mais alors .....
Depuis le village de Semonkong, une route pierreuse et accidentée descend vers la rivière ; et, quelle surprise ! Le manager est accueillant, son côté naturel est surprenant, son look de bourlingueur nous met de suite à l'aise, comme si nous le connaissions déjà.
Fort heureusement deux rondavels restent disponibles malgré l heure tardive . Les huttes sont typiques et chaleureuses, le restaurant et le bar sont incroyables et improbables en ce lieu. Nous sommes ravis et .... un grand "ouf" de soulagement..... Un évènement inusité nous attend un peu plus tard.
At home ! Tous les ingrédients d'une bonne soirée sont là : une gentillesse des serveuses ( elles ont même posé pour la photo ci-dessous ), une carte "presque" gastronomique, une ambiance feutrée, calme, sympa .
A droite, wild party ! Une grande table, d'une dizaine de filles typiquement Basotho, venant de Maseru la capitale, fêtent pourtant un anniversaire, loin de chez elles.... Alors que la musique bat son plein, l'une d'elle se lève, et après quelques hésitations, vient poliment demander si nous serions d'accord pour danser avec elles 😀 Nous ne nous faisons pas prier bien évidement.... et .....
Le pays est soumis à de fortes restrictions d’électricité, et c'est avec surprise que nous découvrons que chaque jour entre 20 heures et cinq heures du matin, nous devrons nous contenter de bougies, à notre disposition sur la table, dans le rondavel.
9h30 : direction les fameuses chutes du Maletsunyane, une à deux heures de marche nous dit on, à travers paysages de plateaux montagneux et villages d'un autre temps ; les enfants nous regardent avec curiosité, n'osant guère nous aborder ; les adultes, quant à eux, prennent des distances même si le salut est de rigueur ; difficile de les photographier ou filmer sans violer leur intimité ! Tous se déplacent à cheval, des petits chevaux robustes qu' ils utilisent au quotidien. Les habitants sont vêtus de grandes couvertures en laine ( nous sommes en plein été ! ) et de bottes en caoutchouc, souvent blanches, qu'ils semblent porter tous les jours. Nous croiserons principalement des bergers, la communication ne parait guère possible avec les adultes.
Les chutes sont très impressionnantes, d'une hauteur de 192m ; elles ont d'ailleurs accueilli une demi-finale de pékin express, pour ceux qui suivent l'émission ! Un touriste de Maseru, accompagné d'un guide, les contemplent. Olivier reviendra à cheval, accompagné d'un garçon de tout au plus 12 ans, prenant très à cœur le travail qui lui a été confié, et qui se prête bien volontiers à nos photos, arrêtant le cheval dès que je sors mon appareil photo. Même encadré par les adultes, le billet de la "course" lui reviendra.
à gauche, moment fort ! ___________________ à droite, début d'après-midi, sortie d'école ! Nous réservons deux VTT et un guide pour l’après midi ; être accompagné d'un autochtone, peut-être que cela nous permettra de voir et comprendre un peu plus le village, coupé en deux par le lodge et la rivière ? Nous ne sommes toujours pas au bout de nos surprises !
Au cœur du village, parmi les boutiques en tôle, un 4x4 luxueux, rutilent, porsche cayenne rouge... le contraste avec la population est saisissant . Notre guide nous explique qu'il s'agit d'hommes du gouvernement , c'est en fait la garde rapprochée du roi. La violente opposition manifeste entre le niveau de vie des habitants du village ( l'accès à l' électricité est possible que pour une partie de la population par exemple ), et ces hommes habillés en orange, ne semble choquer personne ; nous apprendrons qu' il existe un profond respect pour le roi Letsie III .