avec 
C
Chantal Raude
Nous avons loué un camping-car afin de tester ce mode de voyage. Sur le retour, nous avons visité ces plus beaux villages de France : Gerberoy, Le Bec-Hellouin, St Cénéri-le-Gérei et Ste Suzanne
Juillet 2019
7 jours
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Depuis la fin de mon activité professionnelle en 2015, la possibilité de faire l'acquisition d'un camping-car m'a régulièrement traversé l'esprit car ce mode de voyage était pour moi synonyme de liberté. Chantal, mon épouse n'étant pas tout à fait de cet avis, nous avons décidé en 2017 de louer, par l'intermédiaire du site Yescapa, un fourgon aménagé chez un particulier, afin de tester son usage, faire le point sur ses avantages et inconvénients et ainsi avoir tous les éléments pour prendre une décision dans le sens d'une acquisition ou de l'abandon du projet. Nous avions parcouru les Côtes d'Armor sur une période de 4 jours, mais globalement ce fourgon aménagé ne nous avait pas vraiment convaincu. Cette année, pour un deuxième essai, nous avons choisi cette fois un véritable camping-car, un Adria Matrix Plus 670 SC, d'une longueur de 7,503 m. Plus rien à voir !

21
juil

Après en avoir pris possession, nous revenons à notre domicile afin de le préparer pour notre périple.

Puis nous prenons la route dans l'après midi en direction de Pontorson, située aux portes de la Bretagne et de la Normandie, que nous rejoindrons d'une seule traite. Nous passerons la nuit au camping Haliotis, à 9 km du Mont Saint-Michel.

Ce véhicule s'est avéré très agréable à conduire malgré sa longueur et bénéficie d'une puissance moteur convenable, lui assurant sur autoroute une bonne moyenne de vitesse (bien que cela ne soit pas le critère principal pour les camping caristes qui je le suppose évitent ce genre de voies... mais cela peut parfois être utile et particulièrement dans le cadre d'un essai !) Par contre, j'ai particulièrement fait attention lors des manoeuvres à son porte-à-faux arrière, d'autant plus allongé par le porte vélos. L'aménagement intérieur nous a convenu et la cuisine extérieure aménagée dans le coffre arrière par le propriétaire était indéniablement un plus. D'ailleurs en raison d'un beau temps, nous n'avons pour ainsi dire pas utilisé la cuisine intérieure.

22
juil

Nous pénétrons dans la presqu'île du Cotentin et arrivons à l'heure du déjeuner à Granville. Nous aurions bien aimé nous y arrêter mais cela n'a pas été possible, hormis sur une aire réservée où les camping cars étaient rangés comme les sardines dans leur boite. Cela ne nous convenant vraiment pas, nous sommes sortis de la ville et avons recherché (avec beaucoup de mal !) un endroit où nous pouvions nous arrêter pour déjeuner en toute tranquillité .

Nous longeons au plus près la côte et nous arrêtons à Agon-Coutainville , en bordure de plage afin de nous dégourdir un peu les jambes.

Puis nous continuons notre route jusqu'à Port-Bail-sur-Mer où nous nous arrêtons un moment prendre un café.

Nous nous arrêtons finalement en fin d'après-midi au camping "La Gerfleur" à Barneville-Carteret. Nous descendons les vélos et nous nous rendons par chemins et petites routes sur la côte. Au village du Tôt, nous passons devant une pancarte directionnelle avec l'inscription "Lavoir de la mère Denis" ! Intrigués, nous bifurquons et surprise, nous reconnaissons le lavoir où Jeanne-Marie Calvé, alias Mère Denis était sans jeu de mot, la vedette dans une publicité des années 70 pour une marque bien connue de machines à laver.

Le port et la plage de Barneville-Carteret

23
juil

Nous prenons la route en direction du Cap de la Hague, en chemin nous nous arrêtons faire quelques courses à Beaumont-La Hague, longeons l'usine de retraitement des déchets nucléaires puis bifurquons en direction du Nez de Jobourg. Nous garons notre véhicule au parking et nous rendons à pied au Nez de Voidries, d'où du niveau de l'auberge des Grottes, nous apercevons au Nord, le phare de Goury (ou phare de la Hague) et distinguons les courants du Raz Blanchard (l'un des courants maritimes les plus forts au monde)

Nous regagnons notre véhicule et prenons la direction du port de Goury à Auderville . Nous nous garons sur un parking "obligatoire" camping cars, relativement éloigné de notre destination que nous atteindrons pédestrement.

Le phare du cap de la Hague se situe sur le rocher "Le Cros du Raz" situé à 800 m de la côte. Il balise le courant du Raz Blanchard et le passage de la Déroute entre le cap de la Hague et l'île d'Aurigny.

Le port de Goury et sa station SNSM

Nous reprenons la route en longeant au plus près la côte par la D45. Nous avons encore quelques difficultés à trouver un coin tranquille et sympathique pour déjeuner. Nous le trouvons enfin après Omonville-La-Rogue au lieu dit "Les Plates landes". Une aire de restauration ombragée, à gauche en direction d'un terrain de sport.

Nous avons peut-être été un peu trop optimistes sur le trajet que nous voulions parcourir sur une période de 6 jours, aussi afin de gagner du temps, nous décidons de rejoindre directement l'extrémité nord-est du Cotentin et de nous arrêter à Barfleur, charmant petit port de pêche classé au titre des "Plus beaux villages de France".

Nous nous arrêtons ce soir au camping municipal "La Sinope" à Quinéville

24
juil

Nous quittons Quinéville, décidés à rejoindre la Baie de Somme le plus rapidement possible, donc en utilisant au maximum les autoroutes..... un trajet de 347 km. Nous arrivons à Saint Valéry sur Somme en début après-midi. Nous pénétrons en ville avec le camping-car, cherchons en vain une place pour stationner et finalement sommes contraints de nous diriger vers l'aire de camping-car 😡. Je pense que vous avez compris, nous ne les aimons pas, cela va à l'encontre de cette sensation de liberté que nous recherchons. Être stationnés en rangs d'oignons, avec les tables installées entre chaque véhicule (comme souvent cela se voit !), ce n'est pas notre affaire. En plus, comme au Cap de la Hague, cette aire est encore assez éloignée de la ville. Est ce que cela deviendrait un fait habituel ! Nous déjeunons quand même sur place dans le véhicule et nous mettons en quête d'un emplacement dans un camping. Nous en faisons plusieurs et avons toujours la même réponse : Complet ! Finalement, nous sommes obligés de nous éloigner de St Valéry pour trouver enfin un emplacement à Moyenneville, à environ 20 km, au camping du Val de Trie.

25
juil

Nous recherchons le meilleur moyen pour nous rendre à St Valéry sur Somme. Finalement nous optons pour la solution suivante. Nous conservons l'emplacement au camping jusqu'à demain, sortons le camping-car pour nous rendre sur les bords du canal maritime d'Abbeville à Saint Valéry , le stationnons sur le parking d'une aire de pique-nique au Pont-tournant à proximité du lieu-dit Le Petit Port, descendons les vélos et empruntons la voie verte qui longe le canal jusqu'à Saint Valery.

Nous pénétrons dans Saint Valéry, au moment où le petit train de la baie de Somme s'apprête à quitter sa gare . Composé d'authentiques wagons de la Belle Epoque, tirés par une vaillante locomotive à vapeur, il effectue le tour de la baie de Somme de Cayeux sur Mer au Crotoy.

Puis nous longeons les quais aménagés en bord de Somme . Ces photos ont été tirées de la caméra GoPro fixée sur mon vélo, ce qui explique ces plans identiques !

Nous déjeunons sur place et nous apprêtons à prendre le chemin du retour sous une canicule ...il fait 40° ! Cela ne va pas être une partie de plaisir, sur cette voie pratiquement dépourvue d'ombre, mais nous n'avons pas trop le choix, nous devons rejoindre le camping-car. Nous remplissons nos gourdes et enfourchons nos vélos. Comme nous le pressentions, cela n'a pas été facile. Nous nous sommes souvent arrêtés au peu d'ombre fourni par de jeunes arbres, afin de nous désaltérer et tenter d'éviter l'insolation. Nous avons été bien contents de retrouver notre véhicule....réserves d'eau épuisées. Nous regagnons Le "Val de Trie" et dînerons à son restaurant.


26
juil

Nous quittons le camping en direction du Crotoy, de l'autre côté de la baie de Somme. Nous nous garons sur l'aire municipale de stationnement des camping cars qui pour une fois est située à proximité du centre, mais où nous devrons payer une somme forfaitaire (comme cela a l'air d'être souvent le cas !) quelque sera la durée de notre stationnement (30 minutes ou quelques heures). La ville est animée, c'est jour de marché.

26
juil

Terminé la baie de Somme ! C'est vrai, nous n'y avons pas vu grand chose, mais nous sommes pris par le temps. Nous sommes vendredi et nous devons rendre le camping car dimanche, après l'avoir vidé à notre domicile, nettoyé, lavé. Il va donc être temps que nous prenions le chemin du retour si nous voulons être rentrés pour samedi soir sans avoir à faire la route d'une seule traite.

Nous descendons donc en direction d'Amiens afin de visiter sa cathédrale, la plus vaste de France par ses volumes intérieurs. Sur la route, Chantal consulte sur internet les aires de stationnement pour camping cars, existant en ville et constate qu'il n'y en a aucune digne de ce nom. Les camping caristes ne sont donc pas les bienvenus dans cette ville. Mais il semblerait selon un article paru en 2018 dans le "Courrier Picard" que les choses évolueront en 2020. Espérons le ! Actuellement, l'aire la plus proche se situe au camping "Le parc des Cygnes", éloigné de 4,5 km du centre ville et ne disposant que de 5 emplacements ! A cette époque, ce n'est donc même pas la peine de perdre son temps à téléphoner.

Contrariés, nous réfléchissons à une solution alternative. Passant par Abbeville, nous envisageons alors d'y laisser le camping car et de louer un véhicule de tourisme pour nous rendre à Amiens. Peine perdue, les deux loueurs n'ont plus de véhicules disponibles 😡 Ce n'est pas notre jour de chance !

Donc, tant pis pour Amiens et sa cathédrale ! Disposant du guide "Les plus beaux village de France", nous visiterons donc, ceux situés sur notre route de retour. Et le premier d'entre eux sera Gerberoy ...La cité des roses (fêtées chaque année depuis 1928). Située à la limite entre la Picardie et la Normandie, elle allie les traditions des deux régions avec ses maisons en torchis à colombage et à hourdis de briques.

Au moins ici, nous n'aurons aucune difficulté pour stationner, dans une prairie en bordure du village.

Assurément, ce village mérite amplement de figurer parmi l'un des "Plus beaux villages de France". Aucune faute de goût, nous avons vraiment l'impression d'effectuer un bon dans le temps....hormis quelques voitures qui nous ramènent au temps présent...mais c'est normal, ce n'est pas un musée, des gens y vivent.

26
juil

Puis nous quittons Gerberoy, en direction de Le Bec-Hellouin où nous passerons la nuit au camping "St Nicolas. Il est déjà tard lorsque nous y pénétrons. Nous nous installons et dînons à son restaurant . Demain nous visiterons le village.

27
juil

Nous nous levons tôt, quittons le camping et nous dirigeons en camping-car vers le village où nous ne rencontrons pas grand monde à cette heure. Aucune difficulté pour se garer.

Le Bec-Héllouin, célèbre par son abbaye fondée en 1034 est situé au coeur d'un typique village normand bien fleuri avec ses vieilles maisons à colombages. Plusieurs fois détruit et reconstruit au cours des siècles, le seul vestige de l'ensemble abbatial du moyen-âge, reste la tour Saint-Nicolas (XV siècle) trônant fièrement au milieu du parc.

Puis nous pénétrons dans l'abbaye

et reprenons notre route vers Saint-Cénéri le Gérei

27
juil

Situé sur un méandre de la Sarthe, ce village créé par Saint Cénéri , disposait d'un monastère qui fut incendié par les Normands. A son emplacement fut construit au XI siècle sur l'éperon rocheux dominant le village, une église abritant des peintures exceptionnelles du XII siècle et un plafond unique en France. Tout autour les anciennes maisons du village sont préservées. En contrebas, au milieu d'une grande prairie se situe une charmante chapelle du XV siècle. A notre avis, une faute de goût dans ce village, le dallage de la chaussée qui ne fait pas vraiment d'époque. Quelle idée !

En descendant vers la Sarthe

L'église du XI siècle sur son éperon rocheux, vue du pont sur La Sarthe.

La petite chapelle du XV siècle dans la prairie

27
juil

Puis nous atteignons le dernier lieu de visite de notre périple. Sainte Suzanne, non loin de Laval (Mayenne) est une cité médiévale, fortifiée au XI siècle, perchée sur un piton rocheux dominant la vallée de L'Ervre, dont la butte du tertre Ganne (à environ 2,5 km) permet d'avoir une belle vue panoramique. Elle résista fièrement à Guillaume Le Conquérant avant d'être finalement vaincue par les anglais lors de la guerre de Cent Ans. Cette citadelle fut cédée par Henri IV à Guillaume Fouquet de la Varenne à qui l'on doit le logis renaissance accolé aux remparts.

Nous nous présentons à l'entrée de l'aire de camping-car Park située à proximité (un très bon point !) du village. Nous nous engageons devant sa barrière automatique et nous apprêtons à payer notre dû à la borne, lorsque nous apercevons que nous devons au préalable prendre une carte (ou acheter, je ne m'en souviens plus !) et la charger avant d'y pénétrer. C'est la dernière visite de notre parcours, nous rendons le camping car demain, il est donc hors de question que nous prenions cette carte, car à priori, suite à cet essai, il y a peu de chance que nous en louions un prochainement ou encore moins en achetions. (développé dans le mot de la fin). Et de surcroît, le prix réclamé est excessif, compte tenu du peu de temps que nous y passerons. Mécontent, je fais marche arrière et nous quittons Sainte-Suzanne...

Rapidement, trouvant ma réaction un peu excessive, nous nous ravisons, faisons demi-tour et nous représentons à l'entrée du village. Un sens unique permet aux véhicules des résidents d'en faire le tour. A ma gauche existe donc la voie interdite où à quelques mètres apparaît un bel emplacement où je pourrais me garer et ne gêner personne. Je m'engage donc dans le sens interdit, fait rapidement un demi tour et me gare... Nous visiterons donc Sainte Suzanne. Nous pénétrons dans l'enceinte fortifiée, dont le donjon a été équipé de passerelles métalliques permettant d'en atteindre le sommet et ainsi avoir une vue d'ensemble de la cité...

C'est ici que se termineront nos visites effectuées lors de cette randonnée de 6 jours réalisée à titre d'essai, en camping car. Après un bon pot au "Café des Tours"Nous prenons désormais d'une seule traite la direction de notre domicile en Bretagne. Nous restituerons demain le camping car à ses propriétaires...sans une seule éraflure...😀👍 Ouf, le gros souci d'une location et cela peut aller très loin en cas de problème...

Le but de ce second périple en camping car en location (le premier était un fourgon aménagé) était de vérifier, une seconde fois, avant d'en faire une éventuelle acquisition, que ce moyen de voyager pouvait vraiment nous convenir. Notre première expérience n'ayant pas été totalement concluante, il valait mieux en effet renouveler l'opération pour pouvoir prendre une décision en toute connaissance de cause, l'investissement étant quand même relativement important.

Nous sommes conscients que le véritable camping cariste, doit s'affranchir au maximum de la contrainte du temps afin de ressentir cette sensation de liberté. Cela n'a pas vraiment été notre cas avec un véhicule loué, avec évidemment une date de retour impérative ! Nous n'avons pas eu non plus, la possibilité de prendre notre temps pour visiter de nombreux sites situés sur notre trajet en raison de la distance que nous avions à parcourir pour atteindre la Baie de Somme, tout en effectuant le tour du Cotentin ! Nous avons donc dû à plusieurs reprises prendre l'autoroute. Au moins avons nous pu vérifier que le véhicule atteignait sans problème les 130 km/h....mais ce n'est pas je pense ce qu'un camping cariste recherche en priorité. Si nous en avions eu le loisir, nous serions restés certainement sur des routes secondaires et nous serions arrêtés plus souvent pour visiter, marcher, utiliser nos vélos...

Mais bon, ce périple un peu "speed", nous a quand même permis de prendre une décision....Nous ne ferons pas l'acquisition d'un camping car.

Nous n'avons pas vraiment trouvé cette sensation de liberté que nous recherchions.......mais plutôt de nombreuses contraintes. De trop nombreuses villes interdisant l'accès aux camping cars et leur imposant des aires de stationnement trop souvent éloignées des lieux à visiter. Les campings cars garés les uns contre les autres avec à peine la place d'y poser une table à l'extérieur....et même dans le cas contraire, quel intérêt ? Nous avons l'impression que le camping-cariste , d'un côté est presque considéré comme un pestiféré et de l'autre comme une "poule aux oeufs d'or", vu la politique forfaitaire de prix pratiquée. Il faut peut être signaler que l'on a dû en arriver là, à cause de l'incivisme de certains camping caristes qui stationnant un peu partout, occasionnaient de la gêne pour les riverains. J'ai ainsi souvent vu des camping cars garés en bord de mer et bouchant carrément la vue aux riverains.

De plus, du fait de l'éloignement de ces aires de stationnement, l'on aperçoit de plus en plus de camping cars portant ou tirant un autre moyen de locomotion (scooter, petite voiture, quad,etc...). Cela va quand même finir par faire très cher, l'investissement !

Pendant notre périple, nous n'avons pas passé une seule nuit sur une aire de camping car, mais toujours en terrain de camping sur un emplacement herbeux, bien délimité par une haie, avec une superficie permettant sans problème d'y poser une table, sans être sous la fenêtre du voisin....Et en plus nous y avons la possibilité d'utiliser des toilettes et des douches dignes de ce nom, car même par rapport à un camping car de dimensions honorables, il n'y a pas photo ! Pour nous, les toilettes du camping car n'ont été utilisées que rarement, seulement en dépannage pendant les trajets.

Finalement nous avions moins de contraintes en réalisant nos road-trip avec notre véhicule de tourisme à l'arrière duquel nous transportions quelquefois nos vélos. Nous nous garions sans problème au plus près de l'endroit que nous voulions visiter. Nous avions dans notre coffre une tente suffisamment spacieuse qui se montait en quelques minutes, des lits de camp est des duvets confortables, tables et chaises miniatures, petit réchaud, etc...Nous alternions nos nuits en tente avec des nuits passées en chambres d'hôtes ou à l'hôtel. Nous nous faisions régulièrement quelques restaurants....En fait, cette liberté, nous l'avions déjà..... pas besoin d'un camping-car !

Il s'agit seulement de notre avis, car le camping car à certainement de beaux jours devant lui, lorsque l'on constate la progression de ses immatriculations.

Afin de se fondre plus facilement dans le paysage, rester plus discrets et limiter ces contraintes, l'acquisition d'un fourgon que l'on aménage soit même et qui ressemble plutôt au fourgon d'un artisan qu'à celui d'un camping cariste est une solution, bien que depuis mai 2018, la législation se soit durcie, avec l'obligation de passer la carte grise du fourgon, de CTTE à VASP (Véhicule Automoteur Spécialisé pour la transport de Personnes). Ce changement nécessitant de passer un contrôle technique plus long et plus coûteux.

Ou, autre solution acheter un camping car de marque, banalisé, sans aucun décor extérieur ni marque...

Par contre, je serais partant pour un long périple en camping-car 4X4 dans des contrées reculées, en autonomie totale au volant d'un véritable baroudeur, bien aménagé.....mais ceci est une autre histoire 😉

Bon, je reconnais que je n'avais pas suffisamment d'expérience pour trouver des endroits tranquilles pour stationner en camping car pour une nuit.Il existe de nombreuses applications sur smartphones qui auraient surement pu nous aider : Park4night, Caramaps, Camping.car magazine, France-Passion, Bienvenue-a la-ferme, Etc...