John’s Days Off

Dernière étape postée il y a 1715 jours
Second City. Windy City. 6 jours en hiver. Chicago n’était pas dans notre mire, mais quelle belle découverte.
Du 24 au 30 décembre 2017
7 jours
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Publié le 27 avril 2018

Aussitôt débarqué de l’avion, aussitôt dans le train.

O’Hare est très facilitant pour quiconque veut se rendre directement au centre-ville.

Ventra Card. 7 jours. Accès illimité. 33$. Red Line. Direction centre-ville!

Déjà, il est super chouette ce train qui traverse Chicago sur un rail surélevé. En plus de ce regard en plongée sur la ville, le voyageur a la sensation de côtoyer, à grande vitesse, une certaine intimité, un paysage que l’on ne voit habituellement pas: ruelles, terrasses privées, murs de briques dont le street art s’est emparé.

Puisque le train traverse la ville majoritairement sur un rail extérieur aérien, le froid et la neige s'introduisent chaque fois que les portes s'ouvrent. Ce n'est pas un gros dépaysement, mais le voyage s'annonce déjà marqué par la vague de froid qui déferle sur le nord du pays.

Débarqués du L (raccourci du mot elevated) à la station Grand, une minute à pied nous sépare de l'ACME Hotel. Un hôtel adorable, abordable, qui ne pourrait être mieux situé!

ACME Hotel. À deux pas du métro. Musique rock à l'entrée. Ascenseur décoré de pochettes de vinyles: Supertramp, Lady Gaga, The Velvet Underground, MGMT, entre autres. Coquette chambre. Lit king surmonté d'une trace de main imprimée sur une large toile. Petite table qui donne sur une fenêtre d'où l'on aperçoit 2 mannequins multicolores flottant dans le fossé entre 4 immeubles. Dans la salle de bain: imposante veilleuse en forme de lèvres d'un rouge vif et douche spacieuse. Service gratuit de café et thé chaque jour, directement à la chambre. Gym et spa au sous-sol. Petit coffee shop adjacent à l'accueil: ils servent le café de Dark Matter et de délicieuses viennoiseries.

https://www.acmehotelcompany.com

Une fois les bagages posés, nous suivons la recommandation du podcast Extra Pack of Peanuts : manger chez Portillo's Hot Dogs. La spécialité: le hotdog. Bienvenue aux États-Unis: un décor en carton qui évoque l'Italie; des nappes carottées rouge et blanc qui recouvrent des dizaines de tables où vont et viennent un mélange de touristes et de gros Américains; des hotdogs (avec cornichons, et sans ketchup: le classique ici) au goût passable, avec un poil en guise d'accompagnement!

Direction le Loop: deuxième plus important quartier des affaires aux États-Unis après celui de Manhattan. Après avoir traversé la rivière Chicago, nous faisons nos premiers repères: la Trump Tower, même si on avait voulu la manquer, la tour inaugurée en 2009 est beaucoup trop imposante; le Chicago Theatre, emblème et témoin de l'effervescence cinématographique de la ville des années 1930-40; le Macy's, décoré avec finesse, plonge le piéton dans l'esprit des Fêtes en diffusant les meilleurs hits de Noël, et fait, du coup, oublier le froid qui s'intensifie et les trottoirs glissants. Petite visite à l'intérieur du célèbre centre commercial: surtout pour aller jeter un oeil au gigantesque sapin dans la Walnut Room. Gigantesque, oui, mais rien à ajouter.

La balade au hasard dans le Loop et le froid nous poussent à entrer dans le Goodman Theater. La représentation de Christmas Carol vient de terminer et le hall est bondé de gens arborant de larges sourires. Les interprètes signent des autographes, posent pour les iPhones, scandent des répliques que le brouhaha empêche d'entendre et une dame m'aborde en pointant du doigt mes guêtres (que j'hésitais à apporter, mais qui se sont avérés d'une grande utilité vu le froid sibérien!). « Ready to trek? » me dit-elle. Suivi d'un « Are you two a pair? », nous dit-elle. Yes, and yes. En discutant avec elle, nous comprenons qu'elle est seule pour Noël, et que nous lui faisons penser à son fils, marié à un homme, qui vit à San Francisco. Venue du Michigan, c'est une dame habituée à Chicago: elle nous recommande la visite du Lincoln Park Conservatory et du Chicago Symphony Orchestra. Grâce à notre curiosité commune, nous n'hésiterons certainement pas à laisser nos vacances se dessiner au gré de telles rencontres. « Thank you so much and have a Merry Christmas ». Retour au froid.

Direction Millenium Park. Arrivés, Sam me partage qu'il se sent comme dans un village de Noël miniature. Je regarde autour de moi: j'acquiesce. De petits flocons tombent doucement, la patinoire n'est pas trop bondée, juste assez, un énorme sapin bien illuminé la côtoie, et le Cloud Gate la surplombe. La fameuse bean. Elle est énorme. Impressionnante. Surpris, on peut même traverser en-dessous. En plus d'être photogénique, la bean provoque des distorsions de la skyline et du ciel: une vision de la ville assez singulière.

Après une balade vers le Art Institute of Chicago et un bref retour à l'hôtel, nous décidons de sortir pour aller gouter à la célèbre deep dish pizza: une pizza à la garniture particulièrement épaisse et cuite dans un moule creux. Chez Giordano's. 1h30 d'attente, bien du gras et 25 $US plus tard... Sommes-nous tombés dans le panneau? Au moins, c'était tellement gras qu'il nous a semblé faire moins froid sur le chemin du retour.

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Publié le 27 avril 2018

8h. Les rues sont désertes. Cafés fermés. Vent glacial. Joyeux Noël!

ACME to Loop. 

Après un petit-déjeuner fade, mais salé, chez Subway, nous errons dans le Loop. Quelques sculptures, telles que le Flamingo de Picasso, dynamisent ce quartier des affaires, où ont essentiellement été érigés des gratte-ciels. Il faut admettre que l'architecture moderne du coeur de Chicago impressionne, surtout avec cette lumière bleue matinale. Nous retournons voir la bean, mais notre errance ne dure pas très longtemps. Visiter Chicago à -30 Celsius, même si j'ai mes guêtres, non, merci!

Errance dans le Loop.

11h. Le Lincoln Park Conservatory est donc tout indiqué. Humidité, chaleur, odeurs réconfortantes, décorations de Noël et c'est gratuit. Parmi les curiosités, une feuille qui se replie au toucher, un arbre abritant une colonie de fourmis qui travaillent fort, même si c'est un jour férié... et la dame du Goodman Theatre! Accompagnée d'un couple gai (on soupçonne qu'elle s'ennuie de son fils!), elle termine un tour guidé par une septuagénaire bénévole depuis plusieurs années. Celle-ci nous offre de faire la visite du jardin botanique et, déjà, on sent la passion dans sa voix: nous suivons donc la gentille Suzanne. Honnêtement, en 30 minutes, on s'évade autour du monde à travers les palmiers, les fougères, les arbres fruitiers et toutes sortes de fleurs.

Inside/View from the. 

13h. Direction le Lincoln Park Zoo. On en a beaucoup entendu parlé. Mais l'hiver? Un grand zoo en plein coeur du parc. Est-il ouvert? On s'y dirige. On verra! Déjà, la grande barrière est ouverte et les phoques nous font coucou depuis leur grand bassin d'eau. Il n'y a personne. Le zoo est divisé en plusieurs pavillons et diverses familles d'animaux les occupent. On se dirige vers un premier pavillon: la porte s'ouvre. De pavillon en pavillon, on se rend finalement compte que le zoo, gratuit, accueille un nombre impressionnant d'animaux! Donc, le zoo de Chicago, même l'hiver, et même si l'on est pas fan de zoo, on y prend plaisir.

Beaucoup d'animaux, oui. Mais on sent la fatigue du froid et de l'hiver. Nombre d'entre eux dorment ou semblent avoir été mis en veille. À ce propos, juste à côté de la cage des gorilles, qui étaient tous écrasés et immobiles, une prise de courant débranchée semblait nous indiquer la raison de leur étrange état de latence! Aussi, en sortant du pavillon des primates, on aperçoit une dame vêtue d'un énorme manteau de fourrure noire qui franchit la limite du zoo au pas de course. C'était presque à croire qu'un gorille était en fuite, coiffé d'un béret rouge. OK. Le froid venait peut-être aussi de geler quelques-unes de nos cellules nerveuses!

Lincoln Park Zoo. 

17h. Pour faire suite à cette visite, on décide d'aller souper au Rainforest Café. J'avoue accumuler les visites dans cette chaine de restaurants à thème, qui possède une trentaine de succursales à travers le monde. Et après tout, on se fait un Noël thématique « zoo », ou pas... alors, la totale! Même la serveuse semble vouloir poursuivre sur cette même lancée en nous appelant, avec sarcasme, les « Party Animals » lorsqu'on lui demande un thé noir comme apéro!

20h. Soir de Noël; soir peu achalandé à la Hancock Tower (25$/observatoire + 1 verre). Vraiment, je n'avais jamais passé une aussi relaxante heure et demie dans un observatoire. Généralement, ces lieux touristiques sont bondés, mais ce soir, on a la vue 360° et l'amaretto sour pour nous! Splendide!

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Publié le 13 février 2019

7h. Question de bien partir la journée, court, mais sympa jogging au sous-sol de l’ACME Hotel. J’avoues toutefois avoir davantage profité de la tranquillité matinale qu'offrait l’espace jacuzzi dont la déco inspire une station de ski.

Chicago Cultural Center 

Bien revigoré, direction le Chicago Cultural Center qui présente une exposition que l’on attendait de voir depuis longtemps. Un petit arrêt s'impose chez Intelligentsia, un coffee shop branché qui carbure à l’argent des cravatés du quartier financier. Le café est délicieux et nous est servi par une jeune Polonaise très amicale et qui parle français. Merci chère Polonaise...

10h. Car, deux minutes plus tard, l'accueil ne fut pas le même au Cultural Center. Une moins charmante et plutôt grincheuse dame nous a mis à la porte dès notre entrée dans le grand hall. Brusqués, confus, encore les deux yeux dans le même trou, nous obéissons et nous voilà à l'extérieur! Sans rien y comprendre, un autre employé vient nous ouvrir la porte et s'excuse du comportement de sa collègue qui a mystérieusement déserté les lieux. Mystère et boule de gomme.

Hélas! Malgré cette étrange façon de nous accueillir, la seconde édition de la Chicago Architecture Biennal présentée dans l'édifice municipal, anciennement la bibliothèque centrale de Chicago, aura absolument valu le coup. Entièrement gratuite, il s’agit grosso modo d’une exposition internationale d’idées, d’oeuvres et de maquettes architecturales.

Sam et l'Architecture Biennal 

Et c’est fort bien pensé d’investir les multiples salles du bâtiment de style Art déco; donnant accès à divers points de vue sur l’institution culturelle elle-même et sur le Millenium Park. C’est aussi l’occasion de s’émerveiller sous le plus grand dôme de verre réalisé par Tiffany. On ressort tout souriants, trois heures plus tard.

Sous le charme de Tiffany 

Parmi les oeuvres marquantes : une impressionnante mosaïque de photos d’églises polonaises, une bibliothèque conçue spécialement pour les enfants, un gigantesque lieu de recueillement à la forme ondulée et peint tout de blanc.

Pour le lunch: le Market Creations, à deux pas du Chicago Cultural Center, offre un énorme buffet super bon et peu couteux. Style cafétéria huppée.

15h. Direction le Musée d’art contemporain de Chicago.

Peut-être avons-nous été trop fascinés ce matin? Mi-figue mi-raisin. Le musée est satisfaisant, mais sans plus. Bien entendu, nous n’avons pu rester de glace devant certaines oeuvres : des monticules de terre d’où s’élèvent des voix d’outre-tombe lorsque l’on tend l’oreille près du sol; la pompe à air de l’Islandais Olafur Elliason qui gonfle et dégonfle sans arrêt un miroir; une chambre vide toute dorée où l'on peut déambuler.

Musée Figue Raisin

17h. Petite balade sur le Magnificent Mile; ce boulevard qui abrite nombre de restaurants, commerces de luxes et gratte-ciels. Et pour terminer la journée dans une ambiance chaleureuse, nous nous rendons au Chicago Diner. Un resto végé, établi depuis 1983, à la déco inspirée des typiques american diners. Les burgers sont délicieux!

Mag Mile 

20h. Puisque nous sommes dans Boystown, prendre un verre au bar qui semble être le point de ralliement de la communauté gaie va de soi: le Sidetrack. Au son des hits des années 1990, de beaux mecs un peu partout, des barmans en morphsuit... En fin de soirée, Britney chante Stronger, than yesterday… now it’s nothing but OUR bed!

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déc
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10h. Grasse, grasse matinée. Les quelques parties de Qwixx jouées en arrivant à la chambre hier soir nous ont mis KO. L'énergie de cette grasse, grasse matinée nous mène jusqu'à Wicker Park, sur N Milwaukee Avenue, où nous faisons les boutiques. Vêtements - quoique très beaux - pseudo-vintage à 200$. Vinyles rares à partir de 50$. J'y ai trouvé la soundtrack de Moonrise Kingdom, mais le prix me refroidi assez rapidement! Achat de souvenirs locaux - faits en Chine! - chez Transit Tees.

13h. Et succulent diner chez Kizuki Ramen et Izakaya, là où, comme le veut la tradition japonaise, on salue chaque nouveau visiteur dès qu'il franchit la porte d'entrée. Super service, douce musique et banquette très confortable.

Takoyaki: pieuvre dans une boule de friture 
Près de Wicker Park. 

14h. Balade sur Darren Street en direction du Village Ukrainien; on a entendu parler du Ukrainian Institute of Modern Art. Intriguant. Nous nous y rendons. La dame qui nous accueille: Helena. Une perle. Elle nous aborde d'abord en nous présentant les principaux aspects de l'exposition 7. Sept artistes qui dialoguent sur leurs identités multiples. Mais rapidement, Helena, née en Ukraine, nous questionne sur notre ville d'origine et il se trouve qu'elle est passionnée par le Québec. À tel point qu'on comprend que ce n'est plus pour nous amadouer: vraiment, elle est fascinée. La conversation prend fin et nous pouvons errer dans les deux salles de l'institution culturelle qui convoque des expositions plutôt multidisciplinaires: installations sonores, vidéos, toiles.

Avant notre départ, Helena ne manque pas de nous indiquer un bon café à quelques pas de là, ainsi que les lieux de cultes ukrainiens à ne pas manquer dans le quartier... Qui sont majestueux et joliment éclairés par le soleil de fin d'après-midi. On a la sensation d'avoir été catapulté dans un autre pays... mais le froid nous aurait suivi. Je ne comprends rien aux symboles qui ornent ces temples, mais j'en demeure pas moins curieux et émerveillé.

Ukraine à Chicago?

16h. Le bon café, c'est le Dark Matter. Un café-bar où le personnel nous offre le spécial du mois: un café épicé à la sauge et au poivre de cayenne. Oui! Avec un beigne au chocolat. Oui! Rien n'aurait pu être plus réconfortant en cet après-midi glacial. Je ressors du coffee shop avec une tasse portant un logo qui me rappellera plus tard la découverte de ce charmant quartier.

Making people happy. 

17h. Autobus de ville: on redescend au sud de la Windy City. On croise un camion de pompier; petite pensée pour nos neveux qui sont fascinés par Chicago Fire. Direction le touristique et lieu d'attraction qu'est le Navy Pier. Il est présentement under construction, mais cela n'empêche pas ce qui semble être un festival familial d'avoir cours à l'intérieur de l'énorme bâtiment qui fait toute la longueur de la jetée, s'avançant à plus d'un kilomètre dans le Lac Michigan. Définitivement, la fête n'est pas pour nous: nous cherchons plutôt un moyen d'avoir une vue sur la skyline. De fil en aiguille, en passant par un genre d'oasis intérieur sous une verrière, on trouve une porte qui peut s'ouvrir tout en haut, sur la terrasse de l'édifice. Il faut toutefois que l'un retienne la porte pendant que l'autre se rend à l'autre extrémité du toit pour observer la ville, car la porte menace de se verrouiller et de nous laisser mourir geler, comme ces énormes morceaux de glace du Michigan qui craquent et grincent en contrebas.

Mission Skyline. 

20h. Nous reprenons l'autobus, nous arrêtons pour siester, et reprenons le L : direction le Green Mill. Ce ne pouvait pas être plus achalandé. It is packed! Mais tout de même, on peut apprécier le spectacle de jazz. Un homme noir, d'étincelantes lunettes couleur or, une voix blues à souhait. Et, même si le lieu n'a l'air de rien de l'extérieur, l’architecture intérieure nous transporte complètement dans une autre époque, deux heures durant.

Jam-packed Mill. 
28
déc
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Publié le 1er février 2020

9h. Après un petit-déjeuner éclair à la chambre, nous rejoignons un dénommé Mike avec qui nous avons rendez-vous pour quelques heures de visite guidée. Dans le somptueux hall, un homme chauve, cartable sous le bras, semble nous attendre. Nous prenons place à une table avec Mike, qui vit à Chicago depuis nombre d'années, et qui nous donne des informations de toutes sortes sur Chicago. Il répond à toutes nos questions! Il accompagne ses histoires d'images qu'il a soigneusement plastifiées et rangées dans un cartable. C'est un guide (bénévole, soi dit en passant) d'un grand professionnalisme, qui, en plus, nous propose de faire la visite dans la langue de Molière, ayant un grand intérêt pour elle. Dès les premières minutes, nous sommes très satisfaits d'avoir réserver ce tour « gratuit » avec Chicago Greeter, qu'évidemment nous recommandons.

Secrets de Mike 

En bref, Mike nous propose une balade dans le Loop; mais une balade tout autre que celle que nous avions déjà faite. Il nous fait découvrir des endroits « cachés » tels que le restaurant Heaven on Seven, situé au septième étage du 111 Wabash Street : une cuisine louisianaise sans prétention, délicieuse. Du couloir décoré de tableaux reconstituant la colonisation de Chicago et qui mène au bureau du maire de la ville, en passant par nombre de lobbys de diverses institutions financières, nous apprenons un tas de trucs! La ville a été dirigée par une mairesse en 1979; Chicago compte plus de 170 lignes de bus et 8 lignes de métro; la construction du métro a commencé à l'Exposition Universelle de 1893 afin d'acheminer les gens du centre-ville vers les édifices bâties pour l'évènement; la Windy City est la deuxième ville avec le plus de ponts après Amsterdam...!

Mayor / Leather 

14h. Ayant pour intention d'aller souper et faire la fête en soirée, nous prenons la direction d'Andersonville... et nous arrêtons en chemin pour une visite un peu inusité. Le drapeau gai à l'extérieur de l'imposant bâtiment de pierre nous ayant intrigués, nous sommes allés jeter un oeil: au Leather Archives and Museum. Le gentil monsieur nommé Adam nous a guidés tout au long de ce fascinant musée qui possède une collection inestimable pour la communauté lgbt. Une collection d'oeuvres, d'archives, de vidéos et d'accessoires à la Tom of Finland ont été recueillis et sauvegardés ici au fil des ans.

18h. En se baladant dans les rues désertes, on commence à se douter qu'Andersonville est certainement beaucoup plus animé l'été que l'hiver. Mais les petits restaurants, boulangeries et boutiques d'antiquités de la rue commerçante donnent un charme pittoresque à ce quartier qui abrite de nombreux immigrants suédois.

20h. Direction Lake View. Petite soirée à l'incontournable Chicago Diner: un restaurant végétarien qui recrée l'ambiance parfaite des diners américains d'antan.

Retour en L.

Arrive, y fait frette.