Par jo_ana
Seconde étape au Myanmar, Yangon, plus grande ville du pays !
Du 19 au 22 décembre 2019
4 jours
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Aujourd'hui, c'est départ pour Yangon, la plus grande ville du pays et ancienne capitale.


En 2005, la capitale birmane fût transférée de Yangon à Naypyidaw par la junte militaire. Ville créée de toute pièce au centre du pays... ou plutôt au milieu de nulle-part. La raison de ce changement ?!

Officiellement pour rendre la capitale plus "centrale" et accessible à l'ensemble des citoyens du pays...

Officieusement, pour l'éloigner des grands axes évitant toute invasion et avoir un contrôle total sur la ville et sa population, ce qui n'était plus le cas à Yangon.

Départ du bus à 9h, je me rends à la station un peu (trop) en avance, mon bus à du retard, je vais donc attendre pendant près d'une heure sans trop avoir d'information. Finalement, à 9h30 on m'indique que mon bus est là, il faut un peu que je devine duquel il s'agit... Je trouve finalement, cale mon sac dans la soute et m'installe à bord du bus VIP, trop classe 😉

Six heures et quelques de bus en vue. A noter, qu’il s’agit d’un des plus courts trajets que j'effectuerai dans le pays... C'est là que je me dis, que les onze heures d'avion pour rentrer en France vont vraiment paraître « peanuts » après tous ces trajets en bus interminables 😀

Etonnement, le trajet passe assez vite, même si à mon goût nous faisons trop d'arrêts "toilettes - repas" sur la route. J'ai qu'une envie, qu'on ne perde pas de temps et qu'on trace notre chemin. Mais bon... En revanche, cette fois-ci la route est plutôt en bonne état, le trajet est donc plus confortable que celui jusque Hpa-An.

Comme d'hab, à l'approche de Yangon, je ne sais pas trop où le bus va nous déposer. Finalement, la gare routière est loin du centre-ville, ~17 kilomètres, il faut donc opter pour le taxi. Et Yangon est LA ville des bouchons. 15h30, arrivée en gare routière de Yangon, j'essais de trouver des gens avec qui partager le taxi... Je tombe sur un couple de français, qui sont de retour dans la grande ville pour prendre un vol dans quelques jours. Ils connaissent donc les tarifs pour le taxi, on négocie ensemble et nous partons vers le Downtown. Et, en effet, pas mal de circulation, il faudra bien une heure pour rallier mon auberge. C'est donc vers 16h30 que j'arrive enfin !

Le taxi me dépose au bout de la rue. Je la remonte à pieds jusque mon auberge. Première impression, pas super bonne, où je suis tombée !!! Les bâtiments sont dans un sale état, tout délabrés avec, par moment des grilles aux fenêtres, c’est assez glauque. Ça m’inquiète sur l’état et la qualité de mon auberge. Au final, l’auberge est le seul bâtiment qui a subit un ravalement de façade dans la rue 😀 Rassurée, je rentre et le lieu est magnifique. Dans un immeuble de style colonial, ils ont gardé le charme de l’ancien tout en modernisant les lieux. Beaucoup de charme, et en plus, ils font de vrais expressos !!!

Je m'installe dans le dortoir, pas de chambre privée cette fois-ci, ce n’est pas le grand luxe tous les jours (même si cette première nuit, je la passerai seule dans le dortoir, le best !!).

Je pars ensuite à la recherche d’un centre commercial, ayant oublié mon dentifrice… Et j’ai espoir de pouvoir trouver de quoi grignoter pour compenser la nourriture asiat’ dont je sature. Il ne faut plus me parler de riz ou de nouilles, c’est l’overdose totale !

C’est escapade est aussi l’occasion de faire le tour du quartier. Je me rends à trois blocs de là, dehors c’est l’effervescence, l’heure de sorties des bureaux. On est loin de Hpa-An et de son côté très rustique. Ici, c’est la grande ville, de grands buildings, des travailleurs en costumes – cravates (mais toujours avec un longyi... explication de ce mot dans la suite de l'article 😉). Bref, c’est un autre monde.

Les mythiques embouteillages de Yangon  

J’arrive sur le lieu du présumé supermarché, immense shopping mall, avec en façade des marques de luxe telles que Rolex ou Mont Blanc.. Hum, bizarre, ça ne ressemble pas à un supermarché où acheter du dentifrice tout ça. Mais bon, après avoir checké les alentours, je ne trouve rien d’autre, je tente ma chance et rentre dans ce centre commercial de luxe ! Bon il n’y a pas photo, uniquement des enseignes hors de prix, on sent qu’il y à plus d’argent à Yangon qu’à Hpa-An. Et finalement, c’est au niveau -1 que je trouverai mon bonheur !

J’ai l’impression d’être un enfant qu’on emmène à Disney 😛 Dans le supermarché, pleins de produits importés… Fromage, saucisson, saumon… Je revis !!!!! Je succomberai à du saucisson sec, fromage et cookies, petite facture mais ça me remonte le moral, j’étais trop en manque de nourriture occidentale.

Ce petit tour aux alentours m’aura aussi rassuré sur l’ambiance de la ville. Ok, la plupart des bâtiments ont besoin d’un sérieux ravalement, mais le sentiment d’insécurité que j’ai pu avoir en arrivant c’est vite envolé. Par contre, les décos ambiance de Noël en mode bonhomme de neige et flocons alors qu'il fait 35° dehors, c'est assez bizarre...

C’est donc toute heureuse que je finis cette journée. Je fais quelques recherches sur les lieux à visiter, je note les points sur Maps.Me. Demain, gros programme pour aller découvrir cette ville qui déborde de monde et d’agitation.

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Nouvelle journée à Yangon, aujourd’hui on attaque les festivités. Après mon petit-déjeuner, je pars en direction du Bogyoke Market, un marché de jour immanquable lorsqu'on est de passage à Yangun.

Bogyoke Market

Situé à une dizaine de minutes à pieds, j’arrive près du marché. Quelle effervescence dehors, beaucoup de monde, de bruits, ça klaxonne à tout va. Arrivée au marché, il s’agit d’un grand bâtiment carré, où des centaines de stands sont disposés. La spécialité de ce marché, non pas la nourriture (étonnant !) mais les bijoux et longyis.

Bogyoke Market 

Le Myanmar est un important producteur de pierres précieuses, notamment de rubis et de jade. Beaucoup de bijouteries proposent colliers, bagues, bracelets ornés de ces pierres. Mais bon, il vaut mieux être connaisseurs pour aller s’y frotter, les qualités sont plus ou moins bonnes. N’empêchent que tout ça brille beaucoup.

Les longyis, quant à eux sont les vêtements traditionnels portés quotidiennement par la plupart des birmans, hommes et femmes. Pour les femmes, il s’agit d’une jupe type portefeuille, arrivant jusqu’aux chevilles, souvent très colorée, pouvant être en coton pour les pleins simples, ou en soie pour les plus somptueux.

Pour les hommes, même principe, ça ressemble à une longue jupe, dans des couleurs beaucoup plus sobres, il est noué sur le devant.

Ce vêtement, qui est encore porté par une majorité de la population, est juste sublime ! Ça a une autre allure que les joggings contrefaits que portent les thaïlandais par exemple 😉. En espérant que cette coutume perdure encore longtemps, bien que de plus en plus de locaux se convertissent au pantalon… Quel dommage.

Dans le marché, c’est donc une ribambelle de tissus, plus colorés les uns que les autres. Absolument magnifique. Je me perds dans toutes ces allées qui se ressemblent. J’adore l’ambiance qu’il y règne, bien que le lieu soit un peu touristique. J’y repasserai probablement pour faire quelques emplettes.

Je pars ensuite en direction de la 26ème rue. A Yangon, sous le règne de l’empire britannique, les rues du Downtown ont été renommées à la mode anglo-saxonne, c’est à dire par numéros à l’image de ce qu’on peut retrouver aux Etats-Unis.

J’ai lu que sur la 26ème rue, un marché local se tenait chaque jour, loin des axes touristiques.

26th Street Market

Et bien, je ne suis pas déçue du voyage. Moi qui veux du local, je suis servie. Arrivée à la dite rue, le lieu est envahit de monde. Pas l’ombre d’un touriste. Je remonte la rue, de chaque côté de celle-ci, des stands de fruits, légumes, viandes et poissons (qu’il vaut mieux traverser rapidement, l’odeur est affreuse). Et ne croyez pas que cela empêche la circulation, bien sûr que non, ici la voiture est reine. Des étales sont donc disposés au milieu de la route, de sorte que la voiture puisse passer par dessus. Sanitaire et hygiène, si tu es nous entends 😉

26th Street Market 

Je remarque que des gens se faufilent dans de petites entrées sur les côtés. Curieuse, je tente un coup d’œil. Je me retrouve dans un immense hall, où la encore se tient un marché, couvert cette fois-ci. C’est un peu le Rungis du tissus et longyi ! De ce que j’ai pu voir, il me semble que ça soit le lieu de la vente en gros. Beaucoup d’agitation, ça court dans tous les sens, je sens d’ailleurs très bien que je n’avance pas assez vite dans les petites allées 😉

Au détour de l’une d’elles, de jeunes filles me font coucou, toutes contentes d’être prises en photo. C’est d’ailleurs beaucoup de sourires qui accompagneront cette visite.

On continue la visite de la ville, je remonte quelques blocs et arrive sur la pagode Sule, rond point central du Downtown. C’est le lieu du harcèlement touristique. On vous accoste gentiment, vous posent deux, trois questions standards du genre « tu viens d’où ?, t’es à Yangon depuis quand ?, et rapidement on vous propose un tour en bateau pour aller voir une ribambelle de trucs… Au bout de la troisième personne qui vous suit pour vous racoler, c’est un peu lourd… Mais bon, ils ne sont pas plus insistants que ça lorsqu’on décline la proposition.

Pagode Sule 

Pause déjeuner dans le quartier, j’opte pour un salon de thé chaudement recommandé par la blogosphère. Wouah, le lieu est magnifique. Toujours dans un style colonial, on se croirait dans Gasby le Magnifique. C’est ici que je goutte ma première Tea Leaf Salad, comprenez salade de feuilles de thé, plat traditionnel birman. L’approche peut paraître bizarre, mais pour le coup c’est une tuerie !! Certainement le seul plat birman qui va me manquer, pour le reste, merci mais non merci, c’est vraiment pas top.

Tea Leaf Salad :

- Feuilles de thé fermentées

- Pois cassés jaunes grillés

- Graines de sésame grillées

- Fines tranches de tomates

- Chou rapé

- Ail

- Piment

- Huile

Je me plonge ensuite dans les rues aux alentours où l’architecture des bâtiments est très marquée par le style de l’ancien empire colonial. Pas mal de façades sont détériorées mais on peut imaginer la vie il y a plusieurs dizaines d’années sous le règne anglais. Passage obligé devant l’ancien bâtiment des télégraphes, surement une petite révolution quand celui-ci est arrivé en Birmanie. Je marche pas mal dans ce quartier, mélangeant couleurs, noirceur des murs et modernité de quelques bâtiments, beaucoup de contrastes !

Je remarque également la présence de nombreux bâtiments de toutes religieux, bouddhiste bien sûr, mais aussi beaucoup d’églises et de cathédrales, temples hindouistes, mosquées… Assez déroutant quand on sait que les Rhingya, minorité ethnique birmane de confession musulmane, sont interdits de nationalité au Myanmar, considérés comme migrants bangladais par une majorité de la population birmane de confession bouddhiste, ils sont victimes d'exil vers le Bangladesh et en proies à un terrible conflit, qualifié de génocide par de nombreux Etats et ONG...

Au fil des rues, je tombe sur de nombreux stands où des hommes et femmes s'affairent à rouler des feuilles avec des ingrédients à l'intérieur. Je m'approche de l'un de par curiosité. L'homme est tout content de me montrer ce qu'il fait. Bon, c'est en birman, je ne comprendrai donc pas grand chose. Il me présente ensuite toute sa famille, femme, fille, frère, soeur... Après quelques recherches, je sais enfin ce qu'il prépare, il s'agit de Kun Ja ou bétel.

Le bétel

Il s'agit d'une feuille de vigne de bétel dans laquelle sont disposés noix de bétel, chaux (!!!), tabac. Elle est ensuite roulée et pliée afin de permettre sa mastication.

Les effets ?! Chiquer du bétel permet de rester éveiller, d'où une utilisation importante par les chauffeurs de taxis à Yangon.

Effets secondaires ?! Ça rend la bouche et les dents toutes rouges et pourries, absolument horrible !! Et bien sûr, il est la cause de nombreux cancers... Les birmans ne sont pas vraiment sensibilisés aux risques liés à cette pratique. Et l'addiction est assez rapide.

Aujourd'hui, plus d'un birman sur deux chiquent du bétel, et près d'un quart des femmes. Un vrai drame sanitaire !

Stand de rue de bétel 

Bon avec tout ça, j’ai pas mal marché et la chaleur est écrasante. Une pause s’impose autour d’un bon café à mon auberge. L’occasion aussi d’attendre l’arrivée de Stéphane, que j’ai quitté avant-hier à Hpa-An et qui est de retour à Yangon pour prendre son vol.

Après son arrivée à l’auberge, nous nous retrouvons autour d’une petite bière dans le quartier du Chinatown, lieu très animé le soir, avec de nombreux restaurants et bars. Bonne ambiance, mais pas question de manger ici, on sature de la nourriture asiat' et ça ne nous donne pas vraiment envie. Et comme à Hpa-An, ici on ne veuille pas tard pour manger. C’est donc une course contre la montre qui démarre pour trouver un resto sympa et proposant tout sauf du riz et des nouilles. On optera finalement pour un restaurant italien, ok super cher, mais super bon. A l’approche de Noël, c’est un peu notre repas de réveillon à nous. Du coup, c’est verre de vin et compagnie !!! On est excité comme des gosses en attendant nos plats 😀 Verdict : Pppfff trop trop bon !! Avec ça, on peut aller dormir l’esprit tranquille.

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Aujourd’hui, deuxième et dernier jour de visite à Yangon. Accompagnée de Stéphane, je pars de nouveau au marché Bogyoke pour faire quelques emplettes. Je ne résiste pas à la tentation de m’offrir un longyi (ou deux…). C’est parti pour les essayages et négociations. Il y a tellement de couleurs et de motifs qu’il est très difficile de faire un choix (surtout que je suis du signe astro Balance.. Donc la prise de décision c’est pas trop mon truc 😉). Je trouverai finalement mon bonheur dans deux longyis, dont un qui sera cousu sur place, un beau moment d’observer la couture de celui-ci.

On continue de se promener dans les rues aux alentours. C'est dingue la chaleur qu'il peut faire !! La ville est rapidement étouffante, surtout avec le trafic qu'il y a. Chaque rue à un peu son thème de vente. La rue des magasins d'horloges, la rue des luminaires, la rue des machines à coudre (les fabricants de machines à coudre ont d'ailleurs encore de beaux jours devant eux 😉). L'une des plus insolites surement, la rue des réparateurs de sacs et valises. Tout le long de la rue, des stands de machines à coudre sont disposés, la plupart sont tenus par des hommes étonnamment. Des fermetures éclairs sont accrochées un peu partout, et ça répare sacs à main, à dos, sacs de randonnée (on sent le backpacker qui est passé par là pour réparer son sac de voyage 😉), valises... En France quand c'est cassé, on jette, ici on répare.

On retourne vers notre auberge en milieu de journée, c'est le départ de Stéphane pour l'aéroport. Cette fois-ci se sont de vrais au revoir ! On ne devrait plus se recroiser en Asie. Peut-être en France un de ces jours 😉

De mon côté, j’avais initialement prévue d’aller faire un tour de Circle Train, train qui fait le tour de Yangon, où l’attraction réside dans l’ambiance qu’il y a à bord avec les locaux. Mais j’avoue que la chaleur et une petite part de flemme vont me convaincre de rester posée un peu. En voyageant sur plusieurs mois on apprend à relativiser et à ne pas se forcer d’aller faire des tas de visites quand on n’en a pas envie. Surtout qu’en fin de journée, je dois me rendre à la pagode Shwedagon, LE lieu à visiter à Yangon.

Je mis rends donc en fin de journée afin de pouvoir visiter le site de jour et de nuit, les lumières nocturnes sont très belles paraît-il.

Pagode Shwedagon

Située un peu plus au Nord, je mis rend en taxi. Rapidement, je l’aperçois en ligne de mir, on ne peut pas la louper tellement le stûpa doré est immense et impressionnant.

Quatre entrées permettent d’accéder à l'enceinte, situées sur les quatre points cardinaux. Il faut bien évidemment se déchausser, et revêtir une tenue correcte, à savoir genoux et épaules couverts, pas de décolleté vertigineux, … Pour l’occas’, j’ai mis un de mes longyis fraichement acheté 😉

Je remonte le grand escalier qui mène au stûpa, paie mon droit d'entrée, 10 000 kyats, soit environ 6€, et c’est parti.

La pagode porte l'ancien nom de Yangon, Shwedagon. Il s'agit du premier site religieux bouddhiste du pays, renfermant des reliques de quatre anciens Bouddha. Il est donc très très très fréquenté !! Mais la plupart des visiteurs viennent ici pour prier, une sorte de pèlerinage en quelque sorte.

Le site s'étend sur près de six hectares, au sommet de la coline Singuttara. Ce qui permet d'avoir un point de vue sympa sur la ville au passage. On ne connait pas bien la date de construction du site... Du XIème siècle avant J-C pour certains, au Xème siècle après J-C pour d'autres... Ça n'en reste pas moins un site très ancien.

Ce n'est donc pas une unique pagode qui orne ces six hectares, mais une multitudes de pagodes et salles de prière, avec de nombreuses statues de Bouddha. La pagode principale, très imposante avec ses 100 mètres de hauteur est au centre. Disposés autour, de petits oratoires représentants chaque jour de la semaine. Il porte bonheur de prier et d'arroser les statuts à l'oratoire du jour de sa naissance.

A mes yeux, le site est presque trop grand. Beaucoup de chose à voir, on est vite perdu au milieu de tout ce monde et de tout ces bâtiments. Mais bon, ça n'en reste pas moins magnifique, certainement l'une des plus belle pagode au monde. Surtout lorsque le soleil se couche, et que la pagode est éclairée de mille feux, entourée par des centaines de bougies.

By day... 
...By night  

Je resterai près de trois heures sur le site. Avant mon départ, je tape la causette avec un moine bouddhiste. Ne pensez pas qu'ils vivent déconnectés du monde. Avec son smartphone, on s'échange nos comptes Insta et Facebook. Et ça l'étonne que je n'ai pas Twitter. C'est moi la ringarde dans le lot 😉 Je lui pose quelques questions sur son mode de vie... Il a été envoyé au monastère par ses parents à l'âge de sept ans. Bien qu'il n'ait pu choisir d'y aller, les moines ont ensuite la possibilité de se retirer quand ils le souhaitent. Ils reçoivent une éducation religieuse, apprennent même l'anglais. Après une bonne demie-heure de discussion, je décide de retourner vers le Downtown de Yangon. Je flanche pour un centre commercial proposant des restaurants occidentaux pour le repas du soir 😉 Désolé, mais je n'ai vraiment plus le courage de manger dans la rue. Surtout quand vous voyez les chaines de froid qui n'existent pas ici, ça donne vraiment pas envie de manger dehors...

Ça soldera ma journée et mon séjour à Yangon. Demain, je pars en bus pour Bagan, LE site carte postale du Myanmar,. VOus voyez ?! Celui avec les temples et les montgolfières 😉

Bilan de ces deux jours de visites : j'ai adoré Yangon !!! Pour une grande ville asiatique, elle se dénote par l'âme qui s'en dégage. Beaucoup de contrastes dans la ville mais aussi avec le reste du pays. Pour moi, Yangon est clairement un incontournable du Myanmar. La plupart des gens ne s'y arrêtent que quelques heures entre deux avions, se contentent en général de ne visiter que la pagode Shwedagon. Je trouve cela bien dommage. Surtout qu'à mes yeux, la pagode est bien sûr un incontournable, mais elle ne reflète pas l'âme de Yangon, et elle n'est pas ce que j'ai préféré durant ces deux jours. Donc un conseil, si vous passez par Yangon, prenez le temps de découvrir cette ville au mille facettes.