Au revoir, les Wallabies.
Journée de transition et pas de photos. Alors, dans l’avion qui nous mène à Christchurch, quelques réflexions :
Même si 29 jours ne permettent pas de se prononcer sur un pays aussi grand qu’un continent, nous nous en sommes faits une petite idée et livrons nos impressions “à chaud”.
Nous ne pensons pas y revenir, il nous reste encore tant de pays à découvrir.
Mais ce séjour a été passionnant et, en dehors de tous les paysages et découvertes dont vous avez eu la primeur, nous avons rencontré des gens, nous nous sommes renseignés sur les habitudes, les modes de vie, la géographie, l’économie, etc….
L’Australie présente beaucoup de similitudes avec ses cousins d’Amérique (Etats-Unis et Canada) plus qu’avec le Royaume-Uni.
Avec ce dernier, à part la langue, la conduite à gauche, le breakfast , le mode de fonctionnement des institutions politiques et judiciaires et la même reine (eh oui, Elizabeth II est reine d’Australie – comme du Canada d’ailleurs – et nomme un gouverneur général qui a rang de chef d’état), il n’ a pas grand chose de commun.
Mais avec ses cousins, il partage :
- le fédéralisme (relative autonomie de chacun des 8 états australiens qui mène à des poliques fiscales totalement différentes - nous avons payé l’essence entre 0,85 et 1,40€ le litre et le paquet de cigarettes entre 16 et 28 € -)
- le système économique (et le nom de leur monnaie),
- les vastes étendues et les lignes droites interminables,
- l’agriculture intensive (surtout l’élévage),
- la prédominance de l’automobile (tout est organisé autour), surtout vis-à-vis des piétons. Se méfier quand on vous dit : “c’est à côté” ou à 2 min, ce sont des temps de voiture (1,5 ou 2 km). On s’est fait piégés plus d’une fois.
- le fait de manger à n’importe quelle heure de la journée et le nombre important d’obèses (est-ce lié ?)
- les plans d’urbanisme (gratte-ciels et grands bâtiments en centre ville –la City-, bâtiments et maisons sur la proche périphérie
- très peu de magasins en centre ville (sauf dans les grandes métropoles). Tout se passé dans les centres commerciaux de la périphérie. Et encore, aucune équivalence de nos “hypers” où on trouve vraiment de tout .
- l’alcool (y compris la bière) est vendu dans des boutiques spécialisées et on n’en trouve pas dans les magasins alimentaires (petits ou grands). Pareil pour les restaurants où, sans licence, pas possible d’avoir même un verre de vin,
- l’énormité des poids lourds ,
- l’infrastructure routière (trés bon réseau de routes sur les axes principaux mais pistes pour le reste),
- la médiocrité de la gastronomie (nous n’en garderons pas un souvenir impérissable) si l’on excepte la viande rouge à griller et les vins.
- Une capitale politique et administrative (Washington, Ottawa et Canberra) différente de la capitale économique (New York, Toronto, Sydney) et de la capital historique et culturelle (Boston, Montréal et Melbourne) et une grande métropole à l’ouest du pays éloignée de toutes les autres (Los Angeles, Vancouver et Perth).
En résumé, totale adoption de l’”American way of life”.
Avec le Canada, il partage le sens de l’accueil et l’hospitalité, la politique d’immigration , le non-complexe de supériorité comparé à l’arrogance caractéristique des Anglais et des Américains (mais on n’est pas mal servis nous-mêmes sur ce plan) et une certaine culpabilité vis-à-vis des autochtones (on peut parler de génocide pour les Indiens d’un côté et les Aborigènes de l’autre)
Mais il se particularise :
- par sa faune et sa flore bien sûr
- par son manqué de reliefs : le plus haut sommet est à 2200m (très peu pour un pays de cette taille) et nous n’avons jamais dépassé 1000 m au cours e notre périple,
- il ne connaît ni la neige, ni le gel,
- par son peu d’histoire : la première “colonie “ date de 1770 et était d’ailleurs un bagne et on trouve très peu de monuments (sauf à Sydney, et encore, ça ne remonte qu’à l’époque victorienne). L’histoire aborigène ne commence que tout juste à être étudiée.
- Par sa fragilité économique : l’industrie ne représente que 10 à 12% du PIB (surtout des minerais) et les services en représentent 80%
- Par la cherté de sa vie : en moyenne 20% plus cher qu’en France (mais les salaires sont en conséquence) mais cela varie de +2% en moyenne pour le logement à +40% pour l’alimentation. Notre portefeuille s’en souviendra !!
- Par sa relative permissivité en matière de conduite automobile (suivant les Etats, la vitesse est limitée à 100 km/h voire 110 sur les nationales : vues les distances à parcourir, cela nous a plutôt arrangés.
Quelques stats dont le monde se fout mais dont JM est tellement friand (c’en est devenu maladif):
De Perth à Sydney, nous avons parcouru :
5 335 km en avion (sur 3 vols)
5894 km en voiture (pour une consommation moyenne de 7,8 l/100 km – ça n’intéresse vraiment personne-)
105 km en bateau
160 km à pied
sur 29 jours :
3 jours de pluie (dont 1 passé dans les avions et les aéoroports)
3 jours de temps maussade
7 jours de beau temps mais avec quelques nuages
16 jours de grand soleil
Les températures ont oscillé de 17 à 40°C
Brigitte a conservé 1383 photos (après tri)
JM a filmé 1h 47 (avant montage)
Nous avons envoyé 53 cartes postales personnalisées (électroniques ou papier)
Nous voici arrivés en Nouvelle Zélande (vol sans histoire , encore sur un Airbus A380). On s’est encore pris 2h de décalage horaire. Pour vous c’est facile : midi pour vous, minuit pour vous.
Soleil et ciel totalement dégagé mais température de 21° C : le pied pour JM.
Et pour commencer, on se fait l’Eglise du Christ.
Bonjour, les Kiwis.
PS. Le Wi-fi est souvent payant en NZ (voire inexistant dans certains de nos hôtels), tarif fonction de la durée/et ou du volume transmis.
Dans ce cas, on se contentera d’un court résumé sans photos sur le blog (et ne déclenchez pas le plan ORSEC si vous n’avez rien à vous mettre sous la dent pendant 2 ou 3 jours) et de relever nos mails. Les photos seront ajoutées à une étape où nous aurons le Wi-Fi gratuit.