Ce sont les vacances d'été en Nouvelle Calédonie. Nous en avons profité pour partir quelques jours de Poindimié .
Au programme : Yaté, Nouméa et Thio .
NOUMEA
Petit restaurant à l'entrecôte " le même restaurant qu'à Bordeaux" avec une vue à 360° sur Nouméa.
Petite baignade sur la plage de l'Anse Vata
Nous avions réservé une surprise aux enfants, un parcours de 1,2 km de tyroliennes divisé en 4 étapes incluant un parcours pédestre de près de 600 mètres en forêt.
Elina sera obligée de le faire en tandem avec nous.
Voici les 2 tyroliennes les plus longues et hautes du parcours.
La Skyrider – 300 m de long à 80m de haut
La Mempapeur - 320 m de long à 90 m du sol
Comme nous étions un petit groupe, nous avons eu la chance de pouvoir refaire ces 2 tyroliennes et Elina aura la possibilité de la faire toute seule car le vent lui était favorable.
YATE
trajet vers la baie de Prony en passant par le Mont Dore et Plum . Jour 1
La route pour atteindre la baie de Prony est une vraie piste avec des contrastes de couleurs . C'est désertique, il ne faut pas tomber en panne .
Plage de Plum le contraste des couleurs est saisissantbaie de Prony Petite pause au village de Prony
L'ancien village de Prony, aujourd'hui inoccupé, illustre trois phases historiques : celle du bagne, celle de l'exploitation du bois, celle enfin des débuts miniers du Caillou, comme est affectueusement surnommée la Grande Terre.
Vivant autrefois au rythme des forçats, il s'orienta ensuite vers l'activité minière. Aujourd'hui, il reste quelques vestiges de ces époques au sein d’un village véritablement emprisonné dans les banians.
Fondé à l’origine, en 1867, pour ravitailler Nouméa en bois, il fut transformé en pénitencier en 1873. Cent cinquante forçats y furent envoyés avant que les exilés de la Commune prennent le relais en 1887. En 1889, ce sont 300 condamnés qui vivaient sur le site. En 1907, les relégués furent déplacés sur Ducos et le village se vida. Puis, une mine de fer y fut exploitée de 1956 à 1968.
Aujourd’hui le village, patiemment restauré, est entretenu par une association de riverains qui a reconstruit la poudrière datant de 1884. Les racines de banians géants ont depuis emprisonné les pans de murs en pierre, jadis taillés par les bagnards.
Aujourd’hui le village, patiemment restauré, est entretenu par une association de riverains qui a reconstruit la poudrière datant de 1884. Les racines de banians géants ont depuis emprisonné les pans de murs en pierre, jadis taillés par les bagnards.
Nous poursuivons notre route en direction de Port Boisé
baie de Port Boisé Nous dormirons à l’hôtel Kanua Tera de Port Boisé. Un grand moment de détente ....
notre bungalow la réception et le restaurant la plage Petit apéro avec coucher de soleil
Jour 2
Petit déjeuner avant de parcourir la suite de notre voyage
le parcours de cette 2ème journée Etape 1 : Ancienne Mine de Goro, mine dite "des Japonais" (1938-1941)
Exploitée jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale par les japonais, les vestiges sont restés quasiment intacts et spectaculaires. Au plus haut de la falaise se trouve le rocher du « Géant couché ». 1500 personnes y travaillaient à l’époque. On reconnaît deux colonnes de béton impressionnantes dont le rôle était de porter les conduites qui transportaient la terre rouge jusqu’à la plage.
Juste au-dessus de la route, des structures rouillées (et envahies par la végétation) de deux tapis roulants s’avancent vers la mer. La nature a repris ses droits . Voir les vagues s’écraser sur les pieds de ces deux avancées sur la mer donne un côté mystique et suscite toujours le même questionnement : comment est-ce possible de quitter les lieux du jour au lendemain en laissant tout en place ?
Etape 2 : cascade de WADIANA
Aussi appelées chutes de Goro, la cascade de Wadiana sera un arrêt fraîcheur parfait sur notre route !
Elle se trouve à la sortie de la tribu de Goro ( indiquée par un panneau peu visible )
Des toboggans naturels feront le bonheur des enfants Etape 3 :Petite pause déjeuner au Gîte d'Iya
Le soleil n'est pas au rendez vous et c'est dommage car les couleurs ne ressortent pas. Un peu déçus mais cela nous empêchera de très bien manger. Un lieu très accueillant et agréable.
séance grimaces Etape 4 : Yaté
La baie de Yaté
A droite ce que nous avons vu et à gauche lorsqu'il y a le soleil... Le lac de Yaté
Yaté abrite ainsi le plus grand lac de Nouvelle-Calédonie, d'une superficie de 40 km², qui sert de “réservoir” pour le barrage et l'usine hydro-électrique situés à son extrémité sud.
toujours sans soleil Avec le soleil Le barrage de Yaté
Le barrage de Yaté et son lac affichent des dimensions impressionnantes. Le barrage, haut de 45 mètres et long de 641 mètres se situe à 160 mètres au-dessus du niveau de la mer. Sans le nickel, pas de SLN (Société Le Nickel). Et sans la SLN, le barrage de Yaté n'aurait sans doute pas vu le jour en 1959. Pour alimenter en électricité les fours de l'usine SLN de Doniambo, à Ducos, il fallait une source fiable et pérenne. C'est ainsi que naquit à la fin des années cinquante le barrage hydroélectrique de Yaté. Outre l'approvisionnement électrique des fours de la SLN, le barrage fournit, selon les années, entre 20 et 30% de l'électricité consommée par la Nouvelle-Calédonie.
sur le chemin vers le barrage. Etape 5 : Les chutes de la Madeleine
Longtemps laissées libres d’accès, les Chutes de la Madeleine sont aujourd’hui préservées au coeur d’un joli parc .
UN PAYSAGE PRÉHISTORIQUE: La terre rouge aride du Sud recèle des secrets ! La réserve spéciale de flore des Chutes de la Madeleine en fait partie, avec ses 400 hectares d’une diversité exceptionnelle. 95% des végétaux que l’on trouve dans le parc n’existent qu’en Nouvelle Calédonie ! Au cœur de la réserve nous somme face à une végétation qui était déjà la même aux temps préhistoriques. Elle présente un intérêt botanique indéniable avec plus de 160 espèces végétales qu’il a donc paru essentiel de protéger. Le sol dit « latéritique » est riche en métaux comme le fer, l’aluminium, le chrome ou encore le nickel. Ainsi, cette terre rouge, caractéristique du sud calédonien, est aussi très pauvre en éléments nutritifs. Seules les plantes du maquis minier peuvent résister à de telles conditions extrêmes. Ceci explique l’endémisme hors du commun de toute la flore originale qui constitue le maquis minier.
On est loin des chutes du Niagara, mais elles possèdent leur propre charme au milieu du paysage ! Issues d’une source inconnue, les chutes se déversent pour former la rivière qui serpentent ensuite au milieu de la végétation.
Voilà notre séjour sur Yaté est terminé. Encore des paysages à couper le souffle même si le soleil n'était pas rdv. Nous dévions visiter le Cap'N'Dua en repartant vers Nouméa mais la pluie s'est invitée sans se soucier qu'elle allait nous déranger. Nous serons donc obligés d'y retourner.
THIO
Pas de photos ... c'est normal , la pluie ne nous a pas quitté depuis notre départ du grand Sud. Nous avons donc décidé d'annuler la fin de notre séjour. Une grande déception !
A reprogrammer .
Voilà pour ce mois de janvier 2018.
RDV le mois prochain pour plus d’aventure et de souvenirs .
La journaliste de l'autre côté du miroir