Circuit Espagne Portugal 1/2 en camping car

Nous habitons dans un village proche de Haguenau, en Alsace.

Nous voilà en pleins préparatifs de vacances. J'ai hâte de partir (JL) Béatrice a le stress de savoir qu'elle ne pourra pas embrasser ses petites filles durant 3 mois.

Circuit prévu : traverser la France d'Est au Sud Ouest, puis longer la côte Atlantique de l'Espagne du Nord, visiter le Portugal, l'Andalousie et remonter coté Méditerranée. Estimation 7000km.

Date prévue Vendredi Saint, la veille de Pâques, et retour fin juin.

Arrivée dans l'après-midi au parking la Rodia, au pied de la citadelle. La pluie nous accueille. Je décide de partir seul. Mais il est trop tard pour visiter la citadelle. J'estime avoir monté près de 300 marches du parking à la porte de la citadelle.

Vers 17h le soleil fait son apparition. Je m'égare dans la ville et me retrouve à 3,8km du camping car. Le GPS à partir de mon téléphone m'indiquera le bon chemin du retour. (Tél portable offert par mes collègues de travail pour mon départ à la retraite, il me sera très utile dans les 3 prochains mois. Un petit coucou à eux). J'ai fait 12 km à pied, c'est pas mal pour un début.

Chalons sur Saône est un arrêt intermédiaire pour assister à la messe de Pâques. Arrêt sur le parking rue Promenade Ste Marie, à proximité de la cathédrale. Je n'ai pas relevé de points méritant une visite, si ce n'est la cathédrale. Faut dire que je n'ai pas emporté le guide vert.

Paray Le Monial, visite du centre ville et de la cathédrale. Arrêt sur une aire, bld Dauphin Louis.

La basilique est belle de l'extérieur, plus simple à l'intérieur à l'exception du choeur.

Sympa, d'autant plus que le soleil nous a accompagné lors de la visite du centre ville.

Visite également de la chapelle des apparitions à Ste Marguerite. Silence et environnement très poignants, nombreuses sont les personnes qui s'y recueillent. Béatrice et moi ressentons que bien des misères ont été confiées en ce lieu. Nous nous y recueillons un moment ...

Tiens une belle bâtisse qui remonte au moyen âge, construite par un drapier qui a fait fortune. Le frère de ce dernier, jaloux, a construit une tour devant pour faire de l'ombre à cette demeure.

Roulons à travers le Massif Central (en Occitanie), à 1000m d'altitude en moyenne sur une autoroute "gratuite" et ce depuis plus de 120 km. Il convenait de le souligner. Dommage que le ciel soit couvert, les fortes rafales m'ont incité à réduire nettement ma vitesse de conduite.

Nous rejoignons Séverac Le Château où nous rencontrons Guy avec qui j'ai échangé au cours des 3 derniers mois suite au circuit qu'il a entamé début janvier qui l'a conduit en Espagne du Nord (coté Atlantique), Portugal, Andalousie, pour remonter coté Méditerranée soit plus de 12 000km et plus de 600km à pied pour ses visites. Un vrai passionné de voyages. Il a notamment un blog sur Myatlas et il m'a incité à en faire de même. Nous l'avons ouvert ensemble, à moi de l'alimenter. Merci Guy. Ce sont la famille, nos amis et mes ex-collègues de travail qui seront contents.

Ne voulant pas décevoir Guy, je m'y suis mis en fin de soirée et y travaillait encore à 1heure du matin!!!Nous avons passé un agréable après-midi et avons longuement échangé au cours d'un repas. .

Séverac Le Château est un village médiéval qui mérite une visite. Mérite ***. Sur la photo ci-après Guy et Béatrice. Dommage que le ciel soit bien voilé, sinon les photos rendraient mieux. J'ai refait le tour du village la nuit tombée.

A voir les ruines du château, il devait être immense.

Sommes arrivés la veille à Cahors sur l'aire située Chemin de la Chartreuse avec une vue sur la rivière la Chartreuse. Il n'y a que 3 emplacements mais un immense parking se situe à proximité.

Avons attendu le soleil qui s'est pointé à 10h avant de nous lancer dans la visite de la ville. La cathédrale est magnifique, certes totalement différente de la cathédrale gothique de Strasbourg. Le cloître devait également être une merveille à l'époque avant le passage de la révolution française, il dégage une certaine sérénité en s'y promenant.

Le cloître

L'église Saint Barthélemy avec le clocher en briques, classé aux monuments historiques.

J'ai choisi de visiter Cahors pour son pont avant tout. Il s'agit du pont Valentré avec 3 tours. Il s'agit d'un pont médiéval qui remonte au 14ème siècle. Nombreux sont les pèlerins qui l'ont traversé pour aller à St Jacques de Compostelle. Un petit coucou à Mathieu notre fils qui a fait le trajet en Espagne à partir de St Jean Pied de Port soit 850km en 32 jours.

Direction Lourdes. Le Tomtom nous fait prendre de petites routes sinueuses et chaotiques. De beaux paysages mais qui deviennent lassant à la longue étant donné qu'on n'avance pas. Pas de stress, il faut savoir apprécier la retraite !!!

Valence d'Agen

Un arrêt pour visiter le lavoir et une halte à proximité sur la base nautique pour apprécier le soleil et le calme de l'endroit.

Fleurance

Sommes garés sur l'aire de camping car à nouveau avec une vue sur une rivière.

Le village de Fleurance est une bastide (un village fortifié et construit sur un plan régulier qui lui donne sa spécificité). Ci-après la Halle avec son Hôtel de ville, la porte de l'église a été fermé au moment où nous voulions rentrer. Eh oui !!! (il était 18h). Béatrice tient le coup, 10,5 km à pied aujourd'hui. Demain poursuivons la route vers Lourdes

A notre départ de Lourdes, il pleuvait ce matin. Nous avons le choix soit de rester au lit, soit d'avancer. La météo a annoncé plus ou moins 5 jours de pluie. 180 km aujourd'hui sous la pluie...

A St Jean Pied de Port, nous stationnons sur l'aire de camping-car place Jaï-Alaï. La pluie s'étant calmée nous partons visiter la ville en montant à la citadelle (uniquement visible de l'extérieur). La vue sur les Pyrénées serait meilleure avec du soleil !!!

En descendant par la rue principale des pèlerins, nous passons devant le bureau des pèlerins où s'inscrivent ceux qui vont à pied à St Jacques de Compostelle. Nous y trouvons l'inscription de Mathieu et de Sabine en date du 1er juillet 2017 (photo à l'appui). Les pèlerins y reçoivent notamment une carte à faire tamponner à chaque étape, soit 850 km à pied au total.

Quelques photos de maisons.

Béatrice s'est accrochée à mon bras pendant qu'on se promenait. Je me suis dit : elle tient quand même beaucoup à moi. C'est beau l'amour !!! En fait, c'est parce qu'il pleuvait et que je l'abritais avec le parapluie...

Petit rajout à l'étape d'hier.

Mon premier mot en espagnol a été dans une cafétéria "una cerveza", vous aurez compris "une bière". En abordant nos voisins français dans cette cafétéria, ils nous ont fait savoir qu'ils connaissaient bien notre village et y avoir déjà mangé des tartes flambées.

Donostia San Sebastian

Nous sommes donc stationnés sur l'aire CC rue Berio Pasealekuat et y passerons 2 nuits. Pour visiter le centre ville, nous avons pris le bus (ligne 25) pour l'aller (station Uniberstitatea à coté de l'université) et le retour. Pas trop rassurés car l'aller a duré plus de 45mn alors que la distance à vol d'oiseau devait être de 3km et que nous ignorions le nom de la station à laquelle nous devions sortir. Nous sommes sortis à l'église San Vicente en plein centre historique de la ville.

De nombreux bâtiments, églises, hôtel de ville, théatre, hôtels,.. sont en pierre brun clair ce qui doit les mettre encore plus en valeur avec un soleil plus ardent.

Nous avons pu admirer la baie et l'océan sous un petit rayon de soleil et à midi nous sommes allés dans un bar à tapas. Excellent. Nous y avons rencontré que des français, normal il n'était que midi 1/4. Après avoir fait 5km en ville, nous sommes rentrés car il commençait à pleuvoir.

Après 48 h d'averses intenses et quasi ininterronpues, la pluie s'est enfin arrêtée à 16h. La station météo prévoit encore de la pluie pour les jours avenirs, mais avec une qualité de l'air "excellente". Cela me rassure. Pour que Béa ait un rayon de soleil à voir au cours de la journée, je me suis fais "particulièrement" beau. Elle l'a remarqué mais je ne remplace pas le soleil !!!

Avec toutes ces pluies je pense que Béatrice avait raison en ne souhaitant partir qu'en mai.

Nous avons continué notre chemin en passant par Mutriku, Ondarroa et Lekeitio en prenant une fois de plus la route de la corniche. Ci-après quelques photos de Lekeitio, rien de particulier à voir, une fois de plus l'église est fermée. La mer n'étant pas particulièrement belle sous la pluie nous rejoindrons demain directement Santillana del Mar sans passer par Gibelorratzagako pour y visiter le lieu de pèlerinage de San Juan de Gaztelugatxe (également une route de corniche sur laquelle on roule entre 30 et 40km/h). A midi, nous avons dégusté en bord de mer du "lomo iberico cebo" (une viande séchée très tendre et excellente, la traduction sur le tél portable n'a rien donné).

Nous nous sommes également arrêtés pour faire des courses dans un supermarché. A l'exception de certains articles, nous avons le sentiment que les prix rejoignent ceux de la France. Le gaz-oil est moins cher à 1,16€/l contre environ 1,36€ en France. Les espagnols parlent tellement vite qu'on ne capte absolument rien par contre en lisant les étiquettes ou des noms, nous arrivons à nous en sortir.

Arrêt à San Vicente de la Barquera sur un parking (calle Las Tenerias) et pris l'unique place de parking encore disponible. En longeant un bras de la mer (à sec suite à la marée basse) nous avons rejoint l'iglésia qui se situait en hauteur.

Vu la rusticité de l'église de l'extérieur, construite entre le XIII et XVIème siècle, nous nous sommes interrogés si l'intérieur méritait le billet d'entrée à payer... A vous de nous le dire, au regard des photos prises !!!

Il s'agit de l'église Nuestra Senova de Los Angelos avec ses 2 portails romans, ses vaisseaux gothiques...

Oh mon Dieu que c'est beau !!! et le choix des photos est bien difficile... Je vous laisse admirer...

Photos des 3 autels, Béatrice trouve que les photos ne transmettent pas suffisamment leur beauté...

Ces 3 autels sont magnifiques, les couleurs sont vraiment en harmonie avec le style gothique de l'intérieur de l'église, toutes les sculptures sont en bois. d'une finesse incroyable...

Des chants nous accompagnent tout au long de la visite et incitent au recueillement.

Encore une merveille dans une chapelle de coté de l'église

Nous avons aussi l'occasion d'y faire de beaux échanges d'abord avec un couple de Bayonne qui nous a fait savoir qu'il venait de la ville de Léon et qu'il y a neigé quelques centimètres. Puis rencontre avec un pèlerin du Morbihan qui a déjà fait 1300km à pied pour rejoindre St Jacques de Compostelle (personne très sereine, bien dans sa peau, pas aigrie par la pluie, un exemple à suivre...).

En nous dirigeant vers le castillo (vous aurez compris le château), une grosse averse nous surprend et nous n'avons pris aucune précaution. La Guarda Civil nous invite à nous abriter à l'entrée de leur bâtiment. Toujours aussi sympa les Espagnols...

Nous continuons notre chemin vers Oviedo, soit encore 140km plus loin en utilisant l'autoroute. Initialement j'avais prévu de rejoindre Oviedo par la montagne en passant par Potes mais la saison ne s'y prête pas encore. Les paysages de la région de Cantabrie que nous traversons sur l'autoroute sont magnifiques et sont de loin plus beaux que ceux des routes de la corniche de l'océan que nous avons prises. L'autoroute surplombe des villages et des 2 cotés vous avez la montagne. Nous aurions aimé vous faire partager ces paysages verts (pâturages et forêts) mais le champ de vision de l'appareil photo n'est pas le même que le nôtre et sur les photos prises les glissières de sécurité y sont systématiques.

Ci-après ma photo sur laquelle j'apparais concentré sur la mise à jour de notre carnet de voyage...

Quelques photos supplémentaires de San Vicente de la Barquera.

...

Nous avons rejoint Praia das Catedrais, une progression d'environ 130 km vers St Jacques de Compostelle. Au final nous progressons comme des pèlerins, par étape mais en camping car.

En cours de route je constate un voyant rouge allumé sur le tableau de bord. Je m'arrête et sort le carnet du véhicule écrit en italien. Je comprends qu'il y a un problème avec le niveau d'huile des freins. Après vérification, le niveau n'est pas en cause. Je décide de rouler malgré tout et m'aperçois que la lumière a disparu. Origine : j'avais roulé avec le frein à main légèrement serré.

Praia das Catedrais n'est pas une ville, ni un village mais le nom d'une plage avec en arrière plan des falaises sculptées en arc-boutants par la mer, qui rappellent la structure des cathédrales gothiques. C'est impressionnant. Nous sommes arrivés à la marée montante, de ce fait nous avons dû écourter notre promenade au bas des falaises. Demain vers 10h, nous y retournerons à la marée basse.

Dommage que sur les photos, cette mer limpide et de couleur turquoise ne ressort pas suffisamment.

Je ne peux m'empêcher de rajouter des photos tant elles sont belles. Demain plein soleil,nous y retournerons donc.

En guise de repas vers 15h, nous avons dégusté une galette "régionale" farcie au thon, de piments doux etc... accompagnée d'une salade de mâche... Excellent.

Nous avons également fait une belle rencontre avec un couple de jeunes camping caristes. Echanges de 16h30 à au-delà de 21h, ce qui explique mon retard dans la mise à jour du carnet de voyage.

Ce couple de globe-trotter a pour habitude de travailler 2 à 3 ans pour faire des économies puis de larguer les amarres 6 mois, 1 an voire plus. Là, ils font un break de 2 ans. Ils ont passé 3 mois sur les côtes bretonnes et continuent par les côtes espagnoles, puis le Portugal, avant de remonter par le centre de l'Espagne pour être en juin en Norvège.

Ces jeunes trentenaires nous ont appris énormément de choses et ont une remarquable philosophie de vie !

Un coucou à Rose-Marie qui est native de Saint Jacques de Compostelle et qui m'a fait savoir que le délicieux gâteau contenant du thon et des pigments doux s'appelle : empanada.

Notre dernière étape pour rejoindre Saint Jacques de Compostelle a porté sur 120km. En cours de route, nous avons croisé de nombreux pèlerins dont certains ont un âge "avancé", qui marchent courbés donnant l'impression de ployer sous la charge de leur sac alors qu'ils ont déjà fait des centaines de km voire, plus d'un millier. Chapeau bas... que du respect...

Nous avons stationné sur un parking de bus et camping-car Rua das Caminos da Vida et pris la ligne 1 de bus pour rejoindre le centre et revenir. Nous sommes déjà contents d'avoir fait 7km à pied aujourd'hui et 10 hier, aucune comparaison possible avec les km avalés par les pélerins...

Saint Jacques de Compostelle est la capitale de la Galice et la 3ème plus grande ville de pèlerinage chrétien au monde.

J'aime bien la photo ci-après, vous devinez pourquoi !!!

Nous remontons les rues qui sont encore couvertes par de vieilles dalles de pierre et de chaque coté il y a des arcades.

Au détour de la rue, nous apercevons une flèche qui pointe. Nous devinons qu'il s'agit de celle de la cathédrale.

Et tout à coup nous nous retrouvons face à l'immense cathédrale. Je n'ai pas suffisamment de recul possible pour la photographier.

Les orgues des 2 cotés sont magnifiques. Nombreux sont les petits anges qui gravitent autour des tuyaux...

Le chœur est impressionnant et les photos ne permettent pas d'en percevoir la profondeur. Pour ma part, ça brille de trop... Sur la photo de gauche apparaissent les 2 encensoirs, celui en couleur bleu est projeté dans les airs lors de certaines messes...

Nombreuses sont les chapelles qui entourent le cœur de la cathédrale...

Il est nécessaire de faire le tour de la cathédrale. Elle nous paraît encore plus belle sur la face arrière.

La cathédrale, du coté gauche.

Encore quelques photos de beaux bâtiments...

Puis visite du Museo do Pobo Galego, à 3€ l'entrée. Il est installé dans un ancien couvent. Il vise avant tout à donner une vision globale de la culture galicienne.

Nous avons rejoint en fin de journée nos jeunes globe-trotter suivi d'un apéro qui a duré d'où la publication tardive. Allons passer à table et nous nous plions ainsi aux habitudes du pays...

Encore un petit retour sur les photos prises en fin de journée d'hier et ce matin à partir de notre emplacement de parking pour la nuit. Nous avons ainsi assisté à un beau coucher de soleil, une nuit étoilée et la petite ville illuminée.

Si l'on tient compte du décalage horaire d'une heure en moins au Portugal, je peux dire que pour une fois nous avons réussi à partir un peu plus tôt. Ce décalage m'aidera à être dans les temps pour les diffusions à venir.

Ce matin en traversant la frontière, entre la N113 et la A3 nous pensions passer par le portail Easytoll (il n'en existe que 4 dans tout le pays) pour enregistrer notre CB et notre plaque d'immatriculation et être tranquilles par la suite pour le paiement automatique des autoroutes équipées de détections automatiques. Pas de chance, l'autoroute que nous avons prise pour aller sur Braga fonctionne uniquement avec un ticket payable à la sortie, soit 10,70€.

Dans un premier temps nous avions prévu de visiter le centre historique de la ville de Braga mais le lieu de stationnement étant à plus de 3km nous avons continué notre route vers Bom Jesus. Nous stationnons sur un parking à coté du sanctuaire avec une vue magnifique sur la ville, à 1€ le stationnement pour 24h, en comparaison des 0,50€ pour faire pipi. Nous décidons de rester pour la nuit.

Une nouvelle fois, nous faisons une belle rencontre dans un bel endroit. Il s'agit de 2 parisiens (frère et sœur) qui font un séjour découverte de 5 jours depuis Porto. Ils ont plaisir à nous accompagner tout au long de la visite soit plus de 2 heures...

Le sanctuaire Bom Jesus, construit entre 1784 et 1811, s'élève au sommet d'un escalier monumental. Il est taillé dans un granit gris que rehausse la blancheur des murs crépis à la chaux.

Après la porte d'entrée, vous montez en empruntant des allées successives, à la fin de chaque allée se trouve une chapelle dont chacune abrite des scènes de la Passion évoquée par des personnages en terre cuite, grandeur nature et d'un réalisme étonnant...

A la fin de la dernière allée apparaît ce fameux escalier en granit. Une merveille... L'Escalier des "Cinq-Sens" appelé ainsi car chacun des 5 paliers est décoré de fontaines allégoriques se rapportant aux cinq sens. L'eau jaillit des yeux pour la vue, des oreilles pour l'ouïe, du nez pour l'odorat, et de la bouche pour le goût. Je vous transmets la plus impressionnante...

Au sommet des escaliers...

Vues du plafond et de la coupole...

A coté du sanctuaire,...

La vue sur la ville à partir de notre emplacement...

Un rajout de photos faites la nuit tombée, sur la ville à partir de notre stationnement et du sanctuaire qui me paraît plus beau illuminé...

Je reviens sur la soirée d'hier soir : concert à Guimarães. Un ensemble vocal de plus de 100 choristes et 47 musiciens ont animé le concert dans une église. Ils ont repris un requiem de Jean Brahms. L'église était remplie. On nous avait annoncé 21h pour le démarrage mais le concert n'a commencé qu'à 21h45. Il était gratuit et même pas de panier à la sortie... Que demander de plus... Une belle photo sur le chemin du retour...

Une autre petite église juste à coté étant encore éclairée à plus de 23 heures, j'ai entre-ouvert la porte pour ressortir aussi vite... j'ai vu un cercueil sans couvercle avec le corps du défunt bien apparent, il était veillé par la famille et connaissance...

Ce matin j'ai fait notre déclaration d'impôts par internet. Le fisc sait tout, je n'ai même pas eu à contredire les chiffres avancés. Quelques clics pour valider et il suffit de payer... c'est beau le progrès...

Nous avons rejoint la ville de Peso da Regua qui se situe vers la fin de la vallée du Douro, ce dernier étant un fleuve. En apercevant cette vallée, elle nous fait penser à la vallée de la Moselle avec la plantation de vignes en étage. Nous avons mis près de 2h1/2 pour faire les 80km qui nous séparaient de la ville de Peso da Regua, un peu pénible, que des virages, routes étroites et chaotiques, y compris quand nous étions sur une route nationale, et qui dit montées dit descentes...

Zut, pas de soleil, les photos prises sont bien ternes.

Aujourd'hui il n'est nul besoin que je m'étends davantage. Comme il pleut, j'ai le temps de mettre à jour le carnet de voyage et de lire. En discutant avec un camping cariste français, il nous a fait savoir qu'il est là depuis une semaine et qu'il préfère cette vallée par rapport au sud du Portugal qu'il connaît bien.

Pour demain, nous avons pris une option pour une sortie en train (a priori à vapeur datant du début du 20è siècle), avec un guide, avec visite d'une cave à vin, et un tour en barque d'antan. Nous avons marqué notre accord pour le prix de 55€ la personne, tarif conditionnel il faut que le guide réussisse à regrouper un minimum de 8 personnes. Au-deçà c'est 80€, plus tôt cher. Il nous avisera ce soir à 20h. A défaut nous prendrons tout simplement le train pour Pinhao, la gare est ornée de 25 panneaux d'azuleros illustrant les sites et les costumes traditionnelles de la vallée... Journée de demain => orageuse = photos ternes...

Nous avons décidé de nous poser aujourd'hui et de profiter de l'endroit d'autant plus que le camping-car est au bord du Douro... De plus avec le plein soleil, la lessive va vite sécher...

Des amis nous ont communiqué une adresse pour visiter Porto, un camping municipal à Vila Nova de Gaia 263 Rua Campismo, 9€ pour 2 nuits, à coté d'une ligne de bus dont le billet est à 1,90€. D'autres français ont stationné à Sao Pedro da Afurada et plus précisément à Lagos, 55 Rua da Praia sur un parking gratuit à coté du port de pêche.

Nous avons hésité à visiter la ville de Porto, mais plusieurs camping caristes estiment qu'il faut privilégier la visite de la ville de Porto à celle de Lisbonne. Nous allons donc y aller demain. L'autoroute que nous allons emprunter est équipée de portiques qui détectent les passages. N'ayant pu enregistrer notre plaque d'immatriculation à l'entrée du pays, je suis allé à la Poste (CTT au Portugal) pour acheter une carte prépayées à valider via l'envoi d'un SMS (à voir ce soir).

Pour ne pas vous décevoir, j'ai encore quelques photos d'hier en réserve à vous montrer...

Coup de massue : en voulant prendre une photo, l'appareil me signale qu'il manque la carte mémoire. Le Bon Dieu m'a puni pour mes regards déplacés... C'est le téléphone portable qui me sauve... sinon pas de photo, de plus comme je n'ai pas l'habitude, je constate qu'il y en a qui manquent...

Au Portugal, c'est la journée de la liberté (jour férié), donc moins de passage de bus mais en contrepartie le centre ville était très animé sous un beau soleil. Il y a beaucoup à voir mais nous nous limiterons à une journée de visite en ciblant le "vieux" Porto.

Cela nous a tout de même fait 7,5km a pied avec des montées et descentes sous le soleil.

Le "vieux" Porto a beaucoup de charme et dégage une atmosphère romantique... Pour ceux qui connaissent déjà, les photos leur rappelleront des souvenirs.

Du coté droit du fleuve du Douro, le quai "Cais da Ribeira" est dominé par le pont métallique Dom Luis 1. Les maisons anciennes, tout en hauteur, pavoisées de lessives, surplombent le quai sur lequel nous avons trouvé une superbe ambiance et beaucoup d'animations.

Vu du haut du pont, à 10h du matin (photo de gauche). A midi c'était rempli de monde mais je n'allais pas remonter sur le pont pour refaire une photo...

Sur la rive gauche, il y a la ville de Vila Nova de Gaia. C'est sur cette rive que les vins sont élaborés.

Nous avons visité la cathédrale, un peu décevant, à part le chœur et pas très grande à l'intérieur.

Pour 3€ le billet d'entrée, nous avons visité le cloître attenant, la sacristie et le trésor de la cathédrale. Nous avons vu de belles choses... Le cloître est entouré de superbes "azulejos" avec de magnifiques scènes...

La visite de la sacristie...

Le trésor de la cathédrale... Un peu floues les photos.

A midi, nous avons mangé dans un petit restaurant familiale. Nous avons un peu hésité vu la ruelle dans laquelle il est situé mais c'est le sourire de la ''mama'' qui nous a décidé. J'ai mangé du poulpe grillé, c'était excellent et Béatrice des crêpes aux légumes (en vérité, peu de légumes).

Outre les quais qui étaient très animés, il y a avait également la place de la Libertade. Place qui est entourée de bâtiments avec de superbes façades. Un peu partout dans le centre de la ville il y avait des groupes qui chantaient et des petits concerts. Personnellement j'ai beaucoup aimé le groupe "Valquirias" dommage qu'il ne vendait pas de CD, il m'a laissé son adresse email "[email protected]".

Avons visité la gare Sao Bento, les murs du hall d'accueil sont également plaqués d'azulejos (20 000 mosaïques) peints en 1930. Ils reprennent des scènes évoquant la vie traditionnelle et de grands épisodes de l'histoire...

La place Liberdade

Nous sommes rentrés vers 17h, avant tout heureux d'avoir retrouvé l'emplacement du bus à prendre (le GPS ne l'ayant pas mémorisé) et d'avoir réussi à sortir à la bonne station (faut dire qu'une Portugaise parlant le français nous a aidé grandement). Exemple de routes que le chauffeur de bus a pris.

Demain, nous avons des courses à faire et un long trajet pour aller si possible jusqu'à la ville de Tomar. Donc pas de visite et donc le carnet de voyage sera succinct.

Rien de plus beau que d'être réveillé par le chant des oiseaux qui font part aux humains de leur joie de vivre dès le lever du jour. Encore un exemple à suivre...

Au cours de l'après-midi nous avons visité Fatima pour revenir ensuite sur Tomar.Le Sanctuaire de Fatima : la Vierge est apparue à plusieurs reprises à 3 enfants en 1917. Il est le plus grand sanctuaire catholique du pays et l'un des plus importants au monde... Fatima présente surtout un intérêt les jours de grands pèlerinages...

Avant tout, nous avons été étonnés par la proximité des parkings. Nous avons rejoint l'église par derrière.

Un peu déçus sur le moment... Toutefois en sortant sur le palier au fond... nous sommes impressionnés par... l'immense esplanade qui peut rassembler plus de 300 000 pèlerins, (540m de long et 160m de large).

La basilique est prolongée de part et d'autre par un péristyle en arc de cercle abritant un chemin de croix en mosaïque)...

A la fin de cet esplanade, nous découvrons l'église da Santissima Trindade consacrée en 2007 qui peut accueillir 9000 fidèles. Egalement grandiose...

A l'exception des personnages tout le reste est constitué de mosaïques couleur or...

De loin sur le bas coté de l'esplanade, nous apercevons de la fumée. L'idée de pouvoir manger des merguez nous effleure. En nous rapprochant nous constatons que le feu sert visiblement à faire fondre plus rapidement les cierges... c'est impressionnant, hallucinant et cela nous désole quelque peu...

Il y a également quelques chapelles toutes simples dans lesquelles il est possible de se recueillir. Avons remercié la Ste Vierge pour ses bienfaits et prié pour toutes nos connaissances...

Assister à une messe le jour d'un grand pèlerinage doit être prenant.

TOMAR

Ce matin j'ai accompagné Béatrice à un grand marché. Elle était ravie. Après plusieurs stands, elle a dû voir les traits tirés de mon visage et m'a proposé que je fasse ce dont j'ai envie. Youpi !!! Je fais d'abord un tour sur le cimetière qui se situe près du marché. Quasiment toutes les tombes sont en pierres blanches et portent la photo des personnes décédées, je trouve que c'est bien... Par curiosité je jette un coup d'œil à l'intérieur des "sépultures" (photo de gauche), j'ai un petit mouvement de recul. Je ne m'attendais pas à voir des cercueils entreposés...

Je choisis ensuite d'aller au château fort du 12ème siècle construit par l'ordre des Templiers. La visite valait les 6€, le billet d'entrée.

Les murailles du 12ème siècle renferment les bâtiments du Couvent du Christ.

La Rotonde des Templiers est une pure merveille. Il s'agit d'une construction octogonale à deux étages soutenue par 8 piliers, les peintures datent du 16ème siècle ainsi que les statues en bois polychrome...une splendeur... Les photos ne mettent pas suffisamment en valeur les couleurs mais le flash est interdit.

Ci-dessous, je pensais à des jarres de vin, non il s'agit de jarres d'huile d'olives

Même un aqueduc a été construit pour ramener l'eau directement au château. La photo du milieu concerne une fenêtre sculptée en 1513.

Vues du bâtiment rattaché au château du 12ème siècle... Il est tout en longueur, Tout est très grand, réparti sur 3 étages...

A demain...

Pas de réseau suffisant pour alimenter le site avec des photos, d'où la publication faite le 2 mai.

Pour fêter notre arrivée, nos amis ont commandé un arc-en-ciel visible à partir de leur terrasse, au fur et à mesure que le ciel s'assombrissait ses couleurs s'intensifiaient. La vue à partir de la terrasse est magnifique. Cela nous rappelle bien des souvenirs d'une autre terrasse avec la vue sur la mer méditerranée et ses couchers de soleil...

Dimanche matin, nous sommes réveillés par le chant du coq du voisin, qui a le même cocorico qu'en France. A 5h26 je me suis dit que cela me rappelait des souvenirs de mon enfance, 1h après j'ai commencé à le détester et encore 1h après je le maudissais...

Nous sommes allés à Santana faire un grand marché, très vivant. Béatrice est ravie... il y avait beaucoup de stands et on y vendait de tout, habits, quincaillerie, poussins, lapins, poules, arbustes, de délicieuses pâtisseries... Concernant les habits, les prix ne sont pas forcément plus intéressants que sur les marchés en France et je trouve que les habits sont un peu rétro...

A midi nous avons mangé poulet, frites, salade et bu du vin à 5,50€ le repas mais sans désert. Nous en avons profité pour acheter des beignets et une spécialité dont j'ai oublié le nom avec de la pâte feuilletée et un flan extra bon... Nous en avons racheté par la suite en beaucoup plus grands dans un Aldi mais largement moins bon...

Rajout après la publication de l'étape :

Ne voulant plus interroger nos amis sur cette fameuse pâtisserie, c'est Rose-Marie également une lectrice du carnet de voyage et une ancienne collègue de travail qui est venue à ma rescousse. Il s'agit des"Pasteis de Belém" , qu'on appelle ailleurs "Pasteis de Nata". La vrai recette (gardée secrète) vient de Belém où se trouve un salon de thé immense, elle conseille de prendre un chocolat chaud avec les Pasteis tous chauds. Je m'en souviendrai lorsque nous viendrons expressément pour visiter Lisbonne...

Le 1er mai est également le jour de la fête du travail au Portugal. Nous avons néanmoins constaté qu'un certain nombre de magasins du centre ville de Caldas da Rainha ont ouvert.

Nous avons rejoint le marché de fruits et légumes pour y faire des courses, il est ouvert tous les jours de la semaine.

Nous avons appris que la retraite au Portugal est à 67 ans, je peux vous dire que j'apprécie doublement la mienne...

La visite de la ville présente peu d'intérêt. La Poste s'appelle CCT au Portugal. J'ai bien aimé l'"enseigne"

Au centre de la ville, nous avons vu des mosaïques brunes qui me paraissent plus modernes que les bleues.

A midi, nous sommes allés manger dans un restaurant, tout à volonté y compris la boisson à 15€ (le dimanche et jours fériés), les autres jours c'est 11€. Nous y avons retrouvé les amis de nos amis... Même si nous ne comptions pas faire les gourmands, nous nous sommes laissés prendre au piège et notamment celui des déserts.... Résultat, repas light ce soir.

Nous amis nous ont conduit voir une belle plage, et quand l'océan se retire, il subsiste une lagune dans laquelle l'eau a le temps de se réchauffer. Comme il faisait frais et qu'il y avait du vent, finalement nous ne nous sommes pas attardés.

Pour la journée de demain, nous avons pris la décision de ne pas visiter Lisbonne, d'une part pour des questions de sécurité nous devrions aller sur un terrain de camping (bien loin, en dehors de la ville) et d'autre part il faudrait compter 3 à 4 jours de visite d'après le Guide Vert. Nous reviendrons chez nos amis dans les prochaines années et organiserons alors cette visite. Ils ne sont pas encore au courant... Si ils le sont...

Hier soir nous avons assisté au cocher du soleil à Vila Nova de Milfontes.

Nous avons encore profité de l'endroit en nous promenant sur la plage, et discuté longuement avec un couple de français qui habite à Bayonne et sont en location chez un particulier à 35€ la nuit.

Nous n'avons pas visité la petite ville qui visiblement ne présente pas d'intérêt. Quelques photos de la plage...

Nous avions comme objectif de rejoindre l'endroit le plus au sud ouest du Portugal, le Cap Sao Vicente. L'état de la N120 était déplorable, sinueuse et en montagne jusqu'à Odemira, nous avons décidé de nous arrêter encore bien loin de notre objectif. En nous déportant un peu, la Praia de Odeceixe s'offrait à nous avec une vue sur l'océan, que souhaiter de plus...

Guy qui y est passé reconnaîtra ces rochers... Je vous rassure, sur la photo de droite ce n'est pas moi...

Nous avons passé une bonne partie de l'après-midi sur la plage dans la crique de gauche... sachant que la mer s'est retirée...

Une fois allongée il faisait bon... l'océan était légèrement déchaîné...

La photo suivante se passe de commentaire... Je pense qu'il cherche son âme sœur... Dans la vraie vie, il y a quand même un minimum d'effort à faire, elle ne lui tombera pas du ciel... Mais je ne pense pas qu'il aura du mal à la trouver...

Devinez le chemin à faire pour rejoindre cette belle plage... Je vous passe des commentaires de Béatrice...

Pour clore, je vous transmets les photos des fleurs qui sont face au parking...

Comme nous ne savons pas si nous trouverons un tel environnement plus au sud pour nous laisser bronzer, il est possible que nous restions sur place demain. Je ne voudrais pas que ma belle sœur ait plus de couleurs que nous à notre retour car depuis plus de 15 jours la température en Alsace est plus élevée que celle du Portugal...

A ce jour, nous sommes à la moitié de notre parcours, soit 3546km sur les 7000 prévus. Autrement dit nous sommes sur le retour, ce qui devrait rassurer Béatrice. Je ne pense pas que cela soit le cas...

Nous sommes à la pointe ouest du Portugal... où s'étend un territoire rude et sauvage avec des falaises vertigineuses... La végétation se raréfie et le limite à une lande rase, mais d'où émergent malgré tout des fleurs...

Nous stationnons sur un immense parking en face du fort et à une centaine de mètres de la falaise, Il peut contenir plus d'une centaine de camping-cars.

Hier soir, à 21h15, je encore fais de belles photos... Il y avait toutefois du vent et la température avait déjà nettement chutée.

Entre 21h35 et 22h j'ai assisté à un nouveau coucher de soleil. Quand on aime, on ne compte pas... Je ne sais pas si Béatrice confirme ce que je viens d'écrire...

Ce matin, c'est le 1er lever de soleil que je prends en photo...Vous allez me dire qu'il n'est pas très différent du coucher !!! Pour moi si, j'ai dû me lever à 6h40, ce qui est une heure très matinale pour un nouveau retraité !!!

Vue du fort et de la falaise à la même heure...

Après le petit déjeuner, nous nous sommes promenés pour voir cette merveille... et rejoindre le fort...

Ponta de Sagres est en partie occupée par la forteresse. Il n'y a rien à voir de particulier dans le fort. La promenade sur le pourtour du promontoire est magnifique et s'agrémente de belles vues sur la baie... La ballade se fait à travers des rochers et des fleurs sauvages.

A peine avons-nous entamé notre promenade que la brume s'est levée, comme une fumée venant de l'océan qui nous englobe et rend l'endroit encore plus féérique et mystérieux. Nous avons la sensation de toucher un bout de monde pris par la tourmente... même l'oiseau n'est pas rassuré...

Et dire qu'il y a des pêcheurs...

Vers midi, le soleil est réapparu et nous avons continué notre route... en passant par le bord de mer de la ville de Lagos et qui rappelle la côte d'Azur. N'ayant pas trouvé de parking nous avons continué notre route vers Silves.

La journée s'est résumée à cela... autrement dit à prendre quelques couleurs... La présence du soleil et d'une légère bise ramenant en continu un parfum de fleurs nous ont incité à rester...

Pour ne pas décevoir les abonnés, j'ai fait l'effort de faire quelques belles photos... Un des cigogneaux n'apprécie pas d'être pris en photo. Je lui ai fait savoir que c'était pour les "abonnés"...

Ce n'est pas la première fois que nous voyons une série d'arbres "habillés"... dans une ville. D'après ce que j'ai compris, c'est à l'initiative d'une école.

Un peu plus loin, j'ai traversé à pied un pont romain. Il faut s'imaginer tout le monde qu'il a vu passer depuis son origine... Il a bien résisté au temps puisque sa traversée par les voitures n'a été interdite qu'en 2016.

En passant en revue le carnet de voyage de Guy, j'ai apprécié les photos du château qu'il a prises de loin. Pour en faire une belle, je l'ai imité en sortant de la ville pour pouvoir la prendre un peu en hauteur...

Tout au loin et en hauteur d'une colline, j'ai pris la photo avec un zoom d'un moulin pour extraire l'huile des olives...

Direction Almancil pour visiter l'Igreja de Sao Lourenço, l'église St Laurent.

Le billet d'entrée est 2€ par personne. Interdiction formelle de faire des photos, une garde chiourne y veillait... J'ai pu profiter de l'arrivée d'un groupe pour en voler l'une ou l'autre...

En 1722, les habitants du village était au désespoir par manque d'eau et en creusant un puits ils implorèrent le patronage du saint, en promettant de construire une nouvelle église s'ils trouvaient de l'eau et le miracle s'est produit... Dès sa construction il était prévu de décorer l'intérieur avec les fameux azulejos dont c'est visiblement la mode à l'époque puisque la majorité des églises les ont en décoration.

Je m'imaginais l'église plus grande...

Les boiseries du chœur et les autres éléments en bois sont dorés... La coupole est également de toute beauté...

Tous les murs et le plafond vouté sont couverts d'azulejos... qui représentent des scènes de la vie de St Laurent et son martyre.

A l'extérieur de l'église, nous avons relevé 2 panneaux d'azulejos...

Nous avions prévu de visiter le centre historique de Faro, mais à défaut de trouver de place de parking nous avons continué notre route vers Tavira où nous avons pu nous arrêter sur un grand terrain vague sur lequel de nombreux camping-cars stationnent. Non, il ne s'agissait pas d'un camp de gitans mais bien de camping caristes comme nous...

Tavira

Au milieu de l'après-midi, nous allons au centre historique de la ville. Cette dernière compte pas moins de 37 églises. Je vous rassure, nous avons été raisonnables en n'en visitant que 2.

L'église San Sébastien est belle et doit visiblement faire partie des rares à ne pas être décorée d'azuléjos. Le gentil monsieur qui nous accueille a bien appris sa leçon qui se limite à dire que toutes les peintures sont faites sur du bois et qu'il y a quelques éléments qui sont en marbre. On n'a pas l'impression que les colonnes sont entourées de bois mais il nous l'a bien démontré en y tapant avec un doigt. Il était content de notre pourboire.

Les murs dans le chœur de l'église.

Quelques maisons typiques, certaines avec des toitures à pans retroussés...

Ci-après ce sera la dernière église que nous visiterons au Portugal, l'Igreja da Misericordia. L'entrée est de 2€ par personne. Le chœur ressemble un peu à ce que nous avons déjà vu mais il a plus de profondeur. Les détails sont impressionnants...

Quant à la décoration d'azulejos, nous commençons à être saturés quand bien même ils sont beaux. Il est temps que nous allions en Andalousie... Je joins quand même 2 photos...

En revenant vers le camping-car nous avons vu 2 beaux oiseaux, le 1er devrait être une aigrette et le 2ème un héron garde-boeuf (je ne plaisante pas...)

et mes yeux sont restés accrochés à ce panneau publicitaire au grand dam de Béatrice...

Accès à la 2ème partie du carnet de voyage qui démarre au sud de l'Espagne et retour vers l'Alsace

J	jeanlucsteinmetz	Lire ce carnet de voyage
Circuit Espagne Portugal 2/2
Circuit en camping car de Béatrice et Jean-Luc de la péninsule ibérique au printemps 2018